Avis : Le dernier coup de marteau - Page 2

j'ai adoré......Ce film est une ode à la douceur, le scénario est presqu'écrit dans ce sens......Douceur des sentiments d'un fils avec sa mère, retrouvailles avec son père chef d'orchestre.....Il assise aux répétitions, là encore douceur de l'adagio (?) de la symphonie numéro 6 de Mahler.....Le film donne envie de la réécouter .....Douceur encore des silences ou des paysages du film le Languedoc filmé souvent au soleil couchant avec vue sur la mer méditerranée, douceur de la mer......Et puis le seul moment de violence est un match de foot (Montpellier oblige) avec me semble t-il Papa Domergues .......Le film a la malice d'expliquer son propre titre : le dernier coup de marteau......c'est autant un film d'atmosphère, d'ambiance, plus même que de scénario_......Les acteurs sont excellents, la technique est irréprochable et si l'on veut la communion avec le film crée un moment privilégié de douceur....Tout ceci comme toute critique étant subjectif, je ne peux que conseiller en toute modestie......

Malgré un petit héros attachant et prometteur, à force de vouloir faire léger et simple, on tombe légèrement dans l'ennui, l'émotion et l'intensité en pâtissent et on reste quand même globalement sur notre faim.

Pour sa seconde réalisation, notre pote Alix Delaporte fait jouer la fidélité en dirigeant de nouveau Clotilde Hesme et Grégory Gadebois après Angèle et Tony. Le dernier coup de marteau nous dévoile le portrait d’un adolescent dont la vie familiale s’est rapidement désagrégée avec une mère malade et un père absent. Rien à redire sur les différentes prestations à commencer par le jeune Romain Paul sur qui repose tout le film qui se trouve aussi magnifiquement bien entouré. Le bémol à apporter à tout ça, c’est qu’il ne s’y passe pas grand-chose à moins d’apprécier les répétitions des œuvres de Gustav Mahler ce qui n’est pas forcément la tasse de thé de tout le monde !

J'avais déjà beaucoup aimé le dernier film d'Alex Delaporte (Angèle et Tony) et j'ai adoré celui-ci. Sans prétention, sans grands effets, il n'en reste pas moins lumineux et bouleversant. La sensibilité doit beaucoup à l'intensité du regard du jeune héros, interprété par Romain Paul, grande révélation du film, il est de tous les plans et arrive à maintenir une puissance de jeu incroyable. Ceregard, je ne suis pas prête de l'oublier, Comme d’habitude, Clotilde Hesme et Grégory Gadebois sont remarquables, d'une grande justesse. Alors que j'ai parfois du mal avec l'omniprésence de musiques dans certains films, ici, elle est en adéquation avec le scénario,y amène de l'émotion sans jamais versé dans le larmoyant. Bref, une très belle surprise, le gros coup de coeur de ce début d'année.

Du début à la fin, c'est adorable. Victor habite avec sa mère, très malade, touchante Clotilde Hesme, dans une roulotte sur une grande plage déserte au bord de la mer. Il est désorienté, Victor. Sa mère va de plus en plus mal et son père, grand chef d'orchestre, ne veut pas s'occuper de lui. Mais Victor, qui va avoir 14 ans, profite du passage à Montpellier de ce père égoïste, et le harcèle. Miracle, ça marche. Le coeur du musicien, Gadebois, formidable, s'entrouvre. Celui des spectateurs est grand ouvert depuis le début. Un film lumineux comme le soleil du sud et comme le jeu du jeune Romain Paul.

Le fameux deuxième film. Délicat dans le mesure où le premier était incommensurable. Le cinéma d'Alix Delaporte reste pudique. L'essentiel est là, mais la mayonnaise à du mal à prendre. Pourtant, avec l'onctuosité de la musique classique, on n'est déstabilisé qu'à deux reprises. Récit trop souvent linéaire, où peux de lignes de fuite s'échappent. On aurais aimé retrouver la surprise et l'envolé dramatique du beau "Angèle et Tony". Cela reste un cinéma que je défend, tant il impose un goût de revanche.

le dernier coup de marteau est un film qui traite d'un sujet délicat,en dépit de quelques moments d'émotions et qualité d'interprétation,j'ai trouvé que ce film manque d'envergure et d'épaisseur pour être réellement conquis.

pour nous l'ennui d'un bout à l'autre d'un film mou au scénario indigent qui ne dégage pas d'émotion...1h23 à consulter sa montre, malheur ! le dernier coup de marteau = assommant !

Révélée en 2011 avec le très beau Angèle et Tony, Alix Delaporte nous revient avec un deuxième film tout aussi réussi (et sans doute même plus). Pour l'occasion, elle réunit de nouveau à l'affiche Clodilde Hesme (assez bouleversante) et Grégory Gadebois (César des espoirs masculins et féminins 2012) mais ils n'ont cette fois aucune scène en commun. Ils ne tiennent même que des seconds rôles (mais ils sont tout de même très biens). Car le premier rôle est tenu avec conviction et talent par le jeune Romain Paul dont c'est le premier film. Gageons qu'on le reverra très vite car c'est une belle révélation. Quant au film, c'est une petite merveille de délicatesse et de subtilité. La mise en scène est très sobre, le scénario est finement écrit. Le tout beaucoup plus simplement que sur Angèle et Tony. L'émotion affleure, avec douceur, alors qu'elle était peut être plus lourdement imposée sur l'autre film. Delaporte brasse plusieurs thèmes avec justesse (l'absence du père, celle à venir de la mère, les premiers émois amoureux, le déracinement...) dans un temps pourtant assez court (1h23). Avec un très beau travail de nouveau sur la musique et la photo. Bref, Le dernier coup de marteau est une magnifique chronique familiale aussi touchante qu'émouvante. Alix Delaporte confirme et passe donc avec brio le cap du deuxième film. Et c'est une bonne nouvelle...

Après un excellent premier film (Angèle et Tony) on attendait beaucoup du deuxième long métrage de la réalisatrice Alix Delaporte. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'on est comblé par ce petit bijou profondément bouleversant et d'une rare subtilité. Superbement écrit le film est d'une grande densité thématique tout en ellipse sans jamais forcir le trait. La photographie est superbe et participe à cette sensation de pureté et d'évidence que trimbale le film. Enfin si l'on prend un plaisir immense à revoir les excellents Clothilde Hesme et Gregory Gadbois à l'écran, c'est le jeune Romain Paul, absolument impressionnant, qui emporte tout sur son passage et confère à ce film d'une grande ampleur un supplément d'âme et un caractère unique.

A voir absolument.

Émouvant et d'une justesse remarquable. un film qui vous transporte au coeur de cette famille perdue. Le jeune garçon est juste incroyable et bluffant de naturel et de sincérité.

Un bon film...de très bon acteurs...par rapport au précédent film de la réalisatrice" Angèle et Tony" le film est beaucoup moins intense et sensible...à voir néanmoins pour les acteurs...

Tout est suggéré dans le film, il y a peu de mots. La mise en scène met en valeur une succession de détails qui rend le scénario faussement simple même si parfois il y a quelques longueurs...

Pour son second long métrage la réalisatrice retrouve son couple Grégory Gadebois et Clotilde Hesme pour un film qui, étonnament, fait penser sur certains point à "Mon âme par toi guérie" (2013) de François Dupeyron (déjà avec Grégory Gadebois)... Cette fois la réalisatrice fait montre d'une délicatesse moindre mais on est touché, surtout grâce aux performances des acteurs, l'émotion est au rendez-vous. On peut rester perplexe sur le passé des parents, le comment quand et pourquoi de leur relation ?! On n'en saura jamais rien. Un joli film par son sujet et des acteurs investis et touchants. Mais une déception aussi, Alix Delaporte ne confirme pas vraiment après l'intelligent et magnifique "Angèle et Tony".

En 2011, Alix Delaporte avait frappé fort avec "Angèle et Tony", un premier long métrage tout en retenue sur un sujet délicat. Ce film avait permis à Clodilde Hesme et à Grégory Gadebois d'obtenir, l'une le César 2012 du meilleur espoir féminin, l'autre le César 2012 du meilleur espoir masculin. Quatre années plus tard, Alix Delaporte est de retour avec "Le dernier coup de marteau", film dans lequel on retrouve Clotilde Hesme et Grégory Gadebois. De nouveau, ce film a été une source de récompenses, tout à fait méritées, pour ses interprètes : Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir pour Romain Paul à la Mostra de Venise 2014, Prix d'interprétation féminine pour Clotilde Hesme au Festival International du Film de Marrakech 2014, Prix d’Interprétation Masculine pour Grégory Gadebois au Festival de Saint-Jean-de-Luz 2014. Dans "Le dernier coup de marteau", nous voici face à un mélodrame, mot ayant souvent (trop souvent ?) une connotation péjorative. Rassurez vous : "Le dernier coup de marteau" n'a aucun des défauts qu'on prête facilement (trop facilement ?) à ce genre pratiqué par le cinéma comme par le théâtre et la littérature. Dans ce film, aucun pathos, aucun effet tire-larmes, aucun sentimentalisme à deux balles : les scènes se terminent souvent de façon assez abrupte, la construction du film fait appel à de nombreuses ellipses, les chocs émotionnels sont amenés de façon détournée (cf. la perte de la perruque pour annoncer le cancer de Nadia). Le film joue beaucoup sur les hésitations des personnages. Nadia, qui souffre d'un cancer, est consciente de son état et hésite quant au devenir de son fils : auprès des grand-parents de Victor ? auprès d'un père qui, finalement, l'accepterait à ses côtés ? Le centre de formation ? Samuel, le père de Victor, ne se voyait pas du tout en père de famille mais, après tout, pourquoi pas. Quant à Victor, ne serait-on pas, tout comme lui, tourneboulé dans une situation comme la sienne : une mère dont la fin est probablement proche, un père qu'il ne connait pas, le football et ses vicissitudes, une petite voisine qui ne laisse pas indifférent. Tout cela, répétons le, n'est jamais appuyé et, jusqu'au bout, de nombreuses zones d'ombre laissent le spectateur se forger sa propre opinion sur ce que révélera la prochaine scène.