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    Cemetery of Splendour
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Cemetery of Splendour" et de son tournage !

    Origine du projet

    Le réalisateur a laissé entendre que l’idée du film venait originellement de son actrice prinicipale, Jenjira Pongpas, qui lui aurait donné envie de revenir à sa région natale, l’Isan, dans le nord-est de la Thaïlande.

    Inspiré de faits réels

    Le film s’inspire d’un fait divers de 2012 : dans le nord de la Thaïlande, quarante soldats ont été mis en isolement dans un hôpital pour une maladie mystérieuse, vraisemblablement une maladie du sommeil.

    Une part d'autobiographie ?

    Cemetery of Splendour a été tourné dans la ville natale du réalisateur, Khon Kaen, à l’est de la Thaïlande. Apichatpong Weerasethakul déclare que le film est "un portrait personnel de lieux collés à moi comme des parasites". Le long métrage est, selon lui, une combinaison des différents espaces de son enfance : "Mon univers se limitait alors aux salles de soins où travaillait ma mère, à notre maison en bois, une école et un cinéma."

    Un cadre médical

    La majeure partie du film prend place dans un hôpital. Le réalisateur se dit fasciné depuis l’enfance par ce milieu, notamment parce que ses parents étaient médecins. "Pour moi, écouter des battements de cœur avec un stéthoscope ou utiliser une loupe avec éclairage intégré relevait déjà de la magie (…) Le cinéma et le matériel médical étaient les plus belles inventions de mon enfance". Il s’inspire également de nouvelles théories médicales sur le fonctionnement de l’esprit par rapport au corps, ce qui s’illustre dans les scènes où l’on voit des séances de thérapie à base de lumières colorées.

    Un rêve éveillé

    Apichatpong Weerasethakul se dit fasciné par le sommeil. Il lui arrive par exemple de noter ses rêves. Il a donc construit Cemetery of Splendour par rapport à eux : "Je donne autant d’importance à ma vie onirique qu’à ma vie réelle. Avec le recul, Cemetery of Splendour peut être perçu autant comme un rêve éveillé que comme une réalité ressemblant à un rêve."

    Mythologie

    Le réalisateur a confirmé son dessein de jouer avec l’inconscient collectif, et notamment avec une certaine mythologie, celle d’un monde idyllique perdu à jamais, représentée notamment par le carnet d’Itt. "Quand nous étions petits, on nous a raconté l’histoire de cet endroit merveilleux où l’eau regorge de poissons et où la terre est couverte de champs de riz. Cette Histoire fabriquée est aujourd’hui notre fardeau", exlique-t-il.

    Loyauté

    Jenjira Pongpas, l’actrice qui tient le rôle principal, a été victime d’un accident de moto en 2003 qui l’a laissée paralysée d’une jambe, et qui a constitué un obstacle à sa carrière. Malgré cela, Apichatpong Weerasethakul l'a tout de même choisie pour incarner les premiers rôles féminins de ses films, d'abord dans Oncle Boonme (celui qui se souvient de ses vies antérieures), puis Cemetery of Splendour.

    Un film ancré dans une culture locale

    La plupart des acteurs, dont beaucoup sont des amateurs, sont originaires de la région de l’Isan, et les dialogues sont le plus souvent en dialecte local. Le réalisateur se dit intéressé par les vestiges d’animisme, c’est-à-dire de la croyance en la présence d’une âme en chaque homme, mais aussi en chaque animal ou élément naturel quelconque, encore présent dans la région : "Les gens n’y vivent pas seulement dans un univers quotidien, mais aussi dans un monde spirituel. Les choses les plus simples peuvent devenir magiques."

    Un nouveau directeur de la photo pour un défi technique

    Apichatpong Weerasethakul travaille souvent avec les mêmes personnes, mais il a été contraint de trouver un nouveau directeur de la photographie car son ami et collègue Sayombhu Mukdeepromn n’était pas disponible, occupé à travailler sur Les mille et une nuits de Miguel Gomes. Il a donc choisi Diego Garcia, un ancien collaborateur du Brésilien Gabriel Mascaro, avec qui il s’est vite bien entendu. L’enjeu était crucial, car le réalisateur souhaitait utiliser la lumière naturelle pour donner une tonalité mélancolique au film, ce qui comportait des difficultés techniques.

    Une méditation sur la Thaïlande

    Pour Apichatpong Weerasethakul, le sommeil "était une façon d’échapper aux situations terribles que l’on pouvait voir dans la rue, car pendant ces trois ans, la situation politique en Thaïlande s’est retrouvée dans une impasse". Il affirme que son film est une "méditation sur la Thaïlande", pays qui connait un interminable cycle de coups d’Etat et de crises politiques depuis les années 30. "Le cinéma est mon mode de communication de prédilection. Je ne tiens pas à m’exprimer au moyen d’images de sang et de fusils."

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