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Benito G
585 abonnés
3 159 critiques
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3,5
Publiée le 2 avril 2019
Voilà un film de zombies qui change un peu des sentiers battus. La mise en place, le déroulement... Même si quelques codes sont évidemment repris. Globalement tout n est pas traité aussi simplement que couramment. Avec du suspens, quelques émotions vis vis à certains personnages. Du debut à la fin.
Un film qui se démarque du tout-venant du genre grâce à quelques trouvailles mais qui manque un peu de souffle et de punch malgré l'épatante prestation de sa jeune interprète.
Joli retour au format long pour Colm McCarthy qui nous avait régalé sur « Peaky Blinders », la série. Film de genre simple comme une belle série B qui avec modestie réussit à réinventer le film de zombies en y mêlant un propos terriblement original, mais surtout contemporain. Pas encore au stade de prodigieux, « The last girl » est cependant une belle promesse pour le réalisateur si on lui laisse un peu le champ libre dans de futures réalisations. Action et suspense bien calibrés pour un film de genre, au casting intéressant, qui ne se veut pas plus que ce qu’il compte être. Efficace et à suivre.
une énième variation d'un virus qui transforme les humains en morts vivants. dans un Londres au cadre inquiétant et au décor désertique ou de chaos (comme dans "je suis une légende"), l'intrigue elle, a du mal à captiver sur la durée. en effet, finalement il ne se passe pas grand chose, on a le sentiment de déjà vu et certains choix faits par les personnages sont parfois proches de l'absurde. le rapport entre Melanie et Helen est assez intéressant jusqu'au final en forme de boucle-bouclée... sur l'ensemble assez décevant et peu surprenant.
Le film ne révolutionnera pas le genre, mais l'approche tentée ici, en centrant le récit sur une jeune fille infectée mais encore assez humaine pour arriver à se contrôler et penser, est une bonne idée et permet une lecture un peu différente des autres production du genre. Le personnage de la jeune fille est attachant, son interprète brillante, le reste du casting est bon et la réalisation est de qualité. Après, on n'échappe pas à quelques personnages stéréotypés et certains comportements peu crédibles.
On ne va pas reprocher au scénario d'explorer de nouvelles voies dans le genre films de zombies, mais l'ensemble manque souvent de cohérence. Et c'est dommage, car le début est vraiment très original et très intriguant, jusqu'au moment où on bascule dans un monde post-apo et un survival beaucoup plus conventionnel. Et c'est là que ça coince un peu, parce que si l'héroïne est plutôt atypique, les personnages pas trop caricaturaux, leurs actions et les mécanismes de l'histoire portent souvent à discussion. Mais malgré ça le film reste plutôt bien, renouvelle un peu le genre et va même jusqu'à proposer une fin originale et inattendue.
Encore un film de zombies ? Non. On se réjouit que ce genre archi-usé à l'heure actuelle, puisse se renouveler avec des idées qui bousculent les clichés. Des mutants immobiles, un champignon parasite, une petite fille étrange etc... ça marche, le suspense tient bien la corde. Que des idées pas si novatrices mais qui font un bien fou. Mention spéciale pour la fin, vraiment désarçonnante.
Si le nom de Colm McCarthy ne vous dit rien, c'est normal. Le bonhomme n'était avant la sortie de ce film connu que pour avoir été derrière la caméra pour réaliser des épisodes de série. Du travail de commande donc, sur lequel il a pu se faire la main sans apposer sa patte. La singularité du film vient de son scénario, pas de la réalisation, qui est intéressante sans être ébouriffante. Le premier tiers de l'histoire est, je trouve, fort intéressant car jamais traité aussi consciencieusement. Les "zombis" sont là et ont envahi le monde. Nous sommes au sous-sol d'une base militaire scientifique où l'on suit une institutrice donner des cours à des enfants traités comme des menaces. La façon dont ils sont considérés par l'ensemble du corps militaire nous interpelle, puisque si on les croit, les enfants sont des monstres dont il faut se méfier, eux qui ont pourtant l'air parfaitement inoffensifs. Le film prend une autre tournure lorsque les protagonistes doivent fuir la base, et la dernière partie londonienne est en dessous du reste du film. Mais les idées directrices du film sont très bonnes. Notamment la façon dont les enfants résistent au champignon responsable et se sont adaptés. La fin est un happy ending hasardeux mais qui ne gâche toutefois pas le film.
Bon film de zombies qui change de l'ordinaire. Malheureusement je l'avais déjà vu, et quand j'ai vu ma bande annonce, j'ai eu l'impression de ne l'avoir jamais vu.Je l'ai donc re-regardé, et j'ai vraiment eu l'impression de ne jamais lavoir vu... Bref, on peut pas dire qu'il reste dans la tête. Mais c'est pas mal.
Un film d'infectés pas comme les autres qui à la place de mettre en avant des créatures hideuses et dangereuses qui sont bien là, mais peu présentes, se focalise sur les enfants qui malgré leur visage innocent se révèlent être tout aussi dangereux bien que plus facilement gérables. Le titre et le début avec les enfants attachés et enfermés à qui on donne des cours laissaient espérer quelque chose de plus profond et d'original seulement même s'il y a des points très intéressants et quelques touches d'originalité, je suis un peu resté sur ma faim au niveau de l'histoire à cause d'un traitement que j'ai trouvé suffisant surtout en ce qui concerne Mélanie, son "don" et le virus puis le final qui laisse peut-être une ouverture pour une suite m'a déçu. Néanmoins, c'est un bon film, mais un survival basique qui manque d'action et qui est loin d'atteindre le niveau d'un "28..." ou d'un "I Am Legend" qui sont assez proches avec là aussi la recherche d'un vaccin et un bon cadre post apocalyptique.
Dès les premières images de « The Last Girl », on sent que l’on va vivre une expérience cinématographique intense. Le thème musical récurrent du film entête dès la séquence d’entame, les images sont très fortes (on y voit une enfant sanglée par des militaires et amenée dans une salle de classe souterraine dans un bunker) et on sent que tout cela va nous emmener vers quelque chose de différent. Cette première impression ne se démentira pas une seule seconde durant les presque deux heures de projection. Tout juste pourra-t-on reprocher un premier quart d’heur un peu long à démarrer jusqu’à la fantastique attaque de la base militaire et l’apparition d’enfants zombies au comportement pas très probant dans la dernière partie. Mais ce premier film vous scotche durablement à votre siège pour ne plus vous lâcher dans un sous-genre pourtant rebattu du film d’horreur. Comme peut l’être le film de possession par exemple, le film d’apocalypse zombie a été vu et revu dernièrement sur grand écran. Un genre dans le genre mis sous toutes les formes qu’elle soit comique (« Shaun of the Dead »), télévisuelle (« The Walking Dead »), blockbusterisée (« World War Z ») ou même romantique («Warm Bodies »). Le traitement est ici cent pour cent sérieux, dans le pur respect du genre, et aucune note d’humour (ni d’espoir) ne viendra entamer la progression du film jusqu’à l’inéluctable et inattendu dénouement.
« The Last Girl » parvient donc à faire entendre sa petite musique dans un périmètre cinématographique codifié et balisé. D’abord par le biais de ces enfants à moitié zombies mais capables de comportements humains qui donnent une teneur et une saveur toute particulière au long-métrage. On apprécie également la manière dont Colm Mc Carthy développe la direction artistique de son film. De la base militaire du début, aux banlieues environnantes d’un Londres dévasté par l’épidémie jusqu’à cette tour végétale qui prend feu, les décors sont magnifiés par une mise en scène adaptée et des effets spéciaux soignés. Sa vision d’un monde rongé par un virus où la nature reprend ses droits interpelle et fait froid dans le dos. C’est aussi beau que terrifiant. Quant aux pistes prises par le scénario concernant ces enfants particuliers et l’évolution du champignon, ils sont à la fois probants et passionnants et portent « The Last Girl » à un niveau bien supérieur que ce que celui auquel ce genre de production nous habitue. Enfin, les scènes d’action et de poursuites sont parfaitement maîtrisées ce qui termine de rendre ce film captivant et prenant. Une œuvre de cinéma bis qui accroche la rétine (et notre mémoire) pour s’en extraire et s’imposer comme magistrale et essentielle dans l’édifice du film de zombies. Envoûtant et surprenant.
Voilà un petit bijou post-apocalyptique sérieusement mené. un début des plus intrigants parfaitement posé, une trame précise, un final excellent. Avant tout un film, pour ma part, drame psychologique sur le thème de la survie et des différences où le dilemme est de concilier l'inconciliable. Le caractère émotionnel de "l'humanité". De bons acteurs, des moments de tension sympas et quelques égarements sur les attitudes dans quelques scènes. Et quel final !!! 4.5/5 !!!
Excellent film, traitant d'un sujet à la base horrifique mais dont la maîtrise du mélange de style est vraiment époustouflante. The last girl est à la foi un film de zombie classique mais aussi un drame sur notre société. Un mélange que le réalisateur nous retranscrit avec ingéniosité. Le film est un véritable petit bijoux.
La thématique zombie, qui rejoint souvent celle de la catastrophe qui a balayé l’humanité (ou en tout cas la civilisation), est un thème qui fait florès dans la production cinématographique et télévisée ces dernières années. Ce film s’y inscrit pleinement. Si vous êtes fan du genre ce film vous comblera, on y retrouve tout ce qui fait la substance du genre, une pandémie sans remède, une humanité aux abois et décimée, des créatures zombiesques et pour finir un groupe qui essaie de survivre. Seule réelle originalité, une jeune fille qui porte le pathogène, mais qui reste partiellement humaine. Le film nous déroule un road-movie dont le but est de rejoindre une autre base pour fabriquer un vaccin. C’est distrayant, sans nul doute, et pas exempt d’intérêt avec ce personnage de gamine qui entre les zombies et les humains cherche sa place. Les personnages sont suffisamment écrits pour être plus que de simples archétypes en mode survie et les péripéties, sans être ultra-imaginatives, fournissent une intrigue qui permet d’avoir une histoire loin d’être prévisible. L’ensemble fournit dont un film de science-fiction/horreur des plus fréquentables qui s’il est moins spectaculaire que « World War Z », est plus intéressant dans son côté humain. A voir pour les fans du genre, mais il pourra convenir à un public plus exigeant également.
J'ai vu un film... de zombies, et j'ai adoré, tellement l'histoire est riche, imprévisible et surprenante... Le casting est, quant à lui remarquable... Avec la belle Gemma Aterton où je me suis dis, "tiens, elle, dans un film de zombies, trop class'..." et puis Glenn Close, toujours intense et puissante dans son jeu, et je me suis dit "ah oui, la reine Glenn y est"'... Quant à l'héroïne (Sennia Nanua), alors elle, pour son 1er film, elle est incroyable. A la fois dans sa douceur et dans sa sauvagerie, elle fait grande impression... Son jeu fait monter le suspens à des niveaux insoutenables. On attend chaque étape avec gourmandise. La réalisation est particulièrement soignées dans ses moments de violence et dans ses plans larges qui montrent l'étendue de la dévastation au niveau de Londres... Les scènes de zombies en plan large également, avec des vrais zombies (vs des images de synthèse) sont également très impressionnantes... Certaines scènes sont carrément flippantes... On sent également qu'il s'agit d'un film qui n'est pas américain, tant il y a une recherche de la surprises, de bout en bout, depuis les premières secondes jusqu'à la fin. Et le spectateur que j'ai été, a été embarqué jusqu'à la fin dans une frénésie de peur, de suspens, d'espoir et d'action... Une très bonne surprise.