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Padami N.
59 abonnés
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3,0
Publiée le 2 avril 2017
l histoire globale n est pas intéressante mais la présence et le jeu des actrices captivent le spectateur malgré les incohérences et clichés sur l enfance . et adolescence.
On peut bouillonner, être agacé(e), énervé(e) en voyant Orpheline qui donne l’impression que l’héroïne fragmentée interprétée par quatre formidables actrices, est tributaire du regard des hommes. Pourtant, il ne faudrait pas oublier qu’Orpheline est du côté de la vie avant tout et que le regard porté sur Kiki, Karine, Sandra et Renée qui ne font qu’une n’est jamais figé, mais mouvant, tremblant, émouvant. Si certaines scènes sont dures, elles n’en sont pas moins aussi tendres qu’éphémères, car Arnaud des Pallières ne porte pas de jugement sur ce qu’il filme, il admire plutôt le point de vue du personnage principal, une vraie héroïne. Ce point de vue évolue car le personnage lui-même évolue. Et c’est bien là la force du film : dire à quel point nous ne sommes jamais tout à fait les mêmes d’une vie à une autre ou, plutôt, de décennies en décennies. Le film est avant tout une quête d’amour qui passe par un désir sexuel assez insaisissable et pas toujours enviable. Insaisissable, Karine l’est aussi. Son corps n’est jamais complètement le même, malgré ses lèvres qu’elle recouvre de rouge d’années en années. Le procédé utilisé par des Pallières est un artifice, bien sûr, quatre actrices pour une même femme, mais pas superficiel. Il ne cherche ainsi pas à vieillir son actrice au fil du temps qui passe. Une fois le morceau de vie achevé, elle laisse place à une autre qui est elle-même et celle d’avant en même temps (...)
C'est sublime et magnifiquement interprété. On ne comprend juste absolument pas ce qui arrive à Adèle Ex. qui a tant d'influence par la suite sur sa vie .
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1,5
Publiée le 24 septembre 2020
Orpheline est film incroyablement terne et j'avais l'impression de regarder un film sur rien du tout. Comment a-t-elle été impliquée dans un meurtre. Qu'est-il arrivé aux petits garçons. Comment est-elle entrée pour la première fois dans cette spirale. Comment en est-elle sortie. Qu'est-il arrivé à l'argent. Pourquoi est-elle arrêtée et pourquoi n'est-elle arrêtée qu'après de nombreuses années. Nous sommes censés ressentir une fille que nous connaissons très peu donc nous devenons ainsi de simples voyeurs et avons du mal à vraiment nous connecter. Il n'y a pas de liens complets entre la jeune fille, l'adolescente et la femme. Je comprends que certaines choses dans les films sont censées être déduites. Mais il n'y a rien dans ce film et il n'y a pas de message. Il y a juste une terrible déconnexion entre les histoires...
Belle idée que ce parcours de vie raconté en 4 parties par 4 actrices différentes à des âges différents. Très bonne interprétation, mais on peut s'y perdre un peu. Néanmoins, Depailleres maîtrise son cinéma, alors chapeau !
Actrices exceptionnelles, sujet fort mais traitement un peu déroutant: les différentes étapes de la vie de l'héroïne nous laissent sur notre faim, pourtant le film dure 2 heures! Alors, au final, oui j'ai aimé, mais plus pour les comédiennes (bis) que pour le film en soi. Déçu en bien? Allez y et faites votre opinion.
Ce film est au fond une généalogie : on se promène dans l'histoire d'une fille. On la voit évoluer à quatre âges différents : l'enfance, l'adolescence, le début de l'âge adulte puis la femme.Et Arnaud des Pallières nous fait entrer dans la perception du monde qu'a ce personnage aux différents âges de sa vie : regarder ce film est une expérience d'immersion. Celui-ci est en forme de labyrinthe, et c'est une réussite car ce n'est pas inutilement complexe, on se perd un peu mais on comprend progressivement le fil de l'histoire. Cette dernière nous bouleverse au fur et à mesure de l'avancée de la narration car on comprend les traumatismes et les blessures de cette femme.Toute vie est un combat, et c'est difficile de surmonter ce qui nous a détruit. Pourtant la construction est là, "la vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort" nous dit Bichat. Cette femme se construit malgré tout ; c'est au fond une invitation à la résilience. Reste aussi l'idée classique que pour se comprendre il faut remonter notre histoire, remonter le temps, et le fait qu'une part de nous reste l'enfant que nous étions.
Quatre actrices pour un seule et même destin. Quatre visages très différents les uns des autres et qui, chacun à leur manière, dégage quelque chose de très fort et de très beau surtout. Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot et Vega Cuzytek incarnent tour à tour Renée, Sandra, Karine et Kiki. Quatre identités pour une seule et même personne qui tout au long de sa vie chercher son identité à travers les hommes. Un portrait peu commun et rondement mené par Arnaud des Pallières.
Le film repose sur un découpage de l'action à rebours et quelques flash-backs et sur l'idée de confier le rôle principal à 4 actrices différentes (qui, au passage, jouent très bien). Une fois que l'on a compris cela, le film paraît moins intéressant. Les situations sont floues, il y a trop d'ellipses pour comprendre. Et puis surtout, je n'ai pas compris l'intérêt de toutes ces scènes sexuelles. On croirait que le réalisateur a vu ses actrices nues dans d'autres films (la Vie d'Adèle...) et s'est dit que lui aussi aimerait bien en profiter.
Le film est sombre! N'y allez pas si vous êtes d'humeur tristre. Les actrices sont sublimes. Elles ne se ressemblent pas pour jouer un même personnage mais ce n'est pas vraiment gênant. Les seconds rôles sont bien aussi. Je me suis laissée porter par la triste poésie de l'histoire de cette fille. Ambiance, réalisation sont vraiment réussies. Ce n'est pas un film tout public, un peu social et intello mais, pour ceux qui entrent dedans, c'est un vrai plaisir.
Vu au Festival du Film Francophone de Namur où ce film a remporté le Bayard du Meilleur Film ainsi que le prix d'Interprétation Féminine pour les 4 actrices qui ne font qu'un personnage. Chose que je n'ai pas comprise pendant le film qui pourtant apparaît dans le résumé tout public et que j'aurai du lire pour mieux profiter du film ! A part les 4 actrices principales, radieuses et fantastiques de sincérité, on voit aussi passer Sergi Lopez, excellent.
J'avais été voir ce film sans en savoir beaucoup sur lui, mais l'idée (présentée dans le résumé de la brochure de ma salle de cinéma) était attirante : il s'afissait de l'histoire d'une femme racontée à l'envers, de l'âge adulte vers l'enfance.
Les premières 20 minutes, le temps de placer les choses, sont bien racontées, et laissent deviner le suspense. Mais assez vite, le film tombe dans une spirale où s'enchaîne les épisodes de violence subis par la protagoniste. Le parti-pris, raconter l'histoire en puzzle, n'apporte rien au film. L'héroïne est stéréotypée, il n'y a aucune progression psychologique ou même au niveau de l'action.
Les acteurs sont peut-être bons -mais on ne sent rien, si ce n'est l'envie de quitter la salle au plus vite.
Je m'ennuyais tellement que je suis sorti à mi-course. Rasé par une dinde, je n'avais pas envie de croiser un gorille. Et le brave Sergi n'était pas obligé de prendre 25 kilos.