Derniers Avis : Le Talentueux M. Ripley - Page 2

ce n'est pas un "remake" de plein soleil, mais une autre adaptation du roman de Patricia Highsmith, à mon avis plus fidèle dans son esprit que plein soleil, et surtout, qui laisse Ripley en vie et impuni à la fin (comme dans le roman). Rappelons que 4 autres romans on été écrits avec ce même personnage , le dernier en 1991 (monsieur Ripley a été écrit en 1955).
La comparaison avec Plein soleil n'a pas beaucoup d'interêt, les deux films sont très bons à mon sens et méritent d'être vus. Alain Delon est mon sens beaucoup trop "solaire" pour être Ripley, un garçon un peu complexé socialement, pas à l'aise en societé, et qui doit "jouer" un personnage pour accéder à une forme de personnalité. Lisez le roman vous comprendrez.

Remake de Plein Soleil, Le Talentueux M. Ripley débute comme une gentille bluette autour de la dolce vita italienne avant d'annoncer ses véritables intentions. En effet on plonge assez rapidement dans le thriller en découvrant le vrai visage de Tom Ripley, les morts, les quiproquos et les faux-semblants vont se succéder avec un certain suspens et le casting s'avère très bon. On effleure également la psychologie des personnages et puis les images du Sud de l'Italie et de Venise apportent une touche bien agréable à ce métrage mystérieux et somme toute réussi.

Un bon conseil , ne perdez pas votre temps, choisissez de regarder la version originale "Plein Soleil", plus concise et crédible . Au moins l'atmosphère d'époque y est authentique : l'Italie de carte postale années 50 de cette version n'est qu'un étalage de clichés... on a même droit, sur fond de Venise, à une évocation du "Gondolier" Dalida 1958 !

Je ne m'attendais pas à grand chose avec ce film, les premières 45 minutes sont un peu lentes et il ne se passe pas grand chose, mais ça installe bien le décor pour ce qui va suivre. Et la, boum, je ne m'attendais pas du tout à la scène de la barque. Le film est lancé et j'ai vraiment aimé .

whaouh; quel film ! je l'ai vu et revu plusieurs fois et encore revu hier, chaque fois, c'est la "claque salutaire" qu'on prend à regarder une histoire aussi éblouissante, tellement réelle, tellement intemporelle, je regrette une seule chose, le DVD que j'ai est en Français, pas en VOST ... je vais peut être rectifier ça !

Très bon film de Anthony Minghella avec un casting en béton armé ( Matt Damon, Judd Law, Gwyneth Paltrow, Philipp Seymour Hoffman) et une mise en scène très réussi. Le début du film calme et plaisant passe brutalement dans le thriller à suspense très haletant. C'est un vrai plaisir de suivre Tom Ripley (Matt Damon) empêtré dans ses mensonges et sa folie dans un décor de paysages italiens très agréables.

Ce thriller, avec une affiche de stars, ne m'a pas captivé. L'intrigue perd son sens dès la moitié du film et l'ennui aussi.

Un film de suspense ou il manque terriblement de suspense....c'est assez ma réalisé et assez mal ficelé. Des retournement de situantion qui ne sont dis qu'avec des dialogues. Le réalisateur est très loin d'avoir réussi son film. Je préfère "plein soleil" de renée clement avec alain delon qui est tiré du meme roman...

Nouvelle adaptation du roman de Patricia Highsmith porté au cinéma cinq ans après sa publication par René Clément (Plein Soleil, 1960), The Talented Mr. Ripley est une œuvre troublante en ce qu’elle échafaude une intrigue pleine de rebondissements dans laquelle se perd son propre instigateur, ledit Ripley, qui explore ainsi ses désirs empêchés et sa sexualité interdite. La première rencontre entre Tom et Meredith, dans le hall d’une gare, oriente initialement le long métrage dans une direction en trompe-l’œil qui pourtant n’aura de cesse de revenir tel un fil d’Ariane apte non pas à guider notre protagoniste principal mais, au contraire, à le perdre davantage encore. Dès le générique d’ouverture, Anthony Minghella fragilise l’image de Matt Damon en la faisant voler en éclats, en la passant sous des filtres de couleurs comme s’il cherchait, par le déguisement, à révéler une réalité cachée ; sa démarche esthétique sera prolongée par un travail sur les surfaces réfléchissantes, comme les miroirs ou la carrosserie de véhicules, symbolisme certes appuyé mais efficace. Il regarde le soleil brûlant de l’Italie tel un accélérateur de particules qui transforme Ripley en avatar magnifique et diabolique de Dickie : le premier adopte progressivement le mode de vie d’un second considéré en frère, en double, suscitant passion dévorante et jalousie meurtrière.
Le jeune premier, envoyé en Europe pour faire retrouver la raison au fils de son employeur, conçoit sa mission comme l’occasion d’un roman d’apprentissage : ce qui ne devait constituer qu’une parenthèse argentée mute en âge d’or de la beauté et de sa quête. Le sourire de Dickie, sa peau bronzée par une exposition régulière, sa coupe de cheveux, sa démarche mêlant la vigueur et la nonchalance des dragueurs, le compte en banque de son père grâce auquel flâner… tout cela est recopié, plagié jusqu’à la folie. Dès lors, les clichés touristiques et romantiques adoptés par la mise en scène servent à construire un décor faux devant lequel jouer une comédie, matérialisé par l’appartement luxueux qu’il loue, « summum du mauvais goût » selon les dires de Freddie Miles. Le long métrage représente avec brio les égarements d’un être incapable d’advenir pour lui-même, piégé par ce kaléidoscope de reflets dans lequel se réfléchissent ces femmes qu’il ne sait pas aimer : deux femmes qu’il confond aisément, l’une apparaissant également comme le double de l’autre – nous percevons ici l’influence du cinéaste Alfred Hitchcock, notamment dans Vertigo (1958). On l’expédie loin, on le tolère, on l’invite, on se confie à lui ; jamais cependant Tom ne dispose d’une place légitime, sinon dans la recomposition artificielle d’un monde aux relations factices. Preuve à l’appui, le réalisateur prend soin de maculer de sang les images idéales qu’il signe : la barque d’abord, la statue antique ensuite, le peignoir blanc enfin.
Ces déchaînements de brutalité, brefs et inattendus, accentuent le désespoir d’un jeune homme qui ne peut ni accepter ni obtenir l’acceptation de son homosexualité : ainsi refoulée, cette dernière transparaît dans la photographie de John Seale qui capte un regard tenu, un geste révélateur, l’air nostalgique d’un visage. La sublime partition musicale de Gabriel Yared construit musicalement la complexité psychologique de Tom par l’entrelacs de motifs et de tonalités variés. Un immense long métrage, interprété à la perfection par quatre acteurs lumineux.

Même si le film est de bonne facture et plus fidèle au roman que Plein soleil de René Clément, on ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison et Le talentueux M. Ripley ne lui arrive pas à la cheville...
Les acteurs jouent bien mais là pareil ne peuvent soutenir la comparaison avec leurs aînés (Damon moins inquiétant que Delon, Law moins insouciant que Ronet, Paltrow moins mystérieuse que Laforet, Hoffman moins grande gueule que Kearns).
Dans Plein soleil, Delon prémédite la mort de Ronet, dans le film américain c'est un accident donc ça rend l'histoire moins intéressante.
La fin est ridicule (mais fidèle au roman, cependant le rôle d'un film n'est-il pas de sublimer le texte plutôt que de coller bêtement au récit?), beaucoup de digressions aussi (la fiancée italienne qui se suicide, le jazz omniprésent, etc) qui ne sont pas dans Plein soleil et qui alourdissent le récit.
En bref, mieux vaut ne regarder que Plein soleil, et si on veut vraiment voir les deux, commencer par Le talentueux M. Ripley pour ne pas être trop déçu.

Très bon film. L interprétation exceptionnelle de M.Damon. Étrange envahissant ambitieux…sans oublier J.Law personnage d enfant gâté méprisant qui se moque de tout et de rien.. »Plein soleil » premier film m a beaucoup plu avec des images d Italie des années 60 sublimes..film qui résume le riche et l arriviste.Sans perturbations psy que celle de vouloir ressembler à « un exemple ».ce film démontre mieux la face cachée d une névrose que Delon n a pas dû endosser..

La tragédie du double jeu est très bien représentée ici avec les faux semblants et les suspicions qui mettent mal à l'aise. MD s'en sort toujours bien. Il est vraiment talentueux c'est vrai.
Une deuxième adaptation qui est très sympa et qui sait bien conserver le suspense

l faut beaucoup trop d'invraisemblance dans le scenario, juste pour que ce film puisse durer.
les excuses bidon et la crédulités des personnages pour que l'escroc ne soit pas découvert sont tellement grosse que ça tourne au ridicule !
finalement en dehors du personnage principal et de celui qui l'avait démasqué, on à que des gens très peu futés dans ce film, qui se termine en queue de poisson, avec un colis encpombrant dont on ne sait pas ce qu'il deviendra ...

Ce magnifique film allie un jeu parfait des acteurs, des grands rôles comme des petits rôles, avec un cadrage et une lumière montrant une très grande maîtrise technique, la musique est splendide du classique au jazz avec un thème étrange, romantique et tragique à la fois, les paysages et les villes italiennes sublimes, l'ambiance des 50's italienne parfaitement rendue. Seul petit bémol la scène d'assassinat sur une barque ridicule, où est le yacht du départ comme dans le film plein soleil avec cette prouesse de Delon pour la ramener à bon port malgré qu'il est néophyte en voile ?. Gwyneth Paltrow est d'une grâce incroyable, du coup l'homosexualité présumée de Replay semble bien déplacée mais signe des temps. Du très grand cinéma.

Remake moins réussi de Plein Soleil
Là ou le film de René Clément était plus solaire, trouble et mystérieux, celui de Minghella en se concentrant sur la personnalité psycho-pathologique de Ripley se montre plus artificiel, moins délié et parfois lourd
Le dénouement illustre aussi cela
A noter un anachronisme, une pochette de disque de Miles Davis des années 80 alors que le film est censé se dérouler au début des années 60