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    La Chambre Bleue
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    181 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 419 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Et s'il y avait un drame criminel et que personne ne se souciait de savoir qui avait commis le crime vous auriez La chambre bleue. Ils brossent généralement un tableau des gens des lieux et de la vie quotidienne très différent de celui que nous donne Hollywood. Ce film n'avait absolument aucune de ces qualités. Les personnages sont déprimés sombres et ennuyeux. La nudité n'est pas du tout érotique. Il n'y a aucun sens que quelqu'un s'occupe de l'autre de manière significative pas même un père pour sa fille ou vice versa. Les deux personnages principaux ont une liaison mais leurs conjoints ne semblent pas remarquer ou se soucier de qui fait quoi toute la journée. J'espérais avoir de la peine pour sa femme mais je ne l'ai pas fait parce qu'elle était presque aussi ennuyeuse et sans vie que lui. Même les inspecteurs de police semblent s'ennuyer avec toute cette affaire. Il y a cependant un point positif dans ce film il est court seulement une heure et demie environ avant qu'il ne soit heureusement terminé...
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2020
    Je ne suis pas un grand lecteur de Simenon...en fait, je ne suis même pas un lecteur du tout de son oeuvre, vu que les romans policiers ont toujours eu le don de m’ennuyer prodigieusement. Ceci dit, je devrais sans doute m’y mettre, étant donné que Simenon était autant, sinon plus un observateur de la condition humaine qu’un concepteur de mystères. Si c’est effectivement le cas, cette adaptation d’un roman de 1964, réalisée presque sans budget, semble en avoir saisi l’essence primordiale. Quelques prénoms un peu vieillots ont été changés mais le portage se montre extrêmement fidèle, et ne fait l’impasse ni sur la liaison torride qui unit les deux amants (Amalric lui-même et sa compagne dans la vraie vie) ni sur la manière de raconter l’histoire, rétrospectivement, dans le cadre d’un interrogatoire devant le juge. Apathique, ordinaire, sans débordements autre que dans la couche adultérine, le cas passionne pourtant par sa vraisemblance et le réalisme truffé de zones d’ombre avec lequel il est exposé. Après tout, la démonstration de Simenon cherchait à prouver que les preuves les plus solides et les déductions les plus logiques qui ressortent d’une enquête, inattaquables sur le papier, ne pouvaient pour autant apporter la moindre certitude absolue. Et c’est très exactement l’idée qu’Amalric réussit à faire passer, dans les ultimes minutes de ce projet très personnel.
    christophe B
    christophe B

    4 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Adaptation d'un roman de Simenon, cette histoire retrace le parcours d'un couple d'amants dont la passion va finir en drame. Mathieu Amalric réalise et porte le rôle principal. Le rôle d'un homme perdu entre sa vie de famille et sa passion pour sa maîtresse. La construction du film est très intéressante avec un rythme alternant le présent et les scènes du passé donnant peu à peu le sens du drame qui s'est joué. Intéressant, mais l'esthétique un peu froide empêche de vivre pleinement cette histoire. Un bon film un peu dénoué d'émotion.
    Maxence Jouet
    Maxence Jouet

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Un scénario vide d'originalité à l'inverse de sa réalisation dont il faut noter l'aspect "observation" qui est somme tout, assez intéressant.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2020
    Une très belle adaptation de Simenon, intelligemment construite au moyen de flashbacks énigmatiques. Amalric est prodigieux dans le rôle principal, entre sidération et résignation, pris au pied de la lettre par une maîtresse éperdue. Un film captivant sur les affres de la passion amoureuse.
    FMK
    FMK

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    bien aimé l'atmosphère lente où les actes menant au crime sont décortiqués et analysés par le juge. Amalric acteur, pris dans un engrenage passionnel est très bon !
    ecrans
    ecrans

    29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Image soignée, des flash-back qui entretiennent un certain suspense, un Mathieu Amalric très convainquant dans son jeux d'accusé (que je pense innocent ). Par contre bruitages et musique beaucoup trop envahissants .... on peine parfois à saisir la conversation tellement c'est fort.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2020
    difficile de ne pas s'endormir devant ce film dont les personnages sont sans consistance! j'aurais aimé trouvé une once de passion dans le regard de Mathieu Almaric... mais non! Ce n'est pas donné à tout le monde d'être devant et derrière la caméra . On ne s'attache à personne dans ce film , ni même au suspens ou a l'histoire . Simenon n'aurait pas aimé cette adaptation sans consistance. j'en baille encore.
    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2020
    J'avoue ne pas avoir été séduit par la manière dont ce film est conçu, interpèté, monté, avec ce petit suspens qui nous mène jusqu'à la fin du porcès en nous laissant le soin d'imaginer la clé de l'énigme. On s'en doute, le véritable objet du film n'est pas là, mais dans l'étude de cas de ces deux amants aux tempéraments si différents, étude menée avec des séries de flashbacks qui s'enchainent et se mêlent entre une chambre bleue (celle des rencontres adultérines), une maison cossue et une pharmacie et surtout le bureau du juge d'instruction où les faits sont évoqués, supputés, décortiqués...
    Le rythme est lent, Alamric toujours aussi ténébreux et finalement, je me suis franchement ennuyé
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 752 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2020
    En adaptant Georges Simenon, Mathieu Amalric construit son film comme un dédale de pièces et d’espaces qui peinent d’abord à s’emboîter pour faire un tout harmonieux : la chambre bleue est située dans un hôtel, porte 3 ; elle est le lieu de l’adultère, le tribunal du couple où les amants se jurent une fidélité qu’ils tiendront malgré eux, enfermés ensemble, et cela en dépit des hésitations de Julien. Le bleu, ce bleu qui orne la chambre à coucher, c’est aussi le bleu des murs judiciaires, avec deux abeilles éloignées l’une de l’autre mais que la caméra rassemble en un même plan. Le bleu, le rouge aussi. Il y a la tache de sang sur support blanc, la serviette de bain que laisse pendre au balcon Esther, puis la tache de confiture sur l’ordinateur portable. On le comprend, les couleurs ont une valeur symbolique essentielle, elles préfigurent les liens qui réuniront les personnages et réunifieront l’enquête. La Chambre bleue passe l’amour-passion au crible d’une morale d’État incapable de la saisir et, par conséquent, déterminée à éradiquer cette bigarrure, ce mal qu’il faut punir parce qu’il est inconnu. Mieux vaut stagner dans une relation platonique où les non-dits scandent un quotidien marqué par sa violence sourde et silencieuse, une violence qui rejaillit par petites explosions successives, à l’instar de ces jeux d’eau qui dégénèrent. Mathieu Amalric compose une œuvre à l’érotique ravissant et tourmenté, une œuvre qui colle aux deux amants pour les mettre à nus, exposer leur intimité au grand jour, en place publique. Le scandale politique cristallise en réalité les frustrations accumulées par ces hommes et ces femmes incapables d’assouvir leurs fantasmes, coupés de la volupté essentielle à l’amour. Pendant l’interrogatoire, les questions fusent et se répètent, désespérément : les enquêteurs sont autant de jaloux qui déguisent mal derrière leur sérieux les blessures secrètes et les rêves interdits. À l’amour fou, on oppose le factuel, les faits monsieur, rien que les faits. Où étiez-vous ? Pourquoi avoir pris cette route ? Amalric et le film tout entier répondent à ces interrogations d’une seule et même phrase : je ne sais pas. Éloge bouleversant du droit à reconnaître qu’on ne sait pas, qu’on ne comprend pas ce que l’on vit, mais que l’on vit hélas, et c’est là la plus belle des aventures.
    Agnes L.
    Agnes L.

    121 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mars 2020
    La réalisation est plate est soporifique. Le film n'a aucun rythme et le scénario n'est pas davantage crédible. Bref, déception sur toute la ligne.
    Mike M
    Mike M

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Un homme et une femme s’aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s’échangent quelques mots anodins après l’amour.
    Du moins l’homme semble le croire.
    Car aujourd’hui arrêté, face aux questions des gendarmes et du juge d’instruction, Julien cherche les mots.
    « La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup. »
    Que s’est-il passé, de quel crime est-il accusé ?...
    Henrico
    Henrico

    136 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 février 2019
    Le caractère majoritairement dithyrambique des critiques patentés pour le travail de l’acteur et du réalisateur est troublant. L’acteur Amalric, dans cette histoire, ne fait ressortir qu’une seule expression : l’hébétude. Certes bien rendue, elle est loin de la complexité et de la variété du jeu tant vanté ici et là. Quand au réalisateur, le spectateur normalement constitué, peine à adhérer à la mise en scène excessivement lente d’Amalric. Et comment ne peinerait-on pas avec un fil narratif, trop systématiquement et pas toujours judicieusement éclaté? En outre, avec des plans, quelquefois frisant le voyeurisme complaisant, Amalric, n’apporte aucun éclairage nouveau, au principal ressort dramatique qu'avait élaboré Simenon dans le roman qui sert de base au film: le « héros » est-il complice? Avec Simenon, le lecteur, hier, restait sur sa faim, avec Amalric, aujourd’hui, le spectateur est encore plus frustré. Pénible en fin de compte.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Concis, mystérieux et maîtrisé de bout en bout, 'La Chambre bleue' est un très bon polar, doublé d'une intéressante réflexion sur la nature scandaleuse et indicible de la passion amoureuse. Mathieu Amalric et Léa Drucker sont très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 juin 2018
    Le caractère majoritairement dithyrambique des critiques patentés pour le travail de l’acteur et du réalisateur est troublant. L’acteur Amalric, dans cette histoire, ne fait ressortir qu’une seule expression : l’hébétude. Certes bien rendue, elle est loin de la complexité et de la variété du jeu tant vanté ici et là. Quand au réalisateur, le spectateur normalement constitué, peine à adhérer à la mise en scène excessivement lente d’Amalric. Avec son fil narratif, trop systématiquement éclaté, pas toujours judicieusement éclaté, ses plans, quelquefois frisant le voyeurisme complaisant, Amalric, n’apporte aucun éclairage nouveau, au principal ressort dramatique de Simenon : le « héros » est-il complice? Le lecteur, hier, restait sur sa faim, le spectateur, aujourd’hui, est encore plus frustré. Pénible en fin de compte.
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