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    La French
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    4,1
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    837 critiques spectateurs

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    jspl
    jspl

    22 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    Franchement, ce film est mauvais, d'abord trop long, ensuite mal joué, ou surjoué par les deux acteurs principaux, sentimentaliste à l'excès, mal dirigé, etc. Bref, pas grand chose à sauver et encore un film français encensé, on ne sait pourquoi... Enfin, si!
    fandecaoch
    fandecaoch

    960 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    La French : Un polar français solide et crédible qui s’inspire la réalité tout en prenant des libertés. Car, ce n’est pas un biopic à proprement parlé, ils ont du inventés des événements, des dialogues pour épaissir la réalité. Et franchement, le résultat est au rendez vous et ça fait longtemps que je n’ai pas était aussi captivé par un film français. Déjà, ça aide que cela s’inspire de faits réels mais il faut tenir la longueur. Et la, on voit que le scénario est bien ficelé, ça trame est certes classiques mais efficace, il y a un très bon rythme. Et puis, il y a une certains tension, une certains émotion qui accroche le spectateur avec des personnages charismatiques et fort intéressants. Et ils sont jouent par des acteurs tous aussi charismatiques : Jean Dujardin, ça fait plaisir de le revoir dans un film français, on la perdu comme acteur, mais dans ce film, il est juste, implacable et crédible. Tous comme les autres acteurs, Gilles Lellouche est formidable en mafia de la drogue. Et revenons au scénario, comme je disais, l’historie est soignée, car elle ne part pas dans tous les sens, on reste ciblé sur le rôle du Juge et du Mafieux. Car, c’est un baron de la drogue qui est une véritable terreur, et le fléau est la drogue et c’est le juge Michel qui va sans relâche traqué ces brandis, est dire que tous ça est réel… Et l’histoire est vraiment a l’ancienne, il y a une très bonnes immersion dans les années 70, avec les décors, les costumes et une certaine non censure appréciable pour l'immersion (meurtres, sang, coup de feux...). Et la réalisation est plutôt dynamique, un peu trop des fois, c’est beaucoup de caméra à l’épaule, il aurait du cadré de temps en temps mais l’émotion et la visibilité est la. Donc voila, c’est notre incorruptible a la française car c’est vraiment un polar d’excellent qualité.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 151 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    OK, c’est propre. OK les codes sont connus. Ok, c’est plutôt bien écrit, notamment au niveau des dialogues… Mais bon, au final, moi, tout ce que j’ai retenu de cette « French »… eh bah ce n’est pas grand-chose en fait. J’ai l’impression d’avoir assisté à un film standardisé qui a essayé de refaire « Le Juge Fayard » de Boisset, mais à la sauce Friedkin. On pourrait se dire que c’est une bonne idée – et c’est certainement ce que j’aurais moi-même affirmé – mais encore aurait-il fallu qu’il y ait eu dans ce film d’autres idées que celle-là. Parce que bon, quand même, tout ça c’est du déjà-vu. Aucune surprise, c’est un simple exercice de style qui a, en plus, le malheur de s’étendre en longueur. La chose aurait pu passer me concernant si seulement il y avait eu là-dedans un minimum de personnalité. Et pour le coup, je crains fort que ce soit la réalisation de Cédric Jimenez qui soit à blâmer dans cette histoire. Parce que dans sa logique il faut forcément être dynamique, parce qu’il faut être stylé, le film n’arrive jamais à poser une scène, une atmosphère, une ambiance. A vouloir prendre à tout le monde, finalement ce film n’est presque personne. Dommage car, comme dit plus haut, je trouve les dialogues efficaces et Dujardin parvient lui-aussi à faire le boulot convenablement (…et tant mieux car Lellouche manque clairement de subtilité et de richesse de jeu tandis que Magimel est, encore dans ce film, une véritable farce). Bref, voilà un produit tout ce qu’il y a de plus formaté, à la mode ricaine. Alors certes, cela peut être efficace si on n’est pas trop demandeur d’originalité, mais pour les autres, cette came risque certainement de ne faire aucun effet…
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    La réalisation efficace et nerveuse, le scénario parfaitement construit et librement inspiré de faits réels, sont les deux premiers points forts du film.

    Des images télévisées, et des discours politiques de l'époque, trouvent un étrange écho dans les mêmes promesses qui restent d'actualité aujourd'hui.

    Dès le début de l'écriture Cédric Jimenez pensait à Cyril Lecomte et Gérard Meylan, pour "leur authenticité, à commencer par leur accent". L'idée est excellente et permet de saluer ces deux grands acteurs. Le réalisateur affirme aussi avoir voulu montrer la place importante et l'influence qu'occupaient les épouses des deux principaux protagonistes. Céline Sallette, est toujours juste et parfaite. Le scénario ne gâte pas autant la belle Mélanie Doutey. Dommage. Benoît Magimel, Bruno Todeschini, Guillaume Gouix également au casting ne déméritent pas.

    Gilles Lellouche, dans le rôle de ce mafieux monstrueux, à la fois avide au gain et amoureux fou, s'en tire bien sans toutefois donner de relief particulier à son personnage. Jean Dujardin, dans le rôle de ce juge, visiblement non dénué d'humour, peine à rendre son personnage attachant, à l'exception de quelques scènes plus intimes.
    pierrre s.
    pierrre s.

    353 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2016
    Une bonne surprise! En effet, je ne m'attendais pas à un grand film en allant voir La French, et finalement j'ai vu un assez bon film de gangster porté par un bon Jean Dujardin. Certains de ses collègues ne sont malheureusement pas au niveau...
    thomas0109
    thomas0109

    23 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Un film comme je les aime, qui raconte un fait réel qui c'est passé dans les années 1970, une période ou je n'étais pas encore né. Pour être honnête et ce film à réussi parfaitement à me faire découvrir une histoire que je ne connaissais pas. Le scénario tien très bien la route, un peut court entre certaines scènes mais on ne peut pas tout raconter dans les moindres détails sinon il faudrait le double voir le triple donc la dessus le réalisateur s'en sort très bien.
    Je ne sais pas si on peut parler d'un duo entre Lellouch et Dujardin car ils font qu'une scène l'un en face l'autre et une ou leurs regards se croisent et c'est donc pour ça que je vais plutôt parler de leur prestation personnel.
    Dujardin, très bien, un rôle qu'il tient à merveille il a réussi à se mettre dans le personnage du "célèbre" juge Pierre Michel qui n'était pas un rôle facile à tenir et il faut lui tirer un grand coup de chapeau !
    Lellouche, lui aussi m'a impressionné, il tient le rôle de Zampa parfaitement, il arrive à faire passer la méchanceté du personnage à travers son regard et son intonation de voix qui montre que c'est lui le bosse.
    Tous les personnages tiennent très bien leurs rôles, un très bon casting dans l'ensemble avec un benoît Magimel que j'ai eu du mal à reconnaître. Moussa Maaskri et Guillaume Gouix que l'ont retrouvent dans le même genre de film qu'en 2010, L'Immortel (ou l'un des personnages principaux du film Tonny Zacchia joué par Kad Merad est inspiré du personnage de "Tany" Zampa.
    Un très bon film de Cédric Jimenez qu'il faut vraiment aller voir !
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    230 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Avec son sujet passionnant et son superbe casting de stars françaises au top, La French était sans doute le film français que j’attendais le plus de l’année. Polar seventies comme nous savons si bien les réaliser en France, ayons une pensé pour l’excellent diptyque sur Mesrine de Jean-François Richet dernière grande réussite en date, La French est au final un bon film de gangsters mais qui n’est malheureusement pas le grand polar que j’attendais et qui allait s’inscrire comme l’un des meilleurs que l’on est vu dans le cinéma français. Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, occupe le poste de juge des mineurs et est vite promu juge du grand banditisme. Il décide donc de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte de l’héroïne dans le monde entier et notamment aux Etats-Unis. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan « Tany » Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes. Pour commencer on peut remarquer que dans le cinéma, peu de films ont traité de la French Connection, ce réseau mafieux appelé ainsi pour désigner la totalité des acteurs qui participa à l’exportation d’héroïne vers les Etats-Unis depuis la France. Hormis le diptyque intitulé tout simplement French Connection avec Gene Hackman comme acteur principal et dont le premier film est réalisé par William Friedkin et qui fut notamment récompensé de cinq Oscars, aucun autre film, américain ou français, n’a traité de ce sujet très intéressant et qui possède un vrai potentiel de cinéma de gangsters et de mafia. Et donc l’excellente idée qu’a eu le réalisateur Cédric Jimenez et sa scénariste Audrey Diwan, qui n’est autre que la femme du réalisateur et qui ont écrit le scénario de La French ensemble, a été de consacrer un film entier au combat qu’a mené le célèbre juge d’instruction Pierre Michel durant la fin des années 1970 contre la French Connection jusqu’à son assassinat le 21 octobre 1981 par la mafia marseillaise. Seulement traité dans un téléfilm qui fut diffusé trois ans après l’assassinat du juge, aucun film n’avait jusqu’à présent traiter de ce sujet qui prêtait vraiment à faire un grand film de gangsters pour rendre hommage à cet homme courageux et à tous ceux qui ont combattu la French Connection avec lui. Et il est vrai que j’ai tout de suite été intéressé par ce projet qui avait pour ambition d’adapter des faits réels sur la mafia de Marseille des années 1970 et surtout de porter à l’écran le combat et le destin tragique du juge Michel, une histoire très connue dans la ville de Marseille mais que beaucoup de personnes, n’habitant pas dans la cité phocéenne ou ne connaissant pas la French Connection, devaient ignorer ou qui ne connaissaient que le tristement célèbre assassinat du juge. Et ce qui m’a encouragé à vraiment attendre ce film c’est aussi parce que ce n’est autre que Jean Dujardin, acteur français génial, oscarisé pour The Artist, pote de George Clooney et qui est par ailleurs mon acteur français préféré, qui allait interpréter le juge Michel et Gilles Lellouche, de son côté, qui se glissait dans la peau de Gaëtan « Tany » Zampa, parrain de la pègre de Marseille à cette époque. Jusque-là, La French avait tout pour être un très bon polar du cinéma français grâce à son sujet fort passionnant et à son casting très alléchant. Et c’est là que sont arrivées les bandes-annonces, de petites claques de quelques minutes sous le son de Bang Bang de Sheila et qui promettaient un très grand polar à la française où l’ambiance des années 1970 semblait parfaitement respectée, la reconstitution du Marseille de ces années-là vraiment saisissante, avec des scènes d’action intenses et un face à face d’acteurs digne de duels de légende comme Belmondo vs Delon ou Ventura ou encore Pacino vs De Niro. Mais une fois avoir vu le film on a quand même un petit sentiment de déception car ce fameux grand polar que l’on fantasmait tant devant les trailers n’est pas totalement là car possédant quelques défauts qui nuisent à sa qualité qui elle est heureusement belle et bien présente. D’abord commençons par les points positifs. Ce que l’on peut retenir en premier lieu de La French c’est qu’il s’agit d’un film solide tout à fait prenant de bout en bout où nous suivons avec intérêt la lutte du juge Michel contre la French Connection. Le film possède une certaine tension, d’abord par le face à face entre le juge et le parrain marseillais qui se font la guerre indirectement, mais aussi par les scènes de rythme vraiment très bien réalisées en caméra à l’épaule, que je trouve très appropriée à ce film, comme les quelques poursuites, arrestations de criminels et autres dealers, les fusillades sous forme de règlements de comptes sanglants ou les assauts menés par le juge Michel et son équipe contre les laboratoires d’héroïne. Le scénario est donc très intéressant car s’inspirant d’affaires réels mais aussi s’éloignant librement de la réalité jusqu’à imaginer une rencontre entre Pierre Michel et Gaëtan Zampa, un face à face digne des plus grands films de gangsters des années 1970. Et là où le film est vraiment gagnant selon moi c’est dans sa reconstitution de ces années 1970 purement cinématographique et qui est une des périodes les plus appréciées dans le cinéma avec les voitures de l’époque, les costumes à cravates, les rouflaquettes, l’image du film un peu vieillit, la musique, les discothèques et l’ambiance générale très excitante. Et Cédric Jimenez à très bien utilisé son budget de 21 millions d’euros pour recréer le Marseille au temps de la French Connection où la ville est utilisée comme un personnage à part entière et le réalisateur montre parfaitement cette image de « capitale du crime » en France et même dans le monde où se déchaînent règlements de comptes sanglants entre mafieux, trafics de drogue, rackets et sans doute prostitution, même si le film ne l’aborde pas. Ensuite, grâce à se parfaite reconstitution, l’ambiance seventies du film est accentuée par une excellente bande-originale qui se compose de nombreux morceaux des années 1970 qui viennent dynamiser le film, par exemple le tout début est très bien fait notamment grâce à la musique qui l’accompagne et comme beaucoup d’autres moments du long-métrage. Finalement, quand on y pense, on peut voir que le réalisateur Cédric Jimenez s’est peut-être inspiré de grands réalisateurs qui se sont illustrés avec succès dans le genre du polar de gangsters comme Francis Ford Coppola avec sa trilogie du Parrain, Brian De Palma avec son Scarface ou Martin Scorsese et ses Infiltrés, une inspiration que l’on retrouve dans l’utilisation de la musique ou l’intensité des scènes d’action. On peut percevoir une volonté de faire américain dans La French avec son efficacité, sa reconstitution, sa bande-originale et son histoire de gangsters mais le film réussit à ne pas entrer dans cette américanisation du genre avec plein de scènes d’action et une profusion de violence et s’inscrit donc parfaitement dans le cinéma français grâce à son ambiance marseillaise et son style classique. Car si le film est aussi efficace c’est qu’il s’attarde plus au caractère psychologique de ses personnages et prend la forme d’un drame humain qu’à la French Connection elle-même en ne devenant pas un simple thriller sur le monde de la drogue et de la mafia. On nous dresse les portraits d’hommes complexes en leur donnant des caractéristiques propres, le juge courageux possédant un côté obscur symbolisé par son addiction au jeu, élément scénaristique purement inventé et que dénonce la famille Michel comme pure invention, et le parrain marseillais violent qui se montre et se dit comme un patriarche qui fait vivre sa famille et les gens qui travaillent pour lui. Et enfin pour terminer sur la qualité du film, évoquons son très bon casting. Jean Dujardin dans le rôle du juge Michel est y très à l’aise, je m’attendais quand même à une prestation vraiment parfaite sur tous les bords comme étant l’un des rôles de sa vie mais le problème c’est que par moment l’acteur dit quelques répliques ironiques ou avec des connotations comiques qui font qu’on voit plus le Jean Dujardin comique que dramatique mais sinon, hormis ce petit défaut, l’acteur est très bon dans son rôle, montre bien le côté déterminé et obsédé d’un homme qui veut à tout prix contrecarrer les plans du parrain de la pègre de Marseille. Certaines scènes avec l’acteur sont vraiment très bonnes comme celle du début avec une jeune fille accroc à la drogue ou la scène de la cabine téléphonique qui montre tout le talent dramatique de Jean Dujardin. Ensuite l’acteur qui volerait presque la vedette à Dujardin n’est autre que son meilleur ami dans la vie qu’est Gilles Lellouche qui joue Gaëtan Zampa, le parrain tout puissant de la mafia de Marseille. Dans ce personnage impulsif, imposant, classe et violent, Gilles Lellouche est vraiment parfait, il à la tête de l’emploi il faut le dire, et s’efface derrière cette figure de mafieux pendant plus de deux heures de film sans jamais sortir de son personnage. Parfois c’est à ça qu’on reconnait les bons acteurs, c’est quand on ne les voit plus et qu’on ne voit que le personnage qu’ils incarnent à l’écran, prenons l’exemple de Vincent Cassel dans le diptyque sur Jacques Mesrine où l’acteur disparaît totalement derrière ce personnage d’ennemi public n°1 pour qu’on ne voit plus que lui et pas Cassel. Avec Gilles Lellouche dans La French c’est pareille, on ne voit que Gaëtan « Tany » Zampa. Après le film possède de très bon seconds rôles, très justes, comme Céline Sallette dans le rôle de Jacqueline Michel, Mélanie Doutey, ex-compagne à la ville de Gilles Lellouche, qui joue ici Christiane Zampa, Benoît Magimel qui interprète Le Fou, malfrat violent, dans lequel Magimel y est très bon même si selon moi il exagère un peu l’accent marseillais, et enfin il y a Guillaume Gouix que j’ai bien aimé dans son rôle de flic français fidèle au juge Michel dans ses actions contre la pègre de Marseille. Maintenant passons aux aspects négatifs du film, peu nombreux mais qui m’ont permis d’être un peu déçus sur le film en général. Quand on regarde les bandes-annonces on s’attend en effet à avoir un polar très rythmé et plein de suspense mais finalement j’ai trouvé que le film manquait de rythme par moment et aussi d’un certain suspense pour accentuer la tension entre le juge et la mafia qu’il combat. Le film est donc plus lent que je ne le pensais mais il est donc à revoir car maintenant que j’ai connaissance du rythme et du déroulement de l’intrigue, j’apprécierais sans doute plus La French. Après, hormis les quelques blagues de Dujardin qui le font sortir quelques secondes de son personnage et l’exagération de l’accent marseillais par certains acteurs, La French est vraiment du bon cinéma français, avec une très belle reconstitution des années 1970 et du Marseille de la French Connection où les acteurs sont tous très bon dans leur rôle et contribue à la réussite de ce biopic qui prend tout de même des libertés avec la réalité mais qui rend un certain hommage au juge Michel et à ses hommes qui ont combattu le trafic de drogue, le tout symbolisé par une très belle image finale. La French est donc un bon film que je recommande et qui est à voir au moins une fois ne serait-ce que pour connaître l’histoire du juge Michel mais aussi de la mafia marseillaise, car il n’y a pas qu’aux Etats-Unis qu’on retrouve du trafic de drogue et des règlements de comptes, il y en a partout, dont en France, comme nous le montre très bien et avec réalisme le film de Cédric Jimenez.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    11 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Excellent film, excellente reconstitution, excellent duo d'acteurs crédibles dans leurs rôles. Les seconds rôles le sont tout autant. Des souvenirs resurgissent. Les émotions sont là. La justice face à la mafia, peu puissante... Une belle découverte ou redécouverte dans tous les sens du terme. Un film français à la hauteur. Il manque juste à la toute fin avant le générique, quelques mots pour savoir ce que sont devenus les différents protagonistes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    La French est le plus gros budget de l’année en France, 21 millions d’euros, presque risible face au budget moyen d’un film de gangsters Hollywoodien, et le réalisateur a décidé de sortir le film en avant-première dans tous les cinémas autour de la cité phocéenne (dans le jargon technique on appelle ça faire un « Dany Boon »). C’était donc sans trop de conviction que je m’engouffrais dans la salle obscure. Après l’inévitable quart d’heure de pub pour le carreleur du coin le film commence : une moto suit une Rolls Royce sur la corniche dans un panorama de carte postale façon intro de Taxi 1. Elle s’arrête et son passager flingue le conducteur de la voiture. Noir. Titre. Images d’archives de journaux TV. Je regarde ma montre, me dis intérieurement que je déteste le cinéma français, encore 2h10 de film. Peuchère ça va être longuet.

    Et puis, et puis… je me suis laissé aller de surprises en surprise. Pour commencer le duo Dujardin-Lellouche, non pas dans un classique jeu de gentil gendarme et méchant voleur et encore moins dans une bromance homogay à la Infidèles (film à sketch de 2012) mais dans une écriture vraiment pas mal et assez profonde des personnages opposant d’un côté le juge Pierre Michel, manipulateur, tricheur et autoritaire à l’animal parrain Zampa porté sur la fibre familiale. On comprend rapidement que ces deux affamés, des cadors chacun dans leur domaine, se haïssent mutuellement car ils sont au fond très proches. Dévoué corps et âme à la French, chacun de son coté de la loi. Ce côté meilleur ennemi hisse facilement leurs (très) rares scènes ensemble parmi les meilleures du film, mais cela se fait toutefois un peu au détriment de la crédibilité de l’histoire.

    « Librement inspiré de faits réels » peut-être mais mise en scène résolument réaliste. On n’est pas à Hollywood où des agents du FBI aux physiques de mannequins arrêtent des mafieux en costard cravate après s’être battu sur un train, un avion, un minibus Volkswagen, etc. Ici on touche presque au biopic en suivant la vie de Pierre Michel de sa nomination en tant que juge du grand banditisme en 1977 à son assassinat en 1981.L’enquête du juge est plus que laborieuse, grappillant des indices où il peut avant qu’ils ne disparaissent, luttant contre l’inertie de ses supérieurs frileux de s’attaquer à Zampa quand ils ne sont pas déjà à sa solde. Le film prend le courageux parti de coller à la réalité d’une pénible procédure judiciaire plutôt que de basculer dans l’action à tout prix quitte à installer quelques longueurs qui, au final, sont plus que pardonnables.
    Ce souci de l’immersion du spectateur se retrouve partout, du double menton naissant de Dujardin aux bistrots du vieux port en passant par les voitures et musiques, tout est fait pour faire revivre les années 70 ayant servie de théâtre à cette affaire. Si, étant né à Marseille, j’ai souri en voyant le jeu sur les plans ou la focale visant à cacher les ajouts architecturaux les plus récents de la ville, force est de constater que le travail pour recréer l’ambiance de l’époque est colossal. Le plus bluffant est peut-être l’attention portée aux décors et à l’éclairage qui donne un petit côté daté, vintage à l’image tout en conservant une manière de filmer résolument moderne. Caméra au poing pour suivre l’action, plan rapproché pour suivre le juge.

    La caméra donc, à la fois rien d’exceptionnel mais une très grande maitrise sur l’ensemble du film. Toute la première partie qui voit le juge Michel batailler pour essayer de lancer sa lutte contre le crime est filmé en gros plan, la caméra semble en permanence être à une trentaine de centimètres du visage de Dujardin ce qui provoque un sentiment presque oppressant. Sentiment qui disparaît quand, se prenant au jeu, le juge obtient ses premières victoires et comme une bouffée d’air frais, l’histoire devient moins anxiogène, la caméra s’éloigne.

    Voilà, j’ai aimé ce film. Même si Marseille semble coincé dans un éternel été, même si certains personnages sont un peu caricaturaux (bien que des énergumènes comme ça, j’en aie déjà croisé en ville), même si Dujardin n’est pas Belmondo et Gille Lellouche n’est pas Delon ou Marlon Brando, même si une scène montrant la préparation d’une prise d’héroïne est risible pour qui a celle de Pulp Fiction en tête (fallait pas mettre Bang Bang à la B.O si tu voulais pas te prendre une comparaison à Q.T dans les dents, film), La French est sans problème le meilleur policier made in France depuis le diptyque Mesrine (2008, déjà), et est pour moi sans problème LE film français de l’année.

    Michel et Zampa apparaissent comme deux hommes de valeur (chacun selon une interprétation personnelle du terme) face aux pourris et à ceux qui ont su tourner leur veste au bon moment. Cela amène à une conclusion d’un cynisme noir presque désespéré qui m’a fait comprendre que la French n’est pas qu’un simple film policier, un téléfilm dopé aux hormones comme notre pays sait si bien les produire à la chaîne, mais un film de gangsters ambitieux qui s’est donné les moyens d’être ce qu’il est : une réussite.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Une reconstitution réussie de l'époque, des personnages plutôt bien écrit et un scénario bien construit font qu'on est plongé dans l'histoire immédiatement. Mais pourtant difficile de passer outre une impression de déjà vu, tant l'histoire recycle des personnages/scènes que l'on connait par coeur et qui font qu'on reste un peu sur sa faim (d'autant que le jeu des acteurs est parfois en dent de scie, Dujardin en premier). Sympa donc, mais pas original (même si des efforts sont fait pour ne pas édulcorer les scènes et le cynisme ambiant), et malgré la qualité de l'ensemble, même si on ne s'ennuie pas, on ne peut s’empêcher de penser que ça manque franchement d'un peu de punch, la faute à une réalisation sans éclats. Pas désagréable donc, mais un peu plat au final.
    Jorik V
    Jorik V

    1 200 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    C’est peu surprenant et c’est peut-être le seul défaut du film : on est jamais surpris… On s’attendait à un grand moment de cinéma français et le quasiment novice Cédric Jimenez (l’expérimental « Aux yeux de tous ») nous offre sur un plateau un bon gros morceau de cinéma populaire au sens noble du terme. On s’attendait à du lourd et le réalisateur nous livre ce que l’on voulait voir. « La French » n’a jamais à rougir des meilleurs polars américains des années 70, 80 ou même 90, qu’ont popularisé les Scorsese, De Palma ou Mann. Ce film est comme un pont établi entre les films de ces cinéastes, une continuité ou plutôt un complément. A l’époque, John Frankenheimer tournait la « French Connection » dont il est question ici. Hommage avoué, tout comme cette scène, la meilleure du film, où le juge Michel et le bandit Zampa se recontrent sur les calanques. Elle fait directement référence à celle de De Niro et Pacino dans « Heat ». Mais Jimenez a sa propre voie et se sert de sa culture du genre pour emballer un film au scénario parfait et à l’imagerie volontairement vieillie qui donne un cachet bien particulier au film. La reconstitution est irréprochable et on notre intérêt ne se relâche de cette enquête, véritable bras de fer d’un juge intègre contre tout un pan de la pègre marseillaise aux ramifications mondiales. Jean Dujardin et Gilles Lellouche sont impeccables avec une mention particulière pour le premier, qui sait injecter une légère dose d’humour bienvenue. Tellement parfaits qu’on n’imagine personne d’autre qu’eux dans ces magnifiques rôles. Dommage que les seconds rôles féminins soient un peu sacrifiés. On a droit à du cinéma à l’ancienne, réinventé par un jeune cinéaste très doué et ce n’est pas si souvent ! Et lorsque résonnent les notes de la reprise du « Bang bang » de Nancy Sinatra par Sheila, approprié au possible, c’est la confirmation que l’on a une chose rare devant les yeux : un polar français en or massif !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 décembre 2014
    On survole cette histoire. C'était une excellente idée de voir le pendant français de cette histoire de la french connection. Mais finalement le scénario survole la partie des truands du milieu. On ne ressent aucunement leur force... Manque de souffle. On peut saluer la reconstitution de la fin des années 70, même si la ville de Marseille aurait pu être plus présente comme le fameux New-York crasseux de Popeye dans French Connection
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 011 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Cédric Jimenez réalisateur, scénariste producteur relativement inexpérimenté porte avec "La French", la modeste ambition de réussir une fusion improbable entre trois films chacun emblématique d'un certain cinéma de leur époque. Le "Borsalino" de Jacques Deray (1969) pour l'ambiance marseillaise (Jimenez est lui-même marseillais), le "French connection" de William Friedkin (1971) pour le sujet traité vu sous son versant français et le "Heat" de Michael Mann(1995) pour son esthétique et sa confrontation à distance de deux stars. Inutile donc de préciser que le film est lourdement référentiel. Pourquoi pas si le réalisateur parvient à faire monter la mayonnaise ? Jean Dujardin étant aujourd'hui l'acteur "bankable" du cinéma français, il devient presque incontournable pour ce genre de projet, ayant décidé comme avant lui José Garcia d'entamer une carrière de séducteur ténébreux au charme et au courage sans limite. Le film étant construit autour d'un affrontement, il ne faut pas attendre bien longtemps pour voir se faufiler au casting Gilles Lellouche le meilleur pote dans le métier de Dujardin. Commercialement le coup est presque assuré d'être gagnant. Est-ce pour autant une réussite ? Vu les ambitions affichées du film et ses modèles clairement cités, on frise souvent le ridicule à force d'application scolaire et d'une volonté souvent risible de mettre en avant la star du film qu'il faut bien remercier d'avoir accepter de se lancer dans l'aventure. C'est une multitude de gros plans racoleurs dans le plus pur style des polars américains des années 1980, le savoir-faire en moins qui nous sont imposés du juge Michel (Jean Dujardin) dont les états d'âmes sont mis complaisamment en avant dans l'espoir de nous convaincre de la profondeur du jeu de Jean Dujardin, pâle copie franchouillarde d'Al Pacino et de Robert de Niro que l'acteur quand il n'oublie pas d'être comique parodie si bien. Les deux acteurs du fameux "Heat" de Michael Mann deviennent bien involontairement les symboles du manque d'inspiration et de personnalité de Jimenez qui comble du pathétique nous impose une réplique assez fantomatique sur les hauteurs de Marseille de la rencontre devenue mythique entre les deux monstres sacrés du nouvel Hollywood au restaurant Kate Mantilini de Bervely Hills. Pour ajouter à la confusion, Jimenez a pondu avec sa compagne Audrey Diwan un scénario alambiqué et foutraque auquel on ne comprend pas grand chose et qui bien involontairement garde presque complet le mystère de la longévité de la French Connection jusqu'à son démantèlement. On l'aura compris cette entreprise est tombée entre les mains d'un jeune réalisateur trop appliqué à vouloir rentabiliser son budget (17 millions d'euros) qui nous livre un film sans âme où Gilles Lellouche qui heureusement pour lui n'a pas eu le droit à la caméra caressante du réalisateur, sera le seul à sortir son épingle du jeu, campant un Zampa passablement inquiétant. Jimenez aurait dû se convaincre que l'on ne filme pas la Canebière comme New York et se souvenir des prestations que livrait en son temps Jean-Louis Trintignant, magistral dans ce type de rôle. Mais Jean Dujardin qui nous avait déjà offert un "Möbius" insupportable et prétentieux comme son réalisateur Eric Rochant n'est pas encore redescendu des nuages où l'ont porté son Oscar à Hollywood. Devant jouer les utilités quand il officie dans la cité des Anges ("Le loup de Wall Street", "Monument men") il entend sans doute être magnifié dans son propre pays. Espérons qu'il n'attendra pas d'avoir perdu définitivement la main avant de reprendre son talent comique inimitable. A quand le troisième épisode d'OSS 117, s'il vous plaît monsieur Dujardin? De Funès avait sans doute raison quand il ne voulait pas s'aventurer ailleurs que dans son domaine de prédilection, rares étant les Bourvil ou Fernandel. En attendant si vous voulez voir le film de référence sur la French Connection, il y a toujours le formidable film de William Friedkin cité plus haut qui sera encore là quand "La French" sera complètement tombé dans les oubliettes.
    framboise32
    framboise32

    131 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    Le réalisateur a reconstitué les années 70, atmosphère, costumes, photo, musique, … Le juge Michel est présenté dans ce film comme un héros, on le suit dans son combat contre les truands et sa vie personnelle. Le juge Michel avait pour objectif de « nettoyer » Marseille. C’était un homme déterminé et il n’a pas lâché une seule fois. Il a été jusqu’au bout. Il est incarné par Jean Dujardin. Jean Dujardin a du mal à se débarrasser de ses mimiques mais bon ca va quand même, il s’en sort pas mal. Même chose pour le caïd Zampa, on le voit à travers Marseille faire son « business », et puis sa vie privée. Zampa ne boit pas, ne consomme pas, il fait du business, tout cela uniquement pour de l’argent et le pouvoir sur Marseille. Gilles Lellouche incarne Zampa. A leurs côtés, Céline Sallette, Mélanie Doutey les épouses, Benoit Magimel en caïd, Guillaume Gouix en flic sont impeccables.

    La french n’est pas qu’un polar c’est aussi le portrait de ces deux hommes, Le juge Michel et le caïd Zampa. L’atmosphère des Années 70 est agréable. Le réalisateur a eu la main lourde parfois sur le drame. Son récit est soigné. Un bémol, autant il a pris son temps tout au long du déroulement de l’histoire, autant la fin arrive brutalement.

    La french est un bon polar français. Peu de surprises mais L’ensemble est plaisant et efficace
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Long chiant et prévisible.
    Ne vaut que pour sa musique.
    Archi surnoté encore !
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