Derniers Avis : Les Saisons - Page 9

Jacques Perrin est fidèle à lui même! Ce film est tout simplement superbe dans ses images, son mouvement et le tout enveloppé dans une très belle musique, mais ce n'est pas vraiment un message, seulement un constat où on reste parfois sur notre faim et où les commentaires font parfois défaut surtout dans la première partie. A part cela, on ne se lasse pas de regarder ce beau livre d'images.

Sans être pontifiant ni chercher la démonstration, le film séduit par son observation parfois émouvante, souvent dure, de la vie des animaux. (...) Un hymne à la nature et au « vivre ensemble » entre hommes et bêtes.

LA SUITE :

Documentaire magnifique .. images sublimes.. mais commentaires off ... inutiles et mal venus. Il nous fait réfléchir sur notre petite place dans l'immensité... Bref devrait donner du fil à retordre à nos quelques neurones !! !!

Ennuyeux (j'ai failli m'endormir)
De belles images par ci par là mais qui ne font fait pas un film.
L'histoire et l'objectif du film sont confus
Et les commentaires décousus avec une morale simpliste ne viennent pas arranger les choses.

Tres belles images. Scénario exceptionnel. Peut-être il n'a pas la même puissance que les précédents du même réalisateur mais ça reste un très beau film pour tous les passionnés d'animaux et nature

Très beau film documentaire animalier avec une pléiade d'animaux à poils et plumes filmés en gros plan et dans leur vie quotidienne. Hélas, beaucoup de bébés pour nous attendrir et peu d'évocation du côté sauvage de ces carnivores (l'impression que tout le monde vit sa vie paisible alors que c'est en réalité la peur de se faire bouffer à tout moment).
Côté histoire, j'étais perdu pendant la première heure avec quasi pas de narration. Les animaux se succèdent sans explications. L'homme cultivateur arrive alors et il passe pour le méchant. Très manichéen alors qu'il ne cherche qu'à se nourrir et le fait que la nature souffre est plus un effet collatéral qu'une volonté première. Entre fausse poésie et discours manichéen, le visuel très beau est gâché. Dommage.

En toute simplicité, on se laisse porter au gré de la musique qui rythme et valorise (fan de Bruno COULAIS) des images emplies d'émotion, d'émerveillement, d'humour, de gravité parfois.... pour qui sait contempler, ce film est un petit bijou.
C'est frissonnant de beauté, un magnifique tableau vivant, de notre environnement qui nous rappelle combien notre équilibre est précaire et où la notion de partage entre humains et animaux est somme toute bien relative. Sans nul doute je vais me l'acheter en DVD afin d'en profiter à l'envie, sans modération avec petits et grands ;-)

Le rôle destructeur de l'Homme est abordé sans "diabolisation" et avec un message d'espoir final !
Les scènes de lutte pour le territoIre, les modes de vie, la survie, la hiérarchie dans la famille,les relations amoureuses et fraternelles...sont merveilleusement traitées avec une note espiègle souvent...., la musique il faut entendre la musique de la Vie ce film....

Une réussite totale, un documentaire génial.
Une prise de conscience qui devrait nous concerner tous.
De super beaux paysages.
J'ai bien aimé ce documentaire pour les animaux et pour la prise de conscience que ce film m'a apportée sur les animaux et sur l'environnement

Jacques Perrin surfe discrètement mais efficacement depuis une décennie sur une grosse vague écoloptimiste esthétisante. Cette fois, il pénètre à l'intérieur des territoires. Après les derniers empereurs et les océans, c'est la forêt primaire qui le branche... Engouement sincère ou opportunisme lucratif ? J'espère ne pas me tromper en penchant pour la sincérité, en tous cas je salue la construction de son dernier opus. A mon sens il réussit à rendre compte du caractère effrayant de notre empreinte humaine sur le devenir du monde, il essaye de nous faire prendre conscience de nos devoirs mais son très beau film appelle quelques réserves et se montre peut-être trop optimiste au final.
C'est d'abord un long chaos, bluffant, truffé d'instants magiques, rythmé (trop ?) sommairement par l'alternance du chaud et du froid, chaos qui traîne sans qu'on voie le temps passer, tellement on est subjugué par la maîtrise de l'image et du son. La beauté explosive autant que sereine du spectacle sobrement commenté est bien mise en valeur par une bande son qui assure. Respect....
Dans ce chaos manque toutefois (pruderie ou prudence commerciale, je ne sais) le spectacle des coïts comme suite logique des combats de mâles qui nous sont souvent montrés. Dans une scène touchante de naissance, une biche lèche son faon glaireux et titubant et mange son placenta. Mais pourquoi pas de coït ? Pour que le film soit visible par un jeune public ? Petite faute pédagogique à mon sens, si c'est le cas. D'autant plus que rien n'indique que chez les animaux d'une même espèce, contrairement à ce qui se passe chez les humains, les combats de mâles ne se terminent quasiment jamais par la mort d'un protagoniste ....
Dans ce chaos l'espace des espèces à poils et à plume est maîtrisé (ô combien !) dans des scènes de chasse (trop ?) artificiellement reconstituées, avec de vrais faux animaux sauvages : des loups et un lynx "imprégnés" parfaitement à leur place, mais aussi des poneys que j'hésite à considérer comme des habitants naturels de la forêt, aux époques ancestrales qui sont évoquées. Les chevaux, comme les bisons qui apparaissent quelquefois dans le film, se sont peu à peu adaptés à une vie d'herbivores taillés pour la fuite en milieu relativement découvert, en bons coureurs de prairies qu'ils sont, à la différence des sangliers notamment....
Dans ce chaos enfin, l'eau omniprésente nous est montrée, mais sans ses habitants car aucun poisson de rivière n'a été filmé. Que mangent donc les quelques pélicans qu'on voit de temps en temps, alors ? (Et que viennent d'ailleurs faire des pélicans en Europe ?)....
Voilà pour les points qui fâchent. Et peu à peu l'homme dérisoire apparaît (sa mise en scène est d'ailleurs assez peu convaincante), en un temps réduit au regard de l'immensité qui l'a précédé, mais un temps concentré au regard de ses conséquences sur l'écosystème forestier européen. L'homme installe sa prédation, le monde sauvage cède la place et le monde moderne prend forme. Cette deuxième partie du film, logiquement plus courte vu la brièveté de nos nuisances par rapport au temps planétaire, est sans doute moins réussie au point de vue de son impact esthétique. Elle nous montre la forêt qui régresse et l'homme nous est justement présenté comme un élément perturbateur. Aussi perturbateur que les changements climatiques d'origine galactique qui ont présidé à l'émergence du grand vert. Au registre des nuisances humaines qui sont évoquées, la chasse précède la guerre qui précède la pétrochimie et l'industrie. Bien vu....
Enfin, le dernier message que Perrin essaie de faire passer c'est qu'il est encore temps de vouloir mieux cohabiter avec nos cousins les animaux, mais cet optimisme final, délibéré et trop sommaire, ne m'a qu'à moitié convaincu, malheureusement...Reste que ce très beau film est utile, pour nous donner à penser après nous avoir émus...

2 étoiles pour la qualité des images... Mais ce film n'a rien à envier aux documentaires que vous pouvez voir sur les chaînes thématiques (Voyage, Ushuaïa TV, etc...). Je me suis ennuyé !! On passe de l'hiver à l'été ou inversement en une fraction de seconde. Il n'y à pas vraiment d'histoire, une mini morale dans les 5 dernières minutes sur la façon dont nous détruisons notre planète. Bref, "Les Saisons", est digne d'un petit documentaire à regarder tranquillement à la maison... Et encore ! Déçu.

"Les Saisons" est un documentaire animalier agréable, beau et proche de notre quotidien pas rapport au contexte choisi, la forêt !
Pour mettre en place son sujet, Jacques Perrin fait avancer à vitesse V, l'histoire du temps depuis la période de la glaciation jusqu'à l'élevage et la culture par les premiers hommes.
Et donc, la place des animaux en fonction de l'évolution de l'homme...
On reste évidemment charmé par la beauté des images, par la découverte d'une naissance, d'une becquée à des oisillons affamés ou par le moindre frémissement d'aile ou encore par le jeu de jeunes louveteaux !
Quelques commentaires nous sortent de temps à autre de notre contemplation sans qu'aucun n'apporte de réelle justification à son existence...
Par contre, il est vraiment dommage de ressortir avec un tas de questions au sujet de pas mal d'animaux, dont on ne connaîtra même pas le nom, ainsi qu'aucune information sur leur lieu de vie, l'endroit où ils ont été filmés et dans quelles conditions...
Peut-être qu'un rapide sous-titrage discret aurait pu nous apporter ces éléments essentiels afin de satisfaire toute notre curiosité et ainsi faire de nous un spectateur plus savant qu'il n'était avant d'entrer dans la salle.
Là, n'est-ce pas un des buts de ce type de réalisation ?
C'est d'autant plus dommage que la caméra de Jacques Perrin sait vraiment saisir des instants de grâce, mais il va sans dire que le clou du clou, restera en mon cœur le magnifique et magique "Microcosmos", un véritable poème à l'état pur !

La bande annonce, dosant images et commentaires, semblait vouloir présenter un film documentaire, scientifique et vulgarisateur, aussi concis et précis que le résumé d'un livre scolaire de sciences naturelles : "Ce qu'il faut retenir". Mais las. De commentaires, de leçon de choses comme on disait avant dans l'enseignement, pratiquement pas. Quelques paroles seulement en introduction du changement de chaque tableau, c'est à dire de saison. Reste des images. Un peu répétitives. Et toujours ce cruel manque d'explications sur le pourquoi du comment ! Un manque de mise en perspective, comme s'il n'y avait rien à expliquer. Jusqu'à une fin moralisatrice qui ne résout rien. Depuis la série télévisée Animalia d'Allain Bougrain Dubourg, personne ne semble plus savoir faire de la vulgarisation scientifique sur les animaux et la nature. Dommage. Cela dit, une partie du public familial applaudit. Soit ! Mais décevant quand même.

De belles images et des scènes magnifiques et inédites, mais avec les paroles de Jacques Perrin, il n y a presque plus de magie que l on avait dans Océans et on tombe très vite dans un documentaire type Yann Arthus Bertrand
Dommage,j avais adore Océans et Le peuple migrateur

Magnifiques images, qui montrent une biodiversité extraordinaire pas si loin de chez nous. Le film parle d' écologie sans être lourd ni niais, sans trop de voix off. Il fait réfléchir, la musique est belle. La dernière scène est sublime. A montrer dans toutes les écoles.