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    L'Atalante
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    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    24 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2009
    L’Atalante vaut par la liberté de son ton et par sa poésie. Reste qu’à mon avis l’histoire manque de liant. Le film navigue (ha ha) entre réalisme - par le milieu choisi - et loufoquerie - avec l’incroyable scène de la guinguette, qui marque d’ailleurs le tournant narratif de l’histoire. Reste que je suis plus sensible aux films qu’il a précédé de Renoir ou Carné. Que demande le peuple ? ‘’C’est tout ?’’ Pour en savoir plus, le mieux et encore de regarder l’interview (en bonus sur le DVD) de Truffaut au sujet du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 septembre 2011
    Je viens de voir ce film et les premiers mots qui me viennent sont que "Jean Vigo est un génie" . Il y a dans ce film une maîtrise technique incroyable pour l'époque ( 1934) qui même aujourd'hui est impressionnant. La scène sous l'eau est juste magnifique. A partir de cet maîtrise technique Jean Vigo nous entraîne dans sa vision du monde complètement onirique . Il arrive à faire de notre société quelque chose de poétique , quelque chose qui dépasse la réalité tout en l'incrustant dans la société contemporaine. A partir d'une idée de départ assez simple ,l'histoire d'un jeune couple fraîchement marié et la vie à bord d'une péniche , "l'Atalante" , le réalisateurs nous emportent dans cet histoire tout en poésie et en fraîcheur . De plus les acteurs sont superbes et en tête Michel Simon qui est vraiment l'un des plus grand acteurs de tout les temps , ils arrivent à rendre tout cela drôle sans que l'histoire d'amour en pâtisse au contraire , il l'a rend encore plus belle par cette sorte de nostalgie qui emporte le spectateur , comme la péniche emporte les amoureux.
    De plus sous adjacent il y a une critique social qui parait secondaire de plus ce film va jusqu'au bout , il y a dans certaine scène ( surtout une ) quelque chose d'érotique , de provocateur.
    Gonnard
    Gonnard

    230 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2010
    Dans la nébuleuse du réalisme poétique, l'œuvre de Jean Vigo se distingue par son cadre, la vie sur une péniche, mais aussi par son optimisme. Le point fort du film, c'est bien évidemment Michel Simon, plus truculent que jamais. A cet égard, l'affiche est éloquente. Malheureusement, la pauvreté des dialogues et surtout du scénario vient torpiller la péniche Vigo. Du coup on s'ennuie autant que les passagers de l'Atalante. Si votre passion dans la vie, outre le fait de regarder "Questions pour un champion", tourne autour des péniches, regardez plutôt "Le baron de l'écluse", moins réaliste mais autrement plus jouissif en matière d'échanges verbaux.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    51 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Bon film. Est-ce qu'une impression ou dans certaines scènes et dans la réalisation, le film s'est plus ou moins inspiré du Sunrise de Murnau sortit six ans plus tôt ? Dans tous les cas ce fût un bon choix et une réussite. Michel Simon est drôle et attachant, les scènes de tendresse du couple principal sont sincères, sobre et excellemment joué. C'est vraiment un film plein de joie qu'on aurait aimé réaliser ou dans lequel le spectateur aurait eu envie de jouer. Quand j'ai appris qu'il s'agissait du seul long métrage du défunt Jean Vigo (29 ans !) et qu'il n'avait même pas pu le visionner avant, ça m'a attristé et eu envie de lui mettre 5 étoiles. Mais restons objectif. En tout cas le film est souvent cité parmi les meilleurs existant par la presse comme par les réalisateurs du monde entier. A juste titre donc.
    Charlotte28
    Charlotte28

    104 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    Même si les intentions poétiques se devinent, ce film incarne tout ce qui rend ce cinéma désuet! Un son inaudible, d'autant plus que nombre d'acteurs s'expriment avec un accent acéré. Un surjeu théâtral, résidu des années du muet que certains assimilaient à du mime ou à de la dramaturgie extravertie. Un humour populaire vieilli. Un rythme d'une lenteur assommante. Des chansons d'un autre âge. Rébarbatif.
    ygor parizel
    ygor parizel

    222 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2012
    Ce film est souvent classé parmi les plus grands de l'histoire mais je trouve qu'il n'a pas si bien vieillit. Techniquement limité, le sujet est vraiment dépassé et Michel Simon est excessivement énervant et on comprend rien a ce qu'il raconte. Cela dit il y a du charme et de la tendresse à revendre et certaines séquences sont bien tournées ou énergiques.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    44 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Difficile de comprendre l’engouement pour ce film au scénario convenu : une jeune femme (Dita Parlo) épouse un marinier (Jean Dasté). La vie sur la péniche Atalante lui parait vite morne et elle s’enfuit pour rejoindre la ville et ses artifices. Seul le personnage du père Jules, joué par Michel Simon est vraiment intéressant avec ses tatouages, sa vie antérieure aventureuse, sa cabine encombrée d’objets exotiques et son cœur généreux. « Le réalisme social et poétique, l’exaltation de l’amour fou, l’esprit anarchiste » déclamés par ses thuriféraires, on le trouve plutôt, à la même époque, chez Marcel Carné dans « Quai des brumes » (1938), « Le jour se lève » (1939) ou chez Julien Duvivier dans « La belle équipe » (1936). La vie si courte de Jean Vigo a suffi à créer un mythe malgré une œuvre mince (3 courts métrages et 1 long).
    Caine78
    Caine78

    6 320 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2019
    Même si l'impression d'ensemble reste éminemment positive, je ne peux m'empêcher d'osciller légèrement entre deux sentiments après le visionnage de cette « Atalante ». D'un côté, je n'ai pas été totalement sensible à ce cinéma au rythme singulier, ne racontant finalement pas tant de choses pendant 80 minutes, le regard sur le couple ayant, fort heureusement, évolué au fil des décennies (je le rappelle au cas où : frapper sa femme, c'est mal et celle-ci n'est nullement obligée de vous pardonner!!). Du coup, j'avoue que spoiler: ces retrouvailles presque passionnées
    m'ont un peu gêné, aussi élégamment amenées soient-elles. En revanche, l'univers créé par le talentueux et parti beaucoup trop tôt Jean Vigo est charmant. Que ce soit cette dimension rêvée à travers quelques images magnifiques, des idées incroyables spoiler: (les tatouages de Michel Simon)
    , cette vision merveilleuse d'un Paris pouvant pourtant prendre des airs inquiétants, nul doute qu'il y a de quoi avoir régulièrement le sourire durant cette balade aussi bien sur mer que sur terre. Dommage que la copie, pourtant restaurée deux fois, ne rende probablement pas hommage au travail formel et sonore effectué par le jeune réalisateur, ce qui n'empêche pas cette ambiance au frontière du muet d'être constamment d'une grande délicatesse et sensibilité, à l'image de la très séduisante Dita Parlo, éclipsant aisément un Jean Dasté juste convenable. Belle bande-originale, toujours dans une logique chaleureuse et humaine, ce qui n'empêche nullement une profonde mélancolie à bien des égards, notamment dans ce regard posé parfois sur la complexité des sentiments. À défaut de rentrer dans mon panthéon personnel, « L'Atalante » n'a pas usurpé sa place parmi les grands classiques du cinéma français et mérite, encore aujourd'hui, toute notre considération.
    Bernard D.
    Bernard D.

    106 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2022
    « L’Atalante » le seul long-métrage de Jean Vigo (1934), est un chef d’œuvre intemporel même si le son est un peu criard (pour mémoire le premier film parlant français – « Les Trois Masques » de André Hugon - est sorti en 1929) et si le jeu des acteurs est parfois un peu théâtral. L’image en noir & blanc est sublime avec des plans tout à fait originaux, des plans serrés ou des plans avec une caméra à ras de terre. Je l’ai revu restauré en version 4 K et Michel Simon dans le rôle du fantasque et grincheux père Jules est toujours superbe avec tous ses chats et les objets qu'il a récoltés lorsque vieux loup de mer il a fait le tour du monde, et qu’il continue d’amasser au fil des escales de la péniche et qu'il bricole. Juliette (Dita Parlo), la jeune mariée qui n’a jamais quitté son village, est d’un érotisme sulfureux et est superbe lorsqu’elle fugue à Paris avec ses lumières et ses artifices après le numéro de séduction d’un camelot (Gilles Margaritis, le futur producteur de télé) tandis que son marinier de jeune époux (Jean Dasté) un peu brutal mais très sensible va péter les plombs et essayer de retrouver dans l’eau sa bien-aimée… mais le père Jules et le petit mousse veillent au grain !
    Cette fable sociale est d’une grande poésie étonnante pour l’époque comme l’avait été le court-métrage « Zéro de conduite » sorti l’année précédente et Jean Vigo qui mourut quelques mois plus tard d’une tuberculose à l’âge de 29 ans, a à juste titre été qualifié de « Rimbaud du cinéma » par Henri Langlois.
    Djam A
    Djam A

    15 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2017
    ce flm m,a profondemment marqué tout y es ,la liberté ,la poésie , le ton anar ,ce film devrait etre vu de tous ,
    des scenes magnifique la scene sous marine de jean .la danse du pere jules . la scene de la cigarette avec le tatouage ,magnifique
    un film poétique en avance sur son temps ,jean vigo au panthéon avec seulement quatre films .et partit a seulement 29 ans du a l'imcomprehension de son cinéma .
    benoitparis
    benoitparis

    99 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2010
    L’Atalante est peut-être le film auquel le qualificatif de réalisme poétique s’applique le mieux. Il n’a pas son pareil pour insérer des personnages (le père Jules) et des séquences (le bal) proprement magiques dans un milieu social modeste, un quotidien rude et confiné. Comme dans Zéro de conduite, cette magie est associée à l’esprit d’enfance. Le juvénile n’est jamais mièvre, il est la marque d’un essentiel sans fioriture - la curiosité, l’émerveillement, la jalousie, l’attachement amoureux, le manque charnel - traduit dans des symbole et une intrigue simples et limpides. C’est bien le film d’un homme pris par l’urgence, fauché par la maladie dans sa prime jeunesse.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    222 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    «C’est pourtant vrai qu’on est des riens du tout.» constate un marin dans «L’Atalante» (France, 1934) de Jean Vigo. «Des riens du tout», c’est ce que semble illustrer ce film de Vigo. Le film relate l’histoire de personnages en marge, vivant sur l’eau et en petite communauté. De ce simple prédicat, Vigo fait naître toute la grâce du film. Il y a de la vie, de l’élan, des cabrioles, des rires et des vagues dans cette oeuvre de Vigo. Cette cinétique intrinsèque nourrit le film d’un romantisme allègre, nullement élégiaque. Les fréquentations anarchistes de Vigo peuvent expliquer ses choix esthétiques et thématiques. En vérité, peu importe là d’où viennent les choix de Vigo car l’élégance éphémère embrase le film. Ce quatuor, composé de trois marins et d’une femme, vit sur un bateau, l’Atalante. Au sein de ce monde masculin, non moins tendre, la femme (magnifique Dita Parlo au visage candide) souffre de l’ennui et succombe au charme d’un artiste guignol, angelot agité qui vient égayer ses mornes habitudes. C’est le conte d’une villageoise qui s’introduit dans la marge et qui rêve de centre, de la ville. Lorsque cette-dernière viendra à s’enfuir, le désespoir de son marin d’époux donnera lieu à une scène magnifique où l’homme, plongé dans le fleuve, cherche, les yeux ouverts, le souvenir de sa femme. Vigo lui superpose ladite femme en robe de mariée, aux voilages flottants. La quête de l’amour perdu prend des allures somptueuses au cours de cette scène. Cette scène incarne également la mystérieuse esthétique que Vigo installe dans «L’Atalante», privilégiant les diagonales aux lignes droites, les brumes alanguies à une photographie intelligible, une post-synchronisation ingénue à une parfaite prise de son, un découpage composite et tant d’autres. Cette naïveté liminaire du film procure son charme. Comme une pensée anarchiste, qui concéderait à ne donner aucune importance aux choses, Vigo privilégie la passions humaines.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2008
    Avec des images très belles et des réflexion percutantes le film est étonnant de vitalité.
    Michel Simon est encore meilleur que dans Boudu, si on peut ne pas aimer le film, on ne peut être que bluffé par son jeu à moins d'aimer la guimauve et le consensuel.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Il y a dans L’Atalante une imagination foisonnante, qui culmine avec le rêve de Jean imaginant sa jeune épouse nager dans les profondeurs de la mer, en robe de mariée. Mais on pourrait citer de nombreux passages cultes de cette merveille visuelle et sonore, des boniments du camelot incarné par un acteur qui semble improviser (Gilles Margaritis), aux exhibitions du père Jules, dont le burlesque cinématographique est digne des frères Marx. Surnommé le « Rimbaud du cinéma » par Henri Langlois, Jean Vigo nous laisse avec L’Atalante l’une de ces œuvres uniques et magiques qui ont fait la réputation du 7e art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une jeune femme (Dita PARLO) décide d'épouser un marinier Jean DASTE) et vivre avec lui sur sa péniche en compagnie du père Jules(Michel SIMON).La jeune femme finie par sz lasser de cette existance et reve d'une vie aventureuse et citadine. Ce film de Jean VIGO ,décédé prématurément à 29 ans) est un chef d'oeuvre de surréalisme .L'interprétation est magistrale .Jean DASTE et Dita PARLO forment un couple torturé par la vie d'un naturel absolu pour le cinéma de l'époque .
    Michel SIMON est éblouissant dans son role de confidant et baroudeur-raleur au coeur d'or.
    Ce film est sorti muutilé à l"époque ,le sujet ne plaisant pas à la critique.La version actuelle n'a été reconstituée que bien plus tard pour nous livre cette merveille.
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