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    Room
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    ptitmayo
    ptitmayo

    34 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Ce film en 2 parties d'1h chacune est un petit bijou d'émotions. Au-delà de la description terrible d'une séquestration de plusieurs années spoiler: (7 pour Joy, avec viol à la clé et poignet abimé)
    dans un espace très confiné spoiler: (cabanon avec juste 1 Velux au plafond)
    , le scénario séduit en s'attachant sur la perception globale de la situation par le petit Jack et sur le rôle protecteur et souvent ingrat d'une mère. Ce second point est pour moi l'un des plus réussis, voyant Joy absorber toute l'anxiété du contexte spoiler: (pendant les 5 premières années de Jack)
    pour donner à son fils des raisons de se réjouir spoiler: (la petite armoire isolée pour dormir, le gâteau d'anniversaire, la télé)
    et faire en sorte qu'il ne comprenne pas l'horreur de la situation spoiler: (le kidnappeur ne peut pas le toucher; Jack pense qu'à l'extérieur il n'y a que l'espace, la métaphore utilisant Alice au Pays des Merveilles est très parlante)
    , un choix éducatif contraint qu'elle devra péniblement assumer dans le monde réel spoiler: (il lui faut rompre le lien maternel pour éviter que Jack tombe dans l'isolement; elle tente de se suicider, s'en voulant de ne pas avoir agi plus tôt pour libérer son fils; l'interview très dure à faire car elle questionne ses choix; elle devient irritable)
    . En ce sens, j'ai trouvé la finalité brillante spoiler: (Jack veut revenir dans le cabanon car ça a été une partie heureuse de sa vie (grâce à sa mère) et il se rend compte que ce n'est plus pareil, notamment car ce cabanon valait pour ce que sa mère en a fait, un lieu paisible)
    , libérant (mentalement) autant la mère que le fils. Concernant Jack, après une libération forte en émotions, le script utilise à merveille de nombreux symboles pour illustrer sa deuxième vie spoiler: (les portes du cabanon et de l'armoire fermées contrastent avec celles ouvertes de la chambre à coucher et du placard de cette dernière; il n'y a que des murs au cabanon, bien différents de la fenêtre géante de l'hôpital; la présence d'un chien; pendant l'évasion, il regarde le ciel infini qui s'oppose au panorama restreint visible depuis le velux du cabanon)
    , et témoigne de sa nouvelle vision de la réalité, tour à tour angoissante spoiler: (son grand-père ne peut pas le regarder dans les yeux)
    et pleine de promesses spoiler: (il se fait un ami, est très complice avec sa grand-mère; le monde devient vaste et il a envie alors de tout essayer)
    . Sur la forme, "Room" est également un succès, la voix-off bien dosée de l'enfant et l'alternance entre plans serrés (pour la première partie sur la séquestration) et plans larges (Jack découvrant le monde) donnant un caractère très immersif et jamais ennuyeux au récit. Enfin, le film ne serait pas aussi fort sans les performances exceptionnelles de Brie Larson et Jacob Tremblay, complices et touchants. Au final, "Room" constitue un portrait poignant d'une mère et son fils placés dans un environnement dramatique et renouant avec la vraie vie.
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Room, c'est d'abord un livre magnifique de la canadienne Emma Donoghue. Une histoire terrible, écrite à hauteur d'enfant, genre éminemment risqué mais admirablement maîtrisé. La romancière a rédigé elle-même son adaptation à l'écran, un gage de non-trahison même si le film de Lenny Abrahamson a un côté doux, aseptisé diront ses détracteurs, eu égard au caractère atroce de son histoire (sa première partie). Mais comme dans le livre, Room, au-delà de l'ode à la relation filiale, nous fait reconsidérer la société dans laquelle nous vivons. Et à nous interroger sur ce que nous appelons la réalité ou la vérité. Le film, délicat, est moins complexe et radical dans son propos que l'oeuvre littéraire, qui s'imposait aussi par son style, impossible à retranscrire au cinéma. Il n'en est pas moins bouleversant, surtout pour ce qu'il ne montre pas et laisse à l'imagination. Brie Larson n'a pas volé son Oscar mais elle sait qu'elle le partage avec "son" fils, Jacob Tremblay, dont l'interprétation laisse sans voix. Heureux ceux qui n'ont pas encore lu le roman d'Emma Donoghue, ils vont découvrir toute sa richesse et son pouvoir d'évocation.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Lenny Abrahamson, réalisateur irlandais qui semble commencer à ce faire une jolie réputation ces dernières années, notamment avec ses deux derniers films, le bon mais assez décevant Frank et Room qui a impressionné pas mal de cérémonies prestigieuses surtout grâce à la prestation de Brie Larson, son actrice principale. Abrahamson s'est plutôt illustré dans les films indépendants, avec la particularité de s'intéresser à des personnages, des situations hors normes. Comme si les histoires qu'il racontait se passait sur Terre mais néanmoins dans un univers à part, très éloigné de celui qu'on se conçoit chaque jours. Et c'est ce qui est encore une fois au cœur de son récit.
    Scénarisé par Emma Donoghue qui adapte ici son propre roman, le film soulève des interrogations passionnantes qui partent d'une situation peu ordinaire pour trouver un écho universelle parlant à tout à chacun. Prenant intelligemment le point de vue du petit garçon pour nous guider à travers le récit, mais si on eut regretter que les enjeux moraux de la mère soit ainsi trop sacrifiés, ce parti pris permet de jouer avec habilité avec la maturité du spectateur qui se confronte directement avec la naïveté de l'enfance permettant au film de faire passer des sujets grave à travers nous tout en finesse. Le viol, la séquestration, le kidnapping, et etc sont tous des sujets esquissés sans jamais être vraiment mentionnés pour préserver l'innocence du petit garçon mais qui pour nous en tant qu'adultes nous permet de voir toute l'horreur de la situation sans que le film tombe dans la pathos et qu'il garde une sensibilité constante ainsi qu'une subtilité admirable sur ces sujets. Après il est vrai que ce parti pris évite aussi de s'attaquer à des sujets qui aurait pu être pertinents, faisant un peu cache-misère parfois, évacuant des personnages du récit de façon anecdotique pour ne pas se confronter à certains points comme avec le grand père de Jack. Néanmoins même si ce parti pris limite certains questionnements, on reste admiratif dans ça manière d'être superbement tenu.
    La première partie de l'intrigue se concentre exclusivement sur la captivité de la mère et de son fils. On découvre le monde imaginaire qu'elle a du inventer pour préserver son enfant de la réalité et de la violence du monde. Le quotidien est abominable mais une certaine grâce en émane dans le rapport entre les deux protagonistes, ils deviennent l'âme de cette endroit et la "Room" symbolise plus le lien qui les unit dans toute sa complexité et ses contradictions poussant la réflexion sur l'importance de garder son âme d'enfant mais aussi sur le devoir de briser les illusions et d'assumer de grandir. Il est assez passionnant de voir la manière dont l'enfant perçoit sa vie dans la "Room" et dont nous concevons l'horreur de ce qu'ils sont en train de vivre. Ce qui est pour lui sa maison est avant tout sa prison et ses repères ne sont que factices. Toute cette partie aboutie à un climax incroyable d'intensité qui nous fait retenir notre souffle et qui cumule à la fois en une scène de suspense insoutenable mais aussi à une séquence d'émotions poignante où les repères de l'enfant ainsi que tout son monde vole en éclats. Après ça, la deuxième partie du récit se fera bien plus sage, plus convenue dans son écriture et plus bancal dans l'utilisation de certains personnages et l'exposition de certaines pistes de réflexions. S'intéressant à l'après, comment reconstruire sa vie suite à un événement traumatisant, se faire de nouveaux repères, faire face à la réalité, la vérité et aussi la culpabilité. Donner un rôle central à la mère aurait été ici plus judicieux même si on parvient à comprendre les troubles qui l'habite, ils sont bien trop souvent éclipsés. Surtout que le parcours de son fils est à ce moment plus classique et attendu, et continuer sur son point de vue sert avant tous à jouer assez maladroitement avec la tension dramatique. Malgré tout cette deuxième partie arrive à garder la justesse et la sensibilité ambiante, arrivant à transmettre son message de manière claire, efficace et touchante prouvant toute l'intelligence et le savoir-faire dans l'écriture. Au final, le récit arrive à transmettre une quantité de questionnements et d'émotions complexes avec beaucoup de simplicité, de retenue et d'émotion faisant toute la beauté de l'oeuvre.
    Le casting est absolument parfait même si on regrette néanmoins la sous-exploitation de William H. Macy alors qu'il aurait pu apporter des choses intéressantes. Le tout est surtout habité par les prestations exceptionnelles de Brie Larson et Jacob Tremblay. Elle n'a clairement pas volé son Oscar et livre une performance intense et poignante avec une justesse absolue étant totalement habitée par son personnage. Elle est assurément une grande actrice, vouée à briller sur grand écran mais alors que l'on parle beaucoup d'elle, la star ici est avant tout le jeune Jacob Tremblay. Il porte totalement le film et il le fait de manière grandiose. Rarement on voit de jeunes acteur transmettre autant d'émotions aussi naturellement, il ne joue pas son personnage, il l'incarne et autant de maîtrise est admirable. On mentionnera aussi Joan Allen et Tom McCamus, tout deux excellent dans leurs rôles.
    La réalisation est techniquement très propre, la photographie est peut être un peu générique, tout ayant un traitement des lumières et du cadrage très clinique mais ça fonctionne plutôt bien. Les musiques sont discrètes et le montage très linéaire accentuant l'aspect visuellement classique de l'oeuvre. Pourtant la mise en scène de Lenny Abrahamson est assez ingénieuse dans sa première partie. Arrivant à créer une ambiance particulière autour de cette "Room", il renouvelle sans cesse ses effets pour à la fois solidifier la claustrophobie lié au lieu mais aussi pour en faire une zone d'éveil et d'émerveillement à travers les yeux de Jack. Lors de la séquence pivot, il parvient à maintenir une tension constante jouant sur les effets de flou et les montées d'adrénaline anxiogènes. Malheureusement sa mise en scène devient un peu plus plate en deuxième partie, devenant un brin trop classique et ne parvenant pas à retranscrire la grandeur de ce "nouveau monde" pour Jack ni même la puissance de son éveil. Il tombe même dans certains pièges de ce genre de drame intimiste notamment avec une ou deux séquences où la mise en scène est un peu trop appuyée.
    En conclusion Room est un excellent film. Poignant, sensible et juste, il compose son histoire avec retenue pour créer un tout simple et beau parvenant à parler avec subtilité de choses complexes et horribles. Même si le parti pris limite parfois les réflexions du film, certains points restant trop en surface, il fait sens étant intelligemment pensé et admirablement tenu. Dommage néanmoins que la mise en scène soit un peu trop mineure en deuxième partie de récit alors qu'elle avait été impeccable de la première moitié mais c'est contrebalancé par l'immense talent des acteurs, Brie Larson et Jacob Tremblay en tête. C'est une oeuvre d'où on en ressort chamboulé et ému, qui semble profondément simple sans être simpliste et qui se montre indéniablement efficace. Une grande réussite qui est faite pour marquer durablement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 février 2016
    Prisonniers dans une pièce de 10 mètres carrés sans que l'on sache pourquoi pendant une bonne partie du film, une mère et son fils tentent de vivre presque normalement. L'aspect étonnant et la grande force de Room réside dans ce contraste entre l'insouciance et la candeur de l'enfant, et le mystère, voire l'horreur qui caractérisent la situation générale. Les deux interprètes donnent le meilleur d’eux-mêmes et se montrent particulièrement convaincants. A un certain point, le film pivote sur d'autres thématiques toujours aussi maitrisées, avec notamment un suspense et une intensité psychologique redoutables. Une oeuvre intéressante et réussie au final !
    Scorcm83
    Scorcm83

    89 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Room est un très beau film. Il possède une véritable force dramatique de part une interprétation sans failles de ses comédiens et une structure scénaristique en deux parties qui arrive à tenir son spectateur captivé. Néanmoins, le film aurait pu toucher au chef d'oeuvre si le traitement post-enfermement avait été plus développé, j'entends par là l'influence des médias, les retombées psychologiques vis à vis du bourreau, la relation père-fille, etc...

    En fait, j'ai eu l'impression que le film n'arrivait pas à exploiter pleinement son potentiel, malgré des qualités esthétiques, scénaristiques et actoriales évidentes. Néanmoins, il reste un très joli film, possédant une véritable identité et procurant un fort sentiment d'empathie.

    En conclusion, j'aurai aimé un côté plus viscéral, un peu moins de "tire-larme" et plus de développement scénaristique dans la seconde partie mais je le conseille tout de même car il s'avère l'une des plus belles sorties de la saison.

    A voir !
    Stéphane D
    Stéphane D

    92 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    Il me semblait bien me souvenir d'une histoire vraie similaire. Ici on est sur l'adaptation d'un livre qui est basé sur cette histoire (même si c'était la fille de l'agresseur et qu'elle avait 5 enfants). C'est néanmoins important que ces drames soient diffusés plus largements et le film est parfaitement interprété (le gosse inclus)
    T-rhy
    T-rhy

    61 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2016
    ROOM... Réalisé par Lenny Abrahams, réalisateur de l'étonnant FRANK en 2014 avec Michael Fassbender, Maggie Gyllenhall et Domnhall Gleeson. Avec Brie Larson (State of Grace, Don Jon, la série TV United States of Tara,...) et le jeune Jacob Tremblay (Les Schtroumpfs 2) en têtes d'affiche. Adapté du roman de Emma Donoghue, lui même librement inspiré de l'histoire vrai du petit Félix, âgé de 5 ans dans l'affaire Fritzl (l'histoire tragique d'une jeune femme autrichienne ayant été séquestrée et violée par son père pendant près 24 ans). Le long métrage nous raconte l'histoire de Jack, vivant seul avec sa mère, qu'il appelle affectueusement "Ma". Celle ci, l'élève dans une bulle dans laquelle l'enfant est autant épanouie qu'il peut l'être, chéri par l'amour de sa mère. Mais il ignore que lui et Ma sont les captifs de "Vilain Nick", l'homme qui a enlevé Ma depuis bientôt 7 ans. Il la séquestre et abuse d'elle depuis lors, tous les jours, dans la cabane installée derrière sa maison. Jusqu'au jour où Ma élabore un plan impliquant son fils pour les libérer du joug de Vilain Nick.
    J'ai découvert la bande annonce de ROOM en fin d'année dernière. Son pitch m'as tout de suite intrigué. Brie Larson est une actrice qui se construit une carrière assez intéressante. Je l'avais découverte dans l'excellente série TV United States of Tara produite par Steven Spielberg. Puis l'ai vu dans divers seconds rôles, dans de petites productions, avant de la retrouver en tête d'affiche dans le très bon "States of Grace" de Destin Cretton. J'étais donc curieux de la revoir au premier plan d'un autre long métrage. Je fût surpris par sa nomination aux oscars 2016 pour le meilleur rôle féminin et d'autant plus par sa victoire ensuite pour son rôle dans ROOM. J'étais donc plus que disposé à découvrir ce film, malgré mes quelques appréhensions quand à son sujet et son ton. Force est de constater que non seulement je me suis trompé sur le ton du film, mais également sur la vrai star du film, car bien que Brie Larson ait amplement mérité ses récompenses pour son interprétation, la véritable révélation du long métrage n'est autre que Jacob Tremblay.
    La réalisation est d'une sobriété et d'une inventivité surprenante. Certains plans sont particulièrement beau malgré leur apparente simplicité et restent en mémoire bien après qu'on ai vu le film.
    Le scénario est très intéressant. Il prend pour point de vue celui du jeune Jack, ce qui est déjà une originalité notable. Il aurait pu en effet adopter le point de vue la mère, ce qui aurait irrémédiablement tiré le ton du film vers le larmoyant et/ou le dérangeant. Or avec ce choix, on est toujours plus emmené à sourire tant celui ci transpire l'innocence et la naïveté. Un tour de force en soit. Ainsi ce ne sont ni la captivité, ni le retour à la vie normale, qui sont au centre du film, mais plutôt la sortie de l'enfance et l'adaptation à une nouvelle réalité. Ce qui donne au final un ton beaucoup plus optimiste au long métrage. Et c'est une réussite.
    La bande son est très sommaire et mélancolique (à base de mélodies au piano), mais elle s'accorde parfaitement à chacun des moments à l'écran. Bien souvent elle sait se faire oublier, et c'est simplement parfait. Accentuant le côté intime et réaliste de nombre de scènes.
    Les acteurs sont tous très bons. Particulièrement le duo formé par Brie Larson et Jacob Tremblay. Brie Larson qui a définitivement mérité ses golden Globe et oscar de meilleure actrice. Sa prestation est d'une sincérité et authenticité rare. Elle brille tout autant que son jeune partenaire Jacob Tremblay, qui lui explose littéralement à l'écran. Le jeune garçon âgé d'à peine... , fait preuve d'une innocence, d'une honnêteté et d'une maturité troublantes. Définitivement un acteur à surveiller de près à l'avenir. Le reste du casting est tout aussi efficace. Joan Allen est touchante en la mère de Ma, et William H. Macy est tout aussi bluffant dans son rôle de père de la jeune rescapée.
    Bref, ROOM est vraiment une bonne surprise. Un très bon film qui saura vous toucher, tant dans le jeu de ses acteurs, que par sa réalisation et ses thèmes. Une réussite qui vaut définitivement d'être vue.
    Selingues G
    Selingues G

    60 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Ce film peut et doit être critiqué en deux parties; en effet on assiste à une première partie complètement folle et surtout la mise en scène de Lenny Abrahamson qui nous plonge dans le quotidien horrible de cette mère et de cet enfant retenu en captivé pendant plusieurs années de leur vie.
    La fluidité de la réalisation permet d'emballer dès les premières images, le film est excellent et aurait pu être le meilleur film de l'année.

    spoiler: Mais la seconde partie est vraiment de moindre qualité et perd de sa souplesse et de son envergure dès que cette petite famille s'échappe de chez leur ravisseur
    . On perd la pression du huit clos et les propos sont mois surs et moins assumés par le réalisateur. Nous sommes moins intéressés par les propos et les effets de manche finaux n'arrangent rien au dénouement de ce film.
    La note est surtout pour la première partie très impressionnante.
    Shiwamada
    Shiwamada

    32 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2017
    "Room" est un film quasiment parfait à tous les niveaux. On s'attarde ici sur cette femme, séquestrée et dont le viol a vu naitre Jack, qui a désormais 6 ans. Tous les deux sont donc isolés dans ce monde bien à eux et dont seul un Vélux leur donne un apercu du monde extérieur, auquel Jack ne croit pas puisqu'il n'y a jamais mis les pieds. "Room" montre parfaitement le fait que Joy essaie progressivement de faire prendre conscience à Jack de la cruauté mais aussi de la beauté du monde qui l'entoure et que la vie ne s'arrête pas à cette pièce glauque. Physiquement Joy est parfaitement marquée par les années d'enfermement et mentalement elle semble presque résignée, Jack est sa seule joie de vivre et elle est prête à tous les sacrifices pour lui.
    Ce film témoigne magnifiquement de l'amour d'une mère pour son fils à travers toutes ses facettes. J'avais découvert Brie Larson dans "US of Tara" et c'est une actrice que j'apprécie beaucoup, ses récompenses sont clairement méritées tant elle livre une performance remarquable, même si elle est éclipsée dans la dernière demi-heure par la jeune révélation Jacob Tremblay, impressionnant de justesse, capable de jouer l'ensemble des émotions. Mon seul bémol est que la partie "thriller" est lâchée un peu vite et que le film s'éternise du coup un peu, mais dans l'ensemble "Room" est une franche réussite.
    spoiler: A signaler que pendant une grande partie du film, je croyais que Jack était une fille (sa voix et ses cheveux n'aidant pas), ce qui était un ressort narratif efficace (faire croire à Mac que l'enfant est un garcon pour qu'il n'ait pas à subir le même traitement). Dans tous les cas, ca ne change pas grand chose à l'histoire, brillante.
    Zarkalexia
    Zarkalexia

    37 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 janvier 2022
    Le scénario Est pas mal et on arrive vraiment à y croire , la libération arrive plus vite que prévue et l’acteur qui joue le film est superbe .
    Après ça reste entre les deux pour moi en tout cas , si je ne l’avais pas regardé je ne me serais pas dit j’ai loupé un film génial
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Immédiatement dans le vif du sujet, Lenny Abrahamson évite les lieux communs en nous plongeant dans le quotidien d'une mère-courage et de son enfant en captivité dans une simple pièce. On apprend par la suite que la mère a été enlevée il y a de ça 7 ans et que le petit n'a rien connu d'autre que cette petite pièce ... L'intelligence de l'écriture saute immédiatement aux yeux, c'est limpide et touchant, excellemment joué de surcroît et la tension commence à pointer le bout de son nez quand Joy a des envies d'ailleurs pour son fils ... Ce sordide fait divers, ou plutôt ces sordides faits divers en réalité, est traité de fort belle manière ici, sans misérabilisme mais avec une justesse saisissante, la superbe bande son aidant. S'échapper était déjà une épreuve mais le pire reste à venir dans la réhabilitation de ce petit duo si fragile dans le fond, on ne s'arrête heureusement pas au sauvetage mais on va plus loin dans le retour à la vie avec un traitement psychologique des personnages absolument poignant, quelle intelligence dans le propos ! C'est véritablement émouvant et la prestation incroyable du jeune Jacob Tremblay, parfaitement dirigé, donne tout son sens au récit. Certes, c'est parfois un peu long mais il faut voir ce "Room" ne serait-ce que pour le traitement atypique et réaliste qu'en a fait le réalisateur, les différents acteurs ne vous le ferons aucunement regretter. Un très beau métrage.
    Nyns
    Nyns

    189 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2016
    Room s'inspire de faits divers qui font froid dans le dos. Le scénario du film en paraît même plutôt clément comparé aux histoires réelles, ce qui est assez terrifiant face à l'ampleur des dégâts démontrés. Il est intriguant de constater (le film sort après que Brie Larson ai reçu son oscar), que c'est bien le jeune Jacob Tremblay qui nous offre une jeune prestation édifiante et mémorable, celle qui est la plus notable a tous points de vue dans Room. Brie Larson et aussi Joan Allen ne sont pas en reste, mais... ce sont des adultes. Le film se divise en deux parties, qui chacune offrent une analyse basée sur l'observation, très intelligente de la psychologie enfantine, et globalement c'est ce que je retiendrais de ce film, car vraiment les problématique existentielles me semblent juste et plein de dignité. Une relation mère/enfant passionnante. La seconde partie est logiquement moins percutante même si je trouve encore une fois que tout est pris au sérieux. J'attendais un peu plus profond compte tenu du ressenti de l'enfant, auquel il faudra se contenter de quelques petits discours naratifs plein de naïveté qui nous rempli d'une évidente émotion. Je pense qu'il y a avait matière a offrir une imagination plus approfondie, de voir les choses telles que Jack les voient, ça auraient pu rendre magnifique cette histoire très terre à terre. C'est ce qui fait qu'étrangement, je n'étais pas si émue que ça en sortant de la salle. Globalement le film est réussi et retranscrit les faits tels qu'on pouvait s'y attendre sans grande faute directionnelle.
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    "Room" est une très bonne surprise, réalisé par un cinéaste irlandais méconnu du nom de Lenny Abrahamson. Le film aborde l'histoire d'une femme séquestrée dans une petite pièce où elle vit avec le fils à qui elle a donné naissance lors de son enfermement. La première partie du film s'attache donc à montrer la relation des deux personnages dans cette petite pièce qui représente également l'univers tout entier de l'enfant qui n'a jamais vu le « dehors ». L'écriture est particulièrement intelligente puisqu'elle adopte le point de vue de l'enfant, avec toute son innocence, sa simplicité, évacuant ainsi habilement et pudiquement les détails morbides de tels faits divers. Cette première partie sous forme d’huis-clos fonctionne incroyablement bien, porté par l'excellente Brie Larson, qui mérite largement son oscar, ainsi que le surprenant Jacob Tremblay dont la performance est à souligner. La relation fusionnelle du couple est parfaitement retransmise à l'écran. Puis, vient la seconde partie du film, où l'enfant parvient à s'échapper, découvrant ainsi un monde inconnu. Encore une fois, le travail effectué sur tous les plans lors de la fuite de l'enfant est incroyable, donnant énormément de substance aux multiples sensations qu'éprouvent le jeune Jack. La seconde partie du film est peut-être plus conventionnelle, se rapprochant parfois d'un autre excellent film, "Gone Girl", notamment lors de la scène de l'interview, où le monde des médias est critiqué. La fin est un petit peu facile, esquivant les nombreuses questions que posent le film, mais qu'importe, "Room" est tellement réussi. Très fort émotionnellement, il est passionnant de bout en bout, porté par d'excellents acteurs, avec une réalisation juste et intelligente, que demander de plus ?
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2016
    Room, un long métrage qui par instant parvient à capté l'horreur tout en lui accordant une sorte de répit, le fait de prendre l'action sous le regard du jeune garçon apporte une certaine innocence et crée une sensation des plus déroutante et souvent plus que malsaine. De se point de vue là cette partie est des plus réussite quoiqu'un peu trop long et poussé. Mon bémol concerne son second axe, le sujet est effleuré mais il tutoie seulement l'objectif sans parvenir à offrir des réponses. Brie Larson est une actrice à fort potentiel, elle répond présente, elle n'en fait pas des caisses et reste plutôt sobre pour le meilleur. Jacob Tremblay me laisse un peu plus sceptique, j'avais l'image de Pierce Gagnon dans Looper et je ne suis pas parvenu à m'en défaire. Un bon film malgré quelques petits égarements ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2016
    « Room » est un film poignant, notamment en raison d’une histoire forte qui fait écho à certains événements récents évoqués dans les médias, mais surtout par le fait des performances époustouflantes des acteurs principaux. On est plongé dans cette histoire grâce à un scénario puissant et une mise en scène remarquable. Un film à la limite de l’incontournable qu’il serait dommage de bouder. À voir, sans hésiter …
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