Avis : Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? - Page 4

Ce film est un pitoyable exemple de la bêtise entourant la notion d'intégration des immigrés en France: 100% de clichés où l'on réduit, sur le ton d'un humour des millions de fois entendu, l'intégration aux soit-disant travers ou habitudes culinaires d'un peuple ou d'une religion!!!

Dialogues creux, situations 100% prévisibles, jeu d'acteurs poussif, scénario quasi inexistant. Aucun humour un peu grinçant, aucune lumière d'intelligence ou de sensibilité et aucune réflexion sur les vrais parcours de ces personnages qui font pourtant la France de maintenant (vu que cela semble avoir été écrit il y a 40 ans...) Ce film dans son thème aurait, sur le ton de la comédie, pu poser les questions intéressantes sur les vrais problemes de racisme d'aujourd'hui, il ne fait que renforcer pas sa facilité ce racisme ordinaire.

Bref, un film au ras des paquerettes, qui malheureusement va plaire au plus grand nombre par manque de vouloir s'adresser un peu a l'intelligence de ce plus grand nombre.

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? est certainement LA comédie française du mois d’avril et aussi l’une de l’année cinéma 2014 ! Avec un sujet qui touche beaucoup l’actualité, la question de l’immigration et du racisme en France, la comédie de Philippe de Chauveron est vraiment excellente et surtout très drôle. Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit. Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un catholique. Le seul problème c’est que le futur nouveau gendre est noir. Réalisé par Philippe de Chauveron, cinéaste habitué des comédies populaires, il a notamment réalisé les deux films sur l’élève Ducobu avec Elie Semoun dans le rôle du professeur Latouche, Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? est une véritable comédie populaire française qui connaîtra sans doute un gros succès dans les salles obscures car les retours sont très positifs et il semble que les gens soient intrigués par cette histoire plutôt originale. Et en effet, ce qui fait la première force du film c’est son idée de départ très drôle et intéressante : deux parents bourgeois, très catholiques et un peu « vieille France » qui marient chacune de leurs filles à un musulman, à un juif, à un chinois et à un noir peut faire sourire. De plus le film s’encre dans un sujet qui touche beaucoup de monde en France et qui interpelle, la question de l’immigration et du racisme dans notre pays, savoir accepter tout le monde malgré les différences qu’elles soient religieuses ou ethniques. Philippe de Chauveron a donc décidé de faire une comédie sur ces différents sujets en utilisant tous les clichés comiques que nous connaissons sur les juifs, les musulmans, les chinois et les noirs mais pas pour les réutiliser comme nous les avons vu mille fois dans d’autres comédies, non, ici c’est pour les démonter, montrer que ce sont des clichés et rien d’autres que des clichés. Le début du film nous balance à la face tous les clichés que nous connaissons sur ces différentes minorités ethniques mais d’une manière très efficace ce qui fait forcement rire. Et après le film nous montre des gags visuels très drôles, des blagues plus « nouvelles » et des situations comique hilarantes ! Impossible de ne pas rire devant la scène où les trois gendres chantent la Marseillaise devant un Christian Clavier ému, ou quand ils s’amusent à faire un bonhomme de neige de différentes origines ou encore la scène où le chien des Verneuil mange le prépuce de leur petit fils,… bref j’en passe et j’en passe, le film est une vraie réussite comique puisque l’humour démarre dés le début ce qui nous fait prendre dans l’histoire qui est vraiment très bonne et drôle. En fait le film se divise en deux parties, la première nous montre les relations entre les gendres et les beaux-parents ainsi que leur réconciliation, et ensuite la deuxième partie nous montre le futur mariage de la dernière des filles Verneuil avec le futur gendre d’origine ivoirienne et là nous avons droit à de superbes moments de drôlerie car la relation qui s’installe entre la famille de France et de Côte d’Ivoire est juste hilarante. Ce qui est surtout très drôle c’est la relation qui s’installe entre les deux pères qui sont, au départ, très opposés, mais une fois avoir fait une belle partie de pèche et bu quelques verres ils finissent très bon copains ! Dans ce film, hormis son scénario comique intelligent, ses gags orignaux et les vieux clichés démontés, la principale force réside dans ses comédiens tous très bon et très drôles. Christian Clavier retrouve le chemin du succès après beaucoup de nanars et est ici excellent dans le rôle du père de famille bourgeois, Gaulliste, catholique et ex-notaire, l’acteur a trouvé l’un de ses meilleurs rôle depuis celui de Jacquouille dans Les Visiteurs, de Jérôme dans Les Bronzés ou encore d’Astérix dans le film d’Alain Chabat. Ensuite Chantal Lauby, ex-membre des Nuls, est elle aussi très à l’aise dans son rôle de maman « vieille France » qui au fur et à mesure de l’avancée du film finit par accepter tous ses gendres pour ce qu’ils sont. Ensuite le films possède une galerie de seconds rôles vraiment excellents à commencer par les acteurs qui interprètent les gendres et sont tous très drôles et à fond dans leur rôle : Ary Abittan, Medi Sadoun, Frédéric Chau et Noom Diawara. Il est de même pour les quatre filles Verneuil : Elodie Fontaine, Frédérique Bel, Julia Piaton et Emilie Caen. Nous pouvons aussi signaler la prestation de Pascal N’Zonzi qui interprète André Koffi, qui est juste excellent dans son rôle ainsi que la participation surprise d’Elie Semoun en psychologue. Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? est donc une excellente comédie française, qui vous fera passer un excellent moment, surtout dans une salle pleine et hilare. Le film est l’une des meilleures comédies du moment qui, avec un sujet qui touche beaucoup de monde, aura un grand succès en salle grâce à son humour, ses acteurs géniaux et son idée de départ brillante.

Et ben franchement c'est plutôt bien foutu. Forcément c'est pas le film du siècle, c'est très plan plan, tant dans la mise en scène que dans le scénario, mais il faut avouer que ça fonctionne, et que le déluge de blagues, qui partent à destinations de toutes les religions ou origines, prend forme et nous fait passer un vrai bon moment, d'autant plus que les interprétations des acteurs sont toutes sans faute (Clavier, exemplaire de sobriété !). J'ai beaucoup adoré le coup de la famille africaine, dirigée de main de fer par un ancien militaire, ça contrebalance bien le film et montre qu'il n'y a pas que les français qui sont attachées à la tradition, chaque communauté ou ethnie l'est aussi.
Après je pense qu'il ne faut pas prendre cette comédie pour ce qu'elle n'est pas. On passe un bon moment, c'est bien joué et bien filmé, mais ça s'arrête là pour moi, et le fond est bien trop mince pour l'ériger au rang de chef d’œuvre. On a quand même une fresque familiale sur une famille bien bourgeoise, où les filles sont juriste, avocate ou peintre, et se marient à un avocat, banquier ou entrepreneur. On est bien loin de la réalité des français et c'est pour ça que ça plait justement. On se moque gentiment des bourgeois français dont la réalité vient être perturbées par des gendres d'origines étrangères, mais qui sont bien bourgeois eux aussi. On parle là d'une situation complètement incongrue, qui ne peut servir d'exemple ou porter un véritable message.
Et, comme tous les films sur ce sujet, voulant nous montrer que l'on a tort de refuser cette magnifique ouverture sur le monde qu'est la mondialisation, le message délivré est incroyablement simpliste. Comme si le multiculturalisme n'était qu'une question de tolérance et d'égalité, sans conséquence sur les traditions, coutumes, histoires (et je parle là tant des caucasiens, que des noirs, arabes ou asiatiques) ou notre rapport à la consommation (qui devient LA culture du monde...). Bref c'est gentillet mais pitié, ne présentez pas ce film comme une ode à la tolérance qu'il n'est pas.
Le film n'évite pas aussi une fin que tout le monde attend, où tout le monde évidemment est heureux et aime son prochain.
Malgré ses défauts il reste une excellente comédie, bien jouée, bien interprétée, avec des bons acteurs et suffisamment de grands moments comiques pour faire passer 1h30 dans la bonne humeur, on aurait tort de s'en passer.

Des acteurs vraiment bons à l'image de Christian clavier qui est complètement dans son rôle, une histoire drôle mais très caricatural. Un sujet sensible pris avec un humour délirant mais attention à ne pas en faire trop....

Nous sommes partis curieux mais septiques à cette avant-première : une comédie sur le racisme peut vite tourner mal, être très lourde et malsaine. Pourtant ici, il n’en est rien. L’humour est vraiment juste, très bien placé, on rit de bon cœur tout le long du film, cette brochette d’acteurs joue très bien avec clichés, on voit beaucoup de complicité entre eux, bref, rien à dire, on a à faire à une comédie sur la diversité et la tolérance qui fait mouche !

Une bonne comédie au rythme soutenu qui nous présente les démêlés d'une famille face aux préjugés raciaux.
Le début de l'histoire nous montre le mariage des filles d'un couple BCBG de Chinon (Indre-et-Loire).Le père gaulliste est joué par un excellent C. Clavier et la mère 'catho' bien campée par C. Lauby.
Les situations cocasses ne manquent pas, les dialogues pertinents, les répliques hilarantes fusent; certaines vont peut-être devenir cultes . J'ai aimé la scène surréaliste de l'église spoiler: ou l'arabe ,le juif et le chinois chantent "Il est né le divin enfant".

Vu la BA, les précédents films du réalisateur que l'on peut qualifier de films mineurs (pour ne pas dire navets), et la distribution (j'avoue ne pas être une grande adepte de Clavier), j'avais banni ce film de ma short list... Et puis les premières critiques sorties ont aiguisé ma curiosité et m'ont poussée à aller voir cette soi-disante comédie française " drôle et intelligente" dixit la presse... Alors je ne sais pas ce qu'avaient pris les critiques ciné le jour où ils sont allés voir ce film mais on est très loin de la comédie culte et audacieuse annoncée !! Certes tout n'est pas à jeter ( spoiler: le gag de la cigarette électronique m'a même arraché un rire
) et certaines répliques font mouche ( spoiler: bien que la majorité soit dans la BA
) mais ça reste vraiment très caricatural, sans surprise et peu original (les scènes, même les plus drôles, sentent tout de même le réchauffé, entendues à droite et à gauche dans de précédentes comédies ou sketchs).
Concernant la réaction des autres spectateurs dans la salle, je dois concéder qu'une bonne partie se marrait mais une autre (à laquelle moi et ma voisine au pop corn appartenions) paraissait assez désabusée, voire consternée.
Bref, ce n'est pas non plus le pire film de l'année mais d'autres films encore à l'affiche mais trop peu médiatisés et distribués méritent que l'on zappe celui-ci pour aller les voir (Eastern boys, La Cour de Babel, My Sweet Pepper Land, Pelo Malo, Her...).

Je ne pensais pas aller le voir, pensant que ça allait encore être une comédie à la française de plus à rajouter dans nos bons petits navets, et finalement je ne regrette pas du tout!
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu se révèle être une excellente surprise, une comédie drôle, dans l'air du temps! Les gags ne sont jamais trop lourds et sont tous amusants, tout le monde riait dans la salle!
Pour ne rien enlever du charme de ce film, les acteurs semblent tous s'en donner à cœur joie (Clavier en particulier je trouve), bref ce film fait plaisir à voir et redonne la pêche en sortant du cinéma! :)

ce film , j'ai eu la chance(?) de la voir en avant première il y a déjà plusieurs semaines de cela, en présence d'une bonne partie de l'équipe du film, avec notamment un Avy Avitian particulièrement déchainé qui ne laissait pas en placer une à ses 3 autres jeunes camarades du film.
Sur le papier, ce couple de vieux bourgeois, incarnés par Chantal Lauby et Christian Clavier, qui vivent particulièrement mal le mariage de leurs filles avec des hommes de confessions et d’origines différentes, pouvait donner lieu à une bonne comédie subversive et pertinente sur la question, assez peu traitée dans le cinéma français, des mariages mixtes et du racisme ordinaire; une question d'ailleurs toujours d'actualité à l'heure où le Front National place ses billes sur l'échiquier national.

Malheureusement, j'ai bien peur que ce "Qu'est qu'on fait au bon dieu?" ne modifiera aucunement les mentalités sur cette question, tant il donne l'impression d'enfoncer des portes ouvertes et d'être constamment prévisible du début à la fin. Le film aligne quand même une litanie de clichés et d'insultes qui font plus que flirter avec la caricature (notamment dans les scènes de repas du début), et qui, du coup, gênent plus qu'elles ne font (sour)rire.

Certes, le film s'arrange un peu dans sa seconde partie avec l'irruption d'une belle famille ivoirienne assez croquignolesque et qui donne enfin un semblant de vis comica à cette histoire.

Malgré cela, cette comédie de Philippe Chauveyron (qui m'aura semblé au demeurant fort sympathique lors de sa présentation), en plus d'une réalisation totalement fonctionnelle, souffre quand même d'une grosse paresse dans l'écriture, un défaut hélas récurrent dans la comédie française...

Non je n'ai pas aimé.
Pas aimé "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu".
Suis-je normale docteur ? Le bouche-à-oreille me fait dire que je ne suis plus de ce "monde". Enfin pas du monde des autres. Qu'est-ce qui me fait rire ? Pas ça en tout cas. Pas ce film franchouillard aux clichés éculés, aux soit-disant clins d'oeil fédérateurs, aux jeux de mots inexistants. Oui les mots. Un remake catastrophique du sketch d'une Robin mille fois entendu, qui s'il avait le mérite de broyer du noir ne fait plus rire maintenant. Non je n'ai pas aimé ce film sans finesse, sans élan du coeur, qui ne mériterait même pas de passer à " Au théâtre ce noir".
J'ai aimé la clope électronique balancée par terre. Cliché des temps modernes. Voilou c'est tout.
J'ai aimé que cela me fasse passer une soirée avec mes enfants. Voilà, c'est ça.

Parmi les différents niveaux de lecture de ce film bourrin, j'ai bien peur que ceux que retiendront certains seront la minimisation : "le racisme c'est pas grave, puisque tout s'arrange à la fin" ou pire la banalisation : "Si tout le monde est raciste, pourquoi se gêner ?". Pas étonnant dans ce conditions que cette détestable chose cartonne !

Le bouche à oreille a fini par me convaincre. Et c'est tant mieux.

Si l'ensemble reste assez prévisible il n'en reste pas moins que cette comédie tombe à pic face au triste contexte social auquel nous sommes tous confrontés. Puisse la leçon être porteuse de tolérance dans le message délivré avec humour et autodérision. Rien de désobligeant, pas davantage de vulgarité et encore moins de propos hargneux. Beaucoup de générosité au finish.

Les dialogues de Guy Laurent sont parfaitement ciselés. La réalisation ne baisse pas de régime du début à la fin du film. Rien d'exceptionnel et pourtant l'ensemble fonctionne à merveille. Les gags se multiplient et dans la salle comble, les spectateurs éclatent de rire. Moi aussi.

Tous les acteurs présents au casting sont excellents. Comme dans presque toutes comédies françaises un duo de choc est en tête d'affiche. Ici, Chantal Lauby, parfaite comme à son habitude et Christian Clavier, convaincant, qui ne tombe pas dans un jeu caricatural.

Sans vouloir assommer le spectateur d'une morale qui se voudrait bien pensante, le film réussit parfaitement son ambition. Détendre et faire rire, parfois à nos propres dépens. En cela la réussite est totale. Il y a fort à parier que beaucoup de scènes resteront dans les annales.

Très déçu.
Le début est très drôle avec un Clavier retrouvé, mais ça tourne très vite à vide. On enchaîne ensuite des discussions autour d'un café ou d'un thé ou d'une dinde...
C'est particulièrement moche, ça fait vraiment mauvais téléfilm TF1.
Les acteurs sont très inégaux, certains vraiment mauvais.
Reste Clavier qui fait le film à lui tout seul.

Dire que je craignais cette comédie tient de l’euphémisme, et ce même avant qu’elle ne fasse un carton au box-office et devienne un phénomène de société. Outre un titre tout droit sorti de la filmographie de Max Pécas, c’est sans doute la bande-annonce qui m’a effrayé, tant elle laissait présager une pochade populo-beauf à base d’humour de boulevard et de vannes au rabais. C’est dire si la surprise a été totale… car on se trouve vraisemblablement devant la comédie de l’année ! Et les raisons de la superbe réussite de ce "Mais qu’on ce qu’on a fait au bon dieu ?" sont multiples. Tout d’abord, le thème du film (le racisme ordinaire) est traité avec une étonnante frontalité et touche absolument tous les personnages, quelque soit leur religion ou leur couleur de peau. En refusant d’éluder l’existence des préjugés raciaux et religieux et en insistant sur leur caractère universel, le film gagne en crédibilité et évite le piège de la leçon de morale bien pesante niant toute différence entre culture. Le film insiste, ainsi, sur le fait que, malgré nos différences (notamment culturelles) et nos préjugés, il est possible de vivre ensemble et d’entretenir des liens forts. Bref, le racisme ordinaire existe (souvent par méconnaissance de l'autre), essayons de vivre avec plutôt que de s'exclure les uns les autres. Ce message de tolérance ne sombre pas, pour autant, dans l’angélisme béat car, et c’est l’un des gros points forts du film, le réalisateur Philippe de Chauveron n’a pas eu peur d’y aller fort dans le politiquement incorrect et se montre particulièrement doué. On ne compte plus les vannes sur les Noirs, les Arabes, les Juifs, les Chinois mais aussi les bourgeois cathos… ce qui paraissait hautement improbable pour une comédie française dite populaire (seuls les derniers "OSS 117" s’étaient aventurés sur ce terrain). De Chauveron fait, ainsi, la liste de toutes les caricatures inhérentes à chaque origine pour mieux jouer avec, grâce à des dialogues d’une qualité inattendue et des idées excellentes (les dindes de Noël différentes pour chaque religion, la place de Jésus dans la religion…). Le réalisateur ne pousse, pour autant, pas le vice jusqu’à priver ces personnages de tous leurs clichés (l’Arabe peut se montrer sanguin, le Juif veut monter une affaire, le Chinois est discret et évite le conflit…), ce qui confère, là encore, une certaine crédibilité au propos mais, surtout, rend les gendres encore plus attachants. Car, l’une des plus grandes réussites du film est d’être parvenue à rendre cette famille atypique terriblement attachante malgré leurs nombreux défauts. Il faut dire que le casting et la direction d’acteur sont épatants. Tout d’abord, Christian Clavier (qui ne nous avait pas autant enthousiasmé dans un registre comique depuis longtemps) et Chantal Lauby (parfaite en mère dépressive) sont évidents en bourgeois de province à l’ancienne. Les quatre gendres (Medi Sadoun, Frédéric Chau, Noom Diawara et même Ary Abittan, qui, pourtant, me gonfle habituellement) sont, sans doute, la meilleure surprise du casting et brillent par leur aisance et leur alchimie… même si on ne peut que regretter qu’ils perdent un peu d’importance dans la seconde moitié du film alors qu’ils ont grandement contribué à le mettre sur les bons rails. Les quatre filles sont davantage en retrait et servent surtout de faire-valoir au gendre, à part peut-être l’artiste dépressive (Emilie Caen) qui s’offre quelques scènes mémorables, notamment avec ses œuvres obscures et ses crises de larmes. Enfin, il serait injuste d’oublier l’excellent Pascal N’Zonzi, qui campe le père du futur marié black et qui redonne un second souffle au film à mi-bobine, avec son caractère impossible et ses terribles préjugés sur les Français. Alors, certes, on pourra toujours reprocher au scénario d’être assez prévisible et de s’achever par un inévitable happy-end plein de tolérance… mais, une fois n’est pas coutume, on s’est tellement attaché aux personnages qu’on espère que l’histoire va évoluer dans ce sens. Quant à la mise en scène, elle ne brille pas forcément par son audace (pas de plan incroyable ou de BO mémorable) mais elle parvient à trouver un rythme comique quasi-parfait et évite tout temps mort. Ainsi, "Mais qu’on ce qu’on a fait au bon dieu ?" est peut-être une des rares comédies françaises de ses dernières années où l’on rit du début à la fin sans discontinuité. Et, sans aller jusqu’à parler de chef d’œuvre (peut-être en raison d’un ton trop abordable, ce qui ne manque pas d’ironie au vu du sujet traité), le film devrait trouver une place de choix dans le Panthéon du cinéma français… ce qu’il a amplement mérité !

cette comédie est excellente on passe un bon moment on rit beaucoup, je vous la recommande, ça fait du bien, Christian Clavier et Chantal Lauby sont parfaits et si bien assortis. Sous cette légèreté, on tire une belle leçon contre le racisme et sur la tolérance. Finalement quelque soit notre race, on fonctionne tous pareil, on craint et critique l'autre s'il est différent, et en même temps ce film montre qu'avec de l'intelligence et de la compréhension, on peut vivre tous en harmonie quelque soit notre religion et notre race ou notre couleur c'est possible, et ca fait du bien.