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alain-92
305 abonnés
1 078 critiques
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2,0
Publiée le 22 septembre 2014
Une mise en scène inaboutie et des dialogues qui n'atteignent pas le but fixé.
Dommage l'idée de départ était séduisante. "La vitesse de jeu de trois mecs stressés dans un endroit où il ne se passe rien" précise Patric Chiha. C'est bien là le problème il ne se passe pas grand chose dans son film. Toutefois le réalisateur évite de sombrer dans trop de clichés qui auraient pu devenir lourds et insupportables. Certains passages arrivent à décrocher un sourire.
L'histoire se passe au milieu des magnifiques montagnes autrichiennes, qui jouent ici, un rôle essentiel. Elles auraient été un écrin idéal pour traduire la peur de la solitude, le déchirement de la séparation ou le mal être ressenti par la perte de l'innocence et de la jeunesse. Il n'en est rien.
Si le film m'a paru bancal je reconnais volontiers une certaine émotion ressentie dans les toutes dernières minutes. Pas suffisantes pour faire oublier trop de longueurs et un manque manifeste de fantaisie qui aurait été bienvenue, voire compréhensible.
Tumultueux, joyeusement déluré et profondément nostalgique, "Boys like us" met en scène une histoire qui se conjugue à trois. Tout d’abord Rudolf (Florian Carove), autrichien psychorigide qui vient de se faire larguer et décide sur un coup de tête de retourner dans son patelin natal pour s’adonner à sa passion : l’écriture. Un changement de vie radical qui risque de mettre en péril sa relation avec ses deux amis de toujours, dont Gabriel (Raphaël Bouvet, aux faux airs de Patrick Dupond), frêle comédien obnubilé par son ex qu’il n’arrive pas à oublier, au point de devoir appeler sa psy à l’aide tel un enfant qui appellerait sa mère pour être rassuré. Enfin, Nicolas (Jonathan Capdevielle), éternel adolescent pathétique qui ne s’est pas vu vieillir, au point d’aller séduire des minets de moins de 20 ans.
Ce trio bancal a pourtant trouvé un équilibre improbable fait de parties de ping-pong improvisées, de séances de trampoline propices aux confidences, de randonnées où l’on se rend compte que l’on a été « un peu homo-cliché aujourd’hui », de soirées où l’on se met minable pour oublier, de coups de gueule inopinés qui éclatent comme une bombe à retardement…
Drôle, gentiment barré et touchant, "Boys like us" s’interroge sur notre époque et évoque les névroses que l’on tente de masquer, la peine que l’on préfère fuir, la peur de la solitude qui nous assaille, l’angoisse du changement, l’enfance que l’on veut retenir et ces rudes désillusions que l’on ne peut ignorer éternellement...
Comédie douce amère sur les affres du vieillissement. Trois copains gays, mal dans leur peau, se retrouvent en Autriche, pour finalement se perdre. J'ai trouvé le casting inégal, avec un jeu maniéré de Raphael Bouvet, mais avec Florian Carove (lunaire) convaincant. Les situations sont cocasses, parfois absurdes. Certains clichés ont été évités, pas d'autres. Sinon, on passe un bon moment, essentiellement grâce au petites scènes de drague de Nicolas (Jonathan Capdevielle) et aux décors extérieurs autrichiens bien choisis.
J'ai eu raison de ne pas me fier aux critiques trop négatives. Bien sûr, ce film est fait pour des publics gay, et il n'est pas sûr que les autres s'identifient beaucoup et rient autant. Mais ce qu'il dit sur le temps qui passe, sur l'amour, sur l'angoisse de ne pas trop rater sa vie, cela nous concerne tous (et toutes !). On peut regretter la fin un peu étrange mais comment conclure un tel OVNI cinématographique? Une happy end aurait été ridicule, un drame encore plus, alors va pour Nina Hagen et les montagnes !
des personnages plutôt sympathiques, même si ils sont caricaturaux (tout en étant quand même très crédibles. et oui, les caricatures sont souvent très proches de la réalité) et de de magnifiques paysages de montagnes autrichiennes. le traitement est, lui, peu inspiré. je me suis un peu ennuyé devant ces mésaventures plates tout juste digne d'un téléfilm de l'après-midi. ça manque singulièrement d'humour, tout ça!
La vie des gays n'est pas toujours gaie, elle est aussi tragique, tragicomique, lyrique, délirante parfois. Alors voilà, Nina Hagen est une référence pour eux. Celui qui a des origines autrichiennes se fait plaquer par celui avec lequel il projetait de partir en vacances; "Je ne t'aime plus Rudolf" conclut leur histoire, puis celui qui a fait cette annonce précise qu'il est désolé et s'en va. C'est comme ça chez les gays, on se dit tout très directement sans prendre de gants, l'essentiel, c'est de s'écouter soi, quitte à laisser l'autre dans les affres de la solitude. Abattu, Rudolf décide de rentrer chez lui dans l'Autriche profonde et montagneuse, ses deux amis décident de l'accompagner dans son déménagement. On rit beaucoup dans ce film un peu caricatural, mais tellement vrai. D'ailleurs, Rudolf le dit à un moment du film : "on faisait un peu homos cliché aujourd'hui". La conversation de l'un des trois avec sa psychanalyste est drôle dans la supposée attaque du cadre analytique. Il faut dire qu'il s'est absenté pour aller en Autriche, pays des origines freudiennes... Bref, un petit film distrayant, plein d'humour et de tolérance. Le désir d'enfant des homosexuels hommes est aussi abordé de façon assez fine.
Un très bon film qui fait revenir le personnage principal dans son Autriche natale, avec ses 2 meilleurs amis. Un retour en arrière pour mieux prendre du recul sur sa vie, ses dernières années passées à Paris, avec ses amis gays, mais aussi pour mieux décider de son avenir. Très bon film, avec quelques scènes très rigolotes.
Un film sympa avec de belles idées de mise en scène (le voyage de Paris jusqu'à l'Autriche raconté par une série de photos). Un film qui montre avec humour que des hommes homosexuels peuvent être aussi pénibles dans leur immaturité que des hommes hétéros.
Un ton décalé aussi séduisant que déconcertant pour cette tranche de vie gay qui aligne les clichés comme des perles mais finit par émouvoir dans son dernier quart d'heure. Inégal.
Un retour dans son pays natal pour le réalisateur autrichien qui filme pour la troisième fois les paysages de son enfance. Un film fort, si on est assez ouvert pour voir ce qu’il y a à voir, qui nous fait rire comme il déroute, et dont le message nous concerne tous. (...) Suite sur mon blog.
Très bon film qui, malheureusement, est très mal distribué et ne sera donc pas vu par beaucoup de monde. J'ai beaucoup apprécié ce genre de road movie concernant 3 amis qui ont aux alentours de 35-40 ans, en Autriche. Les paysages sont magnifiques. C'est amusant, distrayant, frais, et bien vu.
Film générationnel sur des trentenaires en manque d'amour, Boys Like Us plonge dans le milieu de l'homosexualité sans pathos ni forcer les traits. Un film sincère, tout simplement.
Un ancien autrichien, deux français, trois homosexuels dans la trentaine partis en Autriche pour soutenir l'un deux ; film touchant, drôle, plein d'excellents moments dont des moments musicaux (Malher magnifiquement utilisé). Quelle bonne surprise pour cette rentrée ; Tous les sujets sont abordés : la rupture, l'espoir, l'identité, l'amitié, etc.. Les acteurs sont attachants et très drôles.