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Remy S
65 abonnés
107 critiques
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4,0
Publiée le 17 mai 2016
Dans ce Los Angeles des années 70 On retrouve un film drôle, loufoque et colorée sur fond de comédie policière certe par moment un peu bancale qui laisse place à un duo efficace et décalé dirigé par Shane Black qui revient dans la ligné de son jouissif "Kiss Kiss Bang Bang" On regarde, on rit, et savoure ce film qui n'a aucune autre prétentions que de divertir Un très bon moment en perspective
Mis en scène par un Shane Black survolté, à qui l'on doit également le troisième opus des aventures de Tony Stark, The Nice Guys se distingue par son traitement totalement déluré de la réalité, puisque composé de personnages caricaturés à l'extrême, un peu comme Deadpool dans l'univers des super-héros. Ainsi, en jouant des flics que tout oppose, Russell Crowe et Ryan Gosling embarquent dans une rocambolesque suite d'événements drolissimes, entre enquête policière loufoque, dialogues à la maturité relative et mise en scène scabreuse. Véritable mitraillette du rire, le métrage ne se prend jamais au sérieux, alors que les longueurs s'avèrent rares et que la fin garantit un spectacle haut en couleur, versant dans un n'importe quoi jouissif qu'il faille prendre au second degré. Et Dieu que c'est drôle.
Comme cela doit être difficile pour des scénaristes et autres raconteurs d'histoire de positionner une nouvelle franchise de type "deux flics/privés en cavale" sur un créneau peu fréquenté. (la nouveauté dans ce cas....). Laborieux a été la ponte de l'intrigue. La confrontation des deux lascars sur le mode humoristique et enrobée des seventies démarre lourdement : manque de finesse psychologique, temps morts et humour larvé pasteurisent l'intérêt à suivre nos deux professionnels. Heureusement, le scénario n'est pas si attendu et réserve quelques contours à angles droits avec des seconds rôles plus percutants. Et c'est vrai qu'une fois dans le bain, on y est bien et prêt à en redemander.
L'annonce d'un film avec Russell Crowe et Ryan Gosling dirigés par Shane Black était alléchante. Les 1ères images laissaient augurer d'une bonne comédie d'action située dans les 70s. La bande annonce est venue le confirmer. Mais la nomination au Festival de Cannes est venue tout troubler : allait-ce être vraiment le film que l'on attendait ? Le marketing nous aurait-il trompé ? Le logo très formel et très coincé de "Sélectionné au Festival de Cannes" qui s'affiche en grand sur la toile du cinéma fait monter la pression puis quelques notes de musique et l'on est vite rassuré : non, "The Nice Guys" sera bien le buddy movie cool que l'on attendait.
Et il se révèlera même être plus que cela puisqu'il sera même hilarant du début à la fin, sans temps mort. J'y ai été avec 4 amis, sur un coup de tête, et on a tous plus ou moins accroché à cet humour noir, sarcastique et parfois absurde qui caractérise les dialogues géniaux de Shane Black.
J'en suis sorti avec la pêche, le sourire aux lèvres et les abdos tendus d'avoir tant ri. Le film est très impertinent d'ailleurs et c'est ça qui est si bon : un père de famille est capable de dire à sa fille :
> On ne dit pas "Papa, il y a des putes et tout". Combien de fois il va falloir que je te dise qu'on ne dit pas "et tout". Tu dis juste "Papa, il y a des putes".
Un enfant à vélo est capable de demander si des adultes veulent voir ses parties intimes, etc ... Ce côté complètement décalé et osé m'a bien plu. Il fait de "The Nice Guys" un OVNI au Festival de Cannes mais également l'un des meilleurs films que j'ai eu l'occasion de voir en 2016 pour le moment.
J'ai hâte de voir si une suite sera proposée : il y a matière à faire un bon sequel. Avec bien sûr Russell Crowe et Ryan Gosling, cela va sans dire, puisqu'ils ont tous les deux enfilés leur rôle avec délectation et qu'ils ont partagé l'affiche voire ont parfois été éclipsés par la jeune Angourie Rice qui joue la fille du personnage de Ryan Gosling (très bonne surprise).
Ainsi, je n'aurai aucun mal à me replonger dans le Los Angeles des années 70 de "The Nice Guys" et de noter les répliques qui m'ont beaucoup fait rire quand celui-ci sortira en DVD. C'est suffisamment rare pour être souligné dans mon cas !
Une très belle réalisation, mais je ne la trouve pas si "nice" que ça : tout tourne autour de la violence, de l'alcool, du sexe aussi... alors on s'écarte un peu de la comédie policière traditionnelle, certes, mais avec plutôt deux "bad" guys. C'est donc un humour très décalé, trop à mon goût. Cela dit, avec un tel duo, et sans oublier la fille, on est rapidement transporté dans le film, avec un univers des années 70 bien reconstitué. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, contrairement aux acteurs, qui nous sortent quelques bonnes répliques, histoire de passer un bon moment.
Scénariste fondamental sans qui les années 90 n’auraient pas eu la même saveur, et réalisateur qui s’est affirmé comme très solide dès son premier essai, Shane Black est de retour avec The Nice Guys, comédie d'action policier sous forme de buddy movie. Même s'il a parfois quelques maladresses, le film reste un bon moment, petite pépite sortie de la grosse production hollywoodienne.
Toujours aussi impressionnant dans la précision d’écriture de son intrigue, tortueuse mais finalement limpide, abordant d’innombrables sujets tout en ayant l’air d’une simplicité absolu, The Nice Guys tient ses promesses dans tous les domaines. Mû par des personnages imposants de par leur qualité d’écriture, et cette intrigue captivante d’un bout à l’autre, le film bénéficie également d’un cocktail d’action assez redoutable dans son dosage et le spectacle qu’il permet lorsque le film passe à la vitesse supérieure.
C'est la force principale du film : son rythme qui ne baisse jamais. Tout est bien dosé pour nous procurer des scènes d'actions digne de ce nom et des conversations loufoques très souvent borderline, dont la médiatrice reste cette fille, qui cabotine un peu, mais qui symbolise une figure maternelle et sensée dans un corps d'enfant, traversé par une naïveté salvatrice.
L’autre grande force du film est évidemment son humour dévastateur, un peu lourd j'ai trouvé dans la séquence de la grosse soirée mais sinon magnifiquement bien dosé. Un humour parfois très noir, souvent très insolent, parfois loufoque quand il fait appel à Hitler, Nixon ou des abeilles géantes. Un humour dont le vecteur est un Ryan Gosling qui livre sans aucun doute la meilleure performance de sa carrière, avec un tempo comique en adéquation parfaite avec les ruptures rythmiques que tente Shane Black (la séquence de l’ascenseur, la découverte du cadavre contre l’arbre, toute la séquence de la fête…) et le jeu de contrastes proposé par son opposition avec un Russell Crowe impérial dans une sorte de variation de son rôle dans L.A. Confidential. Pas de doute, Shane Black est de retour en très grande forme et signe un film de patron, surprenant tout en restant fidèle à ses obsessions.
Hilarant du début à la fin, d'un humour noir et grinçant qu'on ne voit plus beaucoup. Chaque scène est bien menée. Chaque personnage bien pensé et bien interprété (Holly !). Le film est plein de clin d'oeil aux 70's. Déjà culte !
Avec "The Nice Guys", Shane BLACK livre un hommage enflammé au Los Angeles des années 70 et aux films noirs qui s'en sont nourris. Du fun et encore du fun dans ce policier mené tambour battant par le duo CROWE-GOSLING. Le canadien offre une prestation à la fois hilarante et nuancée, en jouant le détective privé dépassé face à un Russell CROWE au sommet de son charisme viril. Les voir trimballer leurs dégaines antagonistes au coeur d'un Hollywood rétro-cool est un véritable plaisir. Le film comprend, par ailleurs, de nombreuses sous-intrigues, qui le rendent à la fois palpitant et très divertissant. Ce n'est pas innovant, mais c'est une vraie réussite.
Le duo semble inspiré et la magie opère. « The Nice Guys » est un film d’action funky, flamboyant comme un concert d’Earth Wind and Fire. C’est une grosse machine mais c’est du cinéma qui sait nous divertir.
Russell Crowe est parfait en gros dur au coeur tendre et Ryan Gosling nous revient avec le sourire et de la légèreté, ça nous rappelle à quel point c’est un comédien brillant, il joue les imbéciles malheureux avec un naturel parfait.
Une intrigue alambiquée mais on s’amuse des rebondissements, des courses poursuites et des maladresses de ces deux privés légèrement à l’Ouest. La petite Holly est une fée clochette pleine de fantaisie et, du haut de ses treize ans, elle sait déjà nous bluffer, de la graine d’actrice jolie et malicieuse.
On respire, on danse année 70, c’est une bonne réalisation accompagnée d’une reconstitution impeccable. Pour le prix de la place, on a même Kim Bassinger qui revient faire un tour de piste.
Shane Black fait son cinéma à l’américaine mais ça groove et ça sonne bien. Un scénario qui mélange musique, délire, picole et fumette, bref de quoi ressortir avec le sourire.
C'est en tous points excellent! Le duo Crowe-Gosling est génial, le scénario est dingue et les situations hilarantes, en plus d'être furieusement 70'. A recommander !
Nous voici ici sur une comédie policière très réussie ! Elle se déroule dans les années 1970, donc les décors et le style des personnages sont très appréciables. Le duo d'acteurs marche du tonnerre, d'un côté Russel Crowe au caractère bien trempé et qui n'hésite pas à employer la manière forte pour parvenir à ses fins, d'un autre côté Ryan Gosling en papa poule irresponsable, hilarant et alcoolique. Avec un cocktail comme celui-ci, l'histoire ne peut être qu'animé ! Le scénario est bien ficelé, on ne s'ennuie pas une seule seconde, il y a pas mal d'actions dans cette enquête, de situations cocasses et on rigole souvent. Un film déjanté porté par de brillants acteurs !
"the Nice guys" est une comédie policière à la seventeen avec un casting de luxe ( russell crow, Kim Basinger et Ryan gosling) le film part parfois dans tous les sens et je n'ai pas réussi à tout comprendre cependant certaines séquences sont jouissifs avec une ambiance des années 1970 qui rend le film plaisant.
Une mise en scène dynamique et précise de Shane Black pour cette comédie, à la fois noire et hilarante, qui nous propose énormément d'action. Le scénario, certes un peu léger, nous réserve néanmoins beaucoup de surprises ; spoiler: en effet, dans cette histoire mouvementée, rien n'arrive comme on s'y attend. Ces contretemps réguliers forment en grande partie l'intérêt et le coté humoristique de ce polar . Cette comédie policière est aussi dotée d'une bonne BO et d'un superbe casting avec Russell Crowe- Ryan Gosling qui forment un duo de premiers rôles de très haut niveau. Margaret Qualley est également superbe dans le rôle de la jeune Amelia, la fille de March.
« The Nice Guys » est le Buddy Movie par excellence, ce qu’aurait pu être l’adaptation de « Starsky et Hutch » en 2004, dont l’histoire se déroulait à la même époque, s’il y avait eu un vrai scénariste à la barre au lieu des 4 prête-noms inscrits au générique. Ici, c’est tout le contraire, on a aux manettes – réalisation et scénario – quelqu’un de la trempe de Shane Black, scénariste de « Au Revoir à Jamais » et de la saga de « l’Arme Fatale », excusez du peu ! Le film doit aussi sa réussite au duo d’acteurs principaux : Russell Crowe et Ryan Gosling, parfaitement complémentaires et antagonistes. Mais sa principale qualité est son humour : c’est vraiment un film poilant, de l’humour comme j’aime, pas de l’humour gras pour ados ou de l’humour contraint par l’organe de censure américain (le fameux MPAA rating). En effet, ce film est sorti aux USA en catégorie « R » (restricted). En France, comme de bien entendu, on est seulement dans le « Tous Publics avec avertissement ». Un film que je reverrai avec beaucoup de plaisir dans quelques mois…