Derniers Avis : Meurtres sans ordonnance - Page 4

L'adaptation du livre de Charles Graeber, journaliste américain spécialisé en santé, qui explore en détail les terribles méfaits de Charles Cullen, l'un des tueurs en série les plus meurtriers connu à ce jour. Le parti pris de réalisation est "réaliste", avec une photographie froide, sombre et poisseuse, un peu dans le style de Dark waters sorti trois ans plus tôt. Les acteurs, la musique, la mise en scène sont justes, efficaces sans en faire trop. La dernière demi-heure aurait pu être abrégée pour donner plus de rythme au film, qui s'étire un peu inutilement sur la fin. Mais surtout, le film souligne à quel point les défaillances socio-économiques des Etats-Unis ont formé le terreau favorable à un tel massacre. C'est ce mélange entre policier et drame social qui rend ce film si efficace. Glacial et percutant, à voir.

C'est très bien filmé, les acteurs sont bons, le montage est correct, il y a même des plans de bonne qualité esthétique. Cela se regarde. Mais c'est tout juste le scénario d'un téléfilm qui sert de prétexte à ce film.

J’ai bien aimé cette évocation d’un fait réel qui a défrayé aux USA la chronique des hôpitaux. Les acteurs sont vraiment excellents et le climat anxiogène est bien rendu. Seul point qui , il me semble, aurait pu être amélioré, c’est la recherche par le réalisateur des motivations profondes du tueur, même si le générique nous dit que la justice n’a jamais éclairci ce point. Pour ma part, je pense qu’on est un peu dans le domaine de la psychiatrie, ce que le film ignore trop. Autrement belle séance de cinéma.

Je me suis ennuyé tout du long même si ça reste un film basé sur des faits réels, les acteurs sont bons là n'est pas le problème mais il n'y a aucun suspens et la fin est décevante.
A voir une fois dans sa vie

Ce film tiré d'une histoire vrai manque de rythme et manque d'intrigue.
L'histoire se dévoile rapidement et même si les faits restent vrai,ça reste non marquant.

Déçue par le film. Il n'y a absolument aucun suspense et l'enquête policière n'est donc pas palpitante, le film ne s'intéresse pas aux victimes, pas même spécialement aux principaux protagonistes, il n'y a pas grand chose pour retenir notre intérêt à part que c'est une histoire vraie. Heureusement les acteurs sont bien.

Un film très bien joué, très bien filmé, utile ... implacable !

Un regard lucide sur un fait divers et accessoirement une critique du système de soin US ... et libéral !

Je conseille !

Dans la veine de "Dr. Death" et "Five Days at Memorial", le thriller "Meurtres sans ordonnance" se révèle comme une bonne surprise. La glaçante histoire qui suit un infirmier jugé pour les meurtres de ses patients semble classique sur le papier, mais grâce à sa narration efficace le film se montre globalement réussi. Bien que l’intrigue prend le temps à décoller, c’est grâce à son ambiance anxiogène et pleine de tension qui réussit à parfaitement nous embarquer. Mais c’est surtout grâce aux incroyables performances d’Eddie Redmayne – dans la peau de l’infirmier meurtrier – et Jessica Chastain – sa collègue et amie – qui apportent plus de profondeur à leurs personnages et plus d’intensité au récit. Malgré ses quelques longueurs, "Meurtres sans ordonnance" reste un film convaincant qui vaut le coup d’œil.
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14/20
Critique sur Meurtres sans ordonnance (film)
Vu le 27.10.2022 sur Netflix

L’ange de la mort, l'un des pires tueurs en série de l'Histoire :

Résumé à la con : Rencontre avec deux soignants appliqués. L’une de ces personnes prend son travail très à coeur pendant que l’autre s’exerce à devenir l’un des plus grands tueurs en série de l’histoire.

L’avis cool : Tobias Lindholm Le réalisateur de ce film n’est autre que le co-scénariste de l’excellentissime Drunk. Donc sachant ça, on démarre sous les meilleurs auspices. Puis on est quand même sur un duo d’acteurs de talent, deux habitués du grand écran et des récompenses. L’atmosphère est tendue sans jamais abuser d’aucun artifice et montre parfaitement les difficultés du système de santé Américain. Les personnages sont suffisamment travaillés pour que les relations ne soient pas binaires et ça, c’est tout de même suffisamment rare pour être souligné.

L’avis moins cool : Est-ce qu’on a encore du temps pour Netflix et sa romantisation des tueurs en série? Quoi qu’il en soit ça doit brasser de la caillasse parce qu’en ce moment, ça semble être un projet sur deux. Ce thriller psychologique a le mérite de prendre le temps de poser son ambiance mais souffre de quelques longueurs. Quitte à choisir la fiction, autant aller au bout des choses et appuyer encore plus sur les enjeux de l’enquête. Un film tout de même trop sage pour lequel il ne faut pas s’attendre à un suspense insoutenable car les enjeux sont quasi révélés dès les premiers instants.

D’autres films avec des tueurs un peu trop compulsifs, mais en mieux :
- ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD, 2019 - Quentin Tarantino
- SEVEN, 1996 - David Fincher

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A vrai dire, j'ai été surpris de voir qu'une production de Netflix soit aussi réussie car d'habitude, ce n'est pas toujours le cas, loin de là. Déjà, pour commencer, le jeu d'acteurs est vraiment incroyable et je pèse mes mots. Ça devient de plus en plus rare et il faut le souligner quand c'est le cas, avec en plus un casting intéressant. J'ai bien aimé aussi le jeu de photographie et l'histoire de manière générale même si ce n'est pas spécialement original. J'aurais pu mettre une très bonne note mais je regrette qu'il y ait pas mal de longueurs et que ce soit un peu répétitif car on aurait pu réduire la durée sans problème. La fin est très claire et concise, bon point également. J'y suis allé sans grande conviction et finalement, bonne surprise. 13/20.

C'est une bonne adaptation de faits réels, ni trop documentaire, ni trop romancée. Le jeu d'acteur excellent rend le tout très crédible, malgré le fait que cela reste un film américain conçu pour faire de l'audience sur de grandes plateformes. C'est peut être ce qui l'empêche d'arracher la cinquième étoile : l'enquête traîne en longueur pendant que les scènes où Amy étouffe s'éternisent. J'ai compris, il faut que je sois en larmes en suppliant le ciel de lui donner sa transplantation cardiaque, ok. Mais relativisons : mettre l'enquête au second plan est un choix qui permet de mettre en lumière les relations qui se tissent entre les personnages, ce n'est pas si horrible que ça finalement. Jessica Chastain et Eddie Redmayne sont remarquables, et rendent chaque scène tout de même très crédible. En bref, ce n'est pas un film qui bouleverse ma vision du cinéma, encore moins qui m'a laissé pantois sur la fin. Il y a de ceux qui laissent abasourdi, les yeux rivés sur l'écran, qui mettent une telle claque qu'on en vient à se demander si c'est réellement terminé, pas comme ça ! pas déjà ! non mais c'est quoi ça ? "Meurtres sans ordonnance" n'est pas un film comme ça. Mais il reste bon, bien fait, plaisant à regarder, et mérite tout de même d'être acclamé comme un thriller de qualité.

Quand on sait que ce long-métrage est adapté d’une histoire vraie et qu’en plus le script est très peu romancé, tous les participants ayant pris soin de se rapprocher au plus près de la réalité, on se dit qu’il y a vraiment des choses totalement inconcevables dans notre monde. Ce constat sociétal et philosophique passé, on prend plaisir à suivre ce « Meurtres sans ordonnance ». On peut le voir un peu comme un divertissement de luxe du samedi soir. C’est plutôt prenant, l’intrigue est carrée, les acteurs sont bons, on attend le dénouement et on suit tout cela avec intérêt. Maintenant, c’est loin d’être le thriller du siècle, si ce n’est le côté complètement aberrant et dingue de cette histoire, ce n’est pas une œuvre marquante ou inoubliable et il sera aussitôt oublié qu’il a été vu.

Le duo d’acteurs principal fait pour beaucoup dans la réussite du film. On les sent investis et tout à fait crédibles dans des compositions pas forcément faciles mais tous deux sont des comédiens reconnus et aguerris. Jessica Chastain campe une infirmière incrédule puis apeurée très convaincante au jeu très probant et nuancé. Quant à Eddie Redmayne, il est vraiment très persuasif en jeune collègue prévenant et doux qui cache un monstre meurtrier. Sa scène d’interrogatoire est impressionnante et il est toujours dans la mesure et la justesse même quand il explose. Le problème du long-métrage est qu’il manque un peu de suspense puisqu’on sait déjà qui est le coupable dès la première scène. L’intérêt vient donc de voir comment la police et le personnage principal vont réussir à le coincer. Mais deux heures pour cela, c’est un peu trop et « Meurtres sans ordonnance » est un tantinet languissant.

Ensuite, la mise en scène du danois Tobias Lindholm, responsable des films plus chocs « Hijacking » et « R », est un peu plate et sa photographie terne et austère rend le film tristounet à regarder. On dirait qu’il a signé pour un film de commande et fait le minimum syndical derrière la caméra. L’ambiance est un peu insidieuse et oppressante mais le tout manque de suspense et de rythme. Les seconds rôles (dont Kim Dickens en directrice d’hôpital corrompue et Noah Emmerich et Maurice Irvin en flics investis) sont très soignés et convaincants, rendant le film très réaliste. Il n’empêche on reste dans les ornières de ces thrillers médicaux des années 90, un peu dépassés mais toujours prenants, qu’il est bon de visionner le soir tranquille en pantoufle sans se prendre la tête. Agréable mais dispensable.

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Merveilleuse Jessica Chastain en infirmière cardiaque au prise aux vicissitudes de sa vie. L'arrivée d'un nouvel infirmier, Eddie Redmayne va changer sa vie et nous permettre de vivre un bon suspense sans aucune violence visible. Et pourtant! Notre imagination fait le boulot.

Mieux vaut regarder ce film sans connaitre l'histoire, comme je l'ai fait.
"The Good nurse" est un huis clos formidable qui repose sur trois piliers : les acteurs, la réalisation immersive et la musique. Tout est soigné, les personnages sont intéressants et j'aime particulièrement la place du duo de policiers qui forces les portes, les obstacles et sont la seule issue pour les 2 protagonistes principaux. Les personnages sont rares et tout repose sur le duo, Jessica Chastain (toujours impeccable) et Eddie Redmayne. On vivre avec les personnages en se demandant comment cela va aboutir.
La réalisation confiée au danois Tobias Lindholm permet d'éviter les effets visuels gratuits. Le film est sombre, au sens propre et au sens figuré, renforçant le sentiment d'oppression et de face à face tragique, avec une fin qu'on imagine désenchantée.
Certains trouveront peut-être le film minimaliste, disons qu'il est tout simplement sobre et humain.

‘‘Meurtre sans ordonnance’’ est un drame criminel classique qui reste attrayant grâce à un bon scénario – quoique un peu repomper – et un très bon duo. Jessica Chastain offre à nouveau un jeu de qualité et d’une grande maitrise face à un Eddie Redmayne a contre-emploi qui dévoile une facette plus sombre et mature de son talent. Pas le meilleur film de l’année, mais bon malgré quelques grosses ficelles.