Mon compte
    Electric Boogaloo
    Note moyenne
    3,8
    55 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Electric Boogaloo ?

    7 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    5 critiques
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Le n'importe quoi au service du cinéma c'est à peu près le seule devise qu'avait cannon production. Mark Hartley après son très bon documentaire ''not quite to hollywood'' sur le cinéma australien s'attaque à d'autres mastodontes du cinéma bis avec Cannon film. Derrière ce nom deux hommes passionnés de cinéma Menahem Golan,Yoram Globus. Si les deux cousins ont un vrai intérêt pour le septième art,ils n'ont malheureusement pas été touchés par la grâce divine de la créativité. Car ils produisent à tour de bras des films qui surfs la plupart du temps sur les succès du moment,la principale source d'inspiration est souvent un mélange de films à succès donnant une chose protéiforme, qui n'a comme seul atout que son coté nanardesque. Mais ce n'est pas la seule chose qui peut démarrer la production d'un film, la simple vue en 1984 de break dancers dans la rue peut déclencher un film. Une production qui se fait évidement à la va vite,autant dire qu'il n'y a aucun scénario dans ces productions,qu'il faut vite sortir pendant que le phénomène est encore d'actualité.

    Electric Boogaloo fait intervenir les principaux collaborateurs de la Cannon, il manque cependant les deux principaux intéressés qui n'ont pas souhaités participer. Mais quant ils ont eux vent du projet il ont eux même lancé un projet de documentaire sur la cannon,ça en dit long sur les deux personnages.
    Les anecdotes récoltées par Mark Hartley sont souvent très drôles. Celle de la venue du singe Clyde dans les bureaux de la cannon est franchement hilarante d'absurdité,tout comme celle de Sharone Stone,qui rappelle celle Entre Wener Herzog et Klaus Kinski dans le doc Ennemis intimes. Le montage est très réussit, il alterne récit d'acteurs parlants de leur expériences sur un film et les images nanardesque du dit film. C'est tout l’esprit de la Cannon qui est présent dans ce documentaire.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2015
    Un documentaire bien ficelé qui nous renseigne assez bien, sur cet OVNI du septième Art qu'était la Cannon.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    Tout garçon ayant grandi dans les années 80 a vu au moins une fois un film produit par la Cannon. En effet, cette société créée par Menahem Golan et Yoram Globus a produit toute une série de films d’action ayant eu plus ou moins de succès dans les années 80 (Bloodsport, Cyborg, Cobra, Over the top – Le Bras de fer, la série des Portés disparus, Delta force, Superman IV, Massacre à la tronçonneuse 2, Lifeforce ou encore les épisodes 2, 3 et 4 du Justicier dans la ville…) mais également quelques films d’auteurs (Love streams de John Cassavetes, King Lear de Jean-Luc Godard ou Barfly de Barbet Schroeder). Electric Boogaloo retrace l’histoire de cette boite de production en enchainant les interviews très critiques de personnes ayant participées à ces films (scénaristes, acteurs, réalisateurs…). C’est par le montage de celles-ci que Mark Hartley nous offre son point de vue et non, comme dans beaucoup de documentaires, par une voix-off ici totalement absente. Ce documentaire nous montre ainsi tout l’aspect kitsch de la majorité des productions de la Cannon et le manque de clairvoyance et la folie des grandeurs (qui causa la perte de la société) de Menahem Golan mais n’élude pas, malgré tout, les films plus prestigieux comme Runaway Train ou les films d’auteurs cités plus haut. Le film de Mark Hartley nous offre donc beaucoup d’informations et nous permet de revoir de nombreuses personnalités connues par l’intermédiaire des interviews (Tobe Hooper, Barbet Schroeder, Dolph Lundgren, Bo Derek , Richard Chamberlain, Michael Dudikoff…) et des extraits de films ou d’images d’archives (Chuck Norris, Sylvester Stallone, Jean-Claude Van Damme, Mickey Rourke, Sharon Stone…). Il permet surtout de donner envie de se replonger dans ces nombreuses productions pour leurs aspects nanardesques (même si elles étaient parfois un peu prophétiques telle Invasion U.S.A. montrant les États-Unis devant affronter le fléau du terrorisme) ou pour leurs films de meilleure qualité. Electric Boogaloo est donc un documentaire qui intéressera tout cinéphile adepte de séries B .
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Excellent docu sur l'histoire folle de la Cannon, très bien documentée, riche en intervenants, qui parle de cette époque avec un mélange de nostalgie sincère mais aussi un certain recul. A travers cette histoire, c'est aussi une page du cinéma US, avec comme toujours deux mavericks partis de rien, qui refusent les conventions, qui défient les règles, qui heurtent l'establishment, qui provoquent des remous, amènent des évolutions, et qui, parce qu'ils ne peuvent, ne veulent et ne savent s'y prendre, finissent par se brûler les ailes, tandis que les autres continuent, en intégrant leurs changements, les reprenant à leur compte, mais en oubliant parfois à qui ils les doivent. Bref, même si on pas toujours le temps de lire qui dit quoi, c'est un docu fabuleux, bien rythmé, riche en anecdotes, drôle et qui donne envie de revoir ou de découvrir certains produits de cette firme qui a encore aujourd'hui une certaine aura. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    Tambour battant, il retrace l'incroyable parcours de la Cannon qui prônait un cinema d'une dimension parallèle mais dont l'héritage perdure encore de nos jours.
    LBDC
    LBDC

    84 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) Fondée en 1979 par Menahem Golan et Yoram Globus, La Cannon Group a marqué la production américaine part ses petites séries B au budget. un Studio souvent comparé à une major. Alors que Le premier documentaire dit « officiel » (puisque soutenu par les 2 nababs) se contentait de faire une biographie sage du groupe (le film est une commande des 2 cousins afin de livrer la véritable histoire de la Cannon). Mark Hartley vient alors raconter sa propre version : celle d’un passionné avec le bon comme le mauvais. Autant dire qu’il montre une facette totalement absente dans le GO-GO Boys. Oui la Cannon ce n’était pas que 2 hommes passionnés voulant conquérir Hollywood. C’était aussi des hommes avec leur défaut, leur égo et le fait qu’ils étaient immigré (et donc pas forcément le mieux adapté pour plaire au public américain). Le plus bel exemple étant l’accueil mitigé du film The Last American Virgin (1982) de Boaz Davidson (un des fondateurs de Nu Image qui a produit Expendables notamment) le remake de leur succès israélien : Eskimo Limon (1978).

    Il ne faut pas oublier que son réalisateur est un spécialiste du documentaire en Australie. Comme en conteste Not Quite Hollywood: The Wild, Untold Story of Ozploitation! (2008) ou encore Machete Maidens Unleashed! (2010). 2 documentaires sur la vague du genre dans le cinéma australien (l’«Oz-ploitation») : une plongée dans le cinéma bis où se côtoie l’horreur, l’action et l’érotisme pour le 1er et un tour d’horizon du cinéma d’exploitation philippins dans les années 70-80. Il connait donc son sujet côté séries B.
    Voulant montrer la face cachée de la Cannon (la partie « Untold » non racontée) avec d’autres intervenants aussi bien des acteurs de leurs films, que des « simples » techniciens ou responsables de Studio. Comme l’ancien patron de la MGM apparemment furieux et assez rancunier sur la mauvaise gestion du catalogue par la firme au lion rugissant (...

    Retrouvez l'intégralité de notre avis sur ELECTRIC BOOGALOO, sur Le Blog du Cinéma
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Pour tout amateur d'envolées nanardesques et de ces joyeusetés qui ont à leur manière inventé l'identité des années 80 et 90, Electric Boogaloo s'impose comme un indispensable. Le documentaire concocté par Mark Hartley est équipé d'un montage vif qui tient en haleine, de multiples anecdotes stupéfiantes et d'un véritable amour pour le milieu qu'il radiographie. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top