Derniers Avis : Dumbo - Page 7

Il est clair que le Tim Burton des grandes années 1990 a disparu à force de ne pas avoir su faire évoluer son cinéma; Son "Dumbo" un peu formaté s'il est honorable, est très loin d'atteindre la magie et la poésie de celui réalisé en images animés par Walt Disney en 1941. On attend forcément mieux du réalisateur " de "Ed Wood" (1994) et de "Big Fish" (2003).

Certes le film possède toutes les qualités requises pour en faire un chef d'oeuvre, mais l'histoire est d'une tristesse rédhibitoire.

Ah voilà enfin une réécriture amenée à la perfection ! Pas de surprise de la part de Tim Burton. J'étais enchanté par cette version de l'histoire. Moins enfantin mais tout aussi touchant et émouvant. Je valide

Tout juste très émouvant. Tim Burton à réussi à transformer ce classique de Disney on ne peut plus banal en un petit chef-d’œuvre de la jeunesse.

Très bel univers, très beaux costumes. Un film agréable à regarder.

Un film familial sympathique pour petit et parent. Un film qui joue aux montagnes russes avec les émotions, mais qui sabotent la fin spoiler: avec un méchant qui explose tout en tout illogisme ce qui est étonnant
. VAV ça fait "W" comme le début de Walt Disney et j'ai adoré, car c'est autant une satire de Disney pour Disney ce qui en relève le film, car les cirques ont aujourd'hui moins la cote que les parcs d'attractions.. À méditer.

Quand «DUMBO» quitte l'animation pour le live-action, le résultat est tout simplement éblouissant. TIM BURTON signe ici, son plus beau film mais aussi le plus personnel. A cette occasion, il confie l'un des plus beaux rôles du long-métrage à EVA GREEN qui est superbe et dont l'interprétation à la fois strict et tout en douceur vaudrait sans aucun doute un oscar de la meilleure actrice, tellement elle est parfaite.Seconder par un COLIN FARRELL qui n'as jamais était plus émouvant depuis son rôle dans le film : Dans l'ombre de Mary. MICHAEL KEATTON impressionne. Une adaptation qui allient parfaitement classique et modernité avec en prime un «DUMBO» craquant ! Certainement le meilleur remake conçut par les studios Disney depuis MALEFIQUE !

Jolie adaptation. Belle photographie et beau travail de l'image en général. Toujours un plaisir de retrouver des personnages d'enfance.

Belle réussite d'un point de vue de la réalisation. C'est propre, visuellement époustouflant, charmeur.
L'histoire, elle, est plutôt banale, sans grande saveur. Comme un sentiment de déjà vu. À visionner avec tolérance donc.

En général, je n'aime pas trop l'univers de Tim Burton et, comme j'adorais le Dumbo classique des années 40, je me suis dit: 《Pourvu qu'il ait respecté l'oeuvre originale 》. Et bien, Oui! L'univers de Dumbo est plutôt bien respecté. Le film garde cette poésie voulue par Disney. L'éléphant est chou, attendrissant. L'univers du cirque est magnifié. Le film est donc un excellent divertissement mais (car il y a un mais) le dessin animé reste plus beau malgré tout et plus fluide. L'histoire ici est allongée mais ceci était vraiment dispensable. À quoi bon complexifier certains personnages alors que tout était dit en 64 minutes dans le dessin animé. Je salue cependant la réussite sur les éléphants roses, très réussie.

On n’est pas face à un simple copié-collé du classique animé mais à une relecture que rien ne prédestinait à être aussi burtonienne. Au-delà des grandes lignes d’une histoire que l’on connaît déjà, Tim Burton et le scénariste Erhen Kruger ont même osé faire de « Dumbo » une critique, à peine déguisée, des mastodontes du divertissement alors que le film est produit par le plus grand d’entre eux. C’est gonflé et bien exécuté même si cela se fait parfois au détriment d’une réelle émotion et du jeu un peu chiche de certains des interprètes.

Dumbo est tout à fait un film qui rentre dans l'univers enchanté de Tim Burton. Si vous aimez Charlie et la Chocolaterie par exemple, vous serez conquis. Ni plus, ni moins.

C'est jolie. On reconnaît ça et la la pâte Burton même si elle n'a évidemment plus la saveur des premiers films du cinéaste. Les effets spéciaux sont bien faits, et l'éléphant aux grandes oreilles fait passer beaucoup d'émotion à travers son regard. Il y a de l'aventure et le film se détache intelligemment du classique animé au fur et à mesure de l'histoire inventant du coup une alternative narrative aux péripéties de cet attendrissant conte pour enfants. Bref c'est bien, c'est gentil mais c'est pas non plus inoubliable.

Beau petit film pour enfants et pus grands.
Tim Burton a repris à sa matière si particulière la jolie histoire de Dumbo, cet éléphant hors norme qui devient un héros.
Mignon !

Une réalisation totalement cadenassée par un cahier des charges imposé par ses exécutifs.
Cette représentation poétique (dans son aspect la plus formelle) de l'éléphant volent, est la perspective d'une forme d'expression artistique de son auteur - voir un discours méta - assez intimiste que l'on voudrait bien identifier par l'autoportrait de Tim Burton, qui plaide en faveur d'une liberté artistique qui semble de plus en plus se tarir sous l'effet sous-jasent des manœuvres industrielles de sa maison de prédilection (qui est pour rappel, celui de son enfance) qu'il voit contraindre sa créativité. Essayant en vain de renouer avec son ancienne tradition, Burton voit en Dumbo un signe de renaissance, qu'il emportera dans son envol ses rêves et merveilles d'enfant qui l'on fascinés en tant que rêveur éveillé, mais hélas un peu engourdi par le sommeil.
Un film cynique! qui reflète l'esprit actuel de Disney, loin de la dramaturgie qui faisait tout le charme de l'oeuvre originale: on est face à un vide intersidéral que même le génie de Tim Burton ne pourra combler. Dumbo est sans doute le film le moins burtonien dans la filmographie de son auteur. On s'ennuie ferme! devant ce spectacle artificiel, sans âme, qui veut se donner à nouveau un prétexte d'exister devant la splendeur encore effervescente des nouvelles perspectives cinématographiques qui s'offrent au studio. Essayant tant bien que mal de se concentrer sur la forme que sur le fond, notre bon vieux ami Tim refroidie la chaleur amicale de l'original, en proposant une oeuvre qui fait à peine le contour de son prédécesseur, pour nous gratifier d'une chimie à peine mémorable. La plupart des personnages humains quant à eux se perdent complètement dans l'arrière plan du décors: leur implication dans cette grosse mascarade n'est que circonstanciel. Je parle bien sûr du personnage de Colin Farrell et les enfants. La dramaturgie entre ces personnages est à peine exploitée!: ce qui a sans doute participé au caractère insipide de leur alchimie qui ne parvient pas à renverser la vapeur. Le personnage de Michael Keaton (le grand méchant de cette histoire) est à peine croyable dans ses airs de bourgeois écervelé qui ne pense qu'à agrandir son orgueil démesurée. Une attitude - ma foi - cynique! auquel on soupçonne d'ailleurs un discours méta de la condition actuelle du studio Walt Disney. Cependant, si les interprètes de ce film semble moins attachant qu'à l'accoutumée, en tenant compte de leur performance, seul Eva Green tire son épingle du jeu, et ce malgré de brèves apparitions. Par ailleurs le film fait le minimum syndical pour les enfants, mais honnêtement, et il faut le dire: cette nouvelle adaptation de Dumbo du réalisateur Burton ne rend pas justice à l'oeuvre originale. Loin d'être égalé à l'adaptation Live Action de Favreau et son fabuleux Livre De La Jungle, Dumbo ne produit aucune infusion magique. Sa chimie à vrai dire triste, reflète souvent l'attitude nihiliste de son auteur.