Avis sur Burn Country

Après trois documentaires dont un sur Ajmal Naqshbandi, un fixeur afghan, Ian Olds a décidé pour son premier long-métrage de rester dans cet univers en centrant son histoire sur un journaliste afghan qui était donc un fixeur et qui se retrouver mêlé à une histoire de meurtre dans une petite ville où les gens ont l'habitude de régler eux-mêmes leurs problèmes. Le film commence gentiment avec Osman qui découvre sa nouvelle ville grâce à une pièce de théâtre loufoque, mais très vite, il comprend qu'il n'est pas le bienvenu et se heurte à une population renfermée sur elle-même. À la suite de cela, le film se transforme en une sorte de polar à l'ambiance étrange et sombre qui finit par prendre le dessus sur une histoire brouillonne et peu intéressante qui tourne autour d'un meurtre et de la disparition d'une personne. J'ai trouvé le cadre et l'atmosphère sympas seulement l'intrigue n'avance pas et tourne tellement en rond que ça m'a profondément ennuyé. Je ne dirai pas que le film est mauvais, car c'est vraiment une question de goût et de ressenti, mais je n'ai ni aimé ni accroché, c'était même pénible à terminer tant c'est mal construit et que ça ne mène à rien.