Avis : Bodybuilder - Page 5

Un petit film de rentrée sympathique... Marina Fois et Roschdy Zem très bons comme à leur habitude.

Plaisant.
Un bon film même si on en sort pas vraiment "bouleversé".

excellent j aime le monde du bodybuilding.super film.bon jeux d acteur.surtout vincent qui je trouve est au top.bravo a tout ces figurant .Film a voir et a revoir pour ça simplicité

Vincent Rottiers une fois de plus crève l'écran, exceptionnel en fils déclassé cherchant à se dépetrer de ses histoires lyonnaises.
Un beau film tendre, âpre et sain.

Ce qui m'a plus le frappé après la vision de Bodybuilder c'est la qualité de son écriture. En effet les personnages sont tous très bien écrits et on finit par s immerger dans un monde méconnu. Un monde ou l obsession de la réussite crée des monstres d'égoïsme prêts à se mettre en danger pour atteindre leurs objectifs. Le film est aussi une jolie variations sur le thème des retrouvailles père fils avec ces deux personnages autocentrés qui vont s'apprivoiser au fur et à mesure. Ça n'est pas toujours du grand cinéma et paradoxalement si l'univers du body-building est bien décrit il ne donne pas envie de s'y intéresser plus que ça mais une fois de plus je tiens à signaler la qualité du scénario et de l'interprétation.

"Bodybuilder", drame familial et social, ne tombera pas dans cet esprit creux, que son titre, son affiche, ou l'un de ses sujets traités, auraient pu laisser paraître. Les sosies, le tuning, le catch, le bodybuilding...voilà tant d'univers sujets à moquerie ou beaufitude (est-ce à cause des "Confessions intimes" ou autres programmes du même niveau ?...) ; et bien pour le coup, le film crée la surprise en retournant ce préjugé pour le transformer en compréhension, voire en empathie. La crédibilité accompagnera facilement ce casting réussi. Musclé, et désormais avec du contenu, le film de Roschdy Zem combine ces deux éléments à la façon d'un "The Wrestler".

très bon film de roschdy zem qui nous plonge dans le milieu du Bodybuilding, un monde absent au cinéma. j'ai trouvé intéressant de nous amener sur ce terrain inconnu . Roschy ZEM a bien su montrer tout le travail , tout l'acharnement et les concessions faites par les culturistes .
Bravo à vincent rottiers dans un rôle qui lui colle à la peau, criant de vérité , ce jeune acteur fait son chemin tranquillement mais sûrement.
Bravo également à l'acteur culturiste novice qui a bien révisé son sujet et s'est appliqué pour ce rôle.

Très bon film de l'excellentissime Roschdy Zem !! Je l'adorais déjà acteur mais voilà que le réalisateur m'emballe aussi ! Et en plus on a l'immense bonheur de le voir jouer dans son bébé ! Que demander de plus ? C'est émouvant, passionnant, le casting est sensationnel, l'histoire touchante et franchement je recommande ce film à tous !

Il faut saluer l'écriture du film qui choisit d'utiliser l'univers méconnu (et souvent moqué, en particulier en France...) du bodybuilding pour dépeindre la relation naissante d'un père et de son fils.
Cet univers est montré sans moquerie ni bienveillance particulière, c'est juste ce que chacun a choisi de faire de sa vie pour des raisons diverses et variées (souvent prouver aux autres qu'on vaut quelque chose malgré un handicap physique ou affectif).
Les choix de casting sont impeccables : le bodybuilder ne pouvait être un acteur de métier mais même un peu limité en registres émotionnels, son jeu reste parfaitement crédible. Le jeune acteur qui joue son fils est impeccable, sans parler des seconds rôles confirmés (notons le personnage de Marina Fois à la fois écrasé par l'ego de son homme mais d'une douce et fragile présence qui participe à la panoplie de tous ces personnages avec leurs problème).
Rochdy Zem confirme donc de nouveau son talent derrière la caméra.

Pour sa nouvelle réalisation, Roschdy Zem se plonge dans le monde du bodybuilding pour y insérer un fait social d'actualité. On y découvre alors la vie d'Antoine, recherché par des bandes de petites frappes dont il leur doit beaucoup d'argent. Il s'exile alors chez son père qu'il n'a pas vu depuis des années, lequel est devenu bodybuilder et prépare intensivement un concours de bodybuilding. Antoine est alors plongé dans ce monde qu'il ne connait pas et va devoir apprendre certaines règles de vie pour retrouver le droit chemin. Qu'il soit acteur ou réalisateur, Roschdy Zem arrive à nous plonger dans un monde bien inconnu du grand public et sait nous captiver du début à la fin dans ce drame social poignant. Vincent Rottiers incarne à la perfection ce jeune adulte perdu entre situation familiale compliquée et nombreux prêts dont il doit rembourser au plus vite. Yolin François Gauvin, trois fois champion de France et champion du monde de bodybuilding, dont c'est ici le premier film, se débrouille plutôt bien sans vraiment montrer une performance exceptionnelle. On regrettera tout de même des seconds rôles peu fouillés comme celui de Marina Foïs, qui certes marque une nette différente entre le couple qu'elle forme avec le bodybuilder mais qui manque de substance. Le réalisateur sait aussi parsemer son film de quelques petites touches d'humour pas vraiment déplaisantes et prend des décisions de réalisation vraiment bonnes. Au final, Bodybuilder se révèle être une bonne surprise servi par un bon casting, une bonne réalisation et un sujet intéressant rendant le tout plutôt sympathique.

Bodybuilder est un univers assez peu traité au cinéma. J’ai été assez surpris de lire à la réalisation le nom de Roschdy Zem. Et bien, Roschdy Zem m’a étonné : son film ou plutôt son thème, le culturisme, a été plaisant à découvrir. J’insiste plus sur le thème car la petite histoire qui s’articule autour du Bodybuilder est presque anecdotique voire insignifiante tant elle est très classique. Fallait-il faire d’Antoine Morel, fils de Vincent, le bodybuilder, un voyou ? Etait-ce nécessaire pour l’amener à côtoyer ce père qui ne l’a pas élevé ? Pourquoi nous pondre une histoire aussi conventionnelle ? Si au final, le film est sympathique, cet Antoine joué par Vincent Rottiers ne dégage aucune sympathie. Comme il fallait faire avec, selon moi la force du film de Roschdy Zem a été de me sentir constamment concerné par Vincent, le père, interprété avec justesse, sobriété, à l’économie par Yolin François Gauvin. Le personnage du fils irritant ne m’a pas parasité mon attention. Si Roschdy Zem a choisi une histoire parallèle si classique, il reste qu’il n’est pas tombé dans le piège de la comédie à gros traits pour nous conter l’univers des bodybuilders. Moi, qui n’aime pas trop cette culture du corps, j’aurais pu m’en moquer à tout va ; et encore une fois, la force de Roschdy Zem c’est de m’avoir intéressé au sujet, au personnage, au point d’avoir de l’empathie pour cet athlète, voire du respect pour tous les sacrifices endurés. Un respect chapeau bas car le réalisateur se focalise sur des athlètes seniors. Marina Foïs est un beau second rôle.

On découvre pat inadvertance un culturiste français champion du monde, Yolin François Gauvin qui est aussi un excellent acteur. Il transcende ce film, grâce à toutes les valeurs humaines qu'il arrive à communiquer. C'est un film réaliste et viril, mais Roschdy Zem impose tout de même une intrigue intéressante où règne un certain suspens.

Un petit film de rentrée sympathique... Marina Fois et Roschdy Zem très bons comme à leur habitude.

J'adore Roshdy Zem, Vincent Rottier et Nicolas Duvauchelle ce qui est déjà un bon départ. Ici, tout est en nuances même si la toile de fond du film ( le monde des bobybuilders) n'inspire guère de la finesse, peu importe Roshdy Zem rend cet aspect du film léger peu encombrant et laisse la place à un bon scénario où le jeu des comédiens prend tout son sens. Vraiment une réussite.

Troisième long-métrage de l’acteur Roschdy Zem sous la casquette de réalisateur après Mauvaise Foi et Omar M’A Tuer, avec Bodybuilder on sent qu’il cherche ses marques en tant que metteur en scène, mais qu’il a une vraie envie de cinéma. C’est donc avec une tonne d’idée que Zem nous plonge dans l’univers du bodybuilding. Le film est une plongée fascinante dans ce milieu méconnu qu’est celui du bodybuilding, mais pas que, car Bodybuilder c’est aussi une jolie chronique familiale. Roschdy Zem malgré qu’il ne livre pas un grand film, dresse un portrait généreux et étonnamment divertissant.
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