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    La Vanité
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Vanité" et de son tournage !

    Genèse du film

    La Vanité est tiré d'un fait divers remontant à plusieurs années. En effet, dans l'école de cinéma où il enseigne à Lausanne, le réalisateur Lionel Baier a été accosté par un de ses étudiants, un jeune homme étranger qui, pour subvenir à ses besoins, se prostituait dans un hôtel. C'est alors que ce dernier fut témoin d'un suicide assisté dans la chambre voisine et ne comprit pas trop comment la mort pouvait tant être encadrée en Suisse alors que dans son pays d'origine, on se battait pour survivre. Lionel Baier a réfléchi à cette histoire et après en avoir écrit quelques lignes, l'anecdote donna naissance au projet La Vanité.

    Retrouvailles

    Lionel Baier retrouve ici le comédien Patrick Lapp qu'il avait déjà dirigé dans son précédent film, Les Grandes Ondes (à l'ouest).

    Le goût du studio

    Le film a été intégralement tourné un studio, ce qui n'est pas un choix laissé au hasard, comme l'explique le réalisateur : "J'aime le studio, parce que c'est un lieu dévolu à un seul usage, celui de la représentation. Comme l'est une scène de théâtre. Il faut donc amener de la vie à cet endroit et la traiter avec égard. Etonnamment plus que lorsqu'on tourne en décors naturels. C'est comme faire un pas de côté pour mieux appréhender la situation."

    Fait sociologique

    Le film aborde de front la question de l'aide au suicide, pratique légalisée en Suisse. Ce thème encore assez tabou d'un point de vue sociétal commence néanmoins à être traité au cinéma comme cela avait été le cas dans le film français Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé en 2012.

    Références à Tchekhov

    Parmi les références du film, on retrouve Anton Tchekhov, dont Lionel Baier a repris certaines thématiques : "Il était important pour moi que La Vanité ne soit pas un drame, un film tire larme sur l'euthanasie. Je voulais que la mort ne soit qu'un prétexte à parler de la circulation du désir dans la vie de trois personnages. C'est ce qui me fascine chez Tchekhov : refuser la tragédie afin de laisser le choix au personnage d'être tragique ou pas. Le nom de Tréplev et la citation finale du film sont d'ailleurs empruntés à "La Mouette"."

    Rencontres

    En amont du tournage, Lionel Baier a rencontré des bénévoles d'associations d'aide au suicide et des médecins, afin d'être le plus renseigné possible sur ce type de pratique. Les bénévoles sont majoritairement des femmes et le réalisateur souhaitait en apprendre un peu plus sur leurs motivations pour ce genre de cause.

    Le choix des acteurs

    Pour Lionel Baier, les acteurs de son film ont ceci de particulier qu'il n'a pas eu besoin de les diriger : "Lorsque nous avons fait une première lecture du scénario avec Ivan Georgiev, qui joue Tréplev, Carmen m'a dit : je crois que notre trio va marcher, car on ne ressemble pas à des acteurs. Je comprends ce qu'elle veut dire. Personne ne fera semblant d'être quelqu'un d'autre. Comme Patrick Lapp et Carmen Maura sont de grands séducteurs... et de grands menteurs, je n'ai pas eu à les diriger, mais juste à les accompagner", explique le metteur en scène.

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