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    Chala, une enfance cubaine
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    36 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Très belle chronique sur des jeunes enfants cubains, pas vraiment aidés dans la vie. Mais rien de misérabiliste ou mélodramatique, pas de prêche et de démonstration cérébrale. Mais on plonge dans un système scolaire rigoureux et bien plus robuste que son pendant français, où il reste cependant les apparatchiks qui définissent ce qui est bien et ce qui est mal. Et peu importe que le bien décidé fasse du mal et que ce qui jugé comme mal fasse du bien. Tous ces pauvres gens sont tous admirables par leur dignité, leur courage plus ou moins bien employé et leur humanité. Les enfants sont formidables, les acteurs adultes impeccables, le montage est impressionnant de rigueur, les cadrages orignaux et superbes. Un excellent film qui déborde de vitalité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Ce film est un vrai petit bijou ! A la fois tour à tour dur, émouvant et drôle. Des personnages attachants, remarquablement interprétés, en particulier les deux enfants et la vieille institutrice. On aurait envie que ce film dure encore plus longtemps ! Qu'un tel film n'ait pas été censuré à Cuba est aussi porteur d'espoir. Alors foncez-y , vous ne le regretterez pas !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2016
    "Une enfance cubaine respecte le schéma habituel des films sociales. Les mille et une tortures que le protagoniste ne mérite pas et qui nous mènent vers une lumière au bout du tunnel. Malgré qu'on ne peut pas dire que Chala soit un film avant-garde, la particularité de ses origines déchaînent le pouvoir de l'oeuvre.

    Dans Chala on voit cette structure chez le système éducatif cubain et comment le réalisateur critique les normatives ridicules et les fonctionnaires qui travaillent comme des automates. Mais au même temps, le film rend hommage aux professeurs passionnés par leur travaille.

    Ceci est précisément ce qui rend le film universel. Le rejet aux travailleurs qui ne font qu’exécuter des ordres sans aucun critère, sans aucune résistance et sans donner le moindre avis. Ici on louange la figure des enseignants qui font des sacrifices pour former leurs élèves. Cette figure est personnifié par Carmela, qui devient un sort de grand-mère du protagoniste est reste la seule personne qui semble se préoccuper pour l'enfant."

    Lisez la critique en entier, avec encore plus de fautes et d'erreurs, sur le lien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Cuba dans toute sa splendeur. On y aime les gens qui s'adapte et supporte un système ! Des gamins multi facettes comme un diamant brut. Rage de vivre et de subsister grâce à l'amour bienveillant d'une maîtresse et d'une camarade de classe. Une histoire universelle sur une île singulière...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 avril 2016
    En tant que Cubaine habitant en France depuis 10 ans je dois avouer que je suis très critique et très dure avec les films et les documentaires sur Cuba. Les sujets sont souvent traités avec légèreté et sont bourrés de clichés.

    Je suis allée voir Chala,une enfance Cubaine("Conducta" en espagnol) sans trop de conviction.

    Je me suis littéralement pris une claque en regardant ce chef d œuvre! Un scénario au top,un jeu d acteurs à la hauteur des sujets traités, un film réaliste,poignant et émouvant qui m'a fait pleurer,rire,pleurer et rire tout le long...j ai reconnu chaque image, chaque mot, chaque non-dit, chaque dispute, c est tellement ça Cuba! Pas seulement la vie des gamins, mais la vie dans toute sa globalité!

    Merci mon Dieu que ce film n ait pas été censuré à Cuba! Mais peut être qu il aurait eu plus de succès à l étranger si tel avait été le cas!

    Pour les commentaires négatifs qui sont dans ce post : je comprends que vous ayez votre point de vue, mais quand on ne connaît rien à l histoire et à la réalité d un pays abstenez vous svp! Écoutez,apprenez,voyagez!
    Anne M.
    Anne M.

    63 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Chala vit avec sa mère qui se drogue, il assume le quotidien en s’occupant de chiens de combat et de pigeons, tout en allant à l’école. Le système social cubain, très efficace et présent, va cependant lui faire du mal à force de vouloir appliquer les règles. Mais c’est sans compter l’aide de son institutrice, malade et proche de la retraite qui a une approche plus humaine et plus globale.

    J’ai été étonnée et vraiment séduite par la photographie et la réalisation très belles de ce film cubain. Les acteurs, surtout les 2 enfants qui ont les rôles principaux, sont remarquables par l’intensité, la profondeur et l’émotion qu’ils transmettent par leur jeu.

    Encore un coup de coeur pour 2016, pour cette fresque sociale digne de Ken Loach, avec en plus une approche de l'enfance dure mais belle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un film poignant, criant de réalité et très bien tourné.
    Beaucoup d amour et d humanité à l image de ce peuple cubain.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 166 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Ce genre de peinture sociale qu’on nous fait venir de pays lointains, je l’avoue, je ne suis vraiment pas fan. Je comprends que certains apprécient qu’on leur ouvre une fenêtre vers un ailleurs et je n’y vois d’ailleurs pas de mal à cela. Maintenant, moi, c’est un fait que ça ne me suffit pas. Pire, parfois, ça peut m’agacer. Le monde va mal – je le sais – et quand je me retrouve face à un film qui n’a rien d’autre à me proposer qu’un simple constat – voire pire – qu’une simple leçon de morale voire même un basique plaidoyer du genre « la pauvreté c’est mal » ou « les enfants abandonnés à leur sort c’est triste », moi ça me saoule. Si je précise ça avant de parler de ce « Chala », ce n’est pas par hasard. Non pas que ce film cubain rentre pleinement dans cette description que je viens de faire, mais bon, quand même, parfois il y a un peu de ça, ce qui n’aide pas. Un peu de ça, oui, mais pas trop donc. Parce qu’en effet, « Chala » est déjà un beau film, plastiquement parlant. Rien que pour cela, franchement, ça se prend. Il est tellement triste d’assister à ces films qui, en plus d’être misérabilistes dans leur propos, jouent aussi la carte du misérabilisme et de la réalisation rêche et austère aussi dans la forme. Non, là dans ce « Chala », il y a vraiment une maitrise du cadre, une belle photo, un bon montage, un accompagnement sonore qui ne se limite pas simplement qu’aux sons d’ambiances, et pour le coup ça a du sens… Donc rien que pour cela, le film est quand même agréable à suivre. Il y a là-dedans un vrai espace de cinéma, séduisant, et c’est tout à l’honneur d’Ernesto Daranas, le réalisateur. Seulement voilà, un espace, pour moi, ça prend vie au travers d’une progression, or, pour le coup, j’avoue que je suis resté sur ma faim. C’est clairement sur le plan de l’intrigue que, pour moi, le bas blesse. Du début jusqu’à la fin, on est dans la démonstration, comme quoi ces pauvres enfants sont quand même laissés à eux-mêmes, que leur réalité sociale est bien triste, que le système est défaillant à leur égard… Et bon, on ne va pas se mentir, mais ce genre d’histoire, on l’a tous plus ou moins vu une centaine de fois. Donc, c’est bête, mais au final, même si les personnages des enfants sont plutôt bien traités (des enfants au caractère racé, au cinéma, c’est trop rare), leurs aventures m’ont ennuyé ferme. Non pas que ça ne me touche pas. Non pas que ça ne me parle pas. C’est juste que ça manque finalement d’originalité, d’audace et – paradoxalement – de personnalité. Tout cela est trop convenu, trop attendu à mon goût. Je ne peux m’empêcher de penser qu’un tel univers et de tels personnages méritaient justement mieux que cette sempiternelle recette appliquée de manière scolaire, , aseptisée du début de sa démonstration jusqu’à la fin, comme une sorte d’ « Entre les murs cubain ». Dommage encore une fois car je trouve que la mayonnaise avait de quoi prendre…
    islander29
    islander29

    772 abonnés 2 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Un beau film qui nous raconte la complicité entre un jeune garçon et une institutrice presque à la retraite.....On mettra en avant la sincérité de la relation, des dialogues, les scènes d'école, les images de la Havane, et les seconds rôles, la mère , son amant, le vieil homme, les copains de classe.....
    C'est un film d'une belle lumière, qui nous invite au voyage et au sentiment......C'est un film sur Cuba, son esprit politique, sa jeunesse, ses désillusions...... Pour moi le seul petit défaut aura été une trop grande utilisation de gros plans et plans moyens (Visages, portraits) qui d'un point de vue technique crée une petite frustration.......Un film à voir...
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Chala, jeune adolescent d’une douzaine d’années est livré à lui-même, mère prostituée et toxicomane, père inconnu…il se débrouille en élevant des pigeons et en s’occupant de chiens de combat… cela lui ramène de l’argent et de lui permet de faire bouillir la marmite et de suppléer à sa mère défaillante…A la limite de la délinquance, il est constamment menacé par les services sociaux d’être placé en foyer…Carmela la vieille maîtresse d’école veille et lutte pour ne qu’il soit pas marginalisé. Carmela est interprétée par Alina Rodriguez, et ce sera son dernier film puisque décédée en juillet 2015 . Entre Chala le rebelle et Carmela la dissidente, mais peut être la plus fidèle aux idéaux de la révolution, est née une profonde affection, toute la classe nourrit d’ailleurs la même adoration à son institutrice…il y a là Yoann dont le père est en prison pour délit d’opinion, Yeni, la jeune écolière brillante mais qui vit illégalement avec son père, étant provinciaux, ils n’ont pas le droit de vivre dans la capitale…Chala est toujours en mouvement, et son énergie brute irradie tout le film…on se promène dans les rues des quartiers populaires, immeubles décrépis, voitures brinquebalantes, voies ferrées hors d’âge et sans protection où jouent les gamins au péril de leur vie…Jeunes ou vieux, des êtres magnifiques délicatement mis en lumière par la caméra de Ernesto Daranas qui ne verse pas dans le mélodrame social mais qui choisit l’espoir…Il montre aussi le crépuscule du régime, empêtré dans une bureaucratie tatillonne qui entend contrôler les migrations internes, qui fait d’une image pieuse de la vierge de la Charité, épinglée au tableau par la jeune Yeni en mémoire d’un camarade de classe décédé, un sujet de scandale dont l’institutrice doit se justifier…Un régime qui n’est pas d’ailleurs pas à une contradiction près…Alors qu’il a restreint la diffusion du magnifique Retour à Ithaque de Laurent Cantet et qui montrait la désillusion des intellectuels, Chana est projeté à l’initiative du ministère de l’éducation, dans les écoles pour sensibiliser élèves et enseignants aux défis du moment…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Très beau film. Plein de rires d'enfant mais aussi de colère et de tristesse. Qui montre un Cuba plein de vie et de joie mais aussi sa difficulté et sa dureté.
    Il n'est pas dans beaucoup de salles. Mais si vous avez l'occasion foncez.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2016
    "Conduite" ou "Comportement" est la traduction du titre espagnol de ce film cubain. Ernesto Daranas nous expose un chronique sociale d'un écolier de La Havane avec force et conviction. Le scénario est précis (alternance de scènes à l'école et de scènes dans la rue), la trame narrative prenante et l'image superbe, telle que l'affiche nous le rappelle. En outre, la mise en scène utilise judicieusement les nombreuses voies ferrées de La Havane, pour nourrir la composition des images hors école. Le casting est particulièrement soigné, tout comme la direction d'acteur. Le film est un hymne à la jeunesse, aux enseignants pleins de bon sens, un hymne à la vie universel. "Chala" est au moins le film du mois, sans conteste. Merci à Bodega films de le distribuer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Chala, une enfance cubaine est un film à la fois touchant et entraînant mais surtout somptueux. Du casting à l’image parfaite et réaliste de l’enfant cubain autogéré. Ernesto Daranas nous plonge dans une vie terrifiante et terriblement réaliste d’un pré-adolescent livré à lui-même devant gérer sa vie d’écolier, ses amis et sa mère toxicomane.

    Tiraillé par ses problèmes familiaux et ses déboires scolaires et judiciaires, il se retrouve sous la protection bien vaillante de sa professeure qu’il considère comme sa grand-mère. Elle va tout mettre en œuvre pour le sauver des foyers malgré sa santé fragile et son âge avancé.

    Chala nous transporte dans une réalité bien loin de la nôtre dans un monde peu connu qu’est celui de Cuba. Le scénario extrêmement bien écrit et un montage dynamique très bien pensé. Une réalisation efficace et rythmé pour une immersion dans la vie complexe et impensable d’un enfant triste et apeuré.

    Chala devient donc avec son casting exceptionnel (Prix du meilleur acteur pour Armando Valdes Freire au Festival 2 Valenciennes 2016) et la réalisation efficace d’un scénario parfait, un grand du 7e art.

    Mickaël WEBER.

    Note : 10 / 10
    traversay1
    traversay1

    3 142 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2016
    Chala, 11 ans, vit à La Havane avec sa mère toxicomane et entraîne des chiens de combat. Quand l'enseignante avec laquelle il a noué une relation privilégiée s'absente pour maladie, il est envoyé dans une école pour enfants difficiles. Le film d'Ernesto Daranas est très loin des poncifs habituels pour décrire la société cubaine. Il traite de l'éducation, de la vie de jeunes garçons et filles, le plus souvent livrés à eux-mêmes, combatifs et cependant démunis face à la pesanteur des lois et de la bureaucratie. A travers le personnage d'une vieille enseignante qui refuse de laisser les gamins à leur sort et ne baisse jamais les bras, le film s"autorise à devenir sentimental mais sans jamais verser dans la moindre mièvrerie. Chala a rempli les salles cubaines, représenté son pays aux Oscar en 2015 et a été nommé aux Goyas espagnols dans la catégorie Meilleur film latino-américain.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Quelle leçon de vie!.... Je suis conquis par cet excellent film réalisé avec maestria et sincérité avec des acteurs touchants et émouvants. Un film social qui nous montre dans le Cuba actuel le petit monde de Chala, un gosse qui doit se débrouiller tout seul, ou presque, car sa maîtresse Carmela très attaché à lui fait tout pour l'aider à s'en sortir. Tous les personnages sont riches en nuances, tendresse et vérité, en commençant par les camarades de classe, tous magnifiques, la mère, les profs.... Un film frais, subtil, social, riche en enseignements, avec des touches d'humour attendrissants et malgré les malheurs et les violences qu'arrivent aux personnages est un film optimiste. Je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas donné les 5 étoiles, il les aurait mérité. Juste un regret: on ne verra plus, hélas, à Alina Rodriguez (Carmela) puisque elle est décédé cet été d'un cancer. Une grosse perte pour le cinéma cubain et même international. Dommage.
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