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    The Birth of a Nation
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    3,6
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    154 critiques spectateurs

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    Marceau Deschamps-Ségura
    Marceau Deschamps-Ségura

    53 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Puissant et nécessaire, une possibilité d'empathie et de compréhension de la révolte légitime.
    En ces temps Trumpiens, d'islamophobie et de terrorisme, un tel film permet de remettre en question avec profondeur les privilèges, les injustices, et les mécanismes de leur perpetuation.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Basé sur la célèbre révolte de Nat mais trop mièvre, pas de mise en scène, direction d'acteurs inexistante (le réalisateur est aussi l'acteur principal). Aucune scene n'est vraiment crédible.. très loin de l'excellent 12 years a slave.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    Je pense que tous les journaux notent mal ce film car il est trop culpabilisant pour des petits journalistes blancs bourgeois. Les trublions de Télérama , les cahiers du cinéma , les inrock s empressent de justifier leur malaise face à l’histoire par un manque d’esthétisme filmique ou un scénario mal habile . Gerbant ! C’est un très bon film et basta !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    ce film est regardable mais sans audace, nous retrouvons toujours les mêmes stéréotypes et avec le même point de vue.
    Chez les historiens, il y a différentes lectures de l'histoire de l'esclavage, mais au cinéma il n'y en a qu'une seule.
    ce film ne déroge pas à la règle et donc cela se regarde mais avec un arrière gout de déjà vue.
    Dans les années 70, il était possible de voir (malgré la censure) dans le cinéma italien des films sur la Shoah comme "salon kitty", "kapo" et "portier de nuit", aujourd'hui c'est impossible de produire ce type de film.
    Aujourd'hui c'est aussi plus compliqué aux états unis, il suffit de voir la difference entre la série "RACINE" des années 70 et le remake de cette série diffusé sur la chaine 23, on se rend compte que le la vision communautarisme à pris le pas sur l'artistique (malgré la présence de l'excellent forest Whitaker) et pire encore nous avons une invasion de nanard en France sur la Shoah, "la rafle" par exemple et sur l'esclavage je ne connais que la comédie avec éboué "case départ".
    Nous ne sommes plus à l'époque de l'audace, de l'insolence et du courage à faire des films pouvant aller contre la bien-pensance et le chantage au communautarisme.
    c'est film ne parle pas de l'histoire et ses ambiguïtés, mais d'une seule vision communauratiste de l'histoire, ses films ne sont pas des films historiques avec un point de vue d'historien, mais le témoigne de notre époque et de sa vision monochrome de l'histoire.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Un film bien réalisé mais qui m'a nettement moins captivé que "Django unchained" sur la forme et "12 years a slave" quant à la profondeur du propos. L'esclavage tel qu'il est montré dans les 3/4 du film a déjà été vu; j'aurais finalement préféré que le film démarre sur la révolte puis enchaîne sur la guerre Sécession ayant opposé l'Union américaine de Lincoln (qui a toujours été contre l'esclavage) aux Confédérés sudistes ...
    Vanessa W
    Vanessa W

    21 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    si on a vu 12 years slave, ce film est dans la même veine mais du coup parait déjà vu. l histoire de cette mutinerie est intéressante si elle tombait pas dans la facilité manichéenne. on ne s attendrit pas malgré les images d horreur, on ne d attache pas au personnage bizarrement. une déception pour ce film dont finalement la seule émotion est dans les dernières images qui accompagne Billie Holliday dans son "strange fruit" aux paroles déchirantes
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Le révolutionnaire en carton.. C'est un peu dure mais un peu mal jouer... Peut-être une histoire vraie..
    Blog Be French
    Blog Be French

    33 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 janvier 2017
    The Birth of A Nation, réalisé par Nate Parker retrace la vie de Nat Turner (interprété par Parker lui- même), un esclave qui mena une rébellion sanglante en 1831 contre les maitres blancs possesseurs d’ébène de Southampton County en Virginie. Turner était décrit à l'époque comme un criminel sanguinaire. Son action révolutionnaire a malheureusement mené les autorités à voter des lois encore plus restrictives envers les esclaves.
    Le film a beaucoup fait parlé de lui car il est reparti en 2016 du fameux festival de Sundance avec deux prix : le Grand Prix du Jury pour une fiction américaine et le prix du public. Le titre The Birth of a Nation se veut une réponse au fameux classique des majors Naissance d'une nation de D.W. Griffith (sorti en 1920), une manière de dénoncer la vision raciste du film de Griffith qui faisait notamment passer les membres du Ku Klux Klan pour des héros et les noirs pour des brutes sanguinaires.
    Ce qui saute aux yeux dans un premier temps c'est le travail effectué sur la photographie dans The Birth Of a Nation. En effet, le film multiplie les cadres intéressants, les ralentis, les effets visuels, ou encore les “lens flare” afin de ne pas livrer uniquement un film dans sa forme la plus brute mais aussi arriver à tirer toute la beauté des paysages de Virginie ! Un autre point original du film est de mettre en scène un esclave prêcheur, donc pieux et érudit, et donc fortement proche des croyances et de l'éducation des propriétaires terriens de l'époque, mettant d'autant plus en avant l'injustice présente à cette époque.
    Pour le reste, hélas, le film ne convainc pas. Le réel problème de The Birth of A Nation dépend du manque de virtuosité de la part de Nate Parker en temps que cinéaste. En effet, de nombreuses séquences manquent d'un véritable timing pour que la tension soit ressentie par le spectateur, tout s'enchaînant d’ailleurs trop rapidement… La succession de plans tout aussi longs qu’inutiles sur Nate Parker rendent l’atmosphère étouffante, d’autant que l’acteur délivre une performance qui peine à convaincre. Niveau symbolique, on retrouve l'image du sang qui recouvre le coton, tout comme dans le Django Unchained de Tarantino. Sauf qu'ici le symbole reste totalement indolent tandis que Tarantino mettait un véritable coup de pied dans la fourmilière historique, livrant une critique acerbe de la traite négrière à travers du second du degré et une violence jamais camouflée ! On attendait donc de The Birth of a Nation un film fort et perturbant et non une tentative maladroite manquant cruellement de nuance. Quand au scénario, il n'en est ni plus ni moins qu'une transposition du Spartacus de Kubrick dans l'Amérique esclavagiste du XIXeme siècle.
    Et que dire de la fin du film ? Ultra-kitch et appuyée par une musique grandiloquente, Parker rate son coup à travers une symbolique que l'on voit venir à 100 km ! Rien à voir avec la puissance du plan de clôture de 12 Years a Slave, dans lequel Chiwetel Ejiofor semblait mettre l'Amérique face à ses responsabilités du passé. Hélas tout le monde n'a pas le talent de metteur en scène de Steve McQueen.
    En bref, malgré une belle photographie, Nate Parker échoue et passe à côté de ce qui aurait pu faire de ce film une oeuvre visuelle puissante : parler de l'Histoire avec un grand H par le biais d'un récit personnel. A la place, on se contente d’une chronique historique de seconde zone, se contentant d’accumuler les poncifs.

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    Caine78
    Caine78

    6 051 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Beaucoup évoqué avant sa sortie puis nettement moins médiatisé pour diverses raisons, on se rend compte avant tout que « The Birth of a Nation » n'est pas un très bon film. Nate Parker semble avoir de grandes ambitions, encore faudrait-il le talent devant et derrière la caméra (puisque dans un grand moment de modestie, il s'est attribué les deux fonctions), ce qui n'est pas vraiment le cas. Certes, le sujet est intéressant, méritait probablement d'être traité du point de vue des noirs. On a déjà vu ça ailleurs et en bien mieux, mais pourquoi pas, ce portrait de Nat Turner, figure singulière et forte de la révolution contre l'esclavagisme, méritant d'être connue. Mais avec la hauteur, l'intelligence et la subtilité nécessaires, qualités que n'a pas ici l'acteur-réalisateur.

    Je ne remets pas en cause le budget, pas mal exploité, ni la reconstitution, de bonne facture, et on ne peut remettre en cause l'investissement, ni la sincérité de Parker dans le projet. Mais c'est presque pire : à force de vouloir prendre fait et cause pour ce prédicateur, il en perd toute objectivité, toute réflexion sur la période et les conséquences finalement dramatique qu'a eu cette révolte d'esclaves en 1831. Peut-être semblait-elle nécessaire à l'époque, et il est légitime qu'on se pose la question.

    Sauf qu'en définitive, qu'a t-elle donné ? Des esclavagistes locaux ont été assassinés. D'accord. En représailles, de très nombreux esclaves ont été exécutés et les lois pro-esclavages ont été renforcées dans l'État. Le film l'évoque à peine, et si c'est le cas, ce n'est en aucun cas pour remettre en cause son héros et sa stratégie suicidaire, mal pensée, faisant de ce dernier, au contraire, une sorte de figure christique, lourdement mise en images.

    Il y a bien quelques scènes troublantes, créant le malaise, la relation entre Turner et son maître évitant longtemps le manichéisme avant de sombrer dans la dernière partie... Pourtant, je ne doute pas un instant que vu sous un regard ambigu, complexe, ce prêcheur aurait pu être un excellent personnage de « fiction ». Mais bon, Nate Parker semblait tellement obnubilé par donner une réponse « noire » au « Naissance d'une nation » de David Wark Griffith qu'il a signé une œuvre sans nuance, assez narcissique et globalement plutôt raté. Un « film à Oscar » sans Oscar ni nomination : l'échec est décidément quasi-total.
    ffred
    ffred

    1 508 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Premier film en tant que réalisateur de l’acteur Nate Parker. Il officie aussi au scénario, à la production et tient le rôle principal. Le film se laisse regarder, sans plus. Tiré d’une histoire vraie, le sujet est fort. C’est brutal, violent, cruel. On pense forcément beaucoup à 12 years a slave. Mais ce dernier était à le mérite d’être nettement plus réussi et d’être sorti avant. Si l’interprétation est de qualité (même si Parker en fait des tonnes), la mise en scène est peut être un peu trop scolaire, tandis que le scénario, bien qu’édifiant, est un peu trop manichéen et plein de clichés. L’ensemble souffre surtout d’une certaine absence d’émotion et d’un certain souffle. The birth of a nation manque en fait d’un petit peu de tout pour en faire un grand film...
    moket
    moket

    441 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un sujet fort qui aurait mérité d'être traité avec un peu plus de finesse. Il n'en demeure pas moins une belle fresque historique, parfois à la limite du soutenable, qui nous emporte par son énergie et sa dramaturgie.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    C'EST LA OUATE. Sois ma liberté, mon Dieu, mon univers, toi que je sers. Au hasard d'une expérience cinématographique, Nate Parker en fait des tonnes et se regarde le nombril. Une scène de bien, et 4 de raté. Le prêcheur exagère, le prêcheur à la ligne, pour une bien étrange et amère récolte. Du sang sur leurs feuilles, du sang sur leurs racines. Regardez bien comme les esclaves ont été mal traité....est ce que j'en ai les larmes aux yeux...non.
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Un film très poignant. Qui montre aussi bien la violence physique et psychologique de cette époque envers les afros américain. La musique et la mise en scène sont de bonne qualité. Le plus gros bémol pour moi est sur le personnage principal joué par le réalisateur, que je ne trouve pas au niveau du film malheureusement.
    David L
    David L

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Note : 14/20
    Bon Biopic dans l'ensemble avec une histoire touchante sur le thème de l'esclavage, une mise en scène correcte, une interprétation plutôt convaincante ...
    traversay1
    traversay1

    3 122 abonnés 4 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    The Birth of a Nation pose un vrai cas de conscience sur sa véritable valeur, son contenu et les intentions de son auteur, scénariste et réalisateur, Nate Parker. Au demeurant, un film autour de la figure de Nat Turner s'imposait tôt ou tard : la révolte collective qu'il a mené contenait en germe la future guerre de Sécession. Son titre rappelle évidemment le film le plus raciste du monde signé il y a un siècle par Griffith : cette réponse a de l'allure si tant est qu'elle ne soit pas liée au marketing. Le film ne manque pas de puissance et d'une grande force de conviction sauf qaund il devient grandiloquent ou soudainement plombé par une insistance à montrer la violence. Il s'agit évidemment d'une oeuvre engagée, cela on s'en doutait bien, mais qui malheureusement tendance à prendre dans l'histoire de Turner ce qui lui sied et à laisser de côté certains faits. D'accord, il y a là un message à faire passer mais pourquoi précisément utiliser les caractéristiques de l'hagiographie à l'américaine pour parer son héros de toutes les vertus. Plus grave, peut-être, est la personnalisation à outrance de cette révolte en minimisant son caractère collectif. C'est là où surgissent quelques doutes quant au réalisateur et acteur qui se filme avec quasi adoration (ou n'est-ce qu'une impression ?). Bref, les bonnes intentions et un récit a priori riche d'enseignements se trouvent peu à peu dilués dans une narration édifiante qui cesse de perdre de vue sa finalité. Malgré toutes ses lacunes, il est tout de même impossible de balayer le film d'un revers de main. Certaines scènes, surtout en son début, s'impriment avec force et témoignent d'un certain talent cinématographique. Hélas, c'est loin d'être le cas 2 heures durant pour cette page sanglante de l'histoire américaine.
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