Avis : The Last Girl – Celle qui a tous les dons - Page 8

Si le film commence par un traitement plutôt original du thème du zombi, l’ensemble retombe assez rapidement dans une forme de classicisme, évoquant notamment le travail de Romero sur Le jour des morts-vivants qui est assurément la référence directe du réalisateur. Peu à peu, le metteur en scène ajoute aussi des éléments tirés de La révolte des Triffides (1963), notamment par l’ajout de cette invasion planétaire par une espèce de plante qu’on imagine d’origine extraterrestre. Le mélange est plutôt étonnant, et étrangement, le savoir-faire du réalisateur parvient à faire passer la pilule de cette intrigue rocambolesque. Il est soutenu par une image superbe, des acteurs excellents (dont la révélation de la jeune Sennia Nanua), et une ambiance musicale toute aussi décalée que le reste. Pas étonnant donc que le film gagne le prix du public de Gerardmer car m’ensemble est terriblement séduisant, à défaut d’être profond.

A l'heure des walking dead, je pensai que le genre morts vivants/zombies serait difficile à renouveler au cinéma, pourtant c'est la deuxième fois que je me trompe (après le dernier train pour Busan). Ce film reste original, habilement traité, sombre, pessimiste avec un casting sympa (glenn close toujours aussi géniale) Une très belle surprise, dommage que le film soit mal vendu, mal distribué

Vu et avis le 20170626

Un des meilleurs film de mort vivant que j'ai vu

Ce qui est exceptionnellement rare, c est que le film reste assez cohérent, crédible. Bien sûr il y a quelques points plus difficile à croire. La première fois que Mélanie prend un ascenseur de sa vie, elle continue à croiser des soldats de la base qui n ont aucune raison d être protégé par le gel. La blessure à la main du docteur qui n est pas une source d odeur. Les balles infinies, le gel infini et infaillible une fois qu ils n en ont plus pour le renouveler après l épisode dans le bois. Mélanie à tous les dons aussi on passera sur ce qu elle sait et peut savoir. Le chat et le chien sont assez douteux : on voit que la végétation a repris dans Londres, je doute que chats et chiens survivent si longtemps dans Londres vu la densité d habitants. Mélanie a besoin de manger, les mutants aussi - qu ont mangé les habitants de Londres ? Les mutants sont supposés réagir à un peu tout, après l épisode du landau, pourquoi n y a t il que quelques mutants occasionnels qui réagissent - d ailleurs tout l épisode du landau est faible et inutile.
Je reconnais à l inverse que le film est plus cohérent que je ne le pensais. Par exemple, je n avais pas compris que les scientifiques de l unité mobile avaient été pris au piège, même si c était dit.

Les images sont belles, les scènes bien mises en scène, les effets spéciaux bien faits utiles et peu m a-tu-vu.

Un petit film de zombies dramatique malin à mi-chemin entre les blockbusters de World War Z et La Guerre des Mondes sans le budget qui va avec ! Un casting riche (Gemma Arterton, Glenn Close, le britannique Paddy Considine et la flippante jeune actrice Sennia Nanua) et bien dirigé. Le dénouement du film est marquant, presque glorieux. A voir.

entre survival, road movie, thriller, sf, fantastique et horreur, ce petit film à grand impact, loin des mega productions sans âme du genre, n'est pas une enieme variation d'un mode à la genre : le film de zombie ; réflexion sociale, écologique, aventure, science ; un twist final amusant et inattendu ; une musique fascinante ; tout cela pour prouver qu'avec de la passion, du talent, de l'intelligence, peu de moyens et d'ordinateurs, on arrive encore à faire du vrai cinéma...

Encore un film qui démontre que s’inspirer d’une œuvre littéraire, est loin d’être un gage de qualité.
Après un début plutôt prometteur, le scénario basé sur le thème de l’enfant « vaccin », tourne très vite au banal film de zombie, et la petite variante qu’apporte la présence de la gamine, n’amène pas grand-chose de plus. Quant à la fin qui se veut originale et porteuse d’un message soi-disant d’espoir, se basant sur le thème du Monde sauvé par les enfants, est selon moi ridicule dans sa réalisation. Les plus pragmatiques auront vite fait de comprendre que la situation dans laquelle se trouvent les personnages à la fin, n’est évidemment pas viable et forcément vouée à l’échec. Pour une fois, j’estime que le réalisateur aurait mieux fait de laisser le spectateur imaginer une suite (improbable), plutôt que de te tenter une boucle maladroite et ridicule avec le début de l'histoire.

Lorgnant très clairement sur « 28 jours plus tard » de Danny Boyle, « The girl with all the gifts » est un honnête divertissement. C’est efficace, respectueux et référentiel quant aux films de zombies déjà sortis avant, toutefois on sent que l’ensemble manque tout de même d’ambition, la grande faute à un scénario pas assez travaillé voire pas très subtil par moments. En revanche, le casting est vraiment pas mal et l’on passe tout de même un bon moment, alors profitons-en !

🎬🎥 THE LAST GIRL : CELLE QUI A TOUS LES DONS de 2017 🎥🎬

_Appréciation : ⚫⚫

_Avis Bref ;
Pas emballé du tout par ce métrage. Une histoire de "zombies" un peu trop grosse sur certains détails après le coup du zombie speed, ça c'est une nouvelle mode depuis un moment cela rajoute de l'action aux histoires. Après j'ai trouvé les personnages vraiment trop peu attachants à l'exception d'une seule ... pourtant tous étaient présents pour qu'ils soient tous bien attachants en plus de sa j'avais l'impression que l'histoire n'avait pas de réel but non plus, c'était un peu une sorte de sac de noeuds. Il n'y a pas vraiment de longueurs par contre car jamais vraiment dans l'action mais l'ensemble ne m'aura pas convaincu pour autant malgré la sympathie de son final.

Enfin bref, un peu trop long pour moi.

_Synopsis ;
Au fin fond de la campagne anglaise, une base militaire héberge et retient prisonniers un groupe d’enfants peu ordinaires qui, malgré le fait d’avoir été infectés par un agent pathogène « zombie » qui a décimé la planète, demeurent capables de penser et de ressentir des émotions. Lorsque la base est attaquée, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin. Dans une Angleterre dévastée, Melanie doit découvrir qui elle est vraiment et décider ainsi de son propre sort comme celui de l’humanité tout entière.

🔴⚫🔵🌟🚫
_Barème d'appréciation :
🔵 = Excellent ( Entre 7/10 à 10/10

⚫ = Moyen (Entre 4/10 à 6/10),
🔴 = Mauvais (Entre 1/10 à 3/10

🚫 = Navet (0/10

🌟 = Gros coup de coeur (10/10)

Quel tour de force de ce réalisateur anglais qui réussi avec ses plans et ses personnages à nous faire presque vivre ce scénario assez dingue. Énième films d'infectés oui, mais une touche d'originalité le démarque des autres car tout se mélange, on est avec les survivants mais aussi avec l'héroïne qui entre parenthèse joue son rôle à la perfection. Ce n'est pas la tristesse qui prend le dessus dans ce film ni la peur, plutôt ce changement radical, ce monde qui prend fin tout doucement avec toujours l'espoir que tout va s'arranger, le réalisateur ne se prive pas de nous faire sortir de notre zone de confort, à voir.

Le début du film est assez saisissant avec ces enfants enfermés dans une base militaire qui suivent les cours sanglés dans un fauteuil. On va vite découvrir que l'on a à faire à des "voraces" protégés dans un monde de zombies. Malheureusement, la suite n'a pas toujours été à la hauteur de mes espérances avec des périodes assez neutres. La révélation du film reste la petite Mélanie, incarnée par la toute jeune Sennia Nanua, qui est formidable dans ce rôle de jeune fille contrainte de servir de cobaye tout en vouant une admiration profonde à sa professeure (Gemma Arteton). Intéressant...

Si les zombies sont apparus beaucoup trop fréquemment ces dix dernières années pour encore constituer un mets de choix pour les amateurs d’épouvante ou de Survival post-apo, je conserve une affection sincère pour la variation britannique du genre, peut-être en souvenir de ‘28 jours plus tard’, peut-être parce qu’elle se montre encore plus effroyablement pessimiste que les autres. ‘The last girl’ débute de manière classique dans une base militaire et se poursuit de façon non moins classique par une fuite qui se terminera dans les rues désertes de Londres. La particularité du concept, qui apporte au zombie-flick l’originalité et le renouvellement qui lui font défaut depuis des années, tient au fait que les zombies de deuxième génération, c’est à dire ceux qui ont été contaminés alors qu’ils étaient au stade foetal, s’ils sont soumis aux mêmes pulsions cannibales que les autres, sont également des êtres pensants et doués de sensibilité, ce qui leur permet de collaborer avec les humains ou au contraire de constituer une menace qui ne repose pas que sur la masse numérique. D’autre part - et c’est logique - ces créatures mutantes sont pour la plupart des adolescents d’une douzaine d’années. Outre le fait que cela complique les impératifs moraux de leur vivisection dans l’objectif de chercher un remède, cela signifie également que leurs réactions, leur manière d’envisager le monde, l’avenir et leur rapport à autrui ne sont pas ce qu’on pourrait attendre d’adultes. Des trouvailles finalement assez simples mais qui ne font rien moins que révolutionner le film de zombies comme il ne l’avait plus été depuis la fin des années 90, quand Danny Boyle avait décrété que les morts-vivants/infectés n’étaient pas voués de se traîner lentement sur des jambes tordues : les zombies ne sont plus uniquement une aberration et une vermine à éradiquer mais une créature possiblement supérieure et mieux adaptée à son environnement que Homo sapiens. Bénéficiant d’un casting inhabituellement prestigieux pour une production de ce genre avec Gemma Arterton, Paddy Considine et Glenn Close, qui contribuent tous à donner une valeur ajoutée supplémentaire au film, c’est surtout la débutante Sennia Nanua dans le rôle de la mutante Melanie, qui crève littéralement l’écran de ce petit budget, dont le manque de moyens se fait clairement sentir mais qui enfonce séance tenante la totalité des films de morts-vivants des cinq dernières années.

Un peu d'originalité dans l'univers des films de Zombie. L'image et la reconstitution d'un monde apocalyptique sont belles et réussies (dans la lignée d'un "28 jours plus tard", autre film britannique) et valent à elles seules un visionnage. Mais des failles selon moi dans le scénario, en commençant malheureusement par le personnage central de Mélanie, dont le comportement est peu crédible, les pensées et paroles celles d'un adulte humain doté d'une réelle intelligence (loin d'un enfant zombie de 2°génération). On relève ainsi des incohérences dans ses rapports avec les survivants humains, spoiler: qui par moment s'en méfient comme d'un cannibale, lui posent un masque pour qu'elle ne morde pas et qui deux minutes après se tapent tranquillement une petite sieste en la laissant détachée à côté
. Une faiblesse également vers la fin, avec spoiler: cette histoire de bande d'enfants et cette histoire d'arbre qui virent vers le n'importe quo
i. Bref le début est bien, l'ambiance film zombiesque aussi tout du long mais cela perd en intérêt à partir du moment où ils quittent la base militaire.

Un excellent film d'horreur avec des zombies et un très bon casting : Gemma Arteton et Glenn Close .

Voila peut être aussi pourquoi l'adaptation cinématographique du jeu "The last of us" n'aura pas lieu ....Pour les amateurs du jeu on retrouve tout à fait les décors et l'ambiance de celui-ci dans ce film , spoiler: la ville recouverte pas la nature, la petite fille infecté dont on doit prélever le parasite enroulé autour de son cerveau, l'adulte qui veux l'aider à tout prix, les "ravageurs" qui au troisième stade se transforment en "arbres" créant des spores qui éclatent pour contaminer par les air
.... Et petit clin d’œil à "The evil witthing " aussi ....la ville s'appelle Beacon ^^ ...alors ...qui a copié sur qui ??

Habitué à mettre en boîte des épisodes de séries anglaises ("Doctor Who", "Sherlock", "Peaky Blinders", ...), Colm McCarthy s'essaye ici au grand format avec une histoire de zombies qui a clairement pris le parti pris d'explorer les territoires vierges du film de morts-vivants. Ici, l'agent pathogène est un champignon et donne à ses porteurs une tronche de moisissure plus que de cadavre sur pattes. Mais la vraie nouveauté, c'est que des enfants, contaminés dans le ventre de leur mère, se son transformés en être mi-zombies, mi-humains, des sortes de gentils écoliers capables de vous sauter à la gorge pour vous l'arracher. "The Last Girl" est un film qui joue la carte de la nouveauté et qui parvient, la plupart du temps, à le faire avec une certaine classe. Le filme enchaîne les séquences saisissantes comme cette superbe scène où les survivants circulent lentement au milieu de corps inertes, suspendus dans le temps mais prêt à se jeter sur une proie quelconque au moindre mouvement brusque. Et l'histoire n'est pas en reste, regorgeant d'idées assez novatrices pour dépoussiérer un genre mis au placard depuis le carton de "The Walking Dead". Et pour cette équipée sauvage et mortelle, trois acteurs de choix : Glenn Close en médecin insensible, Gemma Arterton en professeur porteuse d'espoir et surtout Paddy Considine dans un rôle bien bad-ass. Toute cette petite virée fonctionnerait à merveille si justement le metteur en scène britannique n'avait pas sacrifié l'émotion sur l'hôtel de l'audacieux. En effet, le début présage un quatuor de personnages aux buts opposés et à la fois similaires tout en créant de réels enjeux dramatiques entre eux. Il est regrettable que plus le film avance et plus cette intensité perde en vitesse, qui plus est qu'amputé de la dernière scène, le film aurait sans doute pu sauvegarder une partie de cette intensité. Un film qui fait plaisir à voir, ne serait-ce que pour nous redonner goût à un cinéma d'horreur capable de se renouveler.