Mon compte
    The Preppie Connection
    Note moyenne
    3,1
    98 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Preppie Connection ?

    7 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    0 critique
    3
    6 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2017
    Après près de dix ans d’inactivité, Joseph Castelo se penche sur une affaire qui a suscité bien des retours grisant sur la jeunesse Américaine. Sans généraliser toute la toile de fond, il appréhende uniquement ce que la perversion d’un groupe d’amis peut engendrer dans les cas extrêmes. Le mal d’intégration mérite une attention particulière dans une société qui « peut » être ingrat envers les plus « faibles ». Il n’y a pas de justice qui aille dans le bon sens d’une personne dans un monde où l’argent, la drogue et le sexe dominent les pensées. L’œuvre aborde ces thèmes, sans surprise ni rigueur dans un élan de bonnes intentions.

    On suit alors le parcours épique et vicieux de Tobias « Toby » Hammel (Thomas Mann II), jeune lycéen lambda en quête d’identité morale. Issu d’une famille modeste, il est amené à se familiariser avec des gosses de riches, disons-le. On attire ainsi tous les clichés possibles où il serait prêt à tout faire pour se faire intégrer au mépris d’amis honnêtes ou de parents responsables. Et quoi de mieux pour exciter une bande de toxico ? Toby devient ainsi l’esclave de sa cocaïne, de même que sa mère envers sa réussite. On fait aveuglément confiance aux outils qui offrent la fierté, la joie et la liberté. Tout est synonyme de rêve, et comme tout rêve, le succès est éphémère…

    Le tout est un poison qui gagne en terrain et qui se transmet peu à peu autour de l’infecté. Même si les périples de Toby sont au centre de l’intrigue, on ne peut ignorer la charmante Alex Hayes (Lucy Fry). Elle monopolise l’attention et l’intérêt du long-métrage. Elle seule reste en retrait pour mieux monter en puissance et déploie ainsi des chaînes inviolables qui trouveront son petit ami Dennis, comme Toby éperdument attirés par la demoiselle.

    Mais en fin de compte, une telle adaptation semble bien tardive alors que d’autres œuvres accomplissent plus respectueusement la prévention contre les stupéfiants. Même s’il est bon de rappeler la nature des faits qui se sont bien déroulés dans ces grandes formes, l’acheminement vers le final confus est très prévisible. La monotonie de l’intrigue y est pour beaucoup et cela ne s’arrange pas lorsque les effets secondaires sont signalés absents. Ce que privilégie le film est une enquête où l’auditoire doit se convaincre qu’il est mal d’approcher la drogue. Il serait d’autant plus efficace d’en connaître les conséquences que peuvent avoir sur la santé des addicts, tout en gardant un œil sur la dégradation du monde autour. Castelo fait la moitié du chemin, sans doute par crainte de sombrer dans le documentaire fictif, mais sa mise en scène n’évolue que très peu. Il s’offre quelques libertés lors des passages clés qui ont marqué les hauts te les bas du jeune dealer, mais il en oublie l’essentiel qu’il sacrifie malheureusement dans la forme. Ce qui devait représenter un polar pourrait se confondre avec un mauvais clip sans saveur. A juste titre ? Pour certains cela suffit, pour d’autres la curiosité démange encore.

    « The Preppie Connection » propose ainsi une lecture de la liberté et de la distance que l’on doit adopter à travers ses relations. Sans profondeur, le récit peine tout de même à dresser le portrait de Toby. Son état d’esprit ne va que dans un sens, sans qu’il soit tirailler par les effets de la cocaïne même. Si l’on arpente la dimension d’une adaptation de qualité, le réalisateur ne gratte que la surface d’une couche. Couche que le spectateur, habile d’esprit, en connait les détails. Quoi qu’il en soit, le débat ne suggère que des problématiques rhétoriques, auxquelles les réponses sont appuyées dès l’introduction des enjeux. Il y a à la fois tout, mais on exploite maladroitement le concept de sensibilisation. Au plus, nous n’obtiendrons qu’un bref résumé des aventures d’un jeune homme qui s’engouffre dans les méandres de la perversion et de l’esclavage mental.
    tupper
    tupper

    115 abonnés 1 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Une bonne mise à l’écran d’une histoire vraie finalement assez banale et prévisible. Bien réalisé et interprété, le principal défaut de ce film c’est peut être d’avoir trop collé à une réalité pas assez séduisante.
    Georges P.
    Georges P.

    61 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2017
    Une bonne série B qui se l'aise voir avec plaisir et qui a le mérite de dénoncer une réalité : les États Unis sont les plus grands consommateurs de stupéfiants au monde...
    Prad12
    Prad12

    77 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2017
    Tiré d'une histoire vraie, nous assistons à la plongée dans la drogue d'un gamin qui veut s'intégrer parmi ses camarades privilégiés.... une belle métaphore de l'adage, "Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".....les acteurs jouent bien, le héros convaincant et la fin, immorale à souhait.....
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 357 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    The Preppie Connection est un film basé sur le scandale de drogue de 1984 au Choate Rosemary Hall, un lycée privé pour l'élite du Connecticut. Toby Hammel est un bon élève qui reçoit une bourse dans ce lycée privé d'élite. Mais quand il y arrive il découvre en tant que pauvre enfant qu'il ne s'intègre pas tout à fait. Afin de se faire des amis s'intégrer avec les enfants populaires et se rapprocher de la fille que son cœur désire, Toby leur dit qu'il peut leur procurer les médicaments qu'ils désirent. Ces films sont plus réalistes et le public a tendance à se rapprocher des personnages et s'investit même dans l'histoire. J'ai moi-même cherché Wikipédia par la suite pour voir ce qui était arrivé à tout le monde toutes ces années plus tard. La star du film est Thomas Mann sa performance était étonnante. Passer d'un tas de films de fête pour adolescents à faire quelque chose comme celui-ci était un énorme pas dans la bonne direction et espérons-le une grande pause pour un jeune acteur talentueux. The Preppie Connection n'a peut-être pas l'action ou la grande star qui plaît à de nombreux fans mais dans l'ensemble c'est une très bonne histoire très réaliste...
    Xhyrkhæn
    Xhyrkhæn

    12 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2017
    Cette histoire inspirée de faits réels ne brille certes pas par son originalité mais possède néanmoins les ingrédients nécessaires pour la rendre intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mai 2020
    Une bonne mise à l’écran d’une histoire vraie finalement assez banale et prévisible. Bien réalisé et interprété, le principal défaut de ce film c’est peut être d’avoir trop collé à une réalité pas assez séduisante.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top