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    Le Kid
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    Régine B
    Régine B

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2020
    Tout est parfait, le scénario, l'équilibre entre gags et émotion, le petit garçon, inoubliable, sa mère, très émouvante.
    Seul bémol : la scène interminable du rêve.
    Au passage, Chaplin est une nouvelle fois très moderne et donne autant d'importance à la filiation biologique et à la filiation adoptive.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2020
    Considéré par beaucoup comme étant le meilleur long-métrage de la filmographie de Charlie Chaplin, le Kid est aussi son plus intime, prouvant ainsi les paroles de John Carpenter pour qui le premier film d’un cinéaste reste sa création la plus personnelle.
    Engagé depuis juin 1917 par l’association de propriétaires de salles First National Pictures pour la réalisation de huit films d’une durée courte, Charlie Chaplin parvient à en tourner deux avant la fin de l’année 1918. Mais après la sortie et le succès de Charlot soldat (1918), il demande d’obtenir davantage de fonds à la First National, qui refuse. Frustré, il se rapproche alors de trois camarades artistes (Douglas Fairbanks, Mary Pickford et D. W. Griffith) pour fonder une nouvelle société de distribution : United Artists, en janvier 1919. Cette création offre à Charlie Chaplin l’indépendance scénaristique et technique, et la liberté artistique qu’il cherchait, mais il reste toujours engagé par la First National. Il demande donc à la société de distribution de racheter son contrat, mais elle refuse une nouvelle fois et exige la livraison des six derniers films.
    Les années 1918 et 1919 sont particulièrement difficiles pour Charlie Chaplin, et pas seulement sur le plan professionnel. En septembre 1918, il épouse l’actrice Mildred Harris, âgée de 17 ans, pour éviter la controverse après l’annonce de sa grossesse, qui se révèle finalement être fausse. Mais Harris finit par tomber réellement enceinte et accouche en juillet 1919. Malformé, le nouveau-né meurt trois jours plus tard. Marqué par cette tragédie personnelle, Charlie Chaplin commence le tournage du Kid le mois suivant. Mais étant de plus en plus ambitieux et perfectionniste, le cinéaste consacre davantage de temps à son œuvre et le tournage s’étale, ce qui inquiète la First National. Arrêtant brièvement la production du Kid, il tourne donc rapidement un nouveau-court métrage pour les producteurs : Une journée de plaisir, sorti en décembre 1919. Finalement, le tournage du Kid dure neuf mois et s’arrête en mai 1920, avec un film d’une durée exceptionnelle de 68 minutes, ce qui en fait alors le plus long de sa production.
    Connaître l’enfance et la vie personne de Charlie Chaplin est essentiel pour comprendre les racines du film et la puissance émotionnelle des thèmes évoqués. Le Kid relate la rencontre entre Charlot, le vagabond déjà bien connu mais dont il s’agit ici de la première apparition dans un long-métrage, et John, un orphelin de 4 ans, abandonné par sa mère qui n’a pas les moyens de le faire vivre. Ce rejet contraint peut être vu comme le reflet de la relation entretenue par Chaplin avec sa mère, qui ne l’a que très peu connue. En effet, alors qu’il n’avait que 14 ans, elle fut internée en hôpital psychiatrique. Et lorsque Chaplin réalise le Kid, voilà déjà six ans qu’il ne l’a pas revue. Cette distance et cette absence se retrouvent à travers l’histoire de la jeune mère du film, contrainte d’abandonner son fils malgré son amour pour lui. Quant à son père, que Chaplin n’a quasiment pas connu, l’indifférence du père du jeune orphelin peut aussi être vue comme un écho à son enfance.
    Dans un quartier pauvre d’une ville inconnue, et un peu par la force des choses, Charlot devient le père adoptif du jeune garçon et l’élève tant bien que mal sous le toit de sa modeste bicoque. Est-ce que Charlie Chaplin s’est transposé à la place de l’enfant pour imaginer la relation qu’il aurait eu avec son père ? Ou a-t-il incarné le rôle de ce père bienveillant en pensant au fils qu’il n’a jamais vu grandir ? Peut-être les deux.
    Pendant près d’une demi-heure, le spectateur assiste ainsi au quotidien rude mais affectif de ces deux rejetés de la vie à travers plusieurs gags savoureux. C’est donc la comédie, caractéristique de l’œuvre de Chaplin, qui domine. Mais l’exploit que parvient à accomplir le cinéaste, c’est à réaliser un film en mélangeant les genres comique et tragique. En effet, le jeune orphelin finit par tomber malade et la visite d’un médecin sonne le glas de cette paternité officieuse. Dans une scène bouleversante où John se fait emmener par le véhicule de l’orphelinat et où Charlot se bat désespérément pour le protéger, l’émotion atteint un sommet dramatique rarement égalé dans une œuvre du cinéma muet. Fort heureusement, le mendiant parvient à rattraper son fils adoptif au terme d’une course poursuite mouvementée. Bien que l’enfant soit de nouveau enlevé de sa garde par un gardien d’asile de nuit qui fait trop de zèle, le Kid conserve sa trame comique jusqu’au bout.
    Aux côtés d’un Chaplin sur la voie du succès, le jeune Jackie Coogan interprète à merveille cet orphelin chapardeur mais attachant. Le triomphe du film lui offre des recettes de quatre millions de dollars, mais en raison de son jeune âge, la somme est confiée à ses parents, qui finissent par en dépenser presque l’intégralité. En 1935, Jackie Coogan remporte un procès et parvient à récupérer 136 000 dollars. Ce combat juridique aboutit à la California Child Actor's Bill (1939), une loi californienne visant à protéger les revenus des acteurs mineurs.
    A leurs côtés, Edna Purviance incarne la jeune mère sensible et élégante contrainte d’abandonner son enfant pour son salut. En 1915, l’actrice avait obtenu son premier rôle dans Charlot fait la noce, et avait ensuite entretenu une liaison avec Charlie Chaplin entre 1916 et 1918. Cette idylle prend fin avec le mariage de Chaplin et Harris, mais les deux anciens partenaires ont toujours gardé une grande complicité jusqu’à la fin de leurs jours. Fragile, douce et bienveillante, Edna Purviance offre une prestation magnifique et bouleversante.
    Contrairement à ses débuts dans le cinéma dans les studios Keystone et Essanay, Charlie Chaplin ne cherche plus seulement à faire rire, mais à émouvoir. Ainsi, l’intrigue à la fois comique et tragique vise à faire réfléchir le spectateur sur les questions des enfants abandonnés et de la misère, dans un quartier pauvre qui permet aussi de dénoncer les inégalités sociales dont le cinéaste a été victime dans son enfance. Le Kid est le point de départ de cette démarche sérieuse, profonde et réaliste.
    A sa sortie nationale américaine, en février 1921, le film est un triomphe, cumulant 2,5 millions de dollars de recettes, soit dix fois plus que le budget de production. Le Kid devient ainsi le deuxième meilleur succès de l’année 1921 au box-office américain, juste derrière Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. En 2011, il intègre le Panthéon culturel américain en rejoignant les fonds du National Film Registry.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Son récit est d’une simplicité désarmante, universelle. Sa photographie sublime annonce les clichés sur la Grande Dépression de Walker Evans. Sa musique enveloppe les déambulations d’un vent de vitalité auquel la mélancolie vient inextricablement se mêler. The Kid n’a rien perdu de sa puissance cinématographique, entendue comme le point d’accomplissement suprême de l’art en mouvements où le mouvement est pensé pour en dire autant voire davantage que des paroles encore inaudibles, maintenues derrière une vitre invisible que seules l’expression du visage et du corps peuvent traverser, perforer par un regard adressé au spectateur, un regard dans lequel se reflètent les larmes sur le point de couler mais retenues par cette profonde et sincère compassion. Charlie Chaplin réussit à ancrer ses personnages dans un milieu social plutôt récent puisque lié aux révolutions industrielles qui ont modifié drastiquement le visage des villes américaines : ce sont des territoires de la solitude formés d’une suite de portes noires qui enferment une misère digne et laissent échapper des enfants avides de vitesse et de liberté, de cette liberté première et élémentaire qui consiste à s’approprier l’espace, à en briser les vitres, à le défendre à coups de poing s’il le faut. La caméra de Chaplin capte une pauvreté à visage humain, comme saisie dans le vif de sa condition dont le réalisateur extrait une lumière. Le burlesque sert ainsi de levier pour conjurer tout misérabilisme : à partir du moment où nous rions de et avec ce clown pauvre d’une providence malheureuse, se construit une complicité qui s’amplifie à mesure que les liens du père improvisé avec son fils adoptif laissent transparaître une relation d’amour pur. La misère devient secondaire, elle est relayée en toile de fond sur laquelle se peint une histoire bouleversante : la formation d’une famille de substitution pour exorciser à jamais la solitude urbaine. Les trois destinées convergent à terme, réunies par l’image du foyer, la plus douce image qui soit. En tirant de la pauvreté une poésie rugueuse, en extrayant de la détresse une énergie comique incroyable capable de rassembler tous les spectateurs, The Kid est un chef-d’œuvre atemporel dont on ne parvient à chasser – mais le veut-on vraiment ? – la larme qu’il fait couler sur nos joues.
    SociN
    SociN

    9 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    Probablement pas le film le plus drôle de Chaplin, mais ce moyen métrage est probablement le plus émouvant. Il fait écho à la situation familiale de Chaplin qui venait de perdre un bébé. Jackie Coogan y est formidable !
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2021
    Pour son premier long métrage, Chaplin réalise un chef-d'œuvre de fantaisie et de poésie, témoignage bouleversant sur la misère, à la puissance émotive inégalable, porté un duo génial (Charlot et son alter ego miniature, le jeune et formidable Jackie Coogan) et une BO euphorisante. Waow !
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    668 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    Premier long-métrage de Charlie Chaplin, "The Kid" est un véritable chef-d'oeuvre de la comédie dramatique. Le film est à la fois très drôle et propose également des moments de très grande émotion, à l'image bien évidemment de la fameuse scène où l'enfant est embarqué par l'assistance publique. L'interprétation est magistrale, la réalisation magnifique et la musique composé par Charlie Chaplin lui-même est sublime. Une oeuvre immense que mérite d'être visionner sans modération.
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Un chef d'oeuvre d'humour sur l'enfance , la misère des thèmes chers au grand et unique Charlie Chaplin.
    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 007 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Charlie Chaplin met Charlot au service d'une cause touchante, celle des enfants abandonnés. Dans ce film la tendresse de Charlot l'emporte su rl'humour, même si les nombreux gags , pour la plupart réussis ne sont là que pour adoucir des scènes brutales : celle de la bagarre de l'enfant, ou encore du édecin et des services sociaux.
    Un petit regret, celui de la scène du rêve avec les anges qui dansent que j'ai trouvée inutile et bien trop kitch
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    C'est toujours un plaisir de suivre les tribulations de notre facétieux vagabond à la démarche unique.
    Ce film ou plutôt moyen métrage est encore une réussite, c'est difficile de faire jouer un môme de 5 ans avec cette qualité la, et ils ont du répéter et répéter des scènes, connaissant le perfectionnisme de l'homme au chapeau melon.
    "Le Kid" c'est surtout, en dehors des gags, un film débordant d'émotion et bouleversante d'un père et son fils très complices, qui s'aiment éperdument et que rien au monde ne pourra séparer, même les autorités.
    La fin est à mon gout un peu trop vite expédiée, l'actrice elle ne m'a pas conquis. c'est dommage car tout le reste frôle la perfection, j'ai tout de même vraiment apprécié.
    "les lumières de la ville" reste à ce jour, pour le moment, la meilleur oeuvre que j'ai vu de Chaplin.
    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    l'histoire du Kid, c'est un peu celle de Chaplin enfant. Seuls les gags, innombrables, viennent enjoliver cette trame réaliste et sordide. 
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2019
    "Le Kid" vous fait tordre de rire dans la première partie, avant de vous émouvoir et de vous faire pleurer dans la seconde. Un des meilleurs Chaplin, alliant parfaitement comédie et drame social : un chef d'œuvre.
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Attribuer un qualificatif au "Kid", c'est mission impossible. Ce film est tout à la fois. En une petite cinquantaine de minutes, il nous fait passer par tous les états. Le rire, la tristesse, la colère et j'en passe. Et il y réussit avec une fluidité remarquable. Rien n'est forcé. Jamais. C'est une histoire simple, comme il s'en passe tous les jours, mais elle est racontée merveilleusement. Je peux affirmer qu'il s'agit là du plus beau film que j'ai jamais vu. Et je crois que ce ne serait pas un scandale que de dire que c'est probablement le plus beau film que l'on ait vu sur un écran de cinéma.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    À 100 ans, 'Le Kid' est toujours à la fois drôle, délirant et émouvant et témoigne du génie comique intemporel de Chaplin.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Le Kid n'est pas très loin au-dessus d'Une Vie de chien à mon avis, mais le génie de Chaplin s'y double d'une relation privilégiée avec le jeune Jackie Coogan qui joue le Kid. Le réalisateur semble aussi à l'aise avec l'enfant qu'il l'est avec son propre jeu, les autres acteurs (qu'il dirige à la perfection) ou simplement un chien.

    Ce qui deviendra une amitié entre Coogan et Chaplin est à l'écran l'ingrédient essentiel d'une alchimie fameuse, qui ne prétend pas pour rien pouvoir faire venir larme et sourire ("a picture with a smile - and perhaps, a tear", clame le premier intertitre). On ne peut vraisemblablement plus juger des difficultés techniques qui conduisaient au montage saccadé caractéristique du muet, mais on peut toujours reconnaître un talent immense dans ces émotions variées qui naissent peut-être pour la première fois dans le septième art.

    Le muet... Avec des technologies qui se multiplient aujourd'hui si vite que des réalisateurs comme Cameron peuvent se permettre de les attendre, a-t-on idée de la façon dont on expliquerait le cinéma actuel, eût-on été catapulté dans les années 1920 d'Hollywood ? Et Chaplin, de son pas nonchalant et évasé, faisait déjà fleurir des sentiments tout artistiques et dans une entière maîtrise de la technique. Quid en plus de Coogan, cet acteur de 4 ans qui comprend tout et sait déjà jouer au petit adulte ?

    Et quid encore des effets spéciaux, ces derniers artéfacts que Chaplin ne vole au théâtre que pour mieux s'en défaire, car voici qu'un fondu au noir ou l'image qui s'oblitère nous fait réfléchir encore plus. Avec une formule unique et inimitée, Chaplin pose un personnage qui n'est ni héroïque ni minable, drôle par l'ingéniosité de ses inventions, et créateur de sensation nouvelles jadis... et toujours pas surannées.

    septiemeartetdemi.com
    Romain C.
    Romain C.

    75 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2018
    The Kid est mon premier film de et donc avec Charlie Chaplin et mon premier film muet mais je dois dire que même presque 100 ans après ce film est drôle mais aussi touchant presque dramatique très bien servit par un Chaplin et un Jackie Coogan comme le reste du casting .
    Les images remplace les paroles qui aurait été inutile car on comprend très bien .
    Un film de Charlo avec une durée de 50 minutes qui est une comédie dramatique datant de 100 ans accompagné d'une musique ne faisant aucune pause .
    Un film culte méritant largement son succès !
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