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    Voyage à travers le cinéma français
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 009 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2016
    Bertrand Tavernier grand spécialiste français du cinéma américain qu'il a commenté dans différents ouvrages de référence et analysé dans nombres de bonus DVD, notamment de westerns, aurait pu offrir aux nombreux fans de son érudition, un voyage dans le cinéma américain. Mais son ami Martin Scorsese ayant déjà fait le travail pour les cinémas américains et italiens ainsi que Stephen Frears pour le cinéma anglais, il s'est sans doute dit que sans lui le cinéma français ne serait peut-être jamais mis à l'honneur sous cette forme. L'ouvrage était donc très attendu. La faconde de l'ancien critique de Positif, son sens du détail et sa connaissance encyclopédique promettaient un voyage enchanteur sur plus de 40 ans d'un cinéma national désormais un peu oublié quand on sait que trop souvent aujourd'hui la cinéphilie se limite à la décennie écoulée quand elle ne se résume pas aux deux dernières années. Sur plus de trois heures, l'occasion lui était donc donnée de balayer l'ensemble de la production de la période choisie tout en la resituant dans son contexte social et historique. Bertrand Tavernier a choisi une autre approche dont on a senti tout de suite les limites quand la première demi-heure a été consacrée à Jacques Becker et la deuxième à Jean Renoir, deux cinéastes certes très importants mais qui par la place qu'il occupent ici passent sous le tapis Gance , Grémillon, Duvivier, Allégret , L'herbier, Pagnol, Clouzot, Guitry, Autant-Lara , Bresson, Lautner , Resnais, Verneuil, Lelouch, Clément, De Broca, Malle , Granier-Deferre ou même Deray et Enrico. Un hommage appuyé et mérité à Gabin qui régna en maitre sur la période était indispensable et Tavernier ne l'a pas oublié même si l'on sait la place majeure qu'occupe le rôle du réalisateur dans l'esprit de l'ancien de "Positif". Ce sera donc le seul chapitre consacré à un acteur dans ce voyage. Après l'injustement oublié Edmond T Gréville que Bertrand Tavernier tient à réhabiliter à travers un témoignage émouvant, ce sont Jean-Pierre Melville et Claude Sautet qui occupent la dernière heure. Tavernier les a bien connus tous les deux en qualité d'assistant pour l'un et d'ami pour l'autre. Le choix narratif revient certes à l'auteur souverain mais celui effectué par Tavernier ne donne pas à ce travail méritoire, le côté lyrique et magique qu'avait su conférer Martin Scorsese à ses deux voyages, prenant le parti de nous livrer ses impressions telles qu'il les avaient ressenties enfant, adolescent, jeune adulte puis réalisateur accompli. Sensitif au possible, Scorsese faisait la part belle aux acteurs et actrices qui inondaient l'écran de leur présence magnétique en ces années où les effets spéciaux n'avaient pas encore pris le pouvoir. Bertrand Tavernier après avoir laissé entrevoir vouloir prendre le même chemin avec la narration de ses souvenirs d'enfant de l'après-guerre n'est pas parvenu pas à se défaire de ses oripeaux de réalisateur et se livre à des analyses de mise en scène certes instructives mais qui ne font définitivement pas rêver. En dépit de l'admiration qu'on lui porte, on reste donc un peu sur notre faim au bout de trois heures. Mais comme s'il était conscient de la frustration possible que pouvaient générer ses choix, Tavernier nous annonce qu'une version télévisée prévue pour 2017 aura un plus large spectre. On est rassuré. On ne sera malgré tout pas trop sévère avec ce grand connaisseur qui nous délecte depuis des années de ses merveilleux livres et de ses anecdotes et analyses enfiévrées sur les films méconnus du patrimoine hollywoodien. Si le cœur lui en dit, en hommage à Jean Gabin qu'il avoue vénérer, il pourrait se lancer dans une fiction sur la vie du grand acteur, en contactant Kenneth Branagh dont la ressemblance avec le Gabin des années 40 est sidérante. Une ressemblance aussi bien physique que dans les mouvements que tous ceux qui ont vu la série "Wallander" ont pu constater. Une association de ces deux grands talents dans une évocation de cette carrière hors norme et intègre (à l'image de celles des deux hommes précités) aurait assurément de l'allure. On ne retrouvera pas de sitôt un si grand acteur capable d'incarner de manière crédible le môme de Merviel qui tiendra plus tard dans ses bras la grande Marlène.
    Christoblog
    Christoblog

    742 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Difficile, lorsqu'on aime le cinéma, de ne pas être passionné (et ému) lorsque la voix gourmande de Bertrand Tavernier s'élève pour célébrer le septième art.

    Loin d'être une oeuvre à caractère encyclopédique, Voyage à travers le cinéma français est surtout une oeuvre autobiographique. Bertrand Tavernier s'y raconte, et y raconte l'histoire d'une cinéphilie, la sienne.

    On pourra certes glaner dans le film toute une série d'éléments factuels absolument passionnants (le portrait de Gabin est fascinant), mais la subjectivité extrême des choix réalisés révèle plus la personnalité de l'auteur qu'elle n'établit une hiérarchie des connaissances.

    Les monstres sacrés sont parfois sévèrement critiqués pour leur conduite en dehors du cinéma (Renoir n'est pas ménagé par exemple), alors que des quasi inconnus (Jean Sacha ?) apparaissent soudainement dans la lumière. Le film est donc délicieusement discrétionnaire.

    Le principal atout de Voyage se situe probablement dans cette vérité : Tavernier raconte sa cinéphilie, et ce faisant, il réveille en chacun de ses spectateurs cinéphiles la flamme qui nous porte inlassablement à nous asseoir dans les salles obscures. C'est à la fois beau, émouvant et instructif.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    518 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2017
    Comment mettre moins de 4 étoiles à de tels extraits ? Et comment ne pas remercier Bertrand Tavernier pour son travail ? Cela étant dit, les critiques étant permises, il est évident que le montage choisit ne peut pas plaire parfaitement à tout le monde… Ne parlons pas du choix qui appartient à Tavernier mais de la façon de les présenter. Pour ma part,'' j’eusse'' préféré retrouver les metteurs en scènes élus par l’intermédiaire des acteurs choisis. Une suite des femmes sans retour arrière, c’est à dire sans les revoir suivi de même par les hommes…Tous nos grands acteurs (trices) ayant tourné avec nos grands réalisateurs. Mais, tel que le film est monté j’attends déjà la suite avec gourmandise
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    "Voyage à travers le cinéma français" ou plutôt "Un certain voyage à travers le cinéma français". Car ce qui intéresse Tavernier dans ce long (peut-être trop long) panorama encyclopédique du cinéma, ce n'est pas de nous faire une leçon de cinéma, mais de parler de lui-même, de ce qui a contribué à construire le réalisateur exceptionnel qu'il est aujourd'hui. Dès le début du film, on apprend non sans malice que le cinéaste souffre d'un problème lointain de rétine, comme si le regard devait subir une fêlure pour pouvoir imaginer le monde à travers une caméra. Tavernier se met en scène au milieu des plus grands comme Carné, Renoir, Melville, Sautet, Arletty, Prévert, Gabin, Blier, etc. mais aussi d'illustres inconnus qui ont manifestement révolutionné le cinéma mondial. L'auteur parle de son rapport à la photographie, à la mise en scène mais aussi de musique, de décors, et de tournages. Il évoque finalement pas tant l'histoire du cinéma en elle-même, trop circonscrite à quelques personnages marquants, que son propre récit dans la création artistique. Le jeune Tavernier a été assistant à la mise en scène, attaché de presse, et surtout un formidable militant et chercheur de cinéma. Il ressuscite des œuvres et le regard qu'il pose sur elles grandit le spectateur. Le seul (faux) défaut du film demeure la longueur, ou peut-être la qualité des fauteuils de la salle ! A méditer.
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    A l’instar du travail de Martin Scorsese sur le cinéma américain et sur le cinéma italien, Bertrand Tavernier nous offre un documentaire très intéressant sur le cinéma français qui a déclenché sa vocation de cinéaste. Ce travail étant totalement subjectif et partiel (il a pour projet de faire une suite sous forme d’épisodes télévisés), on pourra reprocher au réalisateur le choix de tel cinéaste (Jean Sacha ou Jean Delannoy) et l’oubli de nombreux autres (pas de Gance, Pagnol, Guitry, Clouzot et bien d’autres) mais on ne pourra pas lui nier sa volonté de communiquer sa passion au public. Même si la longueur du film (3h15) aurait peut-être bénéficié d’un découpage en deux parties, sa volonté d’objectivité dans la description de monuments du 7ème art (l’attitude trouble de Jean Renoir au début de l’Occupation, le comportement pendant les tournages de Jean-Pierre Melville et les affrontements de celui-ci avec des comédiens comme Jean-Paul Belmondo ou Lino Ventura…) et les anecdotes concernant ses relations avec des cinéastes comme Melville ou Sautet permettent d’offrir une vision enrichissante et originale sur le cinéma français des années 30 à 60. Tout amateur de cinéma devrait donc voir au moins une fois ce film qui lui permettra au minimum de revivre de grands moments culturels et sûrement de découvrir des aspects méconnus sur des classiques qu’il croyait connaître totalement.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2017
    Evocation non exhaustive du cinéma français pendant 3 heures qu'on ne voit pas passer tant les archives sont riches et les commentaires passionnants. Car, Tavernier, cinéphile depuis son plus jeune age nous donne son point de vue sur le cinéma français des années 40 (son enfance) aux années 70 (ses premiers longs métrages). Volontairement focalisé sur certains cinéastes, acteurs et même musiciens, Tavernier préfère prendre le temps d'évoquer en profondeur certaines personnalités qui l'ont marqué plutôt que de nous faire subir un défilé complet mais superficiel de tous les protagonistes essentiels de ces 4 décennies du cinéma français. On peut donc être surpris de voir Eddie Constantine cotoyer Jean Gabin ou Sacha cotoyer Renoir, mais c'est tout le charme de cet hommage qui ne nous impose les sempiternels icones du cinéma français. Un pur joyau pour les cinéphiles
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Bertrand Tavernier nous emmène dans une balade de trois heures à travers les films qui lui ont donné le goût du cinéma. Par le biais de portraits, ceux de réalisateurs Jacques Becker, René Clair, Jean Renoir, François Truffaut, Claude Sautet..., de compositeurs, Joseph Kosma et Maurice Jaubert, de comédiens, Jean Gabin (beaucoup), Erich Von Stroheim (un peu) et Eddy Constantine, le réalisateur nous explique pourquoi ces artistes avaient plus de talent que la moyenne. Il commente des scènes issues de chefs d'œuvre du cinéma français qui nous rappellent s'il en était besoin qu'à l'époque on avait le sens du dialogue et du travelling. Cette sorte de leçon de cinéma est passionnante et d'autant plus captivante que Tavernier est un merveilleux conteur parsemant son propos d'anecdotes plus croustillantes les unes que les autres. On prend beaucoup de plaisir dans ce voyage et si la frustration vient c'est uniquement de ne pas y retrouver d'autres artistes qu'on aimerait voir commentés par le passionné Bertrand Tavernier. Pour consolation, le réalisateur nous promet pour bientôt une série d'émissions à la télévision sur d'autres personnalités du cinéma français.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Trois heures de plaisir ne pourront remplacer tous les films que nous n’avons pas vus, ni épuiser la liste de ceux que nous aurions à revoir.
    Le pédagogue chaleureux met en valeur ses confrères : du chef opérateur au compositeur de musique.
    Il finit de me guérir de mes conformismes de jeunesse qui excluaient tant de plaisirs. Il réconcilie Godard et Gabin, Sautet et Eddie Constantine. Il reprend les mots de Gabin « Renoir, comme metteur en scène : un génie. Comme homme : une pute ». Il nous livre quelques informations intéressantes. Quel aurait été le sort de « Pierrot le fou » si Aragon qui avait été hébergé par le père de Tavernier n’avait vu le film invité par le futur réalisateur de l’Horloger de Saint Paul, alors attaché de presse, et n’en avait livré quatre pages très favorables dans Les lettres françaises ?
    vincentasc
    vincentasc

    27 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Documentaire d'un passionné passionnant ! Tavernier, notre Martin Scrosese français, nous transmet son amour du cinéma à travers des metteurs en scène reconnus (Becker, Renoir) et moins connus (Edmond T. Gréville) et réussit à nous convaincre de la qualité de certaines œuvres oubliables. Les 3h12 passent comme un charme et on a hâte de voir la suite. Merci Monsieur Tavernier.
    riverainpsy
    riverainpsy

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Bien sûr , au départ et à première vue , on ne boude pas son plaisir de revoir tout ces extraits d'excellents films ( encore que la Nouvelle Vague, mais bon, tous les goûts...) ; et puis le temps passe ; et on réfléchit . A quoi nous mène cet exercice autocentré sur Tavernier ? Le spécialiste du cinéma qu'il est ne s'engage jamais vraiment au delà d'une admiration béate ; à peine un coup de griffe à Renoir . Le bon réalisateur qu'il est aussi indiscutablement ( mais inégal) n'a pas non plus la stature d'un très grand du cinéma ( il profite surtout d'être bon à une époque où le cinéma français n'a jamais été aussi inexcusablement mauvais au regard de ces moyens) . Donc à quoi sert un spécialiste qui ne livre pas d'anecdotes et de réflexions nouvelles ? Quant à la filmographie française idéale de Tavernier, structurée en une spirale subjective et intime ; au fond pourquoi aura-t-elle plus de valeur que celle du quidam ? Un "Blow -Up" sur Arte fait pareil , souvent mieux, et de façon condensée . Un peu comme Maupassant par rapport à Balzac .
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Documentaire fleuve sur le cinéma français. Le véritable intérêt de ce film tient dans sa volonté de nous faire découvrir et de parler de films considérés comme mineurs mais que Tavernier affectionne tout particulièrement. Mais sa qualité fait aussi son défaut : par passion pour ces films, Tavernier utilise un montage pas très inspiré (Metteur en scène par metteur en scène) et les commentaires analytiques manquent de pertinences.
    Yves G.
    Yves G.

    1 287 abonnés 3 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Bertrand Tavernier nous fait voyager à travers le cinéma français des années 30 à 70 : ses réalisateurs (Becker, Renoir, Carné, Melville, Sautet), ses acteurs (Gabin) mais aussi ses compositeurs (Jaubert, Kosma).

    Il y a deux manières d’accueillir ce documentaire fleuve de plus de trois heures – qui devrait trouver son prolongement dans une série télévisée de neuf heures.

    La première est l’admiration et l’enthousiasme. Ce sont les sentiments qui m’ont dominé pendant la projection. Admiration devant la cinéphilie encyclopédique de ce monstre sacré du cinéma français et enthousiasme devant la jubilation avec laquelle il nous fait partager sa passion, toujours bienveillante. On sort de ce voyage groggy par tant d’érudition, frustré de n’avoir pas noté chaque référence et impatient d’aller voir ou revoir tel ou tel film mentionné.

    La seconde, moins enthousiaste, vient plus tard, à la réflexion. Face à un documentaire qui hésite, sans jamais prendre son parti, entre le récit autobiographique et l’encyclopédie raisonnée. Face à un voyage qui laisse dans l’ombre quelques uns des plus grands réalisateurs de cette époque (pas un mot sur Clouzot, Bresson, Ophuls, Tati) et ne dit pas un mot des actrices. Face surtout à une approche très hexagonale du cinéma qui ne définit pas un seul instant en quoi ce cinéma là se distinguait de ceux des autres pays d’Europe et d’outre-Atlantique.
    Cine vu
    Cine vu

    124 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    L’appétit et la gourmandise

    Dans l’assiette des curiosités, Tavernier a souvent pêché par gourmandise tant on sait sa cinéphilie.
    Le cinéaste a laissé une empreinte dans le cinéma français avec des films comme « Le juge et l’assassin », « Coup de torchon », « Un dimanche à la campagne » « Capitaine Conan », « La vie et rien d’autre » ou encore « L’appât » et « L627 » pour ne citer que mes préférés.

    Bertrand Tavernier, grand cinéaste est un grand cinéphile; on se fait le goût à la curiosité. Il avait déjà piqué la mienne il y a quelques années en me faisant découvrir Jean Devaivre et « La Dame d’onze heures ».

    Ici encore, il est passeur, simple, ordinaire, sans aucune grandiloquence ou analyse tarabiscotée -même en évoquant Godard.
    Il nous parle parfois de cinéastes méconnus, ou bien rend un touchant hommage à la musique de films à travers Maurice Jaubert.

    Car le cinéma c’est bien des aspects sous un film. Il évoque bien sûr aussi les scénaristes; Bost, Aurenche, Spaak ou l’inégalable Prévert.
    Il parle de Carné sous un angle intéressant. Revient sur une dithyrambe concernant Melville, puis ses fâcheries avec Belmondo et Ventura sur 2 de ses films majeurs: « Le Doulos » et « l’Armée des ombres ».

    Il y a surtout un vibrant hommage à Gabin, il nous rappelle ô combien l’immense comédien il fût, louant la subtilité et la densité de ses interprétations, même s’il y eut l’avant et l’après guerre.
    Il y a plein de choses dans ce film, les 3h10′ passent toutes seules, et il y aura un second opus; chouette !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Avec beaucoup de simplicité et de gentillesse, Bertrand Tavernier se confie, raconte ses souvenirs de cinéphile (sauf erreur, il n'avait que six ans lorsqu'il vit le premier film qui déjà le passionna, c'était Dernier atout.) Et par la même occasion il nous offre (à nous cinéphiles voire même cinéfous ...) un beau moment de cinéma, assez nostalgique, de superbes images et les commentaires intéressants d'un grand professionnel. Il est peut-être utile de savoir que le film est très long. Mais on ne s'ennuie à aucun instant.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    A travers anecdotes, citations, témoignages, affiches, extraits de films, photos d’époque, images d’archives… Bertrand Tavernier signe avec ce film un magnifique hommage au patrimoine cinématographique national. Un hommage du cœur à ne pas rater.
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