Avis : The Mirror - Page 5

Sur le thème ultra classique du miroir maléfique, le jeune réalisateur Mike Flanagan nous offre un petit film d'horreur fort sympathique. Certes le scénario n'est pas très innovant et sent même carrément le réchauffé par moment. Ceci dit, ce huis clos bien mené ménage quelques scènes d'angoisse tout à fait séduisantes. On se laisse prendre au jeu presque sans s'en apercevoir, notamment grâce à l'interprétation sans faille des deux acteurs. La tension et le suspense montent crescendo et il n'est plus question de lâcher le film tant on a envie de savoir comment tout ça va se terminer. Comme il est d'usage dans les films d'horreur, la fin réserve sa petite surprise même si, cette fois, je l'ai trouvé un peu téléphonée... Qu'importe, quelques bonnes trouvailles scénaristiques, un suspense parfait et quelques scènes presque effrayantes font de ce film une très bonne surprise. Je conseille !

Belle efficacité que celle de cette petite production horrifique qui prend son temps pour mettre en place ses personnages. L’histoire, plutôt originale, se déploie sur différents niveaux de temporalité dans le but de perdre peu à peu le spectateur dans un dédale de sensations diverses. Jouant énormément sur les silences suivis de moments de frayeur, Flanagan maîtrise parfaitement le tempo nécessaire pour faire monter la tension. Il pousse également le spectateur à douter de ce qu’il est en train de voir, nous plaçant dans la même position que les personnages. Cet aspect renforce encore le trouble qui s’empare de nous, d’autant que la fin se refuse à tout happy end téléphoné. Les jeunes acteurs sont convaincants et parviennent à susciter le trouble grâce à leur jeu introspectif. Le résultat est donc réussi et très au-dessus de la moyenne pour un DTV.

Assez bonne surprise pour ce film qui part d'un postulat de base déjà vu (un miroir hanté, une grande bâtisse où s'est déroulé jadis un drame...) mais qui est porté par sa réalisation dynamique qui croise deux histoires à 10 ans d'intervalle environ, son interprétation juste des deux acteurs principaux et un scénario finalement travaillé avec tous les membres de la famille qui descend progressivement aux enfers et rappelant "Amityville, la maison du diable". Seuls petits bémols : les dix dernières minutes moins intenses que celles qui ont précédé et la fin, un peu convenue et timorée.

"Oculus" est une bonne petite surprise, malheureusement peu connue du grand public, et que j'ai d'ailleurs découvert grâce à "Mad Movies" qui en faisait l'éloge.
Certes, le film n'est pas exempt de défauts: quelques longueurs dans la deuxième partie, et un doublage parfois approximatif. Néanmoins, il ne s'agit que de détails mineurs en regard de la qualité d'ensemble. "Oculus" se démarque du tout-venant de la production horrifique actuelle par l'intelligence de son sujet, la façon dont il est traité. A ce titre, la fin est surprenante et très émouvante. Si le sujet s'avère convenu sur le papier, le traitement à l'écran est tout autre: loin des clichés propres au genre (du moins, loin de la plupart d'entre eux), le film est réellement stressant, certaines scènes sont terrifiantes. Le jeu des acteurs est pour beaucoup dans la réussite du film puisque tous sont excellents. La photographie permet des jeux d'ombre bienvenus, propices à la peur mais qui permettent également de magnifier le miroir, LE grand "méchant" du film.
Sans oublier une musique angoissante à souhait (je vous conseille fortement d'écouter le générique de fin dans son intégralité).

Rien de révolutionnaire, mais le réalisateur sait appuyé là ou ça fait grincer des dents....Le récit est ingénieux mais vain...Tandis que l'actrice manque de relief.

Un très bon film divertissant, c’est une histoire originale et on se prend vite au jeu. L’idée est différente mais fonctionne

Ce film d'épouvante-horreur est, malgré une intrigue légère, manquant d'originalité et de scènes horrifiques, doté d'un scénario bien écrit alternant passé et présent, un suspense maîtrisé de bout en bout et interprété par de convaincants comédiens.
Un bon divertissement.

Encore un film d'horreur de très moyenne facture qui par le biais d'un miroir maléfique tente de nous faire peur sans grand succès.
Mis à part quelques passages réussis le film n'innove en rien et recycle les sempiternels effets de manche, fake et jump scare compris.
Pourtant en inscrivant cette histoire au sein d'un cocon familial, le film aurait pu fonctionner mais la mollesse de la mise en scène ne parvient pas jamais à faire décoller l'ensemble.

On ne le répétera jamais assez : pour faire un bon film d’épouvante, il faut d’abord trouver l’objet sur lequel focaliser les angoisses des spectateurs. En devenant THE MIRROR pour sa sortie française, le sympathique OCULUS trahit déjà quel sera l’objet choisi pour attirer et catalyser autant de fascinations que de répulsions sur sa surface réfléchissante. Nous suivons donc ici le combat de Kaylie pour innocenter son frère Tim, et prouver que la mort de ses parents fut en réalité l’oeuvre d’un miroir maléfique, capable de manipuler l’esprit humain. Si l’idée du miroir comme forme abstraite d’une entité démoniaque n’est pas vraiment originale, puisque déjà exploitée dans les années 2000 par Black Mirror et son remake indirect Mirrors, elle garantit tout de même un potentiel de vertiges psychologiques exigeant une mise en scène subtile et débarrassée de visuels gores tape-à-l’œil. C’est cette optique que semble avoir choisi Mike Flanagan son créateur, en misant sur les tensions que subissent ces deux protagonistes; mais hélas les sorties de route sont nombreuses, et malgré ces soubresauts d’horreur putassier, le film ne fait jamais vraiment peur (...

critique par ARKHAM - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma

The Mirror ou comment instaurer une atmosphère inquiétante juste grâce à un vieux miroir accroché dans une pièce.
C'est simple et pourtant réussi, avec quelques jump-scares et avec des aller-retours bien maitrisés entre le passé et le présent. Dans un domaine où il est aujourd'hui difficile de faire dans l'originalité, il s'agit d'une bonne surprise...sans pour autant être promis au Hall of Fame du cinéma d'horreur.

"Tu vois le miroir accroché au mur ? Surface argentée tout de noir encadrée. Oculus de verre." C'est comme ça que commençait l'alléchante bande-annonce de "Oculus"(qui n'est pas encore sortie en France). Et force est de constater que "Oculus" est un bon film d'horreur. Déjà, il ne fait pas partie des films d'horreur "débiles" bourré de screamers et de héros tous plus débiles les uns que les autres (coucou "Paranormal activity"). L'idée de base d'"Oculus" est bonne tout comme les acteurs qui sont très convaincants. La musique accompagne plutôt bien le film sans être inoubliable. Là où ça coince un peu c'est au niveau de la peur. Car le film ne fait presque pas peur. je dis "presque" car il y a tout de même 1 ou 2 passages assez effrayants. Autre défaut, les deux histoires en même temps est une bonne idée. Mais le film passe tellement rapidement de l'une à l'autre (notamment vers la fin) qu'au finale, cela nous laisse une impression un peu "brouillon". On pourra aussi reprocher au film quelques longueurs. MAis bon comme je l'ai dit, ça reste un bon film d'horreur.

On trouve dans ce film le climat propice au développement du stress de masse. Malheureusement on stresse mais pour pas grand chose... Le fameux sursaut de frayeur tellement appréciable des bons films du genre ne vient pas. On saluera tout de même l'effort de différenciation et de recherche de l'histoire.

Très bonne surprise.
On retrouve l'imaginaire de l'au delà présenté par Insidious. Cela dit, le film s'en éloigne très vite par sa dimension psychologique très intense. Un film à voir concentré, on nous perd sans cesse pour se retrouver, comme les personnages, conscient d'être pris au piège dans un délire infernale.
Le mélange passé/présent est réussis, malgré quelques inégalités de dosage par moment, et contribue largement à brouiller la temporalité et la réalité des évènements du film.
A voir, une expérience cinématographique.

Voilà un petit film d'épouvante au scénario original et fort bien ficelé. Le genre est pourtant assez casse-gueule, et en l'occurrence, l'ensemble est plutôt réussi. 3.5/5

Le réalisateur fait s'entre-mêler plusieurs époques avec une habilité surprenante. La mise en scène est bien et l'angoisse monte peu à peu.
J'ai cependant trouvé que la fin arrivait un peu vite et j'ai senti un petit côté fouillis, comme si ça manquait de "logique" (si on peut bien sûr parler de logique dans le surnaturel).