Derniers Avis : La Plage - Page 15

Quatrième film de Danny Boyle, "La Plage" reste une oeuvre atypique du réalisateur. On y retrouve cependant la patte de ce dernier à travers ce film à l'univers envoûtant. Les acteurs sont particulièrement convaincants, et malgré une histoire un peu bancale, on croit volontiers au voyage de notre trio à la recherche de cette "plage" qui ressemble fort à un endroit paradisiaque tendance hippie. Quelques péripéties accompagnent nos héros, notamment le personnage de Richard pour au final nous présenter un monde pas si idyllique. Ce film n'est certes pas le meilleur de Boyle mais on participe avec plaisir à ce voyage notamment grâce à l'efficacité de la caméra du réalisateur.

L'énorme succès du "Titanic" aidant, Leonardo DiCaprio remplace Ewan McGregor dans le rôle principal du film de Danny Boyle. Alors qu'il est en vacance à Bangkok un jeune américain fait la connaissance de Duffy, un étrange personnage, qui avant de se suicider lui remet une carte. Selon ces dires elle le mènerait au paradis sur terre, Richard décide se faire le voyage avec un couple de français qu'il a rencontré plus tôt. Adapté du livre d'Alex Garland, "La Plage" est clairement une allégorie mettant en contraste notre monde avec son comportement égoïste et autodestructeur et cette île reculée sur laquelle les personnes vivent en symbiose et qui sont quasiment autosuffisantes. Cependant ce petit coin de paradis peut très vite devenir un enfer et c'est bien ce bémol qui ravive l'intérêt pour ce film, le personnage de DiCaprio (bonne prestation) plongeant peu à peu dans la folie devant les événements qui peuvent lui faire perdre son Éden. Les paysages sont magnifiques, l'histoire donne à réfléchir sur bien des sujets et le casting est de qualité mais il manque un quelque chose à l'œuvre de Danny Boyle pour en faire un grand film.

ok c'est un navet sur le fond, avec des délires de scènes qui n'ont ni queue ni tête : on ne peut rien en sortir (sauf la moralité finale des communautés utopistes)
Mais rien n'empêchera de kiffer ce film avec ces 3 acteurs magnifiques et ce quelque chose, cette ambiance... à part ..; qui en font un film original.

Un bien mauvais rôle pour cet acteur de talent Leornardo DiCaprio.... Mais ce n'est pas le pire dans ce concentrés de niaiserie 'teenegers'...

J'ai beaucoup aimé ce film. Il se laisse regarder, il y a très peu d'action, le film avance sur un rythme assez lent, et il accélère par moment, ce qui rend le film vraiment très intéressant.
Maintenant, parlons du scénario, que je trouve sans plus, mais il est efficace, les acteurs, même si ce n'est pas leur meilleurs rôles, il arrive à vous convaincre.
Un bon moment.

Premier gros ratage de Danny Boyle qui se débrouillait définitivement mieux avec des petits moyens.
Depuis il enchaîne les dérapages (même si certains font des succès commerciaux comme "Slumdog Millionnaire" ils n'en restent pas moins mauvais).
L'écossais est passé du statut de "réalisateur à suivre" à celui de "réalisateur à fuir".

L’Enfer. Puis le Paradis. Puis l’Enfer. Telle est l’histoire de « La Plage », quatrième long-métrage de Danny Boyle, et sans nul doute son plus mauvais. Ce film vaut exclusivement d’être vu pour le boulot considérable fourni par le directeur de la photographie. En dehors de ça, il s’agit d’une réflexion sur les dérives sectaires – c’est en tout cas comme ça que j’ai compris le sens de l’œuvre, si toutefois il y en a une : la communauté recluse sur elle-même, aussi paradisiaque soit le cadre dans lequel elle vit, et aussi sympathiques d’apparence que soient les membres qui la concernent, peut s’avérer dangereuse, peu humaine parfois (cf. scène où Christo est abandonné dans la forêt par ses camarades, coupable de n’être pas mort durant l’attaque du requin). Sal représente l’image d’une gourou ayant une emprise totale sur son entourage, et l’apparente harmonie de toute cette tribu cache en réalité des zones d’ombre dissimulées par une loi du silence forcée. Pour le reste, rien de bien attrayant, et l’on se fait rapidement chier. De plus, difficile de comprendre le sens de la scène finale : Richard semble nostalgique en voyant la photo que lui a envoyé Françoise, alors même qu’il voulait en finir avec l’île et s’évader. Mais peut-être repense-t-il seulement aux moments de plaisir passés sur cette plage… Quoiqu’il en soit, Di Caprio n’est pas au meilleur de sa forme. Mais on lui pardonnera. Belle interprétation de Canet en revanche, et de Ledoyen. A voir si vous n’avez rien d’autre à foutre.

Ayant apprécié la plupart des œuvres de Danny Boyle, je me devais de voir celle-ci malgré des critiques qui sont dans l’ensemble, négatives. Etant donné le scénario simpliste, les grandes lignes sont tout de suite mises en place ; nous sommes rapidement plongé dans l’histoire. Les paysages/décors sont magnifiques et le contraste entre l’ile et la ville est plutôt bien mis en scène. Le trio Dicaprio, Ledoyen, Canet est captivant, la BO en revanche n’est pas terrible, de même les quelques effets spéciaux ne sont pas crédibles. En résumé, je dirais que La Plage est un bon divertissement, alliant un scénario simple et un histoire saisissante. On est loin des succès de Danny Boyle comme Slumdog Millionaire, Trainspotting ou encore Shallow Grave.

Un film injustement boudé lors de sa sortie en salle du fait de la "Dicapriophobie" en vogue à l'époque. Car même si La Plage est imparfait et parfois maladroit, il reste un très bon film. Le scénario est tout simplement énorme et atypique, les acteurs plus que corrects, la réalisation très bonne si on est fan du style clipesque de Danny Boyle, et la morale de cette incursion dans une société hédoniste et utopiste plus profonde qu'il n'y parait. Un thriller paranoïaque de très bonne facture.

Un film sympas qui dénonce la société en générale touche de drame, de comédie et d'aventure. Good watching...

decidement trop nul !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Danny Boyle est un réalisateur dont j’apprécie fortement les films. Sa meilleure réalisation reste selon moi Trainspotting, film sur une bande de drogués. J’aimais beaucoup le style de la réalisation de ce film. Avec La Plage, Boyle fait sa première incursion dans le cinéma américain. Pour le rôle principal, il a du flair. Leonardo DiCaprio est un des meilleurs acteurs de sa génération. À l’époque de sortie de ce film, il n’était que le jeune comédien à la belle gueule tout droit sorti de Titanic. Néanmoins, il nous livre une excellente performance dans la Plage. À ses côtés, deux frenchies : Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. L’histoire raconte donc comment DiCaprio et les deux français partent à la recherche d’une île dont le premier avait reçu une carte par un parfait inconnu rencontré dans un hôtel. Je ne vais pas plus loin dans l’explication de l’histoire, car je ne voudrais aucunement vous gâcher le plaisir de découverte de ce film. Le style de réalisation de Danny Boyle est toujours là, même si ça ne passe pas toujours dans ce film. En effet, La Plage est assez décousu. À la seconde partie du long-métrage, j’avais l’impression de voir Trainspotting en vacances. Ce film n’est pas mal, mais il n’est pas inoubliable non plus. Ça reste sympa, mais sans plus.

Malgré certaines longueurs, ce film marque par son univers bien à lui, la beauté des paysages et un jeu irréprochable des acteurs. Rajoutez à cela une tension qui ne cesse de grandir et vous obtiendrez ce brayer divertissant conte moderne

Atypique. The Beach de Danny Boyle a quelque chose de perturbant. Un ensemble très réussi mais une sensation de malaise dès que l'écran devient noir, comme s'il manquait un élément, un seul, à ce film. Au début, tout est clair, explicite. Un touriste en quête d'aventures et de liberté. Classique, dirons-nous. Oui mais non. Le rôle que joue le personnage principal est plus complexe qu'il n'y parait.

Les premières explications sont des plus parlantes, pas d'informations futiles, de remplissage inutile, juste un jeune homme, Richard (Leonardo DiCaprio) en narrateur d'une histoire dont on entrevoit déjà toute l'originalité. Ce trio qui va partir à la recherche d'un mythe est touchant, il se révèle rapidement comme un triangle amoureux mais les personnages n'en restent pas moins conscients de la place qu'ils occupent. Leurs relations en restent alors très saines. Les dialogues, qui mettent en place chaque caractère de manière précise sont justement dosés pour intégrer dans chaque réplique ou presque l'idée même du long-métrage. Le passage des photos du ciel prises en pleine nuit est d'ailleurs l'une des séquences marquantes et explicites (qui m'a d'ailleurs tout de suite fait penser à Another Earth).

Arrivé dans ce lieu présenté comme un paradis sur terre, tout semble agréable, simple, parfait. On a presque envie de faire nos bagages et d'aller les rejoindre. Une communauté qui vit en parfaite autonomie, à la recherche du bonheur, de l'"idéal". Oui, mais...

... Il est intéressant de constater que cette recherche du monde parfait implique une incompatibilité évidente avec les êtres humains. Dans un paradis, il n'y a pas (plus) de place pour la souffrance, et c'est avec ce refus de souffrir ou de voir souffrir quelqu'un que l'on va retrouver les limites d'une telle idéologie. Plus que de chercher à rendre leur existence la plus paisible possible, ils cherchent à éliminer ceux qui n'y correspondent plus (les "parasites"). ils deviennent donc prisonniers de leur propre mode de vie, puisqu'ils s'imposent des comportements égoïstes pour garder un semblant de perfection. Ils s'adonnent quelque part à s'enlever une part de leur humanité pour exercer un simulacre de paradis. Comme s'ils vendaient leurs âmes au Diable, assez contradictoire...

On se rend compte que leurs avis sur le monde extérieur est très péjoratif. Ils évoquent la terre comme un lieu sacré, que les hommes auraient tournés en enfer, et que pour retrouver ce "lieu sacré", il faut s'isoler complètement du reste de la société. Finalement, ce n'est pas cette plage, cette île paradisiaque, qui sont parfaits, mais les membres de la communauté (Sal le dit mot pour mot à un moment dans le film, d'ailleurs).

Nos trois héros apportent donc la clé à cette incompatibilité, d'une manière discrète, et ouvrent la porte vers un retour à la "normale". Puisque nous suivons le film du point de vue, unique et subjectif, de Richard. Nous pensons, tout comme lui, au fil des minutes, que ce qu'il fait est toujours juste et logique. C'est le cas, de son point de vue, mais pris d'une appréciation plus globale, moins personnelle, on se rend compte qu'il n'apporte que destruction, chaos, et que l'ensemble de ses actions mènent à la ruine cette communauté. Mais une ruine qui est nécessaire et inévitable, pour faire sortir ces rêveurs d'un monde illusoire, qui n'est pas et ne doit pas être à la portée des hommes, puisque cela contribuerait à renier l'essence même de la vie.

Ce que je regrette en fin de compte, ce sont certains aspects qui ne sont pas finalisés ou pas exploités au mieux. L'influence de Daffy, personnage ô combien important, ne se fait pas assez ressentir. Tout comme la relation Richard/Françoise n'est pas assez poussée (ce qui rend la fin frustrante). J'aurais aimé que ça parte encore plus dans tous les sens, la chute rejoint trop rapidement la conclusion, qui n'apporte pas toutes les réponses souhaitées.
Et si The Beach reste tout de même une bonne expérience, à travers l'atmosphère prenante qu'il arrive à appliquer grâce aux images, aux musiques et aux personnages, il lui manque LA séquence qui pourrait faire de lui un film incontournable. Cela dit, le thème de la liberté et de la question de la recherche du bonheur est abordée avec beaucoup de passion, et rend donc le long-métrage très agréable.

Quoi???? Ce film est de Danny Boyle????? Dur à croire qu'il soit le réalisateur de ce mauvais long métrage. Il nous avait habitué à mieux. Avec scénario d'un vide abyssal et d'un grand nombre d'incohérences, "La Plage" ne convainc pas le moins du monde et ce n'est pas la piètre prestation de DiCaprio qui change la donne. C'est niais, lent, moue,... tout simplement à éviter.