Mon compte
    Les Flics ne dorment pas la nuit
    Note moyenne
    3,9
    154 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Flics ne dorment pas la nuit ?

    30 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    8 critiques
    3
    8 critiques
    2
    8 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Charlotte28
    Charlotte28

    92 abonnés 1 738 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    Plongée dans le quotidien des patrouilles policières, cette satire de moeurs illustre les délits variés auxquels sont confrontés ces hommes souvent caricaturés, des délinquants ordinaires aux mères inaptes en passant par les prostituées ou les sans papiers et leurs loueurs abusifs. Peignant un sombre tableau de la nature humaine interlope, le récit illustre les difficultés psychologiques d'hommes désabusés, confrontés à une noirceur et à un danger constants qui les coupent de leurs familles voire du reste de la société, à l'instar d'un insaisissable Stacy Keach ou d'un touchant George C Scott. Malgré un ancrage moral parfois fort dans son époque (l'indifférence pour l'anecdote de la petite fille n'appréciant pas un garçon de son école ou le rôle dévolu aux compagnes du héros), nul manichéisme chez ces nouveaux centurions. Ainsi, sans didactisme ni pathos ce polar urbain manifeste un pessimisme âpre où rédemption et sérénité semblent inatteignables. Amer.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Baigné dans l'ambiance des années 70, Fleischer nous emmène patrouiller sur le terrain avec des flics ordinaires dans une ville qui ne l'est pas. Pas étonnant que Dominik Moll se soit inspiré de ce film en préparant La nuit du 12. Il y a de l'action bien sûr, et des fusillades, on n'est pas à L.A. east side pour rien, mais l'essentiel est le portrait empathique et l'humanité de ces flics de terrain, l'engagement viscéral qui habite beaucoup d'entre eux, dévoués corps et âme au service de nuit pour 990$ par mois.
    Ils sont tous sauf des super-héros, ces Kilvinski (joué par G. Scott, le général fou du Dr Filamour), incapables de survivre à leur retraite, impuissants à sauvegarder leur mariage.
    Une balle pas perdue pour tout le monde peut surgir à tout instant, comment savoir à l'avance si l'appel auprès de la police est pour une chamaillerie de couple, une dispute entre voisins ou pour un hold-up avec prise d'otage improvisée. Sauf que la nuit tous les chats sont gris.
    On pense au film de Lumet de cette époque avec Al pacino, Serpico ou Un après-midi de chien, alors que l'on passe du rire aux larmes sans crier gare.
    La vraie vie, quoi! Une belle découverte.
    Streaming vo - janvier 2024
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    211 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Indéniablement un des meilleurs films de Fleischer (avec "Soleil Vert", "Les Vikings"), et un excellent polar urbain made in 70's. Même si le côté résolument documentaire du bouzin pourra en interpeller quelques uns. Ne cherchez pas une histoire de dingue, ici, car il n'y en à pas vraiment, d'histoire : un jeune étudiant en droit s'engage dans la police à Los Angeles, il fait des patrouilles, essentiellement nocturnes, avec un vieux briscard qui lui apprend les trucs du métier, le conseille. La vie dure du flicard de base va lui entrer dans la peau, au risque de ruiner sa vie privée.
    Stacy Keach est pas mal dans le rôle du jeune loup, George C. Scott est, lui, génial dans celui du vieux flic. Le film est une succession de saynètes, et est basé sur un livre de Joseph Wambaugh, lui-même ancien flic. C'est très réaliste, souvent pessimiste. Si on cherche un polar à la "Dirty Harry", ce n'est pas vraiment ça, mais c'est de la haute qualité, très haute qualité. Dommage qu'il n'y ait pas de vrai scénario digne de ce nom, sinon ça aurait été 5 étoiles.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 427 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    C'est l'un des plus grands films policiers de tous les temps. Les Flics ne dorment pas la nuit bénéficie d'un casting de choix et plonge le spectateur au cœur de la journée de travail d'un policier. Plutôt qu'une enquête de longue haleine ce film nous fait partager les réponses importantes et banales de ceux qui enfreignent la loi. Outre George C. Scott dans le rôle du vétéran grisonnant sur le point de prendre sa retraite on retrouve les nouvelles recrues Scott Wilson et Stacy Keach qui est la vedette du film. L'histoire est engageante humoristique et passionnante en d'autres termes immensément divertissante. Les superbes performances et les décors de Los Angeles en font sans aucun doute un film policier à ne pas manquer pour ceux que cela intéressent...
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Chronique sur le quotidien des flics de LA au début des années 70. Un polar psychologique sombre et pessimiste, desservi par un scénario sans fil conducteur, pas super captivant.
    Xavier D
    Xavier D

    48 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2021
    Dans la plus pure tradition des films policiers des abonnés 70 comme Chips ou Starky et Hutch, ce film ludique sur le dure métier de policier la nuit dans les rues de Los Angeles. Quand le métier deviens plus important que la famille et qu'on se réveille trop que ce n'était pas vrai, et qu'on commence à vivre et réellement, mais là vie est pleine de surprise, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Steacy Keach, George c. Scott, Scott Wilson et Erik Estrada, nous livre leur interprétation de la vie de policier. La réalisation et la musique de Quincy Jones, me fait rappeler ces séries cité à quelques lignes du haut de ce commentaire.
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2021
    La dure vie des flics de LA la nuit. Hyper réaliste et très déprimant en ce qui concerne son impact sur leur vie de famille, leur santé mentale et physique.Ne donne pas envie de devenir Starsky ou Hutch. Le titre français est ridicule.
    Redzing
    Redzing

    927 abonnés 4 299 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2021
    Richard Fleischer s'intéresse au quotidien de policiers patrouillant les rues de Los Angeles, dont 3 nouvelles recrues. Parmi elles, Roy, un homme marié et étudiant en droit, qui prendra vite goût à ce métier, au dam de sa vie familiale. "The New Centurions" est un film assez étonnant de par sa modernité. Il ne propose pas réellement de trame de fond, mais plutôt une chronique. Il évoque ainsi de nombreuses thématiques qui raisonnent encore dans l'actualité aujourd'hui : risques pris par les policiers sur le terrain, bavures (parfois légitimes mais tout aussi difficile à porter), dépression et vie personnelle en miettes, misère sociale et ghettoïsation des minorités qui amènent la criminalité, harcèlement, etc. On aurait presque pu tourner le même scénario de nos jours ! D'autant plus que l'ensemble est porté par des comédiens convaincants. Entre quelques gueules en guise de seconds rôles (Clifton James, Ed Lauter), on a surtout le droit à George C. Scott en vieux de la vieille, qui multiplie les combines pour appliquer la loi à sa sauce. Des acteurs qui campent des protagonistes attachants, ce qui permet de juguler entre d'un côté le pessimisme du film sur la vie de policier, et de l'autre un aspect optimiste sur leur intégrité. Le film bénéficie enfin d'une mise en scène solide, offrant des séquences nocturnes assez efficaces, ce qui permet de maintenir notre attention malgré l'absence de fil rouge.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Ces flics font un travail de nuit dans ce film, ils ont choisis ce créneau d'après son titre en français, des horaires nocturnes pareils, un service terminé pour rentrer chez eux dormir.
    Ce sont les nouveaux centurions modernes, des policiers regardent tout autour, font des rondes de patrouille véhiculé, en binôme ou trinôme, s'il le faut en pédestre puis course poursuite, au moindre signalement d'insécurité, le devoir du métier est de prêter assistance protectrice, au service secours du citoyen des faits sur la voie publique américaine, le feu de l'action pour ces représentants des forces de l'ordre.

    Armé, c'est pour tuer, très très dangereux, c'est stipulé dans le contrat avant de s'engager dans ce corps de métier à risque, l'uniforme est pour représenter une institution de la sécurité d'état, donc ne rigolez pas, genre "je suis un flic, infraction, présentez-moi les papiers".
    C'est la criminalité en face, du petit délinquant au grand mac, voilà la description de la réalisation, un chef-d'œuvre d'une mise en scène talentueuse, on y voit que c'est un modèle pour les séries télévisées, la police aux États-Unis revient souvent, aux patrouilles qui liera à Southland nous fait pensé, pleine de bonnes idées neuves qui tiennent du respect.

    Au regard du scénario, c'était pas leurs vocations, le choix économique n'arrange l'individu et pourtant, ils finiront par aimer ce boulot, difficile en soit, entraînés aux situations, vie privée et professionnelle, il y a un fossé creusé pour les distinguer.
    On voit pas la vraie couleur des choses, ouvrons les yeux, ce sera magistral, quelle clarté dès l'instant, en clôturant par des larmes de crocodile en voyant ces drames populaires, End of watch, retenons Stacey Keach, du comique à la tragédie, tout comme George C. Scott, des rôles vibrants.
    Roub E.
    Roub E.

    737 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2018
    Le film est réussi cependant il faut je pense prendre du recul par rapport à ce qu’il montre. On suit le quotidien de deux flics de Los Angeles qui font les patrouilles de nuit. Et quand je dis quotidien c’est qu’il ne va pas y avoir de grosses enquêtes, mais des petits cambriolages, du ramassage de prostituées, des disputes familiales ... Et pourtant on sent qu’ils risquent très souvent leurs vies, une vie qui se résume à ce travail car leurs vies privées est une catastrophe. C’est très bien interprété et la musique est géniale. Seulement je n’ai pu m’empêcher de penser que ce film glorifiait les membres du Lapd alors que ces derniers sont connus et reconnus pour leur méthode expéditive et surtout le racisme dont ils font preuve et qui n’est pas du tout mentionné dans le film. On peut lui laisser la circonstance atténuante que le cinéma de l’époque ne mentionnait pas du tout ce genre de sujet mais cela gâche tout de même pour moi ses indéniables qualités.
    yannick R.
    yannick R.

    95 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2018
    Loin des polars lyriques, un passionnant portrait de deux policiers de terrain. On a rarement décrit avec autant de justesse l'univers de la violence urbaine.
    Estonius
    Estonius

    2 504 abonnés 5 236 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Fleischer est un cinéaste surdoué, son problème c'est qu'on ne l'a jamais considéré comme un auteur, il est donc obligé de faire avec des scénarios qui sont parfois très bons, parfois moins bons et parfois bizarres, comme ici : on nous clame que c'est un film montrant la vie des patrouilles policières de nuit avec réalisme, j'invite ceux qui n'ont que ce mot de réalisme à la bouche à revoir la scène spoiler: où une junkie traine un policier coincé à l'extérieur de sa portière et qui s'en sort avec juste avec des égratignures ou dans un autre genre celle du divorce express
    .. Le personnage jouée par George C. Scott est imprévisible, un jour il fait une arrestation au faciès, le lendemain il prend le parti des clandestins contre les marchand de sommeil, je veux bien croire qu'il y ait des personnages complexes mais à ce point faut pas pousser non plus… par ailleurs le film n'ayant ni enjeu, ni véritable fil conducteur on s'y ennuie pas mal.
    cinono1
    cinono1

    255 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Du cinéma qui nous plonge dans un univers très dur, surement très réaliste sur le quotidien des policiers des grandes cités. Malgré l'humour qui sert de soupape, c'est le portrait de personnages dévorés par leurs métiers, qui passent d'idéaliste à au pire cynique, en quelques années, quand ils ne viennent pas à l'idée de se transformer en ange exterminateur. Des erreurs aux conséquences parfois dramatiques, des arrangements avec la population en passant par un maximum de psychologie car c'est cela avant leur travail pour apporter la quiétude dans les grande métropoles, calmer les relations conflictuelles, gérer les injustices, et veiller au danger qui peut survenir . C'est donc plutot un hommage à ce métier indispensable La mise en scène est très précise, de la direction des acteurs aux décors de la ville. Une oeuvre très sombre mais pleine de coeur.
    pierrre s.
    pierrre s.

    352 abonnés 3 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Un film dur et puissant qui laisse peu de place à l'optimisme, mais qui nous offre un très bon moment de cinéma.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2018
    Richard Fleischer avec quelques autres comme Robert Wise, Franklin Schaffner, Robert Aldrich ou Mark Robson fait partie des réalisateurs dont la reconnaissance aura été tardive en raison principalement de leur positionnement générationnel. Coincés entre les grands anciens de l'âge d'or d'Hollywood venus pour certains du muet (John Ford, Michael Curtiz, Howard Hawks, Billy Wilder, Raoul Walsh,...) et la nouvelle génération biberonnée à l'Actor's Studio (Sidney Lumet, Sydney Pollack, Martin Ritt, Arthur Penn,...) qui assurera la transition avec ceux du nouvel Hollywood (Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Brian de Palma,..), ils ont dû œuvrer dans le système des studios alors que ceux-ci subissaient les premiers coups de boutoir de la concurrence télévisuelle. Leur formation classique où les échelons menant jusqu'à la réalisation se gravissaient par l'apprentissage de différents métiers au sein des studios, les a donc préparés à un très grand éclectisme comme en fera preuve pendant plus de quarante ans Richard Fleischer, fils de Max Fleischer un des pionniers de l'animation, célèbre producteur de Popeye et de Betty Boop. Rapidement devenu un spécialiste du film de genre notamment du film noir qui était très en vogue à ses débuts en 1946 ("Bodyguard", " Armored Car Robbery", "L'énigme du Chicago Express"), Fleischer enchaîne westerns, péplums, films de science-fiction, d'aventure et comédies. Cette grande faculté d'adaptation qui n'a jamais sacrifié la qualité lui vaudra comme à Robert Wise le qualificatif un peu péjoratif de "bon faiseur". Les critiques pour définir en tant qu'artiste un réalisateur aiment en effet trouver dans son œuvre une ligne directrice claire ce qu'ils ont eu bien du mal à discerner dans la filmographie foisonnante de Richard Fleischer (52 films). Celle-ci est pourtant parsemée de pépites rarement reconnues en leur temps hormis "L'étrangleur de Boston" en 1969 qui proposait une image à front renversé du rôle de dilettante sympathique que tenait jusque-là Tony Curtis. En 1972, le réalisateur est un peu au creux de la vague, "Tora ! Tora ! Tora!" tourné en 1970 ayant été un fiasco financier faisant suite aux échecs de "Barabbas" (1962) et de "L'étrange docteur Dolittle" (1967), autres films ambitieux. Il se lance donc dans une série de films à petits budgets retrouvant ainsi l'énergie de ses débuts. "Les flics ne dorment pas la nuit", sa deuxième collaboration avec George G. Scott ("Les complices de la dernière chance" en 1971) est en réalité la chronique d'une brigade de flics de Los Angeles où se côtoient trois générations. La description au son du clairon de l'entrainement quasi-militaire des futures recrues ouvre le film. Un incipit qui en dit long sur le décalage entre la théorie et le quotidien beaucoup plus banal et anecdotique qui attend Roy (Stacy Keach), Gus (Scott Wilson) et Sergio (Erik Estrada), trois nouveaux promus débarquant dans un commissariat de Los Angeles où il sont aussitôt confiés à des plus anciens pour transmission du savoir, des pratiques et des valeurs. Roy ancien étudiant en droit qui ambitionne de monter rapidement dans la hiérarchie fait équipe avec Kilvinski (George G. Scott) flic blanchi sous le harnais pour qui le travail semble tenir lieu de béquille à une vie personnelle en déshérence alors que sonne bientôt l'heure de la retraite. Le scénario qui adapte un roman récent de Joseph Wambaugh ("The new Centurions"), écrivain alors encore en poste comme simple policier à L.A est principalement introspectif, déjouant tous les codes habituels du film policier. Ainsi pas d'intrigue suivie de bout en bout destinée à valoriser le courage de flics sortant du rang mais plus prosaïquement la litanie des interventions quotidiennes d'agents chargés de faire régner un semblant d'ordre en jouant le plus souvent un rôle de médiateurs comme lors d'une intervention relevant de la routine où il leur faut séparer un couple habitué aux explications violentes et alcoolisées en les incitant à jouer la scène du divorce la main portée sur l'insigne du policier de faction. Dur apprentissage de la réalité pour ces trois jeunes flics qui découvrent que le danger bien présent est principalement sournois, survenant presque toujours au moment où l'on ne l'attend pas. C'est ainsi que certains comme Kilvinski se sont édictés leurs propres lois, préceptes de bon sens pour tenter de parvenir sain et sauf à la retraite. Objectif un peu dérisoire de toute une carrière qui se révèle rarement salvateur pour le policier en bout de course ayant le plus souvent largué toutes les amarres avant ce stade ultime. C'est donc à la fin de la journée devant un café, une bière ou un sandwich que ces hommes désarmés face à la vacuité de leur mission prennent ensemble le recul nécessaire pour continuer à accepter de vivre avec la mort qui rôde comme le leur rappelle chaque matin le passage dans le couloir où sont accrochés les portraits de leurs frères d'armes tombés dans les rues de la grande cité. Triste sort en vérité que celui des policiers dont personne d'autre qu'eux-mêmes ne peut comprendre ce sacerdoce mal rémunéré qui les éloigne de leur famille, amenant les plus faibles à se laisser corrompre pour sortir de cette condition peu valorisante hormis sur les écrans de cinéma. C'est ce vague à l'âme souvent tu que Richard Fleischer rend admirablement dans ce film humaniste qui constitue sans doute son travail le plus abouti, parvenant à saisir le grand George Scott et Stacy Keach dans toute leur humanité. Humaniste mais aussi politique, le film se termine par une allusion directe aux émeutes raciales de Watts qui enflammèrent Los Angeles en août 1965, symbole selon Fleischer d'une plaie qui n'est pas prêt de se refermer. On en a malheureusement la confirmation dans l'Amérique du XXIème siècle. A noter la musique de Quincy Jones.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top