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    Coming Home
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    45 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    584 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2019
    S’il nous fallait chercher le pamphlet politique dans Coming Home, c’est au titre seul que nous nous arrêterions, encore et encore, dans la mesure où il cristallise toute l’ambition mélodramatique de Zhang Yimou : peindre les années Mao comme un traumatisme présent à jamais dans les mémoires, enfoui sous la peau, dans l’inconscient. Un passé qui ne passe pas. Dans cette perspective, le film serait à rapprocher de Good Bye, Lenin !, sorti en 2003, à cette seule différence que là où le la reconstitution d’une Allemagne de l’Est plus vraie que nature aboutissait à un dénouement heureux, les entreprises réitérées par Yanshi pour reconquérir son épouse échouent. Portée par la belle partition de Qigang Chen et le piano de Lang Lang, cette fresque intimiste revendique un rythme cassé, saccadé, brutal : les époques se traversent de façon immuable, le décor paraît résister à toute volonté de changement. L’appartement, espace privilégié par le film, constitue une zone en dehors du temps, un lieu où se répercutent des noms et des visages, des lettres dans une malle et des photographies encadrées sur les murs. Dans cet espace se rejouera au piano une petite ballade teintée de mélancolie, réunissant pour quelques instants les époux. Parce qu’il condamne l’amour à être vécu en différé, parce qu’il enferme l’amant et l’amante dans deux solitudes que la seule réminiscence du passé commun permet de réunir, Yimou recouvre son œuvre d’aspects mélodramatiques lui conférant un écran de protection – et lui évitant la censure – pour mieux nourrir son fonds, lui brûlant. Coming Home a ce goût d’inachevé qui traduit, par la mise en scène, l’inaccomplissement tragique de ses personnages.
    selenie
    selenie

    5 460 abonnés 6 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Notons également des erreurs chronologiques... Il aurait fallu un scénario avec une césure moins importante et plus dans un 50/50 entre les deux parties. La seconde partie est touchante mais tourne un peu en rond d'où une certaine longueur au 3/4. Une tragédie familiale dans les méandres de l'histoire qui tient aussi beaucoup aux interprètes dont Gong Li, une fois de plus éblouissante qui arrive à exprimer des sentiments alors même que son personnage n'en est (normalement pas) conscient. Un beau film bien qu'on aurait aimé un ancrage historique plus fort.
    vidalger
    vidalger

    293 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Ce film ne peut pas se résumer à la très belle histoire d'amour qui en est le principal argument. La dictature communiste à l'époque de Mao en est aussi un protagoniste important. Les épreuves traversées par les populations, la soumission des petits chefs pusillanimes, les petites compromissions et les petites victoires sur l'adversité quotidienne en dessinent une toile de fond impitoyable. La qualité cinématographique de cette œuvre, et parce que des millions de Chinois ont vu ce film, en fait un vecteur important de la prise de conscience de ce peuple martyrisé. Interprétation admirable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Coming Home fait partie de ces films où l'histoire est poignante, spoiler: cette mère atteinte d'amnésie et qui attend désespérément son mari alors qu'il est à ses côtés,
    relève d'une idée tout à fait ingénieuse et sur laquelle on peut aisément bâtir et explorer de nombreuses possibilités avec la richesse des techniques cinématographiques. Cependant, et à mon plus grand regret, Coming Home est resté cloisonné dans le larmoyant sans d'autres horizons que cette relation, spoiler: sans issus, où le mari tente vainement de faire renaître les souvenirs de sa femme.
    Après quelques tentatives, le spectateur commence à en être lassé et attend impatiemment que quelque chose d'autre se passe sur l'écran. Une abondance de sensibilité, mal dosée et pas assez recherchée, sont sûrement les facteurs qui ternissent le film, alors que celui-ci présente un jeu d'acteurs remarquable et une histoire très pertinente. Toutefois, une certaine beauté se glisse dans certains plans, les acteurs expriment brillamment les mille sentiments qui s'agitent dans le coeur des personnages.
    Un film mal raccordé mais qui présente la douloureuse vie d'une famille sous le régime de Mao.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Excellent film, je me suis senti très vite habité dans ce film sur la chine et les ravages psychologiques qu'elle peut causer. Je trouve le film très réaliste autant sur les décors que sur l'aspect des acteurs. Au début du film on souffre pour cette femme qui vit seul avec sa fille, et ensuite on souffre pour ce père revenu. Vraiment, c'est ma belle surprise de l'année. Allez le voir, il vaut le coup
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    On avait plus revu Zhang Yimou et sa muse (et ex-compagne) Gong Li ensembles sur les écrans depuis le magnifique La Cité Interdite en 2007. Ils nous reviennent aujourd'hui dans un drame intimiste sur fond de fin de révolution culturelle dans la Chine des années 70. Ni l'un ni l'autre n'ont perdu de leur superbe. La mise en scène du réalisateur chinois est toujours aussi puissante, même si forcément plus discrète et plus simple pour ce genre d'histoire. Si l'ensemble peut sembler répétitive et lent (deux trois longueurs tout de même), il n'en est rien. Cela colle au contraire parfaitement au quotidien de cette femme ayant perdu la mémoire et qui attend le retour de son mari déjà à ses côtés, revivant chaque moi la même attente inutile. Une émotion forte sans aucun pathos. Gong Li est comme toujours formidable. Tout le reste du casting est aussi à la hauteur. La reconstitution historique est magnifique et les images sont superbes. Un presque sans faute donc pour le couple mythique du cinéma chinois qui nous offre là une des plus belles et des plus déchirantes histoire d'amour de cette année cinématographique. Sensible, poignant et somptueux.
    Ti Nou
    Ti Nou

    408 abonnés 3 362 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Avec "Coming home", Zhang Yimou aborde l'un de ses plus beaux sujets tout en évitant l’écueil du mélodrame en restant très sobre. Après ses grandes fresques shakespeariennes, il revient à un cinéma intimiste et contestataire qui lui réussit aussi bien.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 752 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2019
    Un mélodrame bouleversant, sur fond de révolution culturelle chinoise, dans lequel irradie Gong Li. Une histoire d'amour pudique et émouvante.
    Acidus
    Acidus

    622 abonnés 3 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Zhang Yimou, auteur de célèbres Wu Xia Pian comme "Hero" ou "Le secret des poignards volants", signe ici un drame plus intimiste. Les émotions répondent à l'appel et c'est bien une oeuvre poignante que le cinéaste chinois nous livre. Importance primordiale pour ce genre de films, les acteurs sont extraordinaires et véhiculent aux spectateurs les émotions qu'ils traversent. Mention spéciale à Gong Li, tout simplement bluffante.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Immense sensibilité et magnifique histoire d'amour tournée sur fond de critique assez cinglante des années mao.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Le couple m’a émue dans le contexte politique de la Chine, la révolution culturelle est une période dramatique pour la romance contrariée, le mari gentilhomme et son épouse handicapée par d’émotion forte intense, les aléas du temps des événements, l’histoire est simple et plein de sobriété.
    Eric C.
    Eric C.

    204 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2016
    Film totalement atypique dans la filmographie de Zhang Yimou et de son actrice fétiche Gong Li. Si l'histoire de la Chine avec un regard toujours critique est encore en toile de fond, ici la révolution culturelle avec ses excès, sa dictature du parti mais aussi une certaine égalité et solidarité dans le peuple, on est loin des films grand spectacle, fresques historiques avec debauche de costumes, figurants, décors, cascades. Une histoire dramatique, familiale, avec une femme devenue amnésique qui ne reconnaît pas son mari de retour de camp de travail, et une fille qui par son attitude passée est rejetée. Cela se vit au jour le jour, de façon très austère et c'est de loin le film le moins glamour de Zhang Yimou. Que dire de Gong Li, icône du cinéma chinois et mondial, icône de beauté glamour et resplendissante, qui ici est enlaidie, vieillie, ratatinee. Cela permet sans doute d'apprécier encore plus son immense prestation et talent d'actrice. Un film pas facile, que certains pourront trouver trop austère et ennuyeux mais que les amateurs du cinéma chinois, de Zhang Yimou et surtout de Gong Li, classeront dans les très bons films.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Quand on croit que la vie nous sourit enfin, un nouveau problème, encore plus insupportable, surgit sans crier gare. En Chine, la Révolution Culturelle vient de prendre fin et Lu est libéré de son camp de rééducation. Après plus de dix ans d’absence, il va enfin retrouver sa fille et l’amour de sa vie, Feng. Sauf que cette dernière est amnésique et ne le reconnaît plus.

    Beau mélodrame plein de symboles et d’espoirs, Coming Home s’avère être un hymne à l’amour, à la patience et au don de soi. La musique, lente et mélancolique, participe à cette ambiance du film, à la fois douloureuse et très intime. Dans le visage de Gong Li se lit la peine qu’elle éprouve, comme si, à l’intérieur d’elle, celle-ci avait conscience de sa propre amnésie.

    La notion de foyer est ici prépondérante. Séparée en trois, cette famille déconstruite et totalement disloquée ne pourra trouver de repos que lorsque la figure maternelle sera apaisée. Les tentatives de cet ancien prisonnier pour que sa femme retrouve la mémoire sont alors considérables. Le spectateur est alors le triste témoin de cette impuissance à laquelle ces protagonistes sont confrontés.

    Dans ce contexte politique âpre et difficile, Feng et Lu reconstruirent une histoire qu’ils avaient déjà bâtie des années auparavant. Écorchés par les aléas de la vie, ces personnages évoluent dans un univers foncièrement dramatique que certains décrieront. Mais si le réalisateur du Secret de poignards volants a choisi la carte de la pure tragédie, c’est pour rendre son œuvre encore plus mémorable, et saisissante.
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    C'est dans les années 80, je crois, que Freud a été traduit en chinois. Il est question du concept de "déjà vu", en français dans le texte! L'idéologie est ravageuse. Le maoïsme a consisté à vouloir le bonheur du peuple et à envoyer dans des camps de travail les récalcitrants. Au nom de l'idéologie, les liens familiaux, générationnels se voient attaqués. Le leurre d'une promesse d'avenir peut conduire à une trahison. Le traumatisme est tel qu'il empêche les retrouvailles si désirées, si attendues. Le concept freudien de la répétition n'est pas nommé, mais il constitue le fil conducteur de ce magnifique film tout en finesse, tout en subtiles avancées et reculades. La patience, l'espoir des retrouvailles conduisent à exploiter toutes les entrées possibles vers la réminiscence : mémoire visuelle, tactile, verbale, auditive sont stimulées. La lecture est aussi mise à contribution. Quel beau trajet accompli, où le pardon et la compréhension trouvent aussi une voie d'accès et de questionnement. On pense au très beau "Se souvenir des belles choses" transposé en Chine et avec la nuance de taille qu'ici l'amnésie est dite "psychogène". Quelle magnifique odyssée bien inattendue!
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Film magnifique, subtil et sensible que je recommande, malgré une première partie peu fluide.

    C’est un film prisme à aborder selon divers angles et thèmes.

    L’histoire d’une famille éclatée par le destin qui se retrouve et revit unie sans obéir à aucun modèle existant.

    L’histoire des démarches d’un homme que sa femme ne reconnaît pas. Il cherche des chemins pour accéder à sa conscience et sa mémoire et créer un lien avec elle, en passant par des images, de la musique, la lecture de lettres, des actes d’amitié, créant ou réveillant de l’émotion.

    L’histoire de la Chine dans les années 60/80, avec son régime dictatorial, lequel amenait les individus à se trahir eux-mêmes ou leur famille. Il séparait les gens pour des années, écrasait littéralement les individualités-les protagonistes restent touchant d’humilité. Le choix politique du cinéaste s’attache à ces quelques points.

    Toute la finesse du film réside dans le fait que le système ne soit pas explicitement exposé par la mise en scène. La tristesse que se dégage de ces destins individuels brisés fait naître une sourde révolte contre le système politique et c’est bien plus fort qu’un exposé de type journalistique.
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