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    La Chambre Bleue
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    3,1
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    181 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Chabrol est de retour ?
    Sobrement "glacial", mettant le spectateur un peu "mal à l'aise". C'est du bon cinéma, c'est indéniable, un peu angoissant quand même...........il y a peut être trop de question sans réponses ?
    Qui est le plus torturé ? Almaric ou Simenon? Je vais lire le roman !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Très beau film de Mathieu Amalric. L'histoire est très intéressante, ce qui me donne envie de lire le roman de Simenon, que je ne connais pas. De plus, la mise en scène est très esthétique, des plans fixes vraiment soignée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Dès les premiers plans, on comprend que le film sera pesant, ce qui n’est pas du tout péjoratif bien au contraire, c’est en complète adéquation avec le roman. De plus, la réalisation de Mathieu Amalric qui utilise les plans fixes et le cadrage très carré du 1:33 rajoute une ambiance particulière, parfaite pour ce polar. À travers les souvenirs de Julien Gahyde on tente de découvrir pour quelles raisons, cet homme se retrouve sur le banc des accusés. Un très bon polar que je vous conseille d'aller voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Un Mathieu Amalric vraiment excellent dans le rôle de Julien Gahyde. Une véritable descente aux enfers. Excellent film en espérant qu'il reçoit un prix au festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Une très belle réalisation de la part de Mathieu Amalric qui donne le ton dès la première scène. Les personnages sont très bien joués, en particulier pour Léa Druker, que j'aime beaucoup. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Une belle adaptation, des acteurs que j'adore, une mise en scène froide et fine nécessaire pour le film, une bande-son très travaillée, des images superbes (la scène d'intro est magnifique). Un film que je vous conseille de voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Une relation passionnelle entre deux amants qui vire au drame. Un film très bien mis en scène par Mathieu Amalric qui, comme dans « Tournée » prend les deux casquettes d'acteur et de réalisateur, reste très propre de l'univers de Simenon. Un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Très bonne surprise ! Très fan du roman, je me suis dit qu’adapté au cinéma La Chambre bleue était quasiment impossible. En fin de compte non, Mathieu Amalric met en scène parfaitement cette relation passionnelle et meurtrière. Un film, qui je pense, plaira aux adeptes du polar et ne décevra pas les fans de Simenon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Magnifique ! On retrouve l'univers de Simenon, chose difficile pour ce roman.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Dans un article de M magazine qui lui était consacré Mathieu Amalric se plaignait du fait que son métier d'acteur le détournait de sa vrai passion qui est la réalisation. Au vue de son dernier film, on ne peut que lui donner raison. La Chambre Bleue est un film bâclé. Une trop littérale adaptation du roman de Simenon, ne lui permet pas d'installer un climat. On ne ressent rien du sentiment de culpabilité du héros, du qu'en dira-t-on qui règne dans ce bourg de province. L'histoire se déroule devant nos yeux et rien n'est fait pour que l'on rentre dans le récit. Tout sonne un peu faux. Dommage.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Pour son cinquième long-métrage, Mathieu Amalric réalise un film intimiste adapté du roman de Georges Simenon. Nous suivons en parallèle un procès et les faits qui y amènent. Même si nous connaissons déjà ce procédé, la force du film réside dans sa réalisation et son montage. Les plans sont très beaux, surtout pour un format 4/3. Le rythme est parfait et nous tient tout le long du film. La durée est d'une heure un quart et il n'en fallait pas plus. Les interprétations ne sont pas toujours égales malheureusement... Encore un beau petit film français, à croire que les plus belles créations cinématographiques françaises des dernières années sont souvent celles à petits budgets.
    velocio
    velocio

    1 192 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Dans le contexte des projections cannoises, ce film avait un gros avantage : sa durée, très courte, 1 heure et 16 minutes. Pour cette parenthèse dans sa longue préparation de l'adaptation de "Le Rouge et le Noir", Amalric a choisi d'adapter un roman de Simenon. Il a choisi aussi de revenir au format d'image 1:33 et de privilégier les plans fixes. Il y a, au début, de belles images de nudité et le film se voit sans ennui mais il est tellement lisse qu'on l'oublie à peu près aussi vite qu'on l'a vu.
    Mondocine
    Mondocine

    71 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Singulier, séduisant, maîtrisé et fascinant, La Chambre Bleue est une spirale cinématographique troublante et tortueuse dans laquelle on est happé sans contrôle. Drame sensuel, romance passionnelle, thriller haletant et policier hitchcockien, un film aux multiples reflets, ce qui lui va comme un gant avec sa capacité à jouer de l’art du faux-semblant.
    sararemi
    sararemi

    5 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2014
    très bonne adaptation du roman de simenon. bien maitrisée, jouée nfin du pur bonheur! Merci Mathieu de cet excellent moment et de cette bonne surprise . Etant bon acteur il n'est pas toujours facile d'etre bon réalisateur!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Pour dire l'impression assez désagréable que m'a laissée La Chambre bleue, il me faut décrire l'un des premiers plans du film: un grand lit défait, des draps blancs froissés après une étreinte. Dans ce plan fixe et silencieux, tout semble être déjà gelé dans le souvenir, tout a déjà eu lieu, nous arrivons trop tard, comme une femme de chambre après le passage des amants. Pour mémoire, nous aurons droit ensuite à une étreinte assez brève, puis à un plan où Amalric filme le sexe de sa femme (Stéphanie Cléau), sur lequel perle un filet de sperme. Le roman s'ouvrait sur cette description et Simenon écrivait: "Non seulement tout était vrai, mais tout était réel." Dans cette adaptation de Mathieu Amalric, tout, au contraire, sonne faux et le réel est loin. Figées dans la mémoire du personnage masculin, émiettées en motifs, les scènes d'étreinte et tout ce qui les accompagne (paroles échangées, regards dans le miroir) creusent déjà le tombeau des amants: cela aurait pu être une très belle idée si le film s'était ouvert un instant à la nostalgie, avait été du côté de la vie au lieu de regarder tout de suite ce qui la ronge. C'est ce que fait Simenon dans l'une des dernières pages du roman: lors de son procès, Tony (Julien dans le film) est transpercé brutalement par le beau souvenir de cette "chambre bleue grésillante de soleil" où il "se dressait, nu et satisfait de lui, devant le miroir". Mais non, la nostalgie du plaisir et la plénitude qu'on peut y trouver sont sans doute trop vulgaires pour Mathieu Amalric, qui préfère filmer l'angoisse. De ce point de vue, La Chambre bleue ne révèle rien sur Mathieu Amalric, comédien vieillissant qui, comme certains acteurs américains aussi vieillissants que lui (voir Nicolas Cage dans Joe par exemple) livre aujourd'hui une sorte de best-off de sa carrière: son personnage semble regarder tous les êtres humains (qu'il s'agisse de sa femme, d'un gendarme ou d'un juge) d'un air méfiant et inquiet, comme si le Unheimlich était partout. La manière dont il filme le sexe de sa femme est très révélatrice de l'endroit sombre vers lequel il veut emmener le roman de Simenon: chez Simenon, les cuisses ouvertes d'Andrée, son corps "un peu lourd", ses cheveux "bruns, presque noirs" étaient la promesse d'"un plaisir total, animal, sans arrière-pensée, auquel ne succédait ni dégoût, ni gêne, ni lassitude". Chez Amalric au contraire, le sexe d'Esther est filmé comme une Origine du monde déjà souillée, un trou d'angoisse que tout le film essaie de contourner parce qu'il ne veut pas non plus s'enfoncer trop radicalement dans le dégoût de la chair. D'où la déception que pourront éprouver les spectateurs qui s'attendaient à une répétition de scènes érotiques sur le modèle de celle que l'on aperçoit dans la bande-annonce: on y voit le couple faire l'amour debout, fenêtre ouverte, en plein orage. Cette scène est tellement dissonante par rapport au reste du film qu'elle paraît grotesque. En même temps, elle représente tout ce qu'Amalric a su concéder au "plaisir total, animal, sans arrière-pensée" décrit par Simenon: il est clair que la faim sexuelle des personnages de la chambre bleue ne l'intéresse pas du tout, ce qu'il veut surtout filmer, c'est le malaise, c'est là qu'en tant qu'acteur, il se sent pleinement dans son élément. Alors que les frères Larrieu avaient su, dans leur dernier film, le pousser à la limite de l'autoparodie en jouant de son phrasé si particulier (notamment dans toutes les scènes où son personnage de prof faisait cours), on le retrouve ici dans un registre trop connu, qui paralyse tellement le film qu'il est difficile de croire que son personnage ait pu commettre un jour un crime passionnel. Mais le problème principal du film vient surtout des prétentions d'Amalric en tant que réalisateur: il a beau faire passer La Chambre bleue pour un "petit film" réalisé en marge d'un projet beaucoup plus ambitieux (en l'occurrence, une adaptation du Rouge et le Noir) et le film a beau jouer la carte du "petit" jusque dans sa durée (75 minutes), il est loin d'être modeste. Les films modestes des grands cinéastes sont tout simplement de grands films, Restless de Gus Van Sant est de ceux-là. Il y a aussi la modestie de ceux qui adaptent de grands romans sans aucune prétention, en s'en tenant simplement au texte: c'était la démarche de Chabrol quand il réalisait Madame Bovary, film extrêmement subtil, où l'intelligence de Chabrol ne fait que servir celle du roman de Flaubert, respectant son découpage, déjà cinématographique. Amalric n'a évidemment pas cette modestie: il se sent plus intelligent que Simenon et son film, qui ne travaille qu'à déconstruire les motifs du roman, voire à en fabriquer d'autres (la mouche sur la tapisserie de la salle d'audience à la fin) veut faire voir l'intelligence de sa construction, veut que l'on remarque l'intelligence des associations ou des analogies qui s'établissent entre ses "parties": mouche sur le ventre d'Esther/motif de tapisserie, lèvre mordue/sexe ouvert, lumière bleue de la chambre/tapisserie bleue de la salle d'audience. Voilà un film qui a déjà procédé à sa propre analyse, tellement sûr de son intelligence qu'il a déjà fait tout le travail à notre place. On peut alors s'interroger sur le sens cette réplique prononcée lors du procès, dans le dernier quart du film: c'est la femme de chambre qui parle, elle explique au juge et aux jurés que les amants, après leur passage dans la chambre bleue, lui laissaient "beaucoup de travail". Mais quel travail? Qu'y a-t-il à ranger dans un tombeau? Le lit a-t-il été, dans le film, "dévasté" comme il l'était dans le roman de Simenon? Non. La femme de chambre aurait dû dire que la chambre bleue était impeccable, que les draps étaient un peu froissés mais propres, qu'on y sentait jamais l'odeur du sexe. La femme de chambre aurait dû dire que la chambre bleue était simplement une chambre froide.
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