Avis : Don't Breathe - La maison des ténèbres - Page 9

Rocky, Alex & Money enchaînent les cambriolages, non pas pour tuer le temps mais pour amasser suffisamment d’argent pour quitter Detroit, une ville qui se meurt à petit feu et qui s’avère sans avenir pour ces trois jeunes. Alors qu’ils s’attelaient à leur ultime coup, ce qui ne devait être qu’un banal casse va en réalité leur réserver de sacrées surprises. Leur victime, un homme d’un certain âge, qui plus est aveugle et vétéran de la guerre en Irak, ne va pas se laisser dépouiller aussi facilement…

Agréable surprise de la part de ce petit film d’horreur (d’à peine 10M $), réalisé par un jeune cinéaste uruguayen Fede Alvarez et produit (entre-autre) par Sam Raimi. Ces deux-là s’étaient rencontrés sur le tournage du remake d’Evil Dead (2013), rien de très surprenant de les retrouver ici pour son second long-métrage. Ne vous fiez pas au titre français complètement crétin, Don't Breathe : La Maison des ténèbres (2016) s’avère être un surprenant et au combien jouissif home invasion, particulièrement jusqu'au-boutiste. Certes, pas exempt de défauts (des rebondissements à rallonge et un tournage en studio où la maison a été intégralement reconstituées. Résultat, à l’intérieur de la bâtisse on y voit comme en plein jour (avant même que les lumières soient allumées), alors que l’intrigue se déroule à 2h du matin dans un quartier totalement à l’abandon). Mais on chipote à vrai dire, car le film a le mérite de ne jamais relâcher la tension et fort heureusement, il nous évite aussi l’avalanche de jump scare auquel ce genre de film a tendance à abuser.

Une ambiance malaisante finie même par s’installer au fur et à mesure que la victime devient la proie. Un jeu du chat et de la souris où il faut tendre l’oreille à défaut de ne pouvoir voir. A noter aussi l’excellent travail au niveau de la mise en scène et de la gestion des espaces. Un huis clos qui ne cesse de nous surprendre, dévoilant au compte-goutte les sombres recoins de la bâtisse. Même la séquence dans la cave où le réalisateur filme ses comédiens dans le noir complet, là aussi le résultat s’avère saisissant et évite d’en faire des caisses comme l’aurait fait n’importe quel film d’épouvante à destination des ados.

Niveau distribution, si le trio de cambrioleurs fait le job mais ne retiendra pas nécessairement notre attention, c’est surtout parce que Stephen Lang les éclipse complètement ! Le colosse de 60 printemps en impose en interprétant ce vétéran quasi muet et aux sens décuplés (pour palier sa cécité, son odorat et son ouïe sont devenus hypers développés).

En faisant abstraction des quelques élucubrations scénaristiques (la victime s’échappe, parvient à se faire rattraper, pour mieux s’évader à moins qu’elle ne finisse encore par se faire capturer…), en dehors de ça, force est de constater que rares sont les fois où les prod’ Screen Gems valent le coup d’œil et retiennent autant notre attention. Reste à savoir maintenant ce que vaut la suite, sobrement intitulée Don't Breathe 2 (2021).

Une chose est sûre, après ce film, vous regarderez d’un autre œil les poires à lavement !

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J'ai vu un film... très angoissant (mais pourquoi ai-je vu cela ?)... Il y a des rebonds, des surprises, des accès de violence. C'est une Série B de bon niveau... On ne cesse de s'angoisser, de frémir, de se crisper pour les jeunes "méchants" cambrioleurs qui ont eu le tort de s'attaquer à la mauvaise "victime", dans sa maison pourrie de Détroit, dans un quartier totalement abandonné (Les images sont terribles, et très vraies, suite à la crise financière dont l'Est industriel de Etats-Unis ne s'est jamais remis). Et que dire de lui, aveugle, ancien militaire, psychopathe ? Stephan Lang (le méchant de Avatar) est parfait. Quelle puissance et quelle violence apparente... Et eux, tellement désarmants, désarmés et mal préparés à la confrontation morbide. On ressent un malaise puissant tout en long du film. Il dure 1h30, je n'aurai pas pu plus... C'est une horreur ce film, tellement imprévisible... La réalisation est brillante, et on en sort pantelant, épuisé, le souffle coupé... On ne cesse de retenir sa respiration et de sursauter.. ça ne s'arrête jamais... Frissons garantis ! Ah Sam Raimi est le producteur de ce film, une marque de fabrique...

Enorme !Palpitant et prenant jusqu'au bout ! un bon triller horifique . Les personnages font leur taf et on passe un bon moment

Encore une excellente surprise ! Un "petit" film qui s'avère être un super thriller haletant du début à la fin. Les acteurs jouent TRèS bien (ce n'est pas toujours le cas). Stephen Lang (le méchant militaire d'Avatar) est aussi bon que dans le chef d'oeuvre de sieur Cameron, et les 3 jeunes également. Donc, ce n'est pas vraiment un film d'épouvante ou d'horreur, mais plutôt un très très bon film !!!

Ayant entendu de bons échos de ce film d'horreur, c'est avec curiosité et impatience que je me suis entré dans cette maison en compagnie des trois jeunes voleurs. Mais quelle déception ? "Don't Breath" ne diffère en rien de la masse des films de genre en appliquant la même recette que les autres. L'intrigue se résume donc à des clichés et du déjà-vu. De facto, il est relativement aisé de prévoir les différents rebondissements. Pareil pour l'ambiance. Pour ce qui est de la tension et du suspens, s'ils sont bien présents, on reste cependant à un niveau tout juste acceptable. Dans le genre, il y a bien pire mais on est loin, très loin, du "meilleur film d'horreur américain des 20 dernières années" comme le dit le Filmmaker magazine. Cette place revient à "It Follows".

Un excellent film d'horreur slasher et vachement terrifiant de Fede Alvarez avec Stephen Lang en antagoniste principal angoissant et sans pitié.

Le concept est bon et bien exploité. Le suspens est donc au rendez-vous. Astucieux et angoissant. Réalisation efficace, de bonnes trouvailles. Mais c'est un plutôt violent.

Don't breath, la maison des ténèbres : le meilleur film d'horreur américain des 20 dernières années... voilà un titre accrocheur mais il n'en est rien, ce titre n'est qu'un canular. Aucun rapport avec les ténèbres, encore moins classé dans l'horreur et si quelqu'un peut m'expliquer le rapport avec le fait "qu'il ne faut pas respirer"...j'ai une petite idée mais un peu tiré par les cheveux. Quelle arnaque. On y découvre 3 jeunes cambrioleurs qui vont faire leur casse du siècle et dont évidemment rien ne va se passer comme prévu. Pas de sang, pas d'horreur mais une réalisation correcte, moderne. C'est une histoire banale avec peu d'intrigue et une fin facilement imaginable. Un de ces films aisément oubliable.

"Don't breathe" est un thriller-horrifique efficace. Si il s'apparente à de nombreux film du genre et n'a pas vraiment un concept original, il réussit là où beaucoup d'autres ont échoué. Le spectateur est très rapidement absorbé par l'intrigue et celle-ci regorge de petites trouvailles. "Don't breathe" est un film crédible et bien fait qui raviront les amateurs du genre!

pris a leur propre piège 3 jeune pénètrent dans la maison d'un vétéran aveugle. s'en suit un déferlement d' événement terribles et cruels. c'est super bien filmé et joué , avec un montage qui fait mouche. c'est palpitant jusqu'au bout , ce n'est pas un film d'horreur, c'est un thriller qui lui ressemble . du bon cinoche.

Un bon thriller très violent et avec pas mal de screamers. Ca démarre très vite et une fois que c'est lancé, la tension est quasi-permanente!

Un bon film d horreur au scénario captivant, à la mise en scène dynamique, et bourré de scènes sanglantes. Pas vraiment flippant dans l ensemble, et j ai connu des films d horreur bien meilleur, mais l ensemble est agréable et Stephen Lang est mortel !

Banal et prévisible...aucune originalité.
Des ados inconscients: le rebelle, le "reservé" et la jolie fille. Le cambriolage qui tourne mal. La victime qui est finalement un gros cinglé. spoiler: La baraque avec une cave de 100m² qui se trouve être un vrai labyrinthe.
Le film ne devient intéressant qu'à 20 min de la fin, quand on comprend pourquoi une jeune fille est enfermée au sous-sol.
Bref, rien de nouveau dans le genre 8 clos.

Jolie surprise que ce film dont je n attendais pas grand chose et qui se démontre une belle réussite.
La maison perdu de la banlieue de Detroit au militaire solitaire et aveugle meurtri dans sa chaire, les cambrioleurs un peu perdu..un réalisateur qui manie bien les plans et dicte une ambiance pesante tout en silence qui nous stress. Des couleurs aussi bien crade...!! Et le film n est pas si horreur que cela au contraire il s agit plus ici d un thriller survival tres intense dans cette maison. Pour le genre ce film là haut vaut largement le coup d œil

Ce sont trois gentlemen cambrioleurs, bon chic bon genre, qui rêvent de la Californie. Et après quelques menus larcins, les jeunes gens s'aventurent dans un quartier déserté (un subside de la crise des Subprimes ?) où ils ont entendu parler qu'un vieux mercenaire cacherait un magot dans sa demeure. Et l'aventure horrifique commence. Contrairement au titre, il n'y a rien de ténébreux dans cette histoire, au sens de fantômes ou de maison hantée. Le récit s'apparent surtout à une chasse à l'homme entre ce soldat à la retraite et les trois voleurs. En cela, le titre est tout à fait trompeur, et du coup, l'aspect effrayant attendu s'efface totalement. On regarde cette tuerie avec amusement, peut-être un peu d'inquiétude mais rien de bien stressant. La qualité véritable de cette œuvre mineure se situe dans la façon dont les réalisateur promène sa caméra sur les objets de la maison. L'effet inquisiteur est tout à fait bien montré, soulignant le paradoxe moral entre cet homme sans limite, mais qui protège son bien, et ces adolescents, qui abuse de la vieillesse et de la cécité du monsieur pour quelques billets. "Don't breathe La maison des ténèbres" est un passe-temps assez médiocre, dont on ne retiendra pas grand chose sinon peut-être un petit essai d'éthique et de morale.