Avis sur Journey to the West: Conquering the Demons

C'est une aventure hors du commun que nous invite à vivre le talentueux Stephen Chow (Shaolin Soccer, etc...) au travers d'un chasseur de démon en apprentissage. Difficile de décrire un tel film, qui part dans tous les sens (et rarement là où on l'attend), transgresse allègrement les genres, avec sa part d'action, de comédie loufoque, de combats sanguinolents et de romance improbable... Un cocktail détonnant où finalement rien ne doit être pris au sérieux, et qui m'a fait rire plusieurs fois tant l'histoire se permet toutes les extravagances. Bref, un film qui n'est à mon sens ni réussi ni raté tant la barrière culturelle se fait sentir, mais qui a le mérite de divertir et d'étonner !

Alors là je suis soufflé!
Je ne me rappelle même plus depuis quand je n'avais pas pris un tel pied devant un film.
On retrouve de tout là dedans, de l'humour, de l'action, du drame mais surtout du génie!
Les acteurs sont parfaits le scénario est original et la musique très présente et collée aux situation!

EXCEPTIONNEL, SUPER, GENIAL
A voir absolument

Après avoir eu son petit moment de gloire en Occident, S. Chow a très vite été confronté aux limites d'une exportation trop rapide. Trublion de la scène ciné asiatique, il reste pourtant un des cinéastes les plus populaires de son pays et cet opus a d'ailleurs remporté un succès phénoménal lors de sa sortie. On retrouve encore ce mélange d'arts martiaux et de CGI pour un rendu virtuose, parfois kitch mais surtout jouissif. Le cinéaste (qui, cette fois, ne joue pas dans son film) arrive surtout à emballer un véritable conte fantastique à la mise en scène complètement folle, déployant des effets dantesques malgré quelques ratés au niveau du rendu. Les acteurs sont bons, le scénario rebondit sans arrêt quand bien même il fait un peu improviser, la finalité n'étant pas très claire dès le début. Le ton oscille entre gaudriole, kung-fu débridé, conte initiatique et j'en passe tout en restant cohérent d'un point de vue visuel. On en prend plein la vue, c'est fou, c'est foutraque, c'est bien emballé et on passe un bon moment avec quelques gags hilarants. D'autres critiques sur

Ça démarre vraiment bien,c'est drôle et les scènes de combats sont bien rythmées et chorégraphiées. Les cgi sont pour l'une des premières fois dans un films chinois acceptable,bon c'est loin d’être encore top,mais c'est presque correct. Malheureusement plus le film avance plus l'esprit du début s’évapore,c'est de moins en moins drôle,on frôle souvent l'ennui. La fin quand à elle est bâclée,tout cette épopée vient se terminer n'importe comment. Difficile de ne pas être déçu par ce film qui s'annonçait pourtant très bien dans sa première heure.

Resplendissante, impériale, sensationnelle… les mots ne manquent pas lorsque vient le moment de parler de la filmographie du non moins célèbre Stephen Chow, véritable icône hongkongaise en Asie. Etrangement assez inconnu en Europe, ce génie a su s’inventer un style très personnel variant du tout au tout, sans jamais en perdre le contrôle, comme s’il voulait se donner des limites dans l’incommensurable. Subtile et raffinée, sa vision envers le cinéma contemporain a toujours flirté avec le non sens moral, aptitude (rare) qui lui a valu le surnom de « roi de la comédie » au cœur même d’un continent très visionnaire cinématographiquement parlant. « Shaolin Socer », « Crazy Kung-Fu », « CJ7 » sont parmi ses œuvres les plus populaires, et croyez le ou non, « Journey to the West : Conquering the Demons » peut se définir comme le dernier emblème en date de l’étendue de sa culture pop qui met sur un piédestal l’Homme et sa Création. Roi Singe à la recherche de la boîte de Pandore sous la caméra de Jeffrey Lau en 1999, ce « chef des brigands » immortalise cette fois-ci en tant que réalisateur l’épopée de ce roi très avare et critique en plus donnant un aspect plus humain, plus réaliste. Moine bouddhiste, Tang Sanzang (incarné pas le surprenant Zhang Wen) va voir se dresser sur sa route toute sorte de menace, comme s’il commençait à vouloir toucher le ciel pour se rapprocher de son modèle Bouddha. Trépidantes, ces rencontres offrent de nombreuses scènes cocasses touchantes et humoristiques qui, sous la bande son de Ying-Wah Wong, s’assemblent sans vraiment se ressembler, de manière à parvenir à un intérêt commun : provoquer l’hilarité mesurée. La devise est parfaitement respectée jusqu’à ce que Stephen Chow et Chi-kin Kwok s’illustrent en grands maîtres du temps, le temps d’un final époustouflant. Les mots ne viennent pas forcément, mais l’environnement prend le pas sur tout le reste et, bouche bée, « Journey to the West » fait revivre l’ « Eveillé » d’une telle manière que le maître du monde semble avoir repris sa place dans le continuum espace temps. Une leçon de cinéma, à n’en pas douter.

Le nouveau (enfin plus tellement) film de Stephen Chow est bien fun et malgré ses nombreux défauts (images de synthèses à la ramasse, n'importe quoi général ..) c'est quand même bien divertissant! Et en mélangeant folklore avec Kung-Fu et combats absurdes Chow continue sur la lancée des très bons Shaolin Soccer/Crazy Kung-Fu. A voir!

Stephen Chow, que la France aura mit trop de temps à découvrir, est aussi bon acteur que réalisateur ou encore scénariste. Là où nos cinéaste peinent (trop souvent) déjà à tenir correctement une caméra et à diriger des acteurs, trop englués qu'ils sont à s'auto-congratuler et à flatter certains lobbys, leurs homologues chinois s'évertuent depuis des décennies à être aussi protéiformes que possible.
Le tout ensuite et d'adhérer aux cultures chinoise et hong-kongaise (et oui, il y a des différences) afin d'en mieux savourer le style, les références et, en l’occurrence, l'humour.
Autant la version du "Fabuleux voyage en Occident" de 1994 est une franche réussite et se montre fidèle à l’œuvre originale, autant cette version fait montre du même brio tout en adaptant un certain nombre d’éléments. Ces changements, au service du scénario et de l'humour, permettent également de voir cette histoire classique et maintes fois adaptées sous un jour un peu nouveaux.
Pour le reste, même si le film met un peu de temps à réellement démarrer, mise en place du récit et des personnages oblige, on atteint rapidement la vitesse de croisière, gags et combats s'enchainant avec maestria. Ainsi, les fans de l'humour crétins et caractéristique de Chow seront aux anges (on aime ou pas). Les acteurs s'en donnent à cœur joie avec, parfois, un peu trop de cabotinage mais c'est le style qui veut ça, et cette grosse production se révèle très agréable à voir.
A noter que les décors, costumes ainsi que la musique valent le détour.
Ma seule déception est que, encore une fois, notre beau pays boude les productions chinoises. Une histoire de politique et de propagande parait-il, mais que dire des films français aux discours très partisans (et bien-pensants) qui sont diffusés sur nos écrans ?
A voir pour toutes celles et tous ceux qui ont vraiment l'esprit ouvert et que n'ont pas peur du vrai dépaysement...

Un peu déçu... 2.5/5
J'aime beaucoup Stephen Chow, certes, mais cet épisode-ci s'apparente bien trop à la sauce Crazy Kung-fu. On y retrouve les mêmes ingrédients mais des dosages plus ou moins réussis...
Une trop grosse pincée d'humour, une poignée de sur-sur-jouage, une histoire un poil trop ressemblante, et un substrat de musique filtré au breuvage originel (certaines mélodies sont même identiques en tous points!!).
Bref on prend la recette et on recommence... mais on finit moins bien... et on racle le fond pour en sortir une suite...
C'est divertissant sans toutefois avoir ce petit goût de reviens-y qu'ont ses deux précédentes réalisations (SS et CK-F, j'entend!) Souhaitons une suite plus inventive et innovante.

Bien sur que ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais stephen show ne peut pas etre partout, et voilà la boulette il n'a pas realisé ni joué dans ce film, et boum dommage. si y avait eu au moins la qualité de crazy kung fu on était bon, et dieu sait ce que ça aurait pu rendre au final. voila voila, comme quoi c'est souvent une question de moyen ("oh non") si ("non") bah...si.