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    Le Dos Rouge
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 423 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2020
    Je ne pensais pas qu'il était possible de mourir d'ennui mais après avoir vu Le Dos Rouge je commence à changer d'avis et je pense que c'est possible. Je suppose que c'est censé être intellectuel mais je ne l'ai pas compris. Il n'y a pas de récit, pas de personnages attachants pas de beauté. Les Bobos aspirent à être les seuls habitants de Paris et à en faire leur terrain de jeu exclusif. Ainsi comme le montre le film les Bobos se rassemblent dans les lieux culturels de la capitale, s'installent dans des lofts chers et sont de pauvres artistes avec un seul motif : le sexe. En fait ce sont des pervers déguisés avec respectabilité. Le film en est la preuve parfaite car c'est juste totalement ennuyeux et creux. Le sujet principal est un homme nu assis portant un soutien-gorge. Ils font la fête avec des maquilleurs qui se maquillent, les dialogues sont inintelligibles, c'est un potage pseudo intellectuel et philosophique. Indubitablement l'un des pire films jamais réalisé...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Le début du film est fascinant, fracassant. On se dit qu'on tient un objet rare, intello-chic, classieux, contemplatif...Et malheureusement les promesses ne sont pas tenues, du moins pas toutes. Les relations entre les personnages, rappelant souvent Desplechin, sont à la limite du glauque gênant, ce qui est d'ailleurs sans doute voulu. Mais moi j'aime pas... et surtout pas quand je pense m'embarquer dans un ovni célébrant le beau absolu, celui que seules la peinture ou la musique peuvent atteindre. La vie de Bertrand, qui éprouve l'angoisse de la page blanche, en dehors des musées laisse finalement de marbre et plombe le film, surtout que la séance photo "travesti", la fête décadente, pfff...pénible. En revanche, dès que Jeanne Balibar ou Géraldine Pailhas apparaissent, ou dès que le film retourne dans les musées et les ateliers, il atteint des hauteurs assez vertigineuses. Un peu frustrant, mais à voir tout de même. Sauf si on est un critique à l'Express fier de son ignorance et de sa culturophobie, naturellement.
    Raphaël O
    Raphaël O

    121 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2015
    Une comédie dramatique d'une lenteur soporifique à en mourir, nulle et sans intérêt à peine digne d'un pauvre téléfilm. Le cinéma français n'est plus ce qu'il était, loin de là.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le nombrilisme du cinéma français!!...un de plus..Sans intérêt, une écriture soporifique et speudo intello..
    Nos écoles de cinéma française ont du boulot...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 173 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Le Dos Rouge est un film intello et nombriliste qui se joue du spectateur par des mots hautains et au langage soutenu qui laisse une impression désagréable d’incompréhension. Bonello incarne pourtant avec prestance un vagabond des musées qui rencontrent de pittoresques personnages. Mais les œuvres filmés avec beauté perdent leurs intérêts lorsqu’elles sont si peu mise en accessibilité aux gens dits normaux. Le côté mystérieux de ces discussions interminables avaient quelques choses de séduisant, mais à trop sombrer dedans, nous finissons par nous retrouver installer inconfortablement. Le Dos Rouge est un film fantaisiste mais à l’humour difficile et présomptueux.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Un cinéaste dans la préparation de son prochain film. Affres de la création. Et une tâche qui grandit dans son dos. Le deuxième film d'Antoine Barraud ressemble à une parodie d'oeuvre intellectuelle à la française, réservée aux happy fex, mais visiblement ce n'en est pas une. Le dos rouge se passe la moyen du temps dans les musées où le réalisateur cherche l'inspiration, accompagné d'une muse qui interprète à sa façon les intentions de l'artiste. Encore une chance que ce soit l'étrange Jeanne Balibar qui s'exprime, elle apporte un peu de fantaisie à cet exercice de style abscons et opaque. Bertrand Bonello n'est pas mal du tout dans le rôle principal, son air égaré, las et parfois stupéfait évite de trouver le temps (trop) long. Sans scénario, sans direction, Le dos rouge erre dans un no man's land narratif où tout est susceptible d'arriver. Mais le plus souvent, c'est rien. Morne plaine 2 heures durant.
    Facetoface
    Facetoface

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Quel ennui... Le film est figé, même les tableaux des musées sont plus vivants.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mai 2015
    "Quand on exagère, les chose deviennent bien plus intéressantes, vous ne trouvez pas ?" Cette question, posée par Jeanne Balibar à Bertrand Bonnello, représente le leitmotiv du Dos rouge. Le réalisateur, jouant son propre rôle, souhaite faire un film sur la monstruosité. Il s'entoure alors d'une historienne d'art pour trouver la représentation parfaite. Mais existe t-elle ?

    Un cinéaste (Antoine Barraud) qui filme un autre cinéaste sur fond de docufiction ? Pourquoi pas. Sur des notes comiques et délibérément élitistes, cet essai cinématographique bourgeois perd le spectateur dès la première image, bien trop assommante pour captiver son auditoire. Celle-ci ne sera que la première d'une longue série de plans fixes interminables, qui finit par lasser de l'art et de son histoire. La naïveté de Bonnello face à la séduction singulière de Balibar est certainement le point le plus attractif du Dos rouge, œuvre décalée et déconcertante.

    À travers les pérégrinations de cet artiste à la dérive, le public est tout aussi perdu et ne comprend pas quel message Barraud veut faire passer. La notion de perte d'inspiration, l'égocentrisme du créateur, la futilité artistique ? Finalement, cela n'a guère d'importance, puisque l'auteur multiplie les délires scénaristiques tout en gardant cette rigidité plastique obsédante à l'écran. On comprend le parallèle entre le septième art et la peinture, mais la surenchère théorique est clairement exagérée. Et cela ne rend pas le film plus intéressant, au contraire.
    Munlogs
    Munlogs

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Qu'est ce qu'un monstre? Qui suis je? Aucune volonté de crier des certitudes, juste une merveilleuse promenade envoutante avec Bertrand et son propre fantôme incertain.
    "On nous donne des interprétations d'une scène et on doit être d'accord"
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Si je tente de résumer "Le dos rouge", je dirai que c'est l'histoire d'un réalisateur dont le prochain film, déjà sur les rails, a besoin d'une figure monstrueuse pour une raison obscure, même pas claire dans sa tête. Pour cela il va se faire aider par une spécialiste qui, de tableaux en tableaux, ne va pas vraiment lui donner des solutions mais va tout de même le faire s'interroger sur lui même, son corps, sur lequel apparaît une tache rouge qui grossit, son rapport aux autres, à l'art, à l'idée que l'on se fait de son travail de cinéaste.
    Avec un tel scénario, je sens venir les grimaces, j'entends les ricanements, les commentaires grinçants sur un cinéma masturbatoire, intello, pour initiés exclusivement. Oui, il y a de ça sans doute, mais, alors que je suis le premier à m'insurger sur cet entre soi d'un cinéma français de la marge branchée, contre toute attente, c'est, à ce jour, le film qui m'a le plus transporté en 2015. Alors curieux, je suis allé lire les déclarations du réalisateur dans le dossier de presse et.... comment dire, je ne suis pas sur d'avoir vu le film qu'il a voulu faire. J'y ai lu des intentions très louables et intelligentes, morceaux de réflexions propres à intéresser un public plus qu'avisé, cinéphile en diable. Alors, sans honte, sans gêne, je vais vous dire pourquoi ce film m'a transporté même si aucun des raisons (ou presque ) n'apparaissent dans les propos du réalisateur. Mais je crois profondément que c'est le but non avoué de son film, offrir un champ tellement vaste d'interrogations et d'interprétations qu'il pourrait convenir à tout le monde. Heu...à tout le monde, je ne pense pas, hélas, que les fans de "Connasse princesse des coeurs" arrêtent de bouffer leurs pop-corns, la mâchoire béante devant autant de créativité.
    Il faut bien le dire, ce dos rouge contient apparemment tous les poncifs d'un cinéma intello qui attise les conversations chez des bobos cinéphiles. Jeanne Balibar et Joanna Preiss sont deux égéries incontournables du cinéma d'auteur, Bertrand Bonello le grand réalisateur de ce milieu qui en passant comédien devient du coup totalement iconique. Il y a une certaine lenteur, des scènes étranges, des moments décalés, un montage patchwork, et pourtant ce qui peut apparaître comme des trucs déjà vus, déjà utilisés, relevant d'une écriture auteuriste poseuse, se révèle au final totalement jouissive.
    Au milieu de tout ce barnum cinéphile tendance "cahiers du cinéma", il y a un auteur qui nous propose de jouer avec lui. J'ai trouvé Antoine Barraud extraordinairement ludique. Tout pour lui est terrain de jeu. L'art, tout d'abord, dans lequel tout le monde se perd à l'infini. Ainsi Célia qui glose sans fin devant n'importe quelle toile, l'animatrice de ciné-club et le journaliste devant les films de Bertrand, sont les parfaits exemples d'intellos dont les circonvolutions laissent le réalisateur un peu perplexe. Il faut voir la tête de Bertrand Bonello, totalement ahuri en entendant les propos pourtant construits et intelligents tenus par ses différents interlocuteurs, les rendant du coup totalement hilarants. Toutes les scènes avec Jeanne Balibar (excellentissime) sont d'une drôlerie imparable, ouvrant en même temps une critique mordante sur tous les ratiocineurs qui se triturent l'esprit à longueur de colonnes dans des revues confidentielles mais pointues.
    Mais en même temps l'art nous est montré comme un vecteur de séduction possible, comme un élément de réflexion sur soi-même, sur les autres. Il est beaucoup question de corps dans ce film. Le corps monstrueux tout d'abord, dont les apparences peuvent être totalement évidentes mais aussi tout à fait subjectives. Le corps désiré, le corps qui cherche à jouir, le corps que l'on transforme, le corps malade aussi. La caméra s'attarde sur des statues, des tableaux, des vrais corps également, objets de contemplation mais d'interrogations. Du coup, on y parle de couple aussi, de fidélité, des liens qui unissent les êtres. Et puis, il y a également le cinéma qui court dans tout le film, discrets hommages à toute une mythologie personnelle du cinéaste : La comédie musicale américaine (petite scène de claquettes) ou française à la Demy (une scène chantée), Hitchcock (dans la scène incluse dans le film d'après un scénario non tourné de Bonello ), Bunuel peut être pour la spécialiste en art jouée par deux comédiennes ... Et puis, il y aussi... mais stop, j'arrête car ce film est plein comme un oeuf, plein de références, plein de regards sur la vie intellectuelle, sur la vie tout court.
    La fin sur le blog
    islander29
    islander29

    764 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2015
    IL faut le dire aux éventuels spectateurs du film, c'est important, le film n'est pas comme je le pensais, un documentaire et un discours sur la peinture au travers de toiles parcourues....Et c'est bien dommage, car ce sont à mes yeux les meilleurs passages du film (ces digressions commentées sur des œuvres le plus souvent du musée Louvre).....Je dois avouer que cette quête du monstre au travers d'œuvres picturales, possède quelque chose proche de la fascination pour un grand amateur de musée comme je le suis....mieux vaut vivre dans ce cas à Paris pour assouvir ce désir....Le film pour revenir à lui, passé la première demi heure, (et les beaux discours de jeanne Balibar) nous relate la vie d'un réalisateur qui construit un film sur une thématique donnée (la tâche rouge du montre) , avec un regard au fond peu attachant sur sa vie amoureuse clairsemée , ses frasques nocturnes ( la scène de discothèque lancinante est assez pénible), avec une lenteur et un regard posé, un regard intellectuel sur la création et ses indispensables à côtés (rencontre avec des femmes légères, une muse (Géraldine Pailhas)), une rencontre avec un pseudo journaliste timide et introverti (intéressant personnage)...C'est lent, très art et essai à la française (on pense à Jacques Rivette par moments), avec une certain froideur dans la mise en scène et la technique du film......Le personnage principal (Bertrand Bonello) est parfait dans son rôle de réalisateur en proie au doute (le monstre ?) et au narcissisme pathétique (la tache rouge ?) du créateur....C'est un film à la fois riche et froid, très intéressant sur la peinture et son analyse, mais qui hélas comme l'a dit un internaute hésite entre différents modèles de mise en scène.....Intéressant ou pas.....
    Guiciné
    Guiciné

    128 abonnés 1 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Un film magistrale, totalement envoûtant, aux dialogues impressionnant et remarquablement interprétés par tous les acteurs. La conception est d'un originalité rare et m'a totalement envoûté du début à la fin. Du très grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2015
    Audacieuse idée que de sortir un réalisateur des salles obscures pour le filmer dans des musées. Les conversations libérées entre les deux personnages face aux oeuvres sont convaincantes, parfois troublantes. Mention spéciale pour Jeanne Balibar très amusante, et Bertrand Bonello étonnamment captivant en tant qu'acteur. A voir !
    LBDC
    LBDC

    85 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2015
    C‘est une histoire de regard que nous propose Antoine Barraud pour son deuxième long-métrage après son expérimental Les Gouffres. Oui mais quel regard ? Celui de Bertrand Bonello d’abord, réalisateur des récents Saint-Laurent et de L’Apollonide, qui joue ici parfaitement le rôle d’un réalisateur reconnu en pleine recherche d’inspiration pour son prochain film et qui va puiser dans l’imagerie éternelle proposée par les grands musées parisiens. Et quel regard ! Bertrand Bonello, que l’on connait peu comme comédien, est dès le début du film très à son aise et arrive à capter le spectateur de ses yeux taciturnes noirs mais pourtant très ouverts et traversés de questionnements. Le cheveu hirsute, il livre tout le long du récit, une remarquable performance d’acteur en artiste amateur de toiles se faisant volontiers embarquer par ce qu’il regarde, le corps un peu fébrile. Barraud ne s’y trompe pas et l’associe avec la truculente Jeanne Balibar, sorte de guide/muse qui va promener le personnage de Bonello aux quatre coins de Paris pour discuter et surtout discourir, forte d’un regard érudit, devant des toiles de maîtres (...

    critique par LOÏC - la suite, sur Le Blog du Cinéma
    ffred
    ffred

    1 502 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Attiré par l'affiche (et l'envoutante Jeanne Balibar) et intrigué par la critique de Persistance Rétinienne, j'ai donc atterri devant Le dos rouge. Le moins que l'on puisse dire est que c'est assez complexe, et pas très facile d'accès. D'un autre côté, on comprend l'idée de départ, un cinéaste cherche l’inspiration pour son nouveau film, cela aide déjà. Après, il faut se laisser porter. Plus on avance, plus c'est bizarre et plus c'est déconcertant. Des personnages normaux, excentriques, curieux, se succèdent autour du réalisateur sans que tout cela semble avoir un sens et en même temps tout semble logique. L'un d'eux change de physique (mais est-elle réelle ?), une autre chante, un journaliste, une anglaise, une mère en voix off (pour une fois pas insupportable, normale : Charlotte Rampling), des musées, des jardins, des ateliers, des bars...et un dos qui devient rouge, jusqu'à une fin des plus troublantes. C'est vrai qu'on pense beaucoup à Lynch. Le casting est surprenant, avec à sa tête le metteur en scène Bertrand Bonello (L'Apollonide, St Laurent), que j'ai trouvé vraiment très bien (et plein de charme). Avec donc aussi l'envoutante Jeanne Balibar. Je l'adore. Une voix et un physique si particulier et un vrai talent. Dommage qu'on ne la voit pas plus souvent. Avec aussi Géraldine Pailhas, Pascal Greggory, Joana Preiss, Barbet Schroeder, Valérie Dreville, Isild Le Besco ou Nicolas Maury (qui finit encore en femme...). Le dos rouge est donc une sorte d'ovni, fantastique, assez fascinant, où il faut juste se laisser porter sans se poser de questions...
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