Avis sur Je suis mort mais j'ai des amis

Film totalement barge et déjanté comme les Belges savent si bien le faire comme dab Bouli lanners est excellent et les autres acteurs que je ne connaissait pas également bref j'ai passer un bon moment et me suis bien marrée faite de la pub afin qu'un max de personnes le voit ce serait dommage de passer à côté , alors que tant de nanars fleurissent sur nos écrans

Original "joyeuses funérailles" a la sauce wallonne.
Vu en totale inconnue, je me demandais quel serait le ton du film: émotionnel tel Alabama Monroe, loufoque ou spirituel. Si les 3 aspects sont bien présents au moins un moment ou l'autre, c'est bien l'aspect comique qui l'emporte:
- par des situations toutes plus hilarantes les unes que les autres, que ce soit l'enterrement proprement parlé ou le périple en découlant. Toute prise au sérieux est ici bannie. On est parfois même proche de la série B
- par le charme des protagonistes tous plus fous les uns que les autres et également touchants, notamment les deux doux dingues.
- par sa scène finale et le plaisir d'imaginer ce qu'il pourrait se tramer derrière.
Se laisse tout a fait voir, particulièrement si vous avez besoin de vous remonter le moral ou que votre journée de travail vous ait "vidé".

L’humour belge a cela de si délectable qu’il n’est commun à aucun autre ! Mélange de non-sens, d’absurde, de truculence et de vulgarité largement pardonnée, c’est un humour auquel on peut ne pas adhérer mais qui a le mérite de venir du cœur. Et tous les adeptes des énormités américaines à la mode depuis une décennie ne pourraient le critiquer et devraient s’y plonger un peu plus. Bouli Lanners fait partie des fers de lance de cette mouvance bigarrée venue du plat pays et encore une fois on l’y adore ! Avec son acolyte Wim Willaert, ils forment un duo totalement complémentaire et qui fait plaisir à admirer. Ils ont la bonne humeur et le rire communicatifs.
Le film démarre sur les chapeaux de roue entre un enterrement « volé » par le frère du défunt et la récupération ubuesque de l’urne funéraire, on rit gras et beaucoup. Puis la bande de pieds nickelés décide de partir à Los Angeles et là, le road-movie à la belge débute. Et comme souvent chez nos voisins il ne bouge pas beaucoup. Les road-movies sur peu de distance sont décidément à la mode en ce moment entre « Comme un avion » et « Microbe et Gazoil » !
Le long-métrage a un peu de mal à tenir sur la longueur, notamment dans sa dernière partie qui fait davantage place à l’émotion qu’aux rires. Mais les beaux paysages du Québec et la bonne humeur générale emportent tout de même le morceau. Les frères Malandrin ont le sens de l’originalité et des bons mots à défaut d’avoir le sens de l’esthétisme mais on leur pardonnera facilement tant leur dernier film fait du bien à voir dans le paysage cinématographique actuel.

Le film est un peu trop décousu, tout ne fonctionne pas, mais sincèrement on passe un bon moment avec cette bande de rockers sur le déclin, dans ce road movie déjanté. La bande-son est réussie, l'humour est au rendez-vous, l'accent belge aussi et c'est toujours un plaisir de retrouver bouli lanners.

J'ai beaucoup apprécié ce film très divertissant.
Vraiment j'ai bien rigolé devant ce road movie !
Je suis sortie du cinéma ravie.

J'aime ce cinéma là, entier, plein, ce cinéma des petits instants, ce cinéma des moments anodins, ce cinéma du banal magnifié par des potes et mis en valeur par les frères Malandrin. Ils n'ont pas la précision d'écriture des frères Dardenne ou le talent des frères Cohen mais ils livrent un cinéma vrai, qui part du fond des tripes et ne ment pas !
Le scénario est déjanté mais jamais loufoque parce qu'il y a des morceaux d'âme derrière, parce qu'il y a de la chair et c'est ça la plus grande réussite des réalisateurs, c'est de donner corps à une idée, à un scénario, à des personnages, de faire vivre le film avec passion et épaisseur.

C'est drôle et émouvant. Le cinéma qui part du fond du ventre.

Quel bonheur pour l'aération de la tête que ce petit film belge après toutes les holywooderies estivales aux scénarios prêts à porter. Voilà des personnages hauts en couleurs, attachants et pied-nickelisés dont on suit le road movie avec délectation, joie et rires. Des dialogues naturalistes sont soulignés par une mise en scène soignée et ludique. Les paysages près de Montréal (spoiler : ha ! ha !), où même les sapins se gondolent, reposent l'esprit. On quitte nos touristes improbables avec regret et on sort du cinéma la banane aux lèvres.

Un film extraordinaire, inclassable, aussi jubilatoire que juste, inattendu, profond et vrai. Quand on pense qu'un tel ovni a bien failli ne jamais voir le jour car aucune chaine TV ni aucun organisme subsidiant n'y croyait! Bravo aux réalisateurs d'avoir réussi à pondre un scénario aussi abracadabrantesque tout en étant totalement plausible. Les personnages sont campés par des comédiens tous plus extraordinaires les uns que les autres, avec une mention spéciale pour Wim Willaert exceptionnellement attachant, drôle et profondément humain. Le film démarre sur les chapeaux de roues, dès le début on est à 100% avec les personnages, on rit avec eux, on tremble pour eux, on se réjouit, on est ému. Bref, le film nous fait passer par toutes les émotions pour notre plus grand plaisir. Un film à voir absolument.

Un humour à la Benoît Delepine et à la sauce belge. J'adore les deux acteurs centraux, Bouli Lanners et son acolyte Wim Willaert. L'idée de comment on traite la mort lorsqu'on est une bande de rockers est tout à fait intéressante. La rencontre de l'autre aux moeurs et coutumes différents est subtilement abordée. Le road movie pour accorder une cérémonie digne de ce nom au disparu est savoureux. Cela reste une comédie distrayante.

J'ai adoré !!! Attention ! 10ème degré belge ! Pour les adeptes (ou les connaisseurs) de la "Belgitude", avec un florilège d'accents belges et canadiens, avec 2 acteurs barbus et chevelus (sur l'affiche) inconnus ici mais excellents, film décalé et hilarant jusqu'à la fin. J'avais encore le sourire aux lèvres en sortant du cinéma ! <3 <3 <3

Un film distrayant à classer dans le genre comédie et pour préciser davantage le comique. Il s'agit d'un film sur le milieu du rock. Bien évidemment nous y entendons du rock-and-roll et nous assistons à une partie d'un concert. Il y a sans doute un objectif de parodie, de caricature du style de vie de ces musiciens totalement décalés: aussi excessifs dans la vie que sur la scène. En revanche ces êtres si particuliers, si rock-and-roll, éprouvent le même désarroi face à l'épreuve du deuil que nous autres, gens du peuple, caméléons, que l'on ne distingue pas les uns des autres. La parodie va jusqu'à nous révéler que le chanteur est homosexuel. Et pour forcer le trait avec un homme très conformiste puisque officier pilote de l'armée. La singularité des ces êtres ne les empêchent pas de vivre une amitié authentique voire exemplaire pour nous. Finalement c'est un film distrayant avec cependant me semble-t-il un message sur la tolérance: aussi différents que nous soyons, nous partageons la même humanité dans nos deuils, amitiés, amours....

Vraiment dans la lignee des films typiquement belge et ca fait du bien. Certes parfois chaotique , mais toujours cet humour decale , cette folie et ces comédiens toujours etonnant. Cela aurait pu etre encore plus pousse mais bien quand meme. Rock'n'roll !!!

En allant voir ce film, je me disais bien que j'allais passer un bon moment. L'impression a été on ne peut mieux vérifiée ! On ne s'ennuie pas une seconde, pris dans la folle envolée de ces rockeurs vrais de vrais !! L'humour belge fait encore mouche avec des séquences qui ont toutes leurs chances de devenir cultes. On aime aussi les moments où l'émotion est là, où l'on comprend les liens tissés entre les membres d'un groupe, comme il en existe des milliers. Même si l'histoire n'a rien à voir, il y aurait presque du Big Lebowsky dans ce film, avec ses personnages parfois un peu déconnectés de la réalité (mais quel pied !). Bref, le film est une très bonne surprise. Amis du rock, allez-y les yeux fermés !!

Contrairement à une autre fratrie belge, célèbre, Guillaume et Stéphane Malandrin (quel beau patronyme !) ne décrocheront sans doute jamais une Palme d'Or à Cannes. Tel n'est pas leur objectif en tous cas avec Je suis mort mais j'ai des amis qui nous entraîne aux trousses de vieux rockers dans leur invraisemblable cavale au Canada. Le film a été essentiellement écrit pour deux "stars" du plat pays : Bouli Lanners et Wim Willaert, impeccables dans le registre "rugueux au grand coeur", et cela se sent. Ni le scénario, ni la mise en scène, ni même l'interprétation de certains seconds rôles (les femmes brillent par leur quasi absence) ne brillent d'un quelconque éclat mais à vrai dire, on s'en fiche un peu dans ce film rock qui assure au moins par sa B.O et son énergie. Je suis mort ... mise en priorité sur l'empathie que l'on peut avoir pour ces héros bien entamés par la vie (et la bière). Avec un peu plus de fantaisie et de moments déjantés, le cocktail n'en aurait été que plus jubilatoire.

Bonne prestation de Bouli Lanners, comme dab. Par contre, même si le personnage est très expressif, j'avoue ne pas avoir compris grand chose au langage de Wim Willaert, ce qui gâche la compréhension du film, peut être drôle à certains moments si j'avais tout saisi.