Derniers Avis : Timbuktu - Page 7

Une illustration intéressante de la prise du pouvoir par les islamistes au Mali. Une immersion dans un autre monde, pauvre et désertique. De belles images en somme, mais rien d'extraordinaire néanmoins.

Ce film avait très bien commencé. .. mais j'ai pas du tout réussi à plus rentrer dedans. .. je trouve que les intrigues n'ont pas été suffisamment creusées et c'est fort dommage... je reste donc sur ma faim...

Hyper déçu par ce film aux multiples récompenses. Alors oui, la photographie et les paysages sont superbes et ok on voit bien que des fanatiques extrémistes au pouvoir, ce n'est pas bien, mais que c'est long ! Cela sent le scénario pas abouti et l'amateurisme de certains acteurs. Bref, très désappointé !

Petit déception que ce film. Je pense que la fiction est un mauvais choix et qu'il aurait été plus "vrai" de réaliser un vrai documentaire. Dommage.

Brillant. Le réalisateur réussit à aborder son sujet en restant neutre. Libre à chacun d'en penser ce qu'il veut. j'ai adoré cette approche simple d'un réalité assez cruelle.

Avec beaucoup de retard n'ayant pu le voir en salle je tenais à écrire une petite critique sur ce film encensé par la critique et ayant reçu de nombreuses récompenses... Ce film esthétiquement est magnifique. Moi qui déteste les lenteurs, Timbuktu en est bourré...Ces lenteurs sont indispensables à poser le coté poétique de ce film, la photographie sublime le désert malien et la ville de Timbuktu. Les visages sont beaux, la lumière magnifique...rien à redire ce film est magnifique en ça. Ensuite il ne faut pas oublier que ce film est un film fait par des occidentaux pour des occidentaux (je ne sais pas si il a été diffusé même au Mali). Il se permet de grande liberté dans l'histoire récente et dramatique de Timbuktu. Pas un mot sur les destructions des mausolées, des mosquées, sur les viols des femmes et jeunes filles etc...Les Touaregs y sont de sympathiques bédouins, le personnage principal magnifie l'image idyllique que nous en avons...pas un mot sur la rébellion Touareg proche d'AQUMI, n'oublions pas les massacres perpétrés par certains de ses membres! De plus dans le film le chef local des intégristes qui détourne la tête sur une lapidation ou qui fume en cachette et qui en apprend gentiment à conduire nous est presque sympathique. C'est dommage car je pense que nous sommes bien loin de la barbarie de certains de ces chefs. J'ai pas trop compris non plus l'intérêt pour le film du conflit entre le pêcheur et le touareg...J'en demandais peut être trop au film, difficile de traiter une telle actualité en 1h30 de film. Pour conclure je ne retiendrais que le positif de film l'esthétisme donc mais il a également le mérite de montrer aux gentils occidentaux que nous sommes que les prémiéres victimes de ce conflit sont avant tout les musulmans. Ces musulmans modérés, ces héros qui résistent en jouant de la musique, en dansant, en faisant semblant de jouer au foot, en vivant tout simpkement bien souvent au risque de leurs vie. Le film est dispo en DVD à voir à louer donc !! (Attention tout de meme certaines scenes sont à la limite du supportable...un peu comme notre monde actuellement)

Malgré sa pluie de césars, TImbuktu est demeuré malheureusement bien trop confidentiel. Malheureusement, car Abderrahmane Sissako réussit l’exploit en 1h35 de livrer un portrait global, détaillé, décalé, crédible, actuel, réaliste, surprenant et tragique de la situation en Centre-Afrique. Sous le joug des djihadistes et au milieu du désert mauritanien, c’est la vie bouleversée d’un village et de ses habitants qui se livre à l’œil de la caméra via une palette de personnages. Et c’est là la vraie force du film de Timbuktu: ne pas s’attacher à une histoire mais empiler les briques narratives afin de livrer une idée globale de la vie sous le régime islamique. Et même si le chapitre final se déroule de manière bien plus classique ; pour ne pas dire prévisible, l’ensemble reste un film tragi-comique à la limite du documentaire de grande qualité.

7 César ? Là , je ne comprends pas vraiment pourquoi. Ce film a le mérite et c'est ce qui fait sa force , de montrer au monde civilisé la réalité de la vie quotidienne de ces peuples sous la soumission des fous de Dieu. Ces hommes qui passent dans les villages et interdisent tout du monde moderne , la musique, le port obligatoire des gants pour les femmes et autres joyeusetés absurdes pour nous les occidentaux.
Mais à part ces brides de la vie quotidienne effrayantes , pas de réel histoire, on frôle le documentaire. Je n'ai pas ressenti d'émotion ni d'empathie même si ce que l'on nous montre est terrible et joué avec d'excellents acteurs (c'est pour ça que l'on s'approche du documentaire). Une lucarne d'un monde lointain mais pas tant que ça quand on y songe...

Timbuktu se veut manifestement une fable dramatique, quand on attend éventuellement du réalisateur Abderrahmane Sissako qu'il nous relate d'une manière plus authentique et viscérale les horreurs de la Guerre contre les fascistes. Le film vaut cependant d'être vu pour le jeu de ses acteurs et pour sa bonne morale, centrée autour des valeurs familiales.

Un moment de la vie du mali actuel. C'est un film qui nous montre le présent et l'incroyable présence des djihadistes. C'est un film qui vaut beaucoup de discours ou livres sur le sujet. Ce qui est dommage c'est que le réalisateur se regarde un peu filmer, mais c'est une micro-critique. Ce n'est pas pour tous les spectateurs, il faut en être averti. Mais c'est clairement pour tous les hommes et femmes dignes de ce nom qui veulent en savoir plus, sur ce qu'il se passe dans certains coins d'Afrique aujourd'hui. Une oeuvre salutaire.

On en beaucoup de bien de TIMBUKTU et chacun de trouver ce film intéressant. Comme si on ne se sentait pas le droit de le critiquer. Le paysage est beau, les acteurs aussi, la ville même de Tombouctou, une merveille. Hélas, l'histoire est mince,le talent du réalisateur incertain, et le film est d'une lenteur telle qu'on s'y endort. Le cinéaste veut montrer les dégâts apportés par la loi des nouveaux maîtres : interdit de chanter, de s'aimer, de garder ses mains nues, même pour vendre du poisson, et la cruauté : scène de lynchage, de fouets. Mais la catharsis ne se produit pas. L'intrigue centrale est une rixe entre l'éleveur de bétail, qui vit sous sa tente avec sa femme et sa jolie fillette, et le pêcheur qui vit de la pêche et pose des filets pour attraper les poissons. L'une des vaches s'enfuit du troupeau, déchire les filets et est tué par le pêcheur. L'éleveur va voir le pêcheur pour avoir une explication, mais il le tue, par mégarde avec un pistolet qu'il n'aurait pas dû prendre. De belles images en couleurs, mais une lenteur catastrophique, qui "éteint le drame" à la fois le drame personnel et la barbarie en marche. Donc au lieu de s'émouvoir, le spectateur s'endort.On a envie de conclure : "Peut mieux faire".

Ce drame d'Abderrahmane Sissako porté par des comédiens amateurs, dépeint avec profondeur un monde terriblement actuel réservant sous une superbe photographie et une brillante mise en scène son lot d'émotions poignantes.
Un chef-d'œuvre aux 7 Césars.

Le film commence et se termine sur la même scène : des hommes voilés et armés sont à bord d'un Pickup Toyota ; ils poursuivent une biche sur laquelle ils tirent à l'arme de guerre. Le ton est donné !

Une famille berbère, vit paisiblement dans le désert : Kidane, sa femme Satima et fille Toya. La vie est paisible jusqu’à ce que les islamistes viennent troubler leur quiétude. Ils débarquent à Tombouctou et dictent leur loi. Ces musulmans paisibles refusent les règles des islamistes extrémistes, règles injustes et contraires à leur religion. Tout leur est interdit : la musique, le chant et même le foot ; les gamins font alors une partie de foot sans ballon.

Tous les intervenants, acteurs-figurants sont d'une authenticité extraordinaire. La BOF elle aussi vous prend aux tripes : la musique triste et lancinante remplace souvent les dialogues devenus inutiles. Les images sont superbes et les dialogues simples mais directes et efficaces. Le bon scénario montre parfaitement la population Malienne terrorisée par les islamistes et la lutte des femmes qui restent dignes dans l’adversité. Une histoire très bien mise en scène par Abderrahmane Sissako avec une photographie magnifique.
Un très beau film, dur, implacable, parfois violent même, mais malheureusement hyper réaliste.

Un ovni qui n'est pas reconnu à sa juste valeur.
Des acteurs plus que vrai car originaire des environs du lieu de tournage et ce désert qui n'en finit pas, symbole d'un cri sourd dans une étendue aride...
L'espoir est palpable en musique ou des les pas d'un enfant.
Une délicatesse inouïe entoure ces gens victime d'un assaut djihadiste.
La voix du condamné aussi douce et consolatrice qu'une caresse sur une âme blessee.
Choquée, hypnotisé, les âmes ( trop) sensibles ne pas s'abstenir.

A voir, ça n'est qu'un film et la réalité est peut-être pire, mais au moins il a le mérite de montrer certaines choses.