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    Les Chansons que mes frères m’ont apprises
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    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2018
    Un lycéen ayant toujours « vécu en captivité » dans la réserve attribuée à son ethnie par le pouvoir en 1889, se débrouille pour occuper sa vie, entre boxe, lycée, communion avec la nature et les animaux, trafics d’alcool, rivalités de gangs, rodéo, sa copine et sa toxicomanie. Mais sa soif d’accomplissent le pousse à plaquer ce mortifère monde semi-carcéral qui en dit pas son nom pour suivre sa copine à Los Angeles, même si rien de raisonnable ne l’y encourage, d’autant qu’il abandonnerait sa mère alcoolique et sa petite sœur qui n’a plus que lui.
    Par un enjeu relativement banal, Chloé Zhao, nous plonge dans l’intimité bouleversante, familiale, économique, sociale et hallucinante de la vie des Oglalas dans leur réserve de Pine Ridge dans le Sud-Dakota de nos jours, dans un respect intégral de leurs coutumes et valeurs, paradoxalement très américanisés dans les circonstances de leurs activités. Elle dresse un portrait touchant et pathétique, réaliste en sachant rester poétique, de la 6ème génération de survivants amérindiens, parqués et abrutis par l’assistanat d’Etat, induisant une épuisante oisiveté, une drogue dévoilée sans concession, une absence de cap, un monde artificiel, démotivé, et donc vide, lent et démoli, surtout pour une culture où l’essentiel s’obtient dans la maturité personnelle.
    L’intimité des personnages permet une investigation sobre, pudique, tout en déductions, et dévoilent leurs vies et leurs talents, amputés dès le départ, en ayant l’intelligence de ne pas sombrer dans l’apitoiement larmoyant. L’étonnante pierre blanche du film nous immerge dans une vie où l’« indiennitude » se veut totale à l’intérieur d’un vernis évidemment américain, le tout conduit par la seule recherche viable et sereine possible quand on sait la trouver en soi.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2021
    Très beau film, qui dépeint la vie des habitants de campagne américaine de manière très authentique, touchante et poétique. Je regrette toutefois l’absence de scènes réellement marquantes, ce qui donne l’impression que l’intrigue du film ne démarre jamais vraiment à 100%.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Un sujet intéressant, à savoir le peu d’avenir qu’ont les amérindiens Lakotas vivant dans la réserve de Pine Ridge (Dakota du sud). Les Lakotas sont constitués de 7 tribus et font partie du peuple Sioux. Leurs leaders sont connus à travers les westerns : Crazy Horse (1840/45 -1877) et Sitting Bull (1834-1890) qui battit avec ses hommes le général Custer à Little-Big-Horn (Montana) le 25 juin 1876. Sans oublier le massacre de Wounded Knee (Dakota du sud) le 29 décembre 1890. Ce passé dramatique est tout juste évoqué dans le film. Cela aurait pu être un documentaire comme « Le peuple de la rivière Kattawapiskak » (« The people of the Kattawapiskak river ») (2011) de la réalisatrice québécoise Alanis OBOMSAWIN qui décrit les conditions misérables d’une communauté Cri dans la réserve d’Attawapiskak, au nord de l’Ontario, sur la rive ouest de la baie James mais la réalisatrice a choisi une fiction fort ennuyeuse : après la mort de son père dans l’incendie de sa maison, un jeune indien (qui vivote de trafic d’alcool), attaché à sa sœur de 13 ans, hésite à partir. Les belles images de crépuscule ou d’aube ne suffisent pas à sauver le film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Un film à la beauté sauvage sur une Amerique encore trop méconnue et pourtant authentique magnifique et infernale tout à la fois. Un premier film vraiment prometteur.
    pradap9L
    pradap9L

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Film sélectionné aux festivals du Sundance, de Deauville, et de Cannes ; c'est aussi un titre édité par Diaphana... un studio que j'apprécie tout particulièrement.

    C'est l'histoire tragique des Winters. Lors d'un tragique incendie, le père décède ; et les deux enfants que sont Johnny et Jashaun se retrouvent sans lui, seuls avec leur mère.

    Pourtant, Johnny veut partir. Il veut partir de là où il est ; et sa jeune compagne, une serveuse de restaurant, veut l'amener avec elle. Johnny ne craint pas de se déraciner, jusqu'à ce moment là.

    Mais alors, quelles sont les raisons qui motivent Johnny et sa jeune compagne ? Pourquoi cette volonté ? Johnny ne se le confiera que lors des toutes dernières minutes du film.

    Dernières minutes qui clôturent avec maestria les toutes premières ; celles qui font figure d'introduction, comme par exemple la toute première où Johnny se tient sur un cheval, se confiant par voix-off là-aussi, sur ce qu'il pense de l'intégrité des chevaux, et de comment ils sont dans leur fort intérieur.

    Et cette première scène est sublimée par une photo renversante, pas un bruit qui comble le reste, pas de mise en scène spéciale. Le personnage principal est au centre de toute attention, pendant qu'on distingue, derrière l'hennissement, à peine le son du paysage amérindien, territoire où le film se déroule. Cette scène se pose là, d'emblée, comme un cheveux sur la soupe, les pieds dans le plat, en même temps. La scène va prendre appui pour faire s'envoler le (télé)spectateur et le transporter à travers une histoire initiatique, quelque chose d'assez sensoriel, quelque chose de pesant comme le plomb et léger comme l'air. Quelque chose de transcendant... devrais-je dire, plutôt.

    Ce n'est pourtant pas la seule scène renversante du titre. Car le titre immense et grandiose de Chloé Zhao, en regorge. Que ce soit les moments filmés dans la paroisse, ou que ce soit les espérances prophétiques de l'homme "tout en vert", ou que ce soit même encore la prière lors du lancement des épreuves de Rodéo, chaque mot est si fort qu'ils ont tous la puissance suffisante pour subjuguer n'importe qui à quiquonque sais considérer ce film à sa valeur juste (et la valeur de ce film là, je peux affirmer qu'elle est très haute).

    Le film ne parle d'ailleurs que peu, très peu même. Le scénario principal n'est pas quelque chose d'inédit, mais la réalistrice explique plusieurs choses dans les options supplémentaires, qui permettent de comprendre complètement ce qu'est le film et comment il a été tourné il y a maintenant quelques années. Il s'agît là d'un récit réel (ou à peine détourné, nuancé) d'après une histoire vraie. Il n'y a presque pas, ou pas du tout d'acteur professionnel, et pourtant, la moindre gestuelle et leur jeu est une claque visuelle, le tout d'un naturel bouleversant.

    Le film ne parle que peu, mais suffit pour comprendre ce qu'il se passe dans la vie des Winters et la communauté de la Réserve, en cette époque si obscurcie de cette décénnie 2010. Le film ne donne jamais la leçon, mais la quasi totalité des personnages, si (et que ce soit une leçon de vie, ou une leçon d'acteur).

    Mené par une remarquable maîtrise de la caméra, ponctué avec de nombreux plans cadrés sompteusement bien, que ce soit dans les Rocheuses, sur les côteaux ou même dans les abords des plaines ; et soutenu par une musique tout bonnement parfaite magnifiant l'image, cette histoire tragique est relatée parfaitement, avec sobriété et avec pudeur ; faisant de ce titre un chef-d'oeuvre grandiose et majestueux, dans la biographie de cette très talentueuse réalisatrice qu'est Chloé Zhao.

    Dans ce chef-d'oeuvre, il est question de chansons, il est question de danse, et du vent. Il est aussi question de Fin et du Début. C'est ici le premier long-métrage de cette réalisatrice, capable d'avoir realisé un film merveilleux avec de l'indépendance et liberté.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2017
    Beau film si on n'a le courage de passer les 20 premières minutes. De belles images et des acteurs laissant transparaître une émotion certaine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Je salue sans "réserve" la poésie et la tendresse avec laquelle Chloé Zhao filme cette fratrie qui ne rit pas beaucoup. Zhao parie sur la fiction/ documentaire pour ne point taire les dérives d’une communauté déchirée entre un rêve américain inaccessible et le poids des traditions. Même si notre regard se perd parfois dans ces magnifiques paysages qui subliment l’errance, pudiquement, Zhao suggère l’erreur de la fuite (alcool, tabac, drogue et Los Angeles…anges du diable ??). Pour Zhao l’espoir repose sur Jashaun (propre rôle incarné avec luminosité et candeur), symbole de cette 7ième génération dont Sitting Bull tire le salut de son peuple.
    Boris
    Boris

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Avec ce premier film, Chloé Zaho donne le ton. Les paysages, les thèmes, les personnages... La beauté est brut et partout. Il semble que les émotions sont d'avantage portés par les dialogues, une explicité qu'on adora voir se dissiper dans ses prochains films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    sobre, beaute des paysages, acteurs, mais sur un fond de vie triste des indiens parques .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Il y a du Terrence Malick dans ce western mélancolique, languide, désespérément crépusculaire et farouchement lumineux ! Une vraie merveille !
    Justin Constans
    Justin Constans

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2024
    Ce véritable laxatif audiovisuel nous incite clairement au suicide pendant 1h34. Cette catastrophe est bien la preuve que l'incompétence de ces artistes nous fait littéralement chier. Bonne journée.
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