Avis : Kurt Cobain: Montage of Heck - Page 3

Pas forcément fan de Nirvana à la base, j'ai été totalement captivé par ce documentaire ultra créatif qui ne se contente pas des faits mais essaie de se plonger totalement dans la psyché de Cobain. L'art du montage tourne à fond ici et on en ressort pas indemne. Un sentiment de malaise se dégage du film relatant le destin d'un junkie totalement dépassé par ce qui lui arrive. Le film finit par ressembler à un vrai drame ou l'inéluctable laisse des larmes au coin de l'oeil. À voir ! Fan ou pas de Nirvana.

Ce documentaire film est un véritable chef d'oeuvre mêlant interviews, films, photos et création animées... Ce film est une merveille de réalisation et vaudrait même un Oscar.

BRAVO !

Bon ok, aucune objectivité dans cette critique tellement je suis fan de ce groupe et de son leader. Mais ce documentaire est très intéressant pour tous fans de ce groupe, et de Kurt en particulier, et on comprends plus facilement son mal-être. Je le recommande grandement

super documentaire qui aide a mieux connaître la vie de ce garçon, son enfance, sa vie de famille, la drogue, et sa triste fin, emouvant.

Montage of Heck, le documentaire qui inaugure une série de biopics sur les membres du club des 27. C'est un film très intime, notamment dans les témoignages de Krist Novoselic et de Courtney Love. On peut voir cette vie originale, de ce poète tourmenté qu'était Kurt Cobain. Très intéressant artistiquement parlant, mais parfois trop intimiste qui donne au spectateur, pendant de cours instants, le sentiment de voyeurisme. Malgré quelques points négatifs, il reste pour moi le meilleur documentaire sur le leader de Nirvana.

Ce film fait l'effet de ce que Nirvana a été pour la musique : une déflagration. Tout avait été dit sur Cobain, Montage of Heck n'apprend rien de nouveau, si ce n'est qu'il dévoile des supports inédits (dessins, notes, etc.). Reste que c'est magistralement bien fait et redoutablement efficace : techniquement impeccable. Difficile de rester avachi dans son siège lors du générique qui ouvre sur "Stay Away". 2h30 masturbatoires, jouissif de (re)vivre le "phénomène" Nirvana. L'occasion de se dire que la musique de Kurt n'a pas pris une ride 20 ans plus tard. L'absence de Dave Grohl pour d'obscures histoires de timing est regrettable.
Ça fait 2 jours que j'étais à la projection et je suis encore sous le choc. Je ne sais pas à quand remonte une pareille claque. Ah si, peut-être quand j'ai écouté Nevermind pour la première fois.

Un très bon documentaire qui ravira les fans et passionnera les moins intéressés. Il faut saluer une belle exploitation de documents inédits signés de la main de Kurt Cobain : enregistrements personnels, cahiers de dessins, notes et esquisses de chansons... Autant de matériaux qui dressent un portrait plus nuancé et intimiste du chanteur emblématique.

Tres bon, la fin est certes brutale sans images ni explications, mais on apprécie néanmoins ce documentaire qui nous donne parfois l'impression de vivre au côté de Kurt Cobain...

Petit chef d'oeuvre documentaire sur Kurt Cobain. Aucun sujet tabou, y compris la drogue.
A voir que l'on soit fan ou simple amateur. Des interviews du père (tant méprisé par Kurt), de la mère et de la sœur de Kurt Cobain. Une musique et un jeu d'animation à partir de peinture et d'écrits de Kurt Cobain saisissants !

Malsain et vain

Au moins un bon tiers de ce film est constitué de vidéos et d'extraits de notes ultra intimes de Kurt Cobain ... !
Rendre public ce qui appartient à la sphère de l'intime d'une personne décédée relève du plus profond irrespect qui soit.
Nul besoin de préciser que Cobain - s'il avait encore été de ce monde - aurait totalement désapprouvé cette démarche, d'autant qu'il semblait détester les interviews, ne souhaitant offrir au public que la part de lui émanant de ses chansons.

Ce viol de l'intimité de l'artiste justifie à lui seul la faible note que je mets à ce documentaire.
C'est plus une note éthique qu'autre chose.

Par ailleurs, la production artistique de Cobain - certes connue par la plupart- est presque totalement occultée, au profit d'éléments quasi exclusivement centrés sur le descriptif du mal être de Cobain, que l'on avait pourtant très largement deviné sans voir ce film, simplement à l'écoute de ses chansons.

Rien, ou quasi rien, donc sur son art, relégué au second plan.
Or, justement, il aurait été de mon point de vue assez intéressant de mettre au premier plan ses chansons, et de leur apporter un éclairage nouveau au travers de témoignages et d'éléments biographiques inédits, ou du moins méconnus du grand public.

De cette manière, l'oeuvre de Cobain, et donc Cobain lui-même, en serait ressortis grandis.

Au lieu de cela, on a malheureusement plutôt à faire à un film voyeuriste, ne valorisant pas l'oeuvre de Cobain, et encore moins l'homme lui-même, dépeint souvent sous ces pires aspects (junkie, père à la dérive, etc.).

Courtney Love justifie l'angle choisi par ce documentaire en parlant d'une volonté de démystifier la part "romantique" du destin de Kurt Cobain, ceci notamment afin de pouvoir "aider" les fans qui continueraient de considérer son mari comme un modèle à suivre. Ce serait en quelque sorte un manifeste contre l'addiction aux drogues dures.

Or, de mon point de vue, cela ne justifie en rien une telle violation d'intimité.
La fin ne justifie pas les moyens.
On ne sacrifie pas la mémoire d'une personne, d'un proche qui plus est, sur l'autel d'une soi-disant "politique de prévention". Il y avait certainement - assurément- d'autres procédés bien plus nobles, pour faire passer ce message.
Et puis, c'est triste à dire, on sent une volonté à peine cachée de la part de Courtney Love de faire pencher la balance de l'irresponsabilité beaucoup plus du côté de Kurt Cobain, alors que les deux semblaient tous deux à un même niveau de dérive.

Bref, ce film m'a bien déçu.
Et le mystère Cobain reste entier (et finalement, ce n'est pas plus mal).

J'ai regardé les 15 premières minutes, je n'ai pas pu allé plus loin. Ce reportage est plein d'images et vidéos très bizarres et dérangeantes qui n'ont absolument aucun rapport avec Kurt. J'étais très mal à l'aise et j'ai trouvé ça horrible. Qui a eu l'idée de mettre des choses pareilles dans ce documentaire sérieusement ? Ça n'a aucun rapport avec Kurt Cobain... Et puis les passages que l'on nous montrent lorsqu'il était petit vont extrêmement vite, tellement vite que cela m'a donné un mal de tête. Ils n'ont même pas été capable de montrer les passages doucement, pour que l'on puissent apprécier Kurt enfant.

Ce film est un gâchis total. Dommage...

Je pense que c'est le meilleur reportage que j'ai pu voir. Le film/documentaire raconte la vie de Kurt du debut de sa vie jusqu'a la fin. Il mêle interview de sa mère, sa mère, ses amis, de journalistes.. Mais aussi de vidéos personnelles qui permettent de se sentir plus proche de son univers d'autant plus que ses carnets nous permettent de plonger dans son esprit, connaître toutes ses motivations, ses contraites, ses envies etc... Vraiment excellent.

Un documentaire déroutant et profond tant par son contenu que par sa forme.
La narration est absente pour faire place à un enchevêtrement de documents personnels (notes, enregistrements, films, dessins), de témoignages des proches, de rubriques de presse ou d'extraits de concerts.
Avec tous ces éléments, Brett Morgen réussi à nous transposer quelques bribes de l'âme de Kurt Cobain, non pas en tant qu'icône de la scène Grung de sa génération mais en tant qu'homme hypersensible et désabusé par la vie et sa célébrité.
L'ambiance de "Montage of Heck" se veux résolument noire, abstraite, tourmentée et surtout extrêmement intime,au plus près de son malêtre, créant parfois un sentiment de malaise et d'intrusion chez le spectateur, un parti pris vraiment très intéressant.
A travers cette biographie originale, on découvre un enfant heureux et choyé au sein d'une famille nucléaire fragile. A l'adolescence, Kurt découvre que la stabilité et le confort de ce foyer dans lequel il a grandit n'était qu'une illusion. Ballotté d'une famille à une autre, il alimentera aussi son dégoût pour la bêtise humaine de sa génération (le machisme, l'homophobie, le racisme...) avec laquelle il développera son hypersensibilité mais aussi sa colère.
On ne peut s'empêcher d'éprouver une profonde empathie pour cette personnalité torturée, incomprise et fragile.
Lors de l'ascension de Nirvana, on constate avec amertume que Kurt Cobain s'est fait prendre à son propre piège: la musique était son exutoire mais sans le vouloir il s'est fait identifié comme porte parole de sa génération et devait porter le poids d'une célébrité dont il ne voulait pas (il refusait d'ailleurs les interviews et chaque critique négative le plongeais un peu plus dans le malêtre).
Ce qui est surprenant avec cette œuvre, c'est que l'absence de narration permet à chacun d’interpréter ce qu'étaient la vie et la personnalité de cet artiste. Personnellement, je pense que Kurt Cobain n'était sur Terre ni au bon endroit ni au bon moment, il a simplement marqué son passage en brillant au plus haut avant de s'éteindre, comme bien des autres étoiles filantes de la musique (Janis Joplin, Jimi Hendrix, Bob Marley...).

Film incroyable, dans sa réalisation comme dans le développement. Un vrai chef d'œuvre que je recommande vivement.

Les

- Vidéos familiales de l'enfance de Kurt
- Vidéos familiales de Frances Cobain
- Quelques raretés comme And I love her, et des petits extraits de compositions inachevées
- Des démos de morceaux connus : frances farmer will have her revenge on seattle, heart shaped box, on a plain, sappy, been a son, breed...
- Deux heures et quelques pour un prix de 12 euros

Les -

- Le documentaire se termine brutalement, la fin de vie reste obscure
- Les inédits provenant des 109 cassettes audio sont trop peu nombreux
- L'absence de Tobby Vail (pré riff Nervermind dans Bathbul is real) et Dylan Carlson (projets à part)
- Kurt Cobain avait un projet type 'album blanc perso' avant sa mort et rien n'est mentionné. (dernière info il est prévu pour l'été 2015)