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ffred
1 723 abonnés
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3,5
Publiée le 5 avril 2014
J'ai vu très peu de films de John Waters (Serial Mother et Cecil ed je crois) et encore moins de films avec Divine. Mais ce documentaire retraçant la vie et la carrière du second (et donc un peu du premier aussi) s'annonçait être haut en couleurs et en émotion. Et ce fut bien le cas...
un doc bien mené et bien fourni en images d'archives, pour qui voudra en apprendre un peu sur cette personnalité flamboyante qu'était Divine. j'aurai aimé qu'on s'attarde plus sur sa carrière de chanteur/se (elle a pondu des classiques de la Hi-NRG), mais j'ai été ravi de découvrir une vie riche d'amitié et de travail. you are Divine, indeed!
Ce documentaire à la fois drôle et touchant raconte la vie de Divine, un personnage hors normes, sensible et exubérant et l'époque trash de John Waters. Très intéressant.
Un documentaire qui n'innove pas sur la forme (et ressemble à beaucoup d'autres au niveau de la présentation) mais qui a l'immense mérite de raconter le parcours de Glen Milstead, alias Divine, travesti égérie des freaks qui osa s'affranchir de la norme grâce au réalisateur John Waters, roi du dégueulis et pape du trash. Avec des midnight movies tels que "Pink Flamingos" ou "Female Trouble", ils révolutionnèrent le cinéma underground et contribuèrent à créer une esthétique punk de la marginalité. On a le plaisir de retrouver des images d'archives de cette époque où des freaks sous LSD s'amusaient à bousculer les conventions, et l'on découvre un personnage émouvant et attachant sous la caricature outrageusement fardée. Après avoir été une figure provocante du cinéma culte et une reine du disco, Divine aspirait à devenir un "vrai" acteur (et pas seulement un acteur travesti). Malheureusement, il décèdera avant d'avoir pu réaliser son rêve. De nombreux témoignages parsèment le film et dressent un portrait contrasté de cette divine créature, festive et sensible, timide et exubérante.
Voilà un documentaire respectueux et hommage à l'un des comédien les plus improbables dans l'univers cinématographique. On se régale de revoir les prestations de Divine dans les films cultes de John Waters (qui lança sa carrière) et puis de découvrir son destin que je ne connaissais finalement que très peu. D'où l'utilité du film qui ne cherche en rien à faire polémique mais propose ici la narration pure et simple d'une histoire. Nous découvrons plusieurs intervenants qui ont côtoyer Divine et qui parlent d'elle avec une tendresse folle... et ils en font autant de l'homme qui ambitionnait finalement de sortir de l'ombre de cette déesse underground qui restera culte encore longtemps ! Longue vie à Divine :)
Raconter de manière classique un parcours loin de l’être, voilà le défi que relève ce documentaire, vingt cinq ans après la mort de la personnalité publique dont il traite. Une dichotomie entre le fond et la forme susceptible de rebuter le public déjà éclairé sur la question, mais un exercice pédagogique nécessaire pour resituer le contexte social dans lequel se sont développées les frasques de Divine et de John Waters, réalisateur underground dont la radicalité artistique constitue l’abreuvoir de cette génération d’amateurs de cinéma B. Rien de révolutionnaire sur la forme donc, multitude de témoignages et compilation d’images d’archives se succèdent avec une belle complémentarité. Qu’importe puisque le fond regorge d’intérêts, laisse autant entrevoir les fêlures intimes que les exubérances manifestes. Au-delà de la célébration de sa figure de proue, ce film retrace trente ans de transformation sociétale : remise en cause de l’ordre moral et des conventions sociales qui sclérosaient les 60’s, libération des mœurs et excès de la décennie suivante, acceptation enfin d’un monde régi par les enjeux commerciaux. Divine apparait successivement comme avant-gardiste ou produit de ces changements, traverse les étapes de manière similaire à un personnage de fiction comme Forrest Gump, acteur omniscient autant que cobaye naïf. À la fois égérie du punk et du disco, sans se renier le moindre instant. À la fois jouisseur de l’art de se travestir et frustré d’enfermer sa carrière dans cette identité limitative. Et comme toute bonne icône de contre-culture c’est au moment où elle allait sortir de la marginalité qu’elle s’éteint.
I am Divine restera un documentaire (Jeffrey Schwarz) de bon aloi sur le personnage, agréable, bien rythmé, à peine alourdi par un montage un peu tape-à-l'oeil. Au-delà du show et ses paillettes, on a pourtant l'impression d'éluder la face plus sombre de qui fut Glenn Milstead.
Que serait devenu **Divine** sans **John Waters** ??? Que serait devenu **John Waters** sans **Divine** ??? Que serait le cinéma underground sans ces deux-là ??? Que serait le cinéma tout court tant qu'à faire ??? Comme le titre l'indique, ce doc parle de **Divine**. De son enfance, timide et solitaire, où maltraité par ses camarades car différent jusqu'à son décès à la veille où sa carrière promettait de prendre une autre tournure en passant sa révélation à lui-même où à partir de là ça va être fracassant. Le tout avec le témoignage de ses proches, dont le plus émouvant est celui de sa mère, vraiment aimante envers son fils mais qui a été dépassé par le phénomène qu'il a été ; ce qui a provoqué une incompréhension, une forme de rejet due à cela et pour lequel on voit bien qu'elle éprouve après-coup des remords. Reste qu'en se focalisant trop sur les propos de ses proches, il manque une espèce de recul et d'analyse sur cette personnalité hors du commun ce qui est dommage...
Un doc sur Divine, icône trash et cultissime révélée par John Waters, et auto-proclamée "femme la plus belle du monde" en même temps que "personne la plus dégueulasse au monde". Mais cet hommage, même si très touchant, se contente d'être bien trop sage et académique, fort loin de ce qu'aurait mérité ce personnage haut en couleur et si anti-conformiste, d'où une certaine déception.
Après l'avoir découvert(e) dans Pink Flamingos, impossible de passer à côté de ce portrait, et quel portrait ! Jamais je me serai douté de la carrière de Divine par la suite. Véritable icone underground à la vie tragi-comique, impossible de ne pas tomber fan de Glenn Milstead alias Divine !
Documentaire appliqué qui vise à retracer la vie de l’acteur / actrice Divine, cette œuvre très classique dans son déroulement permet de mieux comprendre la psyché de cet être hors norme. Certes, on peut trouver dommage qu’un vent de folie ne souffle jamais sur un documentaire retraçant la vie d’un iconoclaste, mais l’aspect pédagogique a clairement été privilégié ici. Et de fait, pour ceux qui ne connaissent pas bien la carrière du bonhomme, I Am Divine est un moyen de se renseigner clair et précis, le tout agrémenté d’extraits de films et d’entretiens avec ses proches amis et sa famille. On ne cache pas les zones d’ombre (la drogue, la rupture familiale) ni les passages à vide d’une carrière en dents de scie. Le tout avec un maximum de respect envers l’artiste qui a fait de sa vie un énorme happening. Intéressant.
Documentaire sur Divine : l'artiste, l'homme. Le documentaire est bien pensé, avec une articulation assez logique et une progression qui se suit avec plaisir. Je regrette cependant un film trop sage, il y avait largement pourtant de quoi faire. Un moment agréable au final.
Enfin un film sur Divine, icône trash et cultissime révélée par John Waters, et auto-proclamée "femme la plus belle du monde" en même temps que "personne la plus dégueulasse au monde". En dehors de ses délires de diva underground puis internationalement connue, qui appellent de nombreux éclats de rire, on y découvre aussi les aspects plus intimes et les fêlures du travesti le plus irrévérencieux que le cinéma mais aussi la musique aient jamais connus. Mais il est vraiment regrettable que cet hommage se contente de revêtir les atours d'un documentaire bien trop sage et académique, fort loin de ce qu'aurait mérité ce personnage inoubliable. D'où une certaine déception.