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Un visiteur
2,0
Publiée le 27 novembre 2014
Dans le nouveau film de François Ozon se trouvent des acteurs plutôt bons. Malgré tout, ils ne convainquent pas, Romain Duris-Virginia en tête. Le traitement de l'histoire est d'ailleurs particulier, sans parler des faux-raccords qui l'accompagne, et la fin, illogique. Ozon a voulu réaliser "une histoire d'amour", mais on ne voit pas où. spoiler: On ne comprend pas comment Claire pourrait être enceinte de David, celle-ci ne supportant pas d'être touchée par lui en tant qu'homme. Bref, à part la musique, il n'y a pas grand chose qui marque longtemps dans ce "Une nouvelle amie".
Sublime Anaïs Demoustier et Romain Duris incroyable ! Un cheminement tout en subtilité, cette histoire fleurte avec l'inquiétant, la tendresse, le drame. Je me suis laissée conduire sans trop savoir où j'allais et je suis ressortie de la projection du film très émue !
François Ozon nous impose avec sa nouvelle amie sa pire création, son oeuvre la moins artistique mais la plus engagée. Mais cet engagement pour la cause transgenre, pour l'homosexualité et le mélange des sexes devient dérangeant quand il efface la dimension artistique pour la seule propagande. En effet ici peu de suspense, peu de scénario, peu d'art mais un seul message socio-sexuel : un homme peu être hétérosexuel en femme de même que père et mère peuvent se confondre et une femme hétérosexuelle possède une dimension homosexuelle... Beaucoup de sexuel mais peu de sensuel.
Encore une fois François Ozon déploie tout son talent pour nous offrir un film captivant, original, déroutant. Tout est maitrisé à la perfection comme à son habitude. Romain Duris est magistral, dans un rôle inattendu. Anais Demoustier est sublime avec un petit quelque chose de la grande Isabelle Huppert à ses débuts; il y a plus désagréable comme comparaison .... !
Ozon devrait cesser de vouloir "oser" à tout prix. Car il plonge dans le grotesque. La caricature. "Une nouvelle amie" ne tient que sur un pitch et rien d'autre... Epidermique : Anaïs.D se rêve clairement en future Isabelle.H du cinéma français, mais elle oublie qu'au même âge son aînée n'affichait pas à ce point sa volonté de "faire le job" = un jeu très calculé = une jeune femme sans vie à l'écran.
tout a été dit c'est le niveau 0 dommage ! grotesque, grossièrement analysé, si ces gens se voient tels quels ! ridicule ! nous sommes sortis quand le travelo va à l'hôtel avec Laura qui entre parenthèse joue de ses mimiques et de rien d'autre ! Anaïs Demoustier devrait encore prendre qqs leçons ! Laura (inconsciemment) a fui ce dépravé représenté par Duris absolument caricatural et ridicule
Romain Duris m'épatera toujours ! Il est différent n'est-ce pas ? Émouvant d'entrée, ce film devient dérangeant, surprenant. Lorsqu’enfin nous nous libérons pour vivre pleinement la fin de cette belle et étrange histoire. J'aime le cinéma quand il m'étonne, me bouleverse, m'interroge. Merci !
Beaucoup de délicatesses et d'émotions dans ce nouveau film de François Ozon. Romain Duris peut décidément tout jouer et Anaîs Demoustier est lancée! Un peu thriller, un peu drame, un peu comédie. Profonde et touchante, cette histoire est formidablement intéressante à l'heure actuelle!
François Ozon nous livre un cocktail tour à tour émouvant, drôle, dérangeant rejoignant ainsi le cortège des films réussis des personnes qui prennent l'allure du sexe opposé. Personnellement je n'ai pas aimé le dénouement et certains jugeront le film comme scabreux, il n'en reste pas moins vrai qu'on passe un bon moment et que les acteurs principaux ( Romain Duris et Anaïs Demoustier) sont excellents.
Fringant mystificateur que François Ozon, qui depuis quelques films - disons "Dans la Maison" - semble avoir trouvé une forme de recette miracle ; une bonne dose de provocation, en y regardant de plus près toujours plus sage et factice, nimbant des récits qui peinent à quitter des sentiers trop balisés pour d'autres horizons, réellement sulfureux et porteurs enfin de malaise profond, d'ambiguité touffue. Rien de tout cela ( encore ) pour cette "Nouvelle Amie", où, derrière un message prônant la liberté des âmes et l'exaltation des corps, l'on devine une condescendance des plus glaçantes ( il suffit d'entendre Duris, métamorphosé, pour comprendre, et la scène dans le bar à travelos est assez gênante ). Jamais Ozon n'ose questionner les motivations de David/Virginia, faisant avaler mille couleuvres au gré de ses changements émotionnels/d'envies dignes d'une girouette, jusqu'à un dernier acte grotesque, sans queue ( quoique ) ni tête. Et la scène finale, risible, révèle à son corps défendant toute l'absence de relief, de questionnements, de courage, de justesse et de hauteur de point de vue du cinéma de François Ozon aujourd'hui.
Comment un père qui perd sa femme alors qu'ils viennent juste d' avoir un enfant va prendre plaisir à devenir femme et vivre peu à peu une très belle et nouvelle vie.
Alors, pas folichon du tout, faussement insolent et parfois ringard Ozon veut choquer mais il nous fait à peine sourire.
On se pose la question de la pertinence du regard d’Ozon sur les femmes.
Un scénario autour de l’identité sexuelle pourquoi pas? Mais on aurait aimé un ton plus contemporain. Là on se croirait dans une comédie provinciale façon Chabrol, ça date un peu. J’avais adoré « Dans la maison » pour l’intrigue et sa part de mystère mais là, la sauce ne prend pas et on sent le film entre deux. Il va falloir patienter et attendre le prochain ce sera peut-être une bonne cuvée.
Romain Duris minaude pendant 2 heures larmoyant en permanence. C’est limite agaçant, il veut nous prouver qu’il sait tout faire, sauf bien jouer peut-être.
La bonne surprise c’est Anaïs Demoustier avec un jeu sobre et naturel, elle apporte un peu d’authenticité à cette fable sauce mélo. Elle porte le film et enterre nos regrets.
Pour conclure Mr François Ozon, désolée mais l’originalité n’est pas toujours au rendez-vous.
François Ozon a une nouvelle fois mis la femme au centre de son film. Sa sensualité est ici exploitée, avec un Romain Duris qui semble prendre plaisir à se métamorphoser en femme et une Anaïs Demoustier qui reprend goût d’être une femme. Mais quelle drôle de manière de faire le deuil de sa meilleure amie ou femme. La mort ne sert que de prétexte à François Ozon pour rapprocher ces deux protagonistes principaux. Les scènes ; parfois tournées en France, d’autres fois aux Etats-Unis, nous perdent. Les dialogues et le scénario sont compliqués, avec des rebondissements, qu’on n'arrive pas à voir le but : une prise de conscience (mais de quoi ? le mariage pour tous ?), faut-il rire (« Les hommes naissent dans les choux, les femmes dans les fleurs, moi je suis né dans un chou-fleur ») ?