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    HEIMAT II – L’exode
    Note moyenne
    4,2
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    29 critiques spectateurs

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    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    Encore mieux que l'opus I. C'est plus long, il y une dramaturgie plus conséquente, plus d'émotions. Même attachement aux détails de la vie quotidienne, travail de la terre essentiellement.. Que vive Edgar Reitz et qu'il nous livre une suite.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Edgar Reitz est l'auteur d'une série de 51 heures, retraçant sur trois saisons et un siècle (de 1919 à 2000) les destinées de plus de 200 personnages, à travers l'histoire d'un petit village allemand.

    Je fais le malin, mais je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler de ce monstre, comparable par son ampleur à La Comédie Humaine, avant que le "prequel" dont je vais parler aujourd'hui ne soit présenté au dernier Festival de Venise.

    Edgar Reitz nous propose dans ces deux opus de deux heures chacun (Chronique d'un rêve, puis L'Exode) de se téléporter au milieu du XIXème siècle dans le même petit village de Schabbach, pour observer les ancêtres de la famille Simon dont les descendants fourniront le coeur palpitant de la série Heimat.

    Les deux films sont - indépendamment de la série que je n'ai pas vu - incroyablement marquants. La ... suite ici :
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2015
    Jakob ne vivra pas cet "Exode" lui-même, on le sent... 2 heures pour confirmer... Il sera condamné au "voyage immobile", "autour de sa chambre", par devoir filial, et c'est Gustav son aîné qui partira pour le Brésil, avec "Jettchen", son amour perdu. "Heimat" 2 tourne au mélo (rural) - avec musiquette ad hoc. La "chronique" languit toujours plus, le chroniqueur s'aigrit (mais dispute avec des savants, à distance). Encore moins passionnant que le "1" - quelques passages à sauver, parmi les moins gais (de ce qui, de toute façon, n'est pas gai du tout), comme l'"hiver de la Comète", après l'épisode prison, et sa moisson de deuils. Même le beau noir et blanc "arty" fait poussiéreux... Au total : très déçue par cette découverte tardive (grâce à Arte) des 2 parties de ce "Heimat". Persiste à un maximum de "2 étoiles".
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Deux ans de la vie de paysans rhénans dans un village modeste ; nous sommes en 1842 chez les Simon. Jackob, le fils prodige mais négligé, est cultivé et symbolise l’héritage des Lumières. Amoureux de Jettchen, passionnés tous deux par les langues amérindiennes, ils se voient quitter ce pays de misère où famine, guerre, froid, épidémie tuent à tour de bras pour rejoindre le Brésil. Et çà tombe bien, l’empereur du Brésil, par besoin de bras, offrent terres et voyage aux paysans des régions pauvres de Prusse pour peupler ce pays neuf. Projet réaliste qui rappelle que l’Allemagne a aussi été une terre d’émigration. spoiler: Mais, Gustav, le frère aîné, revient de la guerre et va remettre en question tous ces beaux projets.

    4 heures de film, çà peut faire peur a priori surtout que la première est longuette. Reitz prend le temps de poser la question de la condition paysanne de l’époque ; Zola se reconnaitrait dans cette description miséreuse et minutieuse de pans entiers de la société. La dureté de la vie de l’époque quasi documentaire est tout de même traversée par le souffle romanesque des trajets de vie de la famille Simon. Reitz réussi le tour de force d’allier lyrisme romantique et rigueur documentaire ; et pour le spectateur rien n’est plus fort que de voir la grande histoire se confondre avec la petite. Ce « Heimat » est déjà à ce titre une belle œuvre cinématographique. Une belle fresque comme l’était récemment « Les mystères de Lisbonne ». Comme dans ce dernier où la réalisation était virtuose ; Reitz soigne sa mise à scène dans une volonté clairement affichée de faire Art. La caméra capture les lieux d’action et tournoie sans cesse autour des personnages ; le spectateur est chez les Simon. La photographie offre un noir et blanc exceptionnel. Après je n’ai pas compris l’apport des touches de couleur, esthétiquement magnifiques, mais insérée de manière un peu aléatoire semble-t-il. Reitz se laisse aller aussi, mais à de brefs reprises, à surligner certains éléments.
    Cependant, c’est un grand film de l’année 2013 car tout y est sens de l’esthétisme et le scénario extrêmement romanesque.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2021
    La vie en 1842 dans un village de campagne de l'Allemagne. Le film est très réaliste, tourné dans un noir et blanc numérique haute définition de toute beauté. On sent que le réalisateur a placé la barre très haut. L'histoire est celle d'un jeune homme qui manifeste un don pour la lecture et les langues. Il rêve de voyages (en amérique du sud en particulier) sa famille à l'exception de son frère est illettrée. Un film incroyable.
    Ciné2909
    Ciné2909

    63 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    Heimat est en fait une énorme saga initiée par Edgar Reitz en 1984 à travers une trilogie au cinéma qui s’étale sur plus de 50 heures ! Heimat – Chronologie d’un rêve et L’exode constituent ainsi une nouvelle pierre à l’édifice en développant une histoire indépendante se déroulant au 19ème siècle. Il convient tout de même de préciser que même si je n’ai pas vu l’œuvre précédemment cité et que l’univers d’Edgar Reitz constitue une découverte totale. Filmé en noir et blanc avec quelques rares exceptions de couleurs, on pénètre de plein pied dans le quotidien d’un village de Rhénanie à travers le destin d’une famille. Il faut être honnête, ce n’est pas un cinéma particulièrement attractif pour le spectateur lambda et il y a peu de chances que l’envie de le revoir me gagne toutefois ce sont 2 films de qualité portés par d’excellents comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Deuxième volet du film réalisé par Edgar Reitz, "Heimat, l'exode" continue de nous raconter l'histoire de la famille Simon et en parallèle celle du plus jeune des fils Jakob. Rêveur, érudit, candide, le jeune héros de ce diptyque nous prend dans les fils de sa toile et nous partageons ses espoirs, ses peines, ses révoltes, ses colères. Le film ne tombe jamais dans le sentimentalisme et cette épopée est merveilleusement portée par le noir et blanc et des plans magnifiquement lumineux. Les quelques lenteurs de la première partie sont inexistantes ici et le spectateur sort de la salle avec cette impression d'avoir vu un grand film, un film à revoir !
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2015
    Il est indispensable de regarder les deux parties de ce film.

    La première partie, en effet pose le décor, fait rentrer sur scène les personnages et sème les éléments des intrigues.

    La deuxième partie développe et dynamise l’ensemble de façon magnifique, confère à l’histoire une émouvante puissance dramatique et une dimension romanesque passionnante.

    La photographie en noir et blanc à elle seule vaut le détour, relevant du grand art. Ensuite la langue du récit est très belle.

    Les sujets abordés sont riches : histoire de l’Allemagne et du Brésil, tableau social de la vie à la campagne, rapports familiaux, rivalité entre frères, pauvreté, exil et migration.

    Et surtout le touchant portrait du héros, Jacob, rêveur décalé et surdoué qui finira par trouver sa place dans le monde.

    Pour moi ce film est un chef-d’oeuvre et fait partie de mes films préférés, de tous temps.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Dans la droite lignée de la première partie, toujours avec grande qualité, ce second opus se concentre sur les désillusions du personnage principal, spoiler: qui verra tous ses rêves « d'ailleurs » mis à mal
    . Plusieurs séquences particulièrement émouvantes.
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Une surprenante chronique historique, l' image n&b ponctuée de subtiles couleurs (idée géniale et inédite?), le souffle du jeu d' acteur contrebalancent magnifiquement cette Prusse rurale archaïque du 19e, où la vie en communauté protestante ne tient plus confrontée à la misère. Lueurs d'espoirs grâce aux lointaines contrées exotiques des colonies, aux idées révolutionnaires de la république et à la soif de connaissances issue des Lumières. Voilà un cinéma subtil et délicat, loin de l' arrogance trash de Haneke.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Même critique que pour la première partie, le film est un tout !

    Film allemand, en noir et blanc, en 2 parties, dans la campagne prussienne du XIXe siècle, une bande annonce austère qui rappelle l'univers sombre à la Haneke du ruban blanc...
    Ne vous laissez pas impressionner ! Au bout d'1/4 h à peine, j'ai été captivée... Plus de 4h de film, mais quel film !! On devine le travail de titan qui ne se souffre côté scénario, photo, montage... d'aucune pesanteur à l'écran.
    Lorgnant du côté de la lumière, ce film peut conquérir le coeur de tous les publics : hymne social, humaniste et poétique, savourant l'aspiration au voyage et la connaissance de la culture de l'autre, l'étranger à la Levi-Strauss...
    Nombre spectateurs auront passer le chemin au vu également de critiques dithyrambiques réservées habituellement aux oeuvres dites élitistes et intellectuelles. Jeunes gens, ne passez pas à côté de ce chef d'oeuvre, à voir impérativement sur grand écran !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2014
    Rien à ajouter par rapport à mes impressions sur HEIMAT 1 : chef d'oeuvre de réalisme poétique, profondément humain .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    2e film vu directement après le premier. Magnifique encore. Enchanté par les deux films. Je les reverrai.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 avril 2016
    Heimat 2

    L'exode des siens est racontée comme une part de soi qui fleurit là-bas où on ne se rendra jamais et qui procure tout de même une sensation émue et mélancolique d'épanouissement, de souffle libéré, de vies mis à profit, lorsque la sienne demeure ici, et nourrit ceux qui sont restés.

    Je comprend en regardant Heimat 2 quelque chose de plus grand dans cette conscience qu'on a de nous même, le renoncement à ces parties de soi nécessaire à l'ensemencement du monde. Lorsque Jentsen dit au revoir à son miroir et aux siens, ou que la mère se remémore ses enfants perdus, elle misent avec foi sur la promesse d'un monde meilleur, porté par ceux qui oeuvrent à la fertilité ici et ailleurs, où viendront jaillir de nouvelles cultures, cultures de l'idée, de la technologie, celle de la terre, mais aussi des langages. Le langage et l'écrit agissent tout le long de l'épopée comme un pollen volatile, une promesse imaginaire d'un sentiment de liberté qui ensemence les esprits. Un des frères la trouve dans ses livres, l'autre dans le répit désiré d'une terre lointaine.

    Deux frères qui pourtant éloignés de leur rêves premiers, en retirent la particularité identitaire qui les transforment finalement et concrètement en Hommes de famille, de patrie, en patriarches autour d'une table qui rassemble. Celui qui lit et éduque son groupe, celui qui cultive et nourrit une colonie,semblent gagner finalement la place à laquelle ils sont attendus.

    Et sur un fond de ciel divin, paysage venteux transportant les germes d'idées et de végétations, les femmes de chaque génération endossent avec intrigue, mêlée de douleur, le soucis d'une fécondité pour leur groupe, pour leur essaim.

    Heimat éclaire sur la manœuvre du devenir humain et de son espèce, qui oeuvre aussi organiquement et inconsciemment qu'elle semble suivre le leurre d'en faire une affaire pleinement délibérée et consciente.

    Mais nos sociétés où l'identité de groupe villageois se perd et se morcelle sous le poids parfois envahissant d'une "culture" de masse, peuvent elles encore se retrouver dans cet espoir des lendemains meilleurs qui supposent que le rôle de chacun puissent encore trouver le soutien d'un groupe? Si le groupe n'existe plus, quel est le pouvoir de chacun? Et si l'ailleurs n'existe plus, n'est-ce pas où nous sommes déjà que cet ailleurs devra être cultivé?

    "La liberté, nous dit Jacob, n'est pas le contraire de l'emprisonnement. Elle est en chacun de nous".

    Theophile Megny-Marquet
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