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    Red Rose
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    3,2
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    15 critiques spectateurs

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    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2015
    Voici un film de lutte, un film de combat. Un film de combattants. C'est également un film d'amour. Il y a d'abord cette magnifique actrice, Mina Kavani, qui joue le rôle de Sara. Il y a également Ali, incarné par Vassilis Koukalani. Ces deux-là se rencontrent. Lui a vécu le départ du shah, l'arrivée de Khomeini et la descente aux enfers, que l'on sait. Face à ce cinquantenaire, une jeune femme pétillante, enflammée, portée par la révolte de la vague verte. Sepideh Farsi réussit à nous présenter un film intense en quasi huis clos, qui nous expose à travers ces deux êtres l'état de l'Iran. Cette poignante histoire est ponctuée d'images authentiques filmées à l'aide des téléphones portables et mises en ligne sur les réseaux sociaux. La révolte et sa répression, nous l'entendons tout au long du film, nous ne la voyons qu'à travers ces images d'alors tournées en 2009 par des manifestants. Il faut voir ce film pour savoir ce qu'est un régime d'intolérance et de fanatisme. Il faut se souvenir que c'est au nom d'un dieu que l'on tue, que l'on baillonne, que l'on voile, que l'on musèle. Le sexe est donné à voir et à entendre, ces deux-là se dévoilent, sont vus dans des scènes d'amour. C'est aussi ça la liberté. Le prix à payer, c'est l'interdiction de revenir en Iran. Ces comédiens, cette réalisatrice n'ont plus la possibilité de retourner dans leur pays d'origine. C'est ce que l'on nomme des exilés politiques. Bravo pour ce magnifique film, qui respire la liberté parce qu'il nous fait goûter à l'irrespirable de la dictature que constitue cette république dite "islamique".
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Je n'ai pas cru un seul instant à cette histoire d'amour, tant le jeu des acteurs dans cette relation amoureuse sonne faux. On ne voit jamais les deux partenaires échanger un geste d'amour, c'est complètement raté. Le film se résume à un huis clos extrêmement fastidieux, répétitif et vain. les images à la TV ne sont que prétextes.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Red Rose est sans nul doute l'un des films les plus audacieux du cinema iranien bien qu'il n'ait pu, pour des raisons évidentes être tourné sur place et que tous ceux qui y ont participé ne pourront plus y remettre les pieds. Red Rose se passe entièrement dans un appartement de Téhéran et conte une rencontre amoureuse entre un homme de 50 ans et une femme qui a la moitié de son âge. Une intimité sensuelle mais aussi idéologique dans le contexte de la révolte "verte" de 2009. Elle représente une jeunesse avide de liberté et de démocratie, il symbolise une génération qui a perdu ses illusions dans les années 80 et qui ne trouve la solution que dans la fuite hors du pays. La réalisatrice Sepideh Farsi oppose subtilement ces conceptions opposées dans des dialogues ironiques et brillants. Autre dualité : celle instaurée entre le huis-clos de l'intérieur et les affrontements de la rue, qui apparaissent sous la forme des vidéos tournées à l'époque grâce aux téléphones portables. Le lien entre les deux se matérialise sous forme de tweets. Le film est remarquable pour son dispositif scénaristique et pour son hommage appuyé aux femmes iraniennes bien plus émancipées et rebelles que leurs homologues masculins. L'actrice débutante Mina Kavani est extraordinaire dans le rôle principal. Un seul regret : les dernières minutes du film inutilement démonstratives.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Deux personnages auxquels on n'arrive jamais à croire. Une histoire à laquelle on n'arrive jamais à croire. Un film incommensurablement ennuyeux. Dommage que les événements si importants qui se sont déroulés à Téhéran en Juin 2009 nous soient ainsi présentés.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Réalisé en Grèce par une réalisatrice qui vit désormais à Paris, Red rose est un bijou comme seuls les cinéastes iraniens semblent pouvoir en proposer.

    Le film raconte la rencontre fortuite à Téhéran d'un homme de cinquante ans et d'une jeune femme contestataire, qui manifeste durant les évènements de 2009.

    Lui ne sort pratiquement plus de son appartement, elle se bat pour la liberté en twittant et en postant des vidéos des manifestations.

    Red rose est conçu comme un huis clos (on pense bien sûr au film de Jafar Panahi Ceci n'est pas un film) et fonctionne parfaitement comme cela : le monde extérieur pénètre dans l'appartement d'Ali par le biais de multiples personnages, et ce dernier ne sortira pas indemne de cette aventure.

    Sepideh Farsi construit son film habilement, en dirigeant avec finesse d'excellents acteurs iraniens et en proposant une progression psychologique très intéressante du personnage d'Ali. Elle enlace de façon remarquable les scènes tournées en studio et les petits films de téléphones portables (véritables !), récupérés sur Internet.

    Le tout donne à l'ambiance du film une tonalité à la fois crépusculaire et sensuelle. Une réussite.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2015
    "Red rose" brosse le portrait d'une rencontre entre un quinquagénaire et une jeune femme de 25 ans, fervente activiste lors des manifestations en Iran en 2009 (révolution verte). Cette jeune femme dégourdie et entière va "débarquer" dans la vie de cet homme en partance pour l'étranger. Celui-ci, troublé par cette situation, va se trouver à la croisée des chemins et freiné dans ses vélléités hésitantes de départ....Film lent, basé sur les non dits et le mystère, comme souvent dans les films iraniens, Red rose se laisse regarder, le spectateur se demandant lors dé déroulement du film comment celui ci va se terminer. Fait rare, l'actrice principale est également montrée nue, ce qui n'est pas souvent arrivé dans l'histoire du cinéma iranien.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    122 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Le contexte politique, la réalisatrice Sepideh Farsi s’applique à le garder en arrière-plan, ne le laissant intervenir tout d’abord qu’en fond sonore, sous la forme de la rumeur de la rue qui monte jusqu’à l’appartement. Puis elle le fait apparaître à travers des images volées, recueillies au péril de leurs vies par les militants. Un choix qui marque aussi la modernité de cette révolution dont les acteurs profitent à fond des armes de leur temps.

    La jeune actrice Mina Kavani est saisissante, et pas seulement grâce à ses magnifiques yeux bleus toujours cernés de khôl. Elle incarne à la perfection ce mélange de candeur et de conviction propres à la jeunesse. On peut aisément comprendre qu’un homme, quel que soit son âge, en perd la tête et soit emporté dans son tourbillon.

    MERCI Sepideh Farsi pour cette vue de l’intérieur, qui montre bien que les êtres humains et leurs sentiments ne peuvent pas totalement être réprimés par ceux qui font régner la terreur…
    framboise32
    framboise32

    130 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Le film commence dans les rues de Téhéran. Sara, 25 ans, une jeune femme fait irruption dans l'appartement de Ali, un homme peu bavard enfermé chez lui s'apprétant à s'enfuir pour retrouver femme et enfant. Sara est ici pour se protèger des autorités qui poursuivent les membres d'un groupe de protestation. Sara vient lui rendre visite tous les jours. Elle finit par y vivre. Elle vient pour se protéger mais aussi pour se connecter au réseau internet pour partager les infos, les images. La relation va évoluer vers une relation amoureuse. Ali et Sara ont chacun une vision de la révolution. Le film alterne les images réelles de la révolte dans la rue et l'appartement (refuge de Sara) qui est le seul décor du film. Le silence de l'appartement est en contraste avec le grondement de la rue et des cris. Tout comme la fougue de Sara et le calme de Ali. L'histoire de ce couple qui évolue devant nos yeux est belle. Avec beaucoup d'intelligence la réalisatrice construit son film, aucun pathos ne vient gâcher ce long métrage. Les images de 2009 donne une force à Red Rose. La réalisatrice aborde les problèmes politiques, l'émancipation de la femme, la laicité, l'islam, ...La réalisatrice en alternant les scènes intimes et confinées dans l'appartement avec les images du mouvement contestataire nous plonge dans l'histoire, l'histoire d'amour et l'Histoire du pays. On pense à la vie de ces femmes, de ce peuple.

    Red Rose est remarquable grâce à la qualité de ces deux acteurs. L'actrice Mina Kavani est magnifique, touchante. Elle joue Sara, la jeune iranienne qui participe à la révolte dans la rue. Elle dégage une fantastique énergie. L'acteur Vassilis Koukalani joue Ali, un homme vivant en reclu, presque dans le passé. Vassilis est un acteur greco iranien. Il vit aujourd'hui à Athènes. La confrontation de ces deux personnes est intéressante. La confrontation est générationnelle. Mais leurs deux univers aussi sont différents.

    Red Rose est un film sensible et intelligent. Une facon aussi de ne pas oublier les évènements de 2009 et les autres...A voir ! Courrez-y
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Film Iranien de Sepideh Farsi. Nous sommes en juin 2009, les électeurs iraniens ayant voté en masse et pour le réformateur Moussavi se font voler leur victoire par Mahmoud Ahmadinejad et le camp conservateur…il s’en suit une révolte menée par les étudiants aux cris de « Où est mon vote ? » la répression est sanglante menée par les bassidjis et l’armée qui n’hésite pas à tirer à balles réelles…Cette révolution verte de la couleur de Moussavi, fera plusieurs centaines de morts et des milliers d’arrestations dont certaines sont encore en prison, Hossein Moussavi et sa famille étant eux-mêmes en résidence surveillée…Voilà pour le contexte…un soir, poursuivis par les bassidjis, un groupe d’étudiants se réfugient dans l’appartement de Ali, un iranien d’une cinquantaine d’années dont on ne saura pas grand-chose, sinon qu’il vit cloîtré dans son grand et bel appartement, se faisant livrer sa nourriture…on apprend que sa femme et sa fille se sont exilées au Canada et qu’il s’apprête à les rejoindre…parmi les sept étudiants, Sara, intriguée par cet homme qui semble vivre seul, sous le prétexte de récupérer son portable probablement oublié à dessein, revient le lendemain…une histoire s’amorce entre eux, une relation sexuelle assez violente comme si au travers de cette relation elle voulait se laver des coups et des regards haineux des nervis du régime…cette licence n’est pas sans danger, le visiteur qu’il soit livreur ou candidat au rachat de l’appartement, laisse errer son regard avec suspicion...au dehors la révolution gronde, Sara va et vient et revient se jeter dans les bras de son amant pour de fougueuses étreintes…on ne saura pas grand-chose des histoires personnelles de l’un ou de l’autre…le film tourné à Athènes est entrecoupé de séquences de révoltes tournées lors des émeutes avec les portables d’où la mauvaise qualité des images…cette révolution de 2009 utilise largement réseaux sociaux et portables malgré les tentatives de brouillage et de censure du régime….on devine qu’Ali a été dans sa jeunesse un protagoniste actif de la révolution de 1979 et de la chute du Chah…il en a été dépossédé par Khomeiny, il en est devenu amer et sceptique…le film repose largement sur la confrontation entre deux êtres, entre deux univers générationnels, entre homme et femme, sur la nécessité de vivre cachés pour pouvoir vivre une relation amoureuse hors mariage, sur le caractère schizophrénique de la société iranienne, entre ce qui est vécu à l’extérieur, et ce qui se vit à l’intérieur…il montre aussi que parce Sara vit à l’extérieur une pression si forte , elle se montre plus débridée et plus entreprenante que Ali , une fois le voile tombé, dans l’espace clos de l’appartement…la fin est glaçante et probablement non indispensable…Bien entendu Sepideh Farsi et ses comédiens sont déclarés après ce film persona non grata en Iran…le bandeau final remercie aussi les iraniens courageux, tous ces reporters citoyens qui ont permis au Monde de vivre la révolution verte… un film fort, film coup de poing, manifeste frontal contre la censure des ayatollahs…
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Le cinéma iranien connaît depuis quelques années une belle effervescence.
    Interdit de quitter son pays, condamné à filmer sous le manteau, Jafar Panahi en est devenu le porte-drapeau. Ashgar Farhadi, le réalisateur de "Une séparation", Ours d'or à berlin et Oscar du meilleur film étranger, en incarne la face la moins polémique. La sublime Goshifteh Farahani, découverte par Fahradi dans La vie d'Elly, aujourd'hui exilée en France en est devenue l'égérie internationale et libérée.
    Mais le cinéma iranien ne se résume pas à ces trois personnalités.

    Comme Mehrand Tamadon qui, l'an passé, avait questionné l'iranité en se confrontant, l'espace d'un week-end avec un trio de mollahs aussi intolérants que ficelles, Sepideh (quel merveilleux prénom !) farsi filme un huis clos.
    Cette fois-ci le conflit est hors champ : dans la rue où se déroulent les manifestations de la "révolution verte" qui avait accompagné la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009. Une manifestante, l'oreille rivée à son téléphone, l’œil collé aux réseaux sociaux, trouve refuge dans l'appartement d'un militant des droits de l'homme plus âgé qu'elle
    Deux générations confrontent leurs espérances, leurs désillusions et s'aiment l'espace d'une nuit.
    Le procédé, théâtral, touche vite ses limites. La fin est maladroite. Mais la situation actuelle de l'Iran, qu'on sent sur le point d'exploser, mérite qu'on s'y intéresse.
    LBDC
    LBDC

    84 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2015
    (...) Le nouveau film de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi (Le Regard) est un huis clos retraçant la brève histoire de ces deux amants, et se construit intelligemment en parallèle du mouvement de contestation. Le récit de cet amour clandestin va se découper en écho aux évènements qui bouleversent l’extérieur. Malgré son allure « classique » de huis-clos romantique, RED ROSE donne à lire en filigrane la révolte de 2009, la société iranienne, et l’émancipation de la femme. Ainsi l’appartement, décor unique du film, va devenir un refuge hors du temps pour Sara, ainsi que son unique moyen de jouir d’une liberté espérée ; et sa présence devient le témoin de la contestation au pouvoir conservateur et répressif (...

    L'intégralité de l'avis de BB, sur Le Blog du Cinéma
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Filmer la révolte et l'oppression du Printemps arabe à Téhéran dans le cadre intimiste d'un appartement : tel est le pari de Sepideh Farsi. Autour de l'histoire d'un homme d'âge mur et d'une étudiante engagée, Red Rose dégage une force et une puissance non négligeable. Deux êtres dépassés par l'actualité que la réalisatrice magnifie au fil des minutes. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    Stipsy
    Stipsy

    12 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Film très bien réalisé qui nous fait plonger dans la vie réelle de l'atmosphère qui régnait à Téhéran en 2009.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2015
    Pour son audace, sa force libertaire, la découverte de deux très beaux acteurs ! Très belle avant-première au mk2 Beaubourg hier soir !
    Manon Glaenzer
    Manon Glaenzer

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2023
    C’est compliqué d’avoir une série plutôt mature et prenante sans avoir du wokisme partout chez Netflix. Je trouve que c’est fidèle à Black Mirror, un bon semblant de réalité dans un décor pervers d’humains usant de l’âme lugubre d’internet. Même les jeux d’acteurs sont bons. En vrai je me suis mis a leur place plusieurs fois, et j’aurais eu les mêmes réactions - du moins je crois. Après c’est quand même un sujet épongé et encore à essorer le DW. Rien de neuf sous le soleil. Je m’attendais à pire. Aujourd’hui il existe tellement pir sur la toile…mais ma foi, si cette série peut à minima contribuer à un peu plus de jugeote de la part des internautes, alors je dis elle aura réussi quelque chose.
    Dans tous les cas, selon mes critères :
    Jeux d’acteurs et mises en scènes : 7/10
    Histoire et autres : 7/10
    Vraiment pas mal comme série
    Ce qui compte c’est qu’elle tienne en haleine, elle file un chouïa la petoche, bon suspens et tes caractères jeunes pas niais comme dans les autres séries netflix américaines nazes
    Les meilleurs films de tous les temps
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