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    L'Année prochaine
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Année prochaine" et de son tournage !

    Genèse du film

    A l'origine, la réalisatrice Vania Leturcq souhaitait développer deux aspects dans son film. Tout d'abord, il y avait l'idée de traiter une relation d'amitié fusionelle entre deux personnes et son évolution comme équivalent d'une idylle amoureuse. D'autre part, il était également question pour la cinéaste d'évoquer les choix et perspectives futures qui se posent au moment de l'entrée dans la vie adulte alors que l'adolescence est à peine terminée.

    Un premier film

    Avec L'Année prochaine, Vania Leturcq signe son premier long-métrage, après avoir réalisé des courts-métrages ainsi que des documentaires en Belgique, son pays d'origine.

    Le choix des comédiennes

    L'Année prochaine repose essentiellement sur son tandem de jeunes actrices, Constance Rousseau et Jenna Thiam. C'est Constance, jouant Clotilde, qui est arrivée en premier sur le tournage après que la réalisatrice a été convaincue qu'elle pouvait incarner toute la dureté inhérente à son personnage. Concernant le rôle d'Aude, campé par Jenna, Vania Leturcq a rencontré plusieurs comédiennes qui devaient faire des essais. Dès l'arrivée de l'actrice, la cinéaste a su qu'elle tenait là l'interprète d'Aude : "Et quand Jenna est arrivée il s'est directement passé quelque chose. Je croyais à ces deux amies, j'avais l'impression de filmer deux soeurs, mais qui n'auraient pas été faites dans le même "moule". En plus de cette complicité évidente, cela me permettait de jouer au film sur les ressemblances et les dissemblances entre les deux amies."

    Monter à la capitale

    Tel Rastignac, les deux jeunes filles du film s'en vont faire leurs études à Paris à la suite de leur Bac. Vania Leturcq, cinéaste belge, a préféré tourner son film en France et non en Belgique afin d'accentuer encore plus le contraste entre la province et la capitale. Elle s'explique : "Mais je voulais, quand ces deux filles quittent leur village pour la capitale, qu'il y ait un vrai éloignement géographique, et un vrai éloignement de mentalité. Ce que la Belgique ne m'offre pas. Ou du moins pas autant. Quand on part de chez soi en Belgique, on est toujours à une heure de train ! Et le choc province/capitale est bien plus fort en France. Paris est une ville qui peut être aussi enthousiasmante que déprimante. Elle peut vous accueillir ou vous rejeter d'un jour à l'autre."

    Une musique MP3

    La musique tient une place importante dans L'Année prochaine, en raison des nombreuses scènes de fêtes ainsi que de l'énergie qui s'en dégage. Vania Leturcq ne souhaitait pas faire une "musique de film" comme on peut l'entendre mais avait davantage en tête un type de musique qui pourrait se rapprocher de celle que les deux jeunes filles écoutent sur leur MP3. La composition de ce type de musique bien particulière, mélange de pop, de rock ainsi que de "score" instrumental a été confié à Manuel Roland, du groupe Applause. Hormis les deux morceaux "La Voix de Dieu" et "94", le reste des musiques a été spécialement créé pour le film.

    De l'empathie plus que de la compréhension

    Pour la réalisatrice, son film a plus vocation à susciter l'empathie chez le spectateur qu'à amener une réelle compréhension du sujet : "J'ai voulu faire un film qui soit à ressentir plus qu'à comprendre. Un film où le spectateur puisse se reconnaître, trouver un écho avec son vécu, sa propre histoire. De cette envie découle un cinéma qui cherche à plonger le spectateur dans la peau des personnages. Le sensoriel et le sensuel y sont très importants."

    Les histoires d'amitié finissent mal en général

    En racontant l'histoire d'une amitié fusionnelle entre deux amies qui tourne progressivement à un éloignement inévitable, Vania Leturcq semble rejoindre une certaine tendance s'observant dans le cinéma français de ces derniers mois à l'image du récent Respire de Mélanie Laurent, évoquant justement l'affrontement entre deux amies, incarnées par Joséphine Japy et Lou de Laäge.

    Retrouvailles

    L'Année prochaine, ayant été tourné en 2013, fut l'un des premiers films sur lequel Jenna Thiam travailla après sa participation aux Revenants. Elle y retrouve celui qui incarne son père dans la série, Frédéric Pierrot.

    Sélections en festivals

    L'Année prochaine a déjà été sélectionné dans plusieurs festivals de cinéma internationaux à l'image du Festival des Films du Monde de Montréal où il a remporté le Zénith d'Argent ainsi qu'au Festival Premier Plan d'Angers où il fut sélectionné en Compétition Officielle Européenne.

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