Avis : Insidious : Chapitre 3 - Page 9

Un troisième opus mis en scène par Leigh Whannell et servant de prequel à la saga mais gêné par des effets sonores un peu trop forts, proposant un scénario certes peu original mais efficace, imprévisible et bien écrit, contenant de nombreux jumps-scares. La saga renait.

Dans la lignée des 2 autres mais avec quelques touches d'humour supplémentaires.
On abandonne la famille des précédents films pour se concentrer sur jeune fille clouée au lit suite à un accident.
Quelques idée originales (dont celle phare de la série avec son monde parallèle) bien menées et un rôle bien plus consistant pour la médium.
Par contre beaucoup trop d'utilisation d'effets de surprises qui à force n'en sont plus

Un vent de fraîcheur. C'est l'impression que l'on a à la fin d'Insidious 3, dernier né de la trilogie. Leigh Whannell, scénariste des deux premiers opus, passe cette fois derrière la caméra pour nous conter l'histoire de Quinn, une adolescente en proie à une présence maléfique. La tâche est difficile, quand on sait que Whannell doit succéder à James Wan (Saw, Conjuring). Pourtant, rien à redire de ce côté, le film est maîtrisé de bout en bout, l'ambiance propre à la série est intacte : on retrouve le rouge omniprésent, les instruments à corde qui ne manquent pas de stresser le spectateur et le rapport à une dimension parallèle. Cette "zone lointaine" dont parle Elise, la medium qui tente de venir en aide à Quinn, plante le décor d'un monde divisé entre les vivants et les morts, et dont la limite s'avère extrêmement dangereuse. Il n'y aucun doute à affirmer que ces mondes opposés font la force des Insidious, qui viennent piocher dans notre subconscient nos peurs les plus primaires matérialisées dans un endroit obscur, glauque à souhait. Ce travail dans un univers aussi particulier ne serait qu'un gigantesque fouillis sans une parfaite cohérence et un casting à la hauteur du script. Lin Shaye (la medium) sort du lot et prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, à la recherche de son passé, à la poursuite d'un démon. Ce dernier ne marque pas autant les esprits que celui d'Insidious premier du nom, mais est tout de même au fondement d'une paranoïa qui dure jusqu'au bout du film. Un exploit, quand on voit la difficulté des films d'horreur d'aujourd'hui à imposer une atmosphère pesante. Le son remplit sa mission, et nous plonge dans un monde effrayant au moyen de silences insoutenables mais aussi de violons stridents, le rendu final est une réussite. Avec l'arrivée d'un troisième opus dans la famille des Insidious, on pouvait s'attendre à une baisse de régime d'une série pourtant au-dessus du lot. Finalement, l'arrivée d'Insidious 3 a donné tort à pas mal de monde, et confirmé le travail génial d'un scénariste devenu réalisateur avec brio : Leigh Whannell.

quel bonheur d'avoir un film d'épouvante de bonne qualité après les pyramides , ouija ou annabelle !
c'est la où l’on voit que Leigh Whannell a beaucoup plus de talent que John R. Leonetti avec son annabelle.ce préquelle est une réelle surprise ; il a su se démarquer des précédents volets par sa mise en scène tonique, tout en gardant une certaine cohérence avec les épisodes passés il faut bien l'avoué , le scénario est assez bien, le casting lui aussi est correcte : les acteurs campent plutôt bien leur rôle et les moments d'angoisse sont bien filmé et assez surprenant ; quel plaisir d'avoir des effets surprises sans l'ajout d'une bo tonitruante !(vous comprendrez en voyant le film: c'est la que je trouve excellente son ingéniosité d’éviter de mettre des sons en avertissements). quand aux maquillages , comme pour les chapitres précédents ils restent bien maniés. il reste quelques imperfections mais bon insidiious chapitre 3 vous fera frissonner de plaisir !
ps : en tous cas je dirai mon mécontentement à l'ugc de bordeaux (18 salles) de ne pas le diffusé.... la vf est bien mais j'aurai aimé le voir en vo surtout que ce film est de bonne qualité. ça serait bien que l'enseigne ugc soit plus ouvert envers les films d'horreur c'est dommage car ce Insidous a bénéficié d'un bon nombre de copies.

Un très bon film d'horreur. On aurait pu s'attendre à un raté du fait que Wan n'est plus le réal et que cet opus est un préquel des deux précédents mais il n'en est rien. Ce film a l'avantage de prolonger l'horreur au delà de simples jumpscares de quelques secondes et ne laisse que très peu de répit au spectateur. La patte de Wan n'y est pas, mais cela n'empêche pas le film d'être réussi tout en restant fidèle aux deux premiers volets. Les films d'horreur de ce genre deviennent de plus en plus rares, ceux qui nous donnent l'impression que le réalisateur ne se fout pas totalement de notre tronche.

Wan and Whannell
Le cinéaste James Wan s’était fait connaître au plan international avec Saw, extraordinaire thriller horrifique qui deviendra une série à succès. Sa maîtrise du glauque et sa capacité à instaurer une ambiance angoissante ont alors été remarquées. Quelques années plus tard, après quelques échecs commerciaux, il renoue avec le succès en réalisant les deux premiers films de la série Insidious (entrecoupés de l’excellent Conjuring).
Insidious, c’est une trilogie (pour le moment) qui joue sur la frontière entre notre monde et celui des morts. Rien de révolutionnaire dans le genre, mais, une fois de plus, le cinéaste savait faire preuve d’une grande maîtrise de ses effets et éviter les pièges des films d’horreur.
Succès oblige, un troisième chapitre a donc été produit, et confié au fidèle collaborateur de Wan, Leigh Whannell, scénariste et acteur dans Saw et Insidious, entre autres, et dont ce sera la première réalisation. Mais qu’est-ce que Whannell va pouvoir apporter à la série ? Et sera-t-il à la hauteur de son désormais célèbre prédécesseur ?

Leigh Whannell cherche à instituer une véritable mythologie autour de son personnage pivot campé par la fabuleuse Lin Shaye, tout en essayant de le démystifier : il prend à contrepied son spectateur de la première heure en propulsant le récit à aller côtoyer ses origines. Et lorsqu'il s'y attèle, il le fait agréablement bien ! Se faisant, il apporte plus de sensibilité à l'ensemble qui, malheureusement, sera parasité par un scénario qui semble tout le temps revenir sur ses pas. Et fait parfois passer son personnage joker (Elise) pour un guignol. Ce qui va catapulter la crédibilité du spectateur à aller faire un tour au bistrot de café du coin.

Certes, Leigh Whannell sait véritablement instaurer l'angoisse comme son prédécesseur, et il n'hésite pas à employer les mêmes ingrédients qu'il distille dans une ambiance toujours fidèle aux sources. Mais en voulant trop miser sur les jump scares, il va désamorcer littéralement ce qu'il faisait en amont.

Jouant habillement sur les codes auxquels on reconnaît le processus menant à la possession que l'ingéniosité du réalisateur parvient à déguiser "confusément" dans des couches de fantaisies empruntées au génie de son acolyte. Leigh Whannell passe du simple statut de scénariste à un réalisateur d'épouvante savant très bien élaboré des stratégies pour maintenir la fidélité du spectateur.
Et d'ailleurs, l'idée que James Wan soit toujours derrière la production de ce nouveau chapitre n'est pas anodin, car voyant en Whannell un bon faiseur qui sait comment gérer les attentes en sus d'apporter un vent de fraîcheur qui va délocaliser la vision de l'œuvre de sa zone d'enracinement instaurée par son modèle.

Étant lui même concepteur d'idées tout comme Wan, Leigh Whannell entreprendra à faire de cet nouvel épisode (qui d'ailleurs - pour ma part, ne devait même pas s'appeler "Insidious : Chapitre 3, mais Insidious : Origines) un retour aux sources afin d'apporter plus de clarté à ses prémisses de base. Son scénario obéit à un besoin immédiat d'apporter des réponses aux interrogations laissées en suspens par le premier chapitre à l'endroit du spectateur, et s'appuiera sur une révélation qui va malheureusement parasiter la progression psychologique du personnage de Lin Shaye prisonnière d'une forme de monotonie théâtrale qui gâche par moment la crédibilité des enjeux. Un tour de force mineur (de la part de son scénariste) pour introduire le personnage de Steve Coulter qui a servit de "relayeur" à Elise au chapitre précédent, et l'occasion de permettre aux deux chasseurs de fantômes (Specs et Tucker) de se greffer dans la partie par l'intermédiaire du jeune Brenner.
Après la rencontre du trio chasseurs de fantômes sagement élaborée pour des besoins scénaristiques évidents, "Insidious : Chapitre 3" ne va se démarquer que légèrement des deux premiers volets pour les effusions d'effets qu'il propose.

Pour une "dernière" rencontre qui oppose Elise à "la dame" habillée en robe noire, se fut rapidement expédié par Whannell (sans doute par manque d'intérêt/ambitions). Comme si le scénariste aurait in-volontairement fait jaillir de son subconscient (vu la manière assez guignolesque dont Elise s'est débarrassée de la méchante "dame" de cantine) un langage caché, voire une pulsion nerveuse qui répudie l'idée inconsciente (avec un soupçon de sentiment fatidique d'un ouf ! Salvateur) d'avoir colporté une telle charge/nécessité (un fardeau pour ainsi dire) dans tout le scénario, dont il ne se défait que passablement. Parce que s'il n'y avait pas cette double dramaturgie construite au cœur du personnage de Lin Shaye (Elise) - elle qui n'a visiblement pas réussi à surmonter le deuil de son mari, en plus du fait qu'elle soit accablé de doutes quant à l'avenir de sa profession (en tant que médium) parce qu'une force "re-doutable" des ténèbres s'acharne contre elle, l'obligeant chaque fois à se retrousser de ce triste sort dès qu'elle tente de venir en aide à son jeune amie Quinn : nous pensons honnêtement que sans ses éléments dramatiques fondamentaux qui jalonnent tout le récit, mis à part celui autour du personnage central campé par la jeune et convaincante Stefanie Scott, y aurait même pas d'"Insidious : Chapitre 3". Et nous voyons oh ! Combien son scénariste s'est joué de nous, en prenant comme outils de base le second élément dramatique énuméré si haut, qu'il va malheureusement "saborder" au final, laissant au passage un arrière goût à l'égard du spectateur. Et retenez vous bien ! C'est dans ce même élément dramatique que contient toute la vitalité du scénario : il constitue pour ainsi dire la force et la faiblesse du récit. Rappelez-vous le nombre de fois qu'Elise est revenue sur ses pas avant de trouver la rédemption épaulé psychologiquement par son ami de longue date, pour pouvoir enfin venir à bout (avec des guillemets) de cette fâcheuse "dame" maléfique qui rôde dans les lieux sombres du Lointain ?
En fait, nous aimerions presque dire que cela n'aura servi qu'à un vulgaire prétexte pour maintenir un(e) certain(e) continuité/équilibre pour l'ensemble, afin d'éviter le vide sidéral auquel nous serions confronté. D'ailleurs on reconnaît à Whannell cette fâcheuse tendance à toujours trouver les idées justes - assez intéressantes sur le papier, mais qu'il préfère sacrifier littéralement au final. Comme s'il n'éprouvait aucun amour propre pour sa création...
La dramaturgie mise au cœur du personnage de Lin Shaye n'aura servit qu'à distraire le spectateur, parce qu'elle occupe une place primordiale dans le récit, qu'elle crée une certaine attente chez le spectateur - quant à son aboutissement, que ce dernier aurait préféré que sa patience soit juste récompensé par une touche finale qui lui aurait donné raison dans ses attentes. Sans oublier ce soupçon de "sadomasochisme" canalisé qu'il laisse in-volontairement transparaître dans sa création.

Mais quand on jouit d'une certaine réputation au côté de James Wan, car étant un bon expérimentateur dans le domaine, on se voit accordé pleine de tâches.

Finalement, "Insidious : Chapitre 3", malgré sa dualité conceptuelle construite autour du paranormal conjugué à la possession, ne nous aura pas déplu pour autant. Se classant comme un préquel aux deux premiers chapitres, il nous fait bénéficier de sa générosité en terme de nouveauté visuel (qui ressemble quelque fois au cinéma d'épouvante japonais) et d'idées du moins convenues qui viennent se greffer encore une fois (pour des besoins évidents) dans cette saga déjà établie.

Meilleur de tous les insidious. Grande fan de ce film, cette suite est la mieux réussi, tant au niveau de l'image, du scénario, du suspens, angoisse .... Beaucoup de moment de sursauts !
Mérite amplement un 4. Super !

Ce troisième chapitre d'Insidious réalisé cette fois par Leigh Whannell qui est d'ailleurs son premier film en tant que réalisateur est plutôt bien, il fait beaucoup plus peur que les autres mais l'histoire est moins présente. L'idée de faire un préquelle aux deux premiers était une très bonne idée mais on apprend finalement très peu de choses à part le fait que l'on sait maintenant comment Elise rencontre ses deux acolytes. Le scénario est moins consistant, moins intéressant que ceux des deux premiers, ce qui est dommage car c'est ce qui faisait de la saga Insidious une bonne et originale franchise. Mais par contre, au niveau de l'épouvante, elle est beaucoup plus marquée ici, on a vraiment des passages où on a peur et surtout des scènes bourrées de suspense et d'angoisse, ce qui est une très bonne chose. Les effets spéciaux et les maquillages sont très bon, tout comme la B.O qui reste toujours aussi hyper stressante. Au niveau des acteurs, ils sont tous compétents et crédibles dans leur rôle. "Insidious : Chapitre 3" est donc un bon film mais n'est pas le meilleur de la trilogie.

Je trouve le film en général pas mal et je suis ravie de retrouver les précédents acteurs des autres films ... Le fantôme est bien flippant, l'ambiance est là de ce côté rien à dire. Cependant je trouve le scénario peu creusé, on n'est pas assez dans l'ambiance du lointain et pas assez de point sont éclaircie par rapport au 2 premiers films ou le scénario est plus creusé...dommage 😞

quelques sursauts bien sympa !! à voir ds le noir écouteurs ds les oreilles à fond!! :)

Vraiment bien avec de nombreuses frayeurs comme on cherche quand on vient voir un film de ce type!!!!! une excellente suite!!

J'ai apprécie les deux premiers Insidious mais ce troisième volet de la saga montre que celle-ci commence selon moi à s’essouffler. En lui même, le film est loin d'être raté mais j'ai été profondément gêné par le manque d'originalité de ce long-métrage qui n'arrive pas à renouveler la saga. Le film répond à pas mal de clichés que ce soit dans l'écriture de ses personnages ou surtout dans le déroulement de sa trame narrative. Chaque événement est assez prévisible et ainsi, peu de scènes arrivent à installer une véritable tension chez le spectateur. On sait d'entrée que spoiler: les personnages ne risquent pas grand chose
et il est alors compliqué de faire ressentir de la peur au spectateur. Pourtant le film part avec de bonnes intentions, notamment sur le plan de réalisation. James Wan ne réalise certes par cette épisode mais Leigh Whannell s'en sort avec les honneurs même si il n'est clairement pas un metteur en scène aussi talentueux que son grand compagnon avec qui il a crée la saga "Insidious". La réalisation de Leigh Whannell fourmille de bonnes idées, en témoigne la scène où le monstre éteint une par une chaque source de lumière de la pièce. Cette scène est juste incroyable et s'avère révélatrice de cette volonté d'amener l'horreur à partir des peurs les plus universelles et les plus enfantines. Ce parti pris s'avère intéressant mais il m'a paru que Leigh Whannell n'allait pas au bout de ces idées et manquait parfois d'expérience. Je regrette par exemple que le créature (qui est très réussie au passage) soit montré dans son entièreté aussi rapidement alors que cela aurait été beaucoup plus impactant de la découvrir au fur e à mesure. C'est un peu le problème de ce film, les idées sont bonnes mais le traitement l'est moins, le long-métrage abusant d'un humour assez lourd et frôle le ridicule par moment dans le traitement d'Elise à la fin (Le "come on bitch" à l'adresse du fantôme ou le coup du tapement pied qui crée un trou dans le parquet ne fonctionnent pas et ne correspondent pas au personnage d'Elise que j'aime pourtant beaucoup). Pris à part, "Insidious 3" est un bon film d'horreur mais au sein de la saga Insidious, je trouve ce film beaucoup moins impactant que les deux précédents chapitres et c'est pour cela qu'il m'a déçu.

Un film effrayant qui vous crispe tout au long de l'histoire de peur d'entrevoir un esprit maléfique sur l'écran. Mon dieu je ne vais pas dormir ce soir...

Certes, on ne s'ennuie pas trop et les acteurs sont plutôt bons, reste que tout cela a un air de déjà-vu et n'apporte en définitive pas grand-chose au genre. Bref, on sort déçu de ce film copiant allègrement çà et là, d'autant que niveau peur, il n'a pas l'étoffe des précédents métrages de Wan (exception faite de "Insidious chapitre 2", du même tonneau que celui-ci). On sursaute une demie fois et encore !