Avis sur Hello, My Name Is Doris

Sally Field est une actrice formidable qui tourne étonnamment très peu et pour une fois qu'elle obtient le premier rôle, c'est pour être dans un film qui est d'une grande tristesse, mais pas dans le sens littéral du terme, et qui ne la met pas vraiment en valeur. Dans le synopsis, il est question d'un séminaire, mais je dirai surtout que le déclic est la mort de sa mère. Doris est une femme touchante et seule qui a été fragilisée par ce décès, c'est dommage que cet aspect soit peu approfondi parce que c'est peut-être le seul point intéressant du film. L'histoire est absurde, mal écrite et tirée par les cheveux en plus de n'être pas drôle et inintéressante, je me demande vraiment ce qu'a voulu faire le réalisateur. Les critiques sont bonnes et ma note surement un peu sévère, mais je m'attendais à beaucoup mieux et me suis vraiment ennuyé, car je n'ai pas du tout accroché à cette histoire.

Sally Field est l'attraction de cette comédie faite essentiellement pour elle, cabotine, épanouie et adorable à presque 70 ans avec son look de midinette, on n'espère qu'une chose durant tout le film c'est qu'elle exauce son vœu en jetant son dévolu sur l'homme de sa vie. Ce film amusant et sans temps mort a le mérite de poser la question de la séduction au delà d'un certain âge.

Doris est attachante, Sally Field joue extrêmement bien ce personnage de vieille femme seule qui décide de jouer au jeu de l'optimisme américain..... mais fallait-il pour cela y mettre une histoire d'amour à sens unique avec un trentenaire ? ben non, on tombe dans le n'importe quoi auquel on adhère pas et c'est bien dommage.....

Je viens de voir ce film à l'instant !
Il est vraiment extraordinaire !
L'histoire d'une dame âgée et fantasque qui s'éprend de son jeune directeur ...
C'est magique !

Sally Field est irréprochable dans ce rôle, mais l'histoire ne m'a pas emballée, car le film contient trop de longueurs et l'ambiance du film frôle le bizarre et le ridicule-glauque par moments.

Il y a des petits films qui font passer des moments de plaisir en toute simplicité, qui donnent le sourire sans jamais forcer aucun trait et qui surprennent notre cœur et nos zygomatiques (plus que notre cerveau c’est sûr) sans crier gare. « Hello, my name is Doris » fait clairement partie de ceux-là. Mais aussi de ceux dont on a pas grand-chose à dire hormis qu’ils sont bons. Mais essayons tout de même. Le film de Michael Showalter est sa seconde réalisation après le très remarqué et peut-être un peu surévalué « The Big Sick » (inédit en France). Mais on y retrouve le même côté feel-good movie où l’émotion se mêle gentiment à l’humour, le second étant privilégié ici de manière sobre et surtout fine. Pas de gros gags lourds ou de répliques censées provoquer l’hilarité (même si elles sont bonnes et bien écrites), juste des petites touches de rire par le biais d’une situation ou d’un geste anodin. Mais on a aussi droit à deux ou trois gros fous rires, notamment le meilleur moment du film lorsque notre Sally part à un concert de rock habillée en fluo. Culte! Cette dose légère d’humour est parfaitement insérée, sans fausse note, au sein du portrait doux-amer de l’héroïne.



Car « Hello, my name is Doris” est avant tout la peinture d’une petite dame simple et gentille dont la vie très ordinaire nous est contée de manière extraordinaire sur le plan narratif mais au demeurant simple sur la forme. On sent toute l’empathie et l’amour qu’ont les scénaristes et le réalisateur envers le personnage et on les partage avec plaisir. Même dans les situations gênantes, le film ne ridiculise jamais Sally. Elle est tellement attachante qu’on aimerait l’avoir comme amie. Durant près d’une heure et demie, on passe un moment hautement sympathique à partager avec elle ses soucis, ses rêves et ses envies. Les seconds rôles ne sont pas inoubliables mais font le boulot pour lui donner le change. Dans le rôle titre, la bien trop rare Sally Field (« Madame Doubtfire », « Lincoln », …) est renversante de simplicité et de drôlerie; elle emporte clairement tous les suffrages. Le long-métrage a la bonne idée d’être court et de ne jamais ennuyer. Quant au final, il a également le bon goût de laisser le spectateur se faire sa propre idée sur le dénouement amoureux avec une joie pirouette plutôt inattendue. Non, vraiment, une belle surprise et un petit film tout charmant.


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Une comédie douce amère qui surfe sur l'attirance amoureuse d'une femme mûre envers un homme jeune. Cela peut être vu comme drôle ou comme pathétique car il y a forcément déception et souffrance.

Sally Field campe avec brio une sexagénaire vieillotte, déjantée, et pleine de punch. Ce film de bonne facture qui oscille entre la comédie et le drame, trace un portrait social et psychologique d'une femme dont la vie s'est arrêtée au moment où elle a renoncé à l'amour de sa vie pour s'occuper de sa mère. Au décès de celle-ci, tout bascule, sans s'en rendre compte, elle revient en arrière pour revivre la vie qu'elle n'a pas eu. A noter l'interprétation juste de Tyne Daly (Columbo, inspecteur Harry, Cagney et Lacey...) qui joue le rôle de la meilleure amie.

A la mort de sa mère, une vieille fille se confronte à son passé et à l'amour, tombant amoureuse d'un collègue de bureau beaucoup plus jeune..
Une interprétation époustouflante de Sally Field.
Cinq étoiles.

quelle agréable surprise. Pas un chef d'oeuvre selon moi, mais quels personnages attachants. cette Doris est incroyable, avec ses tenues excentriques, les ballons-chaises au bureau,, la musique électro... c'est bon à regarder, Elle souffre, et on souffre avec elle, et elle avance dans la vie, c'est douloureux, comme dans la vraie vie. Vraiment, j'ai accroché. Les acteurs sont tous bien, même la belle-soeur tête-à-claques, même le beau-jeune niais. le seul que je n'ai pas aimé c'est le photographe de mode....

L'histoire d'une femme âgée qui a sacrifié son existence pour pouvoir s'occuper de sa mère. Jusqu'au jour où celle-ci décède. L'interprétation de Sally Field est époustouflante. Elle nous transporte littéralement par sa capacité à faire remonter intelligemment à la surface la véritable nature de son personnage, un personnage pourtant broyé par des décennies d'oubli de soi. Le déclencheur : sa fascination et son désir pour le nouveau directeur ( bien plus jeune qu'elle) de la société dans laquelle elle bosse. Un joli film avec des moments attendrissants et des situations vraiment drôles faisant réfléchir sur le lien entre vieillesse et épanouissement personnel.