Avis sur Der Samurai

Week end cinéma allemand en ce qui me concerne: j'ai vu "victoria" hier qui m'a beaucoup déçu, n'ayant pas accroché au scénario assez creux de ce film hyper réaliste au plan interminable permettant une immersion totale dans un drame qui m'a laissé sur ma faim. Aujourd'hui, j'ai vu "Der Samurai", film aux antipodes de Victoria, sorte d'objet cinématographique non identifié qui m'a plutôt plu. Sanglant, vénéneux et ambigu, le film raconte l'affrontement compliqué d'un commissaire de police et d'un travesti muni d'un Katana qui tranche des têtes dans une petite ville allemande. Plein de symbolisme et parfois porteur de très belles images, "der samurai" est un film qu'on peut difficilement conseiller mais qui pourra rencontrer l'adhésion d'un certain public. L'acteur interprétant le travesti ferait un très bon joker....

euh... ça n'a ni queue ni tête, le symbolisme passe bien au dessus de la tête. ça ressemble à un court métrage qu'on aurait, à tort, étiré en long. une très mauvaise idée!

Le realisateur fait un travail admirable , maintenir la tension tout en
empilant sur des fioritures surréalistes, même si les deux ,
occasionnellement ,s'annulent mutuellement.
Kleinhert peut certainement construire le suspense, en particulier quand
il joue jusqu'à une tension psychosexuel bizarre entre les deux (l'accent
sur ​​la psycho), bien que le fait qu'il fait le fou en
travesti, sans beaucoup de réflexion ou de considération. Contrairement à, disons, "Silence des agneaux",
où les questions de genre ont été construites dans la psychologie du
personnage, ici il semble juste comme un embellissement stylistique, et
l'image d'une robe de mariée, couvert de viscères, évoque "Kill Bill" un peu trop littéralement. On peut se poser la question: si le travestisme ne veut rien dire, pourquoi le faire?

Un problème plus global pour "Der Samurai», cependant, est la façon dont
les éléments de fantasy se mélangent dans le récit principal.
Il a été établi que le flic est quelque chose de carré, vivant à la
maison avec sa grand-mère âgée et essaye de faire son travail de son mieux
(même lorsque qu'il oublie son arme).

Mais ces mêmes éléments de fantaisie pechent, surtout parce que son caractère est si mal défini en premier lieu. Quel est exactement ce gars? Et est-il vraiment capable de faire toutes ces choses et de sortir avec elle? A un moment il massacre une grande partie de la population de la ville, Il était vraiment en mesure d'accomplir cela à lui seul? Et que dire de son lien avec les loups dans la forêt? Ces questions certainement ajoutent beaucoup ds l'ambiance générale du film, mais parfois des spécificités sont nécessaires.

Pourtant, il y a beaucoup à aimer "Der Samurai" - il est
l'audacieux, la performance de plomb de Diercks,.c'est un film plus expérimenté que intellectualisé, de ceux qui se déroule comme un rêve. Et comme un rêve, après, vous vous demandez probablement: Ai-je vraiment vécu...?

Quelque chose de différent...
L'émotionnel au premier plan, c'est un ovni..
On aime ou pas mais pour un oeil averti c'est un bon divertissement..
Du cinéma allemand tout simplement.

Un pitch bien dingue pour un film aussi bizarre que difficile à cerner. C'est vraiment un film mystérieux avec surement une double lecture par rapport au loup et à ce travesti, mais je n'ai pas compris ce que voulait dire le réalisateur ce qui fait que je ne suis jamais rentré dans l'histoire, et même si je ne me suis pas ennuyé, on ne peut pas dire que j'ai pris du plaisir non plus. Après peut-être que je me trompé et que c'est un film 1er degrés, mais dans ce cas, c'est bien trop sage et pas assez déjanté par rapport à l'idée que je m'en faisais.

Der Samurai a obtenu le Prix du Jury au festival Mauvais Genre de Tours. On ne pouvait rêver meilleure récompense pour Till Kleinert dont le film n'a rien à voir avec celui de Jean-Pierre Melville, évidemment. En revanche, il pourrait aisément concourir pour le trophée du film le plus bizarre et le plus dérangé de l'année. En gros, il s'agit d'un duel nocturne entre un policier mal intégré, surnommé "Le loup solitaire" et d'un tueur fou travesti muni d'un sabre qui décapite tout ce qui se bouge dans une petite ville de l'ex Allemagne de l'est. Un conte macabre qui emprunte aux frères Grimm et aux mangas japonais et dans lequel un loup en chair et en os sert de fil conducteur. Der Samurai est ramassé dans sa durée (75 minutes) et doté d'un rythme sans temps morts où la ponctuation est tantôt gore (pas tant que cela) tantôt grotesque à la lisière de l'humour noir. La symbolique du refoulement homosexuel est transparente mais Kleinert s'en joue comme du reste de son intrigue dans une mise en scène virtuose aux contours toujours inattendus. Mauvais genre c'est sûr mais bonnes vibrations pour ceux que l'étrange n"effraie pas. Les amateurs de Gialli apprécieront.

Quand un gentil policier, un peu trop gentil pour être crédible, affronte un méchant psychopathe, un peu trop méchant pour être crédible, le film perd rapidement en crédibilité. Alors que le réalisateur Till Kleinert a imaginé son personnage maléfique en s'inspirant ouvertement de l'imagerie japonaise (outre le sabre, les gros plans sur son rictus moqueur caché derrière une dense chevelure hirsute parleront forcément aux amateurs de mangas), sa mise en scène nous dévoile peu à peu qu'il s'agit de l'incarnation des frustrations du brave Jakob, une trame on-ne-peut-plus classique en terme de face à face manichéen. Si le film a été remarqué dans des festivals spécialisés c'est incontestablement parce que, malgré la crétinerie de son histoire, le réalisateur réussit à installer une certaine ambiance angoissante, ce qui fait de lui l'un des rares cinéastes prometteurs du cinéma de genre allemand.

Premier film de Tim Kleinert, dont il constitue le projet de fin d’études, “Der samurai” est un long-métrage qui est un peu déstabilisant dans son histoire assez absconse et dans une ambiance onirique où l’on passe son temps à se demander si ce qu’on voit est la réalité ou le délire d’un homme. La nuit de folie de ce policier d’une toute petite ville d’Allemagne qui se lance à la poursuite d’un travesti armé d’un sabre, laisse le spectateur (moi en tout cas) un peu dubitatif devant ce que le film raconte. J’ai passé la moitié du film à me demander si ce maniaque armé d’un sabre qui décapite à tour de bras était réel ou s’il était le délire de ce jeune policier un peu refoulé. Du coup, on passe tout le film et donc toute cette poursuite à travers une ville vidée de ses habitants (hormis les malheureuses victimes) à chercher un sens à tout ça, sans jamais vraiment y parvenir. L’affrontement entre ce policier et ce fou au sabre, qui se double d’une attraction crypto-sexuelle du flic pour le criminel, achève de nous perdre et finit, il faut l’avouer, par nous laisser sur le bas côté de la route. Un film tout en symbolisme qui ressemble à une auberge espagnole cinématographique, vous trouverez dans le film ce que vous y apporterez et donc le sens qu’il vous plaira. Un premier film ambitieux, il ne cherche pas à faire une comédie, un drame ou un film d’action à l’intrigue simpliste, mais dont le symbolisme perdra pas mal de monde. À voir pour se faire son idée.

Le film se regarde sans déplaisir mais le scénario manque de consistance. Attention, cette histoire est à réserver à un public plus qu'averti.

Film ultra référentiel ("Kill Bill" pour la tueuse au sabre mais ici remplacé par un travesti, certains mangas pour les sourires narquois, les cheveux dans les yeux et "Furyo" pour l'attirance/répulsion entre deux ennemis voilant à peine un refoulement homosexuel), ce samouraï-là ferait frémir Melville tant il est bancal et inabouti. En effet, il ne se passe finalement pas grand-chose et on tourne en rond assez vite,ce qui est un comble pour un métrage d'à peine 1h20 ! Surnagent un peu : quelques plans bien sentis et une bande-son sympathique. Un peu déçu par cette "bête de festivals" !

La description de ce film un policier rencontre une femme avec une épée courant en train de tuer des gens semblait stupide mais malgré mon meilleur jugement j'ai perdu une heure et demie sur ce film. Ce film fait partie des films d'horreur de suspense et de drame qui échoue malheureusement à chacun d'eux. spoiler: Le protagoniste est Jakob un flic aux manières quelque peu douces qui essaie de faire face à l'éruption d'attaques de loups dans sa petite ville. Il met de la viande pour les loups dans une tentative de garder les loups à distance ce qui comme le souligne un homme est stupide car qu'est ce qui se passera lorsque Jakob cessera de mettre la viande. La stupidité de l'intrigue est aggravée par le fait que Jakob reçoit un colis dans le courrier qu'il ouvre jusqu'à ce qu'il reçoive un appel téléphonique d'un mystérieux inconnu qui lui dit que le colis lui appartient. Jakob livre le colis au milieu de la nuit.
Le dialogue provocateur du film semble suggérer qu'à un moment donné il y aura une révélation intéressante mais peut-être que le samouraï est l'alter ego de Jakob ou quelque chose comme ça ?. Mais à la fin le dénouement se transforme en un type homo érotique de fin ambiguë qui n'a aucun sens. Quoi qu'il en soit épargnez votre temps et l'agonie de ce Der Samurai...

Ainsi le Pitch officiel parle de vengeance...
Mais de quelle vengeance s'agit-il ? Qui est ce samouraï ? Existe-t-il vraiment ? Est-ce une projection de toutes les pulsions inconscientes de Jakob (sa violence contenue, son orientation sexuelle refoulée...) ? Les événements de cette nuit-là se sont-ils vraiment déroulés ?
Là où on aurait pu attendre une explication "rationnelle" à la Shutter Island ou à la Fight Club, ce qui est fascinant (parce que le film l'est, indéniablement) c'est qu'il n'assène aucune réponse. Libre à nous de nous forger notre propre interprétation et de nous débrouiller avec ça. Et c'est vraiment, mais vraiment pas bête.
Alors, ce film est certes conceptuel mais ce film est beau (si si) : il y a une réelle recherche cinématographique dans les travellings, les plans larges, les effets de mise au point et de profondeur de champ, qui ne sont pas sans rappeler le top du cinéma horrifique, particulièrement chiadés ici (on pense à The Voices pour les têtes coupées qui parlent, à It Follows pour les balayages "Où est Charlie ?", au Projet Blair Witch pour le côté bordélique subjectif du found footage lors de la poursuite dans les bois et bien d'autres encore...).
Il y a même des trouvailles extrêmement esthétiques (comme...
Retrouvez la chronique complète ici :

UN CHEF D'OUVRE ! Pour vrais cinephiles.
La musique est magnifique.
Evidemment pas un Film grand public du week end........ A VOIR

Je ne m'attendais à rien avec ce film et je peux dire que c'est un petit bijou. Ce film est original et ça fait du bien ! Avec le nombre de films que je vois, c'est un bon point. L'ambiance est vraiment envoûtante, les acteurs jouent très bien, la réalisation est parfaitement maîtrisée... Une œuvre très spéciale mais qui matérialise "la magie du cinéma". Der samurai est un film unique à découvrir.

Pour les cinéphiles avertis. On aime ou on aime pas, beaucoup de référence aux manga japonais, ainsi qu'aux codes des jeux vidéo tel que Silent Hill. Bien filmé, la musique colle très bien avec le film. Les acteurs arrivent bien à faire passer les émotions, même si il est parfois difficile de comprendre les réactions du personnage principal. Après je n'ai pas spécialement accroché au film d'où la note.