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    Juste La Fin Du Monde
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    Vinz1
    Vinz1

    127 abonnés 2 301 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Dolan est un vrai cinéaste qui sait manier une caméra avec un certain sens de l'esthétisme, une grande maîtrise technique car il arrive à nous suffoquer par sa façon de tourner ce huis clos et une préférence pour les cadrage des portraits...au vitriol évidemment ! Mais il sait aussi s'entourer d'acteurs authentiques : ils sont tous formidables. Mais là où le bât blesse, c'est que cette fin qu'on attend comme une délivrance est décevante et nous laisse sur notre faim. Dommage car c'est ce que l'on retient avant tout et ce, malgré tout le travail de virtuose vu avant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Dolan nous sort son nouveau drame familial, son thème de prédilection. Pas d’erreur de casting, même Léa Seydoux a réussi de me convaincre. C'est un film ultra-sensible et plutôt calme, avec des scènes absolument magnifiques (en particulier tous les souvenirs du personnage principal, Louis) accompagnées de musiques qui peuvent paraitre mal appropriés, mais dont le cadre leur donne un aspect émouvant. Un film très visuel, avec les interprétations galénismes de Gaspard Ulliel et Nathalie Baye. "Juste La Fin Du Monde" à parfaitement sa place dans la filmographie du "prodige québécois", Xavier Dolan.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    6e film de Xavier Dolan, reparti avec le Grand Prix au dernier Festival de Cannes. Avec un casting pareil et la notoriété dont jouit le cinéaste québécois depuis « Mommy », nul besoin d’être grand clerc pour deviner le succès que va lui réserver le public français (et probablement international). Et ce sera mérité malgré les réserves que je vais émettre ici et que j’émets à chaque film du cinéaste. Louis, 34 ans, homosexuel et dramaturge célébré, va rendre visite à sa famille qu’il n’a pas vue depuis 12 ans pour leur annoncer sa mort prochaine (du sida probablement, comme Jean-Luc Lagarce, l’auteur de la pièce dont ce film est l’adaptation). Lors d’un déjeuner caniculaire, il affronte donc sa mère, sa sœur, son frère et sa belle-sœur. Ces retrouvailles sous haute tension vont contrarier son objectif. C’est un film sur l’incommunicabilité, sur la puissance destructrice de la famille. Et comme toujours chez Dolan, dont le sens de la dramaturgie semble inné, les dialogues sont remarquables, les personnages hyper bien brossés et les acteurs extraordinairement bien dirigés, toujours filmés en (très) gros plans. Il faut voir Marion Cotillard s’embourber dans des explications interminables, bridée dans son expression, touchante comme jamais. Et Nathalie Baye dans un grand rôle de mère qui aurait mis les doigts dans la prise (qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler Anne Dorval dans « Mommy ») ou Vincent Cassel, dément en frère humiliant, fou à lier et les nerfs à vif. J’ai passé un moment incroyablement intense au milieu de cette famille dysfonctionnelle où tout le monde met beaucoup d’ardeur à souffrir le plus possible. Donc c’est encore sur la forme que porte mon agacement car elle fait obstacle, à chaque fois, à mon enthousiasme et empêche mon adhésion totale. La musique d’abord. Omniprésente, même pendant certains dialogues dont elle empêche la compréhension, pour souligner l’émotion et ajouter encore et toujours du bruit à la fureur. C'est désormais sa signature, les films de Dolan sont ponctués de longs clips avec images floues, cadres artistiques, ralentis et chansons tristes hyper téléphonées. Ce systématisme artificiel, pour moi, tourne un peu au ridicule et je rêve du jour où cet artiste si talentueux osera l’épure.
    Petiot L
    Petiot L

    28 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    On n'a pas forcément envie de recommander un huit clos. Ça n'est pas une histoire à Grand rebondissements.
    Il n'empêche que c'est bien joué et bien montré.
    Touchant par les regards en gros plans.
    Un film donc pour adulte. Je ne l'aurais pas apprécié avant..
    Et un grand merci encore une fois pour le choix des musiques. Brilliant, et Raffiné.
    Arectos
    Arectos

    8 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    "Juste la fin du monde"… Voici donc le deuxième film de Dolan que j'ai vu, hormis ses clips machinés pour le groupe Indochine (College boy) et Adèle (Allo, it's me). J'ai toujours raté la projection de ses premiers, tels "Mommy" que j'avais vu en rattrapage, chez moi sur iTunes. Depuis quelques années, on peut l'entendre à la radio et l'observer défendre son art sur quelques plateaux de télé. Il y est souvent présenté comme un génie. Les réalisateurs de talk-show ne manquent pas de faire des plans serrés sur son visage... C'est l'hystérie. Pourquoi l'émergence de ce très jeune réalisateur canadien dans le cinéma ? Peut-être parce que son père était lui-même comédien. Dolan à commencer devant la caméra à l'âge de 4 ans pour la publicité. Ou alors, comme il a écrit des scénarios durant son adolescence (comme tout le monde à cet âge, j'ai envie de dire...) et qu'on lui a financé ses films depuis tout ce temps, l'ensemble de la profession et les média on finit par le considérer comme un prodige, son prétendu style de vie rajoutera une caution Arty à tout ce qu'il fait, et sa belle gueule aura fait le reste. Il est devenu une sorte d'icône intouchable, "le beau canadien, le jeune réalisateur qui fait des chef-d'oeuvres"... Tout cela était sans compter les gens comme moi qui n'aiment pas la démagogie. "Mommy" était déjà un film dangereux et pénible de pathos, qui idolâtrait de manière malsaine une relation mère/fils exacerbée jusqu'à la caricature grotesque. "Juste la fin du monde" confirme qu'il a encore beaucoup a apprendre du cinéma, lui qui déclare n'avoir aucune culture cinématographique (Site de Première, 21/09/2016) et on peut le déplorer. Combien de jeunes réalisateurs formés ou non dans les écoles de cinéma et dont c'est la passion, ne pourront pas tourner tout de suite, voire jamais ? Alors, quand on a la chance d'avoir les clés pour réaliser un film, d'être financé et produit, on s'instruit, on comble éventuellement ses lacunes et on pense : spectateurs ! Être déprimé ne rend pas meilleur artiste et ça ne fait pas réellement une œuvre si ce n'est pas pour sublimer. Généralement, les disputes frontales, les gens font tout pour s'en épargner, surtout quand elles sont d'origine familiale. Inutile de se cacher derrière un auteur (ici : Lagarce) pour cultiver ses propres névroses et tenter de les partager au plus grand nombre sur les écrans géants du monde entier. De faire plonger des comédiens de renoms aveuglés et tout un public dans un navet indigeste. Voilà ce dont il a besoin ce monsieur qu'on le remette un peu à sa place, et non pas l'encenser à Cannes ou ailleurs, tel un génie dès qu'il commet un fait ! (Grand Prix Cannes et Prix du Jury Œcuménique 2016 pour "Juste la fin du monde" qui vient d'ailleurs d'être sélectionné pour défendre les couleurs du cinéma indépendant Canadien au prochain Oscar… Il avait déjà obtenu un César pour "le meilleur film étranger" et un Prix du Jury toujours à Cannes, en 2015 pour son navrant : "Mommy"…).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Une histoire formidable qui touche un thème souvent abordé dans la littérature : les clivages sociaux au sein même d'une famille, et les confrontations douloureuses qu'ils peuvent produire. Un écrivain à succès joué par Gaspard Ulliel revient dans sa ville natale avec l’intention d’annoncer sa mort prochaine à sa famille, qu’il n’a pas vue depuis des années. Derrière les sourires de convenance, on sent que quelque chose s’est cassé, ils n’ont plus rien à se dire, et à cela s’ajoutent les différences sociales, l’écrivain faisant l’objet d’une présomption d’arrogance du fait de sa réussite, même s’il demeure une part d’admiration chez sa sœur, très bien jouée par Léa Seydoux. Quant à Vincent Cassel, qui joue son frère, et bien il nous fait du Vincent Cassel, toujours énergique, taquin et cassant, la promotion sociale de son frère cadet ayant du mal à passer. Xavier Dolan, qui n’a même pas 30 ans, confirme son talent et son œuvre parvient, film après film, à une certaine maturité, gommant peu à peu les quelques défauts et lourdeurs de ses précédents films, dont l’excellent Mommy. Juste la fin du monde demeure un film impressionnant de justesse et de finesse pour ce qui est de saisir les relations humaines, les liens qui se rompent entre les gens. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon
    classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent
    également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns
    des films de l'année : 7emeart.wordpress
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Gaspard Ulliel interprète un écrivain de 34 ans se rend à un repas de famille où il retrouve sa mère, son frère et sa femme ainsi que sa sœur qu'il n'avait pas vu depuis une douzaine d'années.
    Xavier Dolan filme de manière passionnante les rapports au sein d'une famille ayant beaucoup de difficultés à communiquer. Bien que les différents éléments du récit ne soient pas explicites, ils se devinent plus ou moins. J'ai trouvé que malgré la relative simplicité de l'histoire, les différentes scènes présentant Gaspard Ulliel qui interagit de manière peu loquace avec chacun des membres de sa famille, le scénario instaure une certaine tension qui maintien l'intérêt tout du long. L'interprétation parfaite de la distribution y contribue pour beaucoup à mon sens.
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Ou en est Dolan 2 ans après son meilleur film (Mommy)?
    Il adapte une pièce avec pour thème "l'annonce de la futur mort du personnage principale à sa famille". Juste sa fin du monde donc ont pourrait dire; Dolan cherche comme dans Mommy de capter des instants de vie,de l'émotion derrière les masques de leurs visages ultra cadrés du réalisateur.Malheureusement son adaptation ne prend pas du tout et son scénario (de Dolan) est ridicule de lourdeurs,de maladresses bref c'est raté et comme toute la réussite du film et basé sur les dialogues ça la fout mal....les performances d'acteurs tourne donc aux ridicule (pauvre Vincent Cassel)....
    Bref plantage total Monsieur Dolan.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Je sors de la projection de ce film extrêmement déçu ... Les acteurs sont incroyables (mention spéciale à Gaspard Ulliel), la mise en scène est très juste et d'une rare intensité MAIS le film ne prend pas...

    Selon moi, la faute est a rejetée sur l'histoire, ou plutôt son traitement. Xavier Dolan, connu pour aller au bout de ses idées dans ses films précédents s'est semble t-il arrêté ici en court de route.

    Dommage, car ce film aurait pu être un véritable chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Je suis resté sur ma fin... gros problème de rythme dans ce film, où les dialogues à rallonges, se chevauchent avec des tons pas naturels, pour pas dire irréels. Jamais dans la vie, les gens s'expriment comme dans ce film. N'attendez aucun rebondissement. J'ai décroché lors du dernier repas, Vincent Cassel avait beau tout donner, je me demandais ce que je faisais là, et j'attendais que Dolan dise "couper ! on la refait, ça va pas du tout !!" mais non... alors je me suis dit que la dernière scène, rattraperai le coup et m'emporterai vers l'émotion, et devant l'incompréhensible mise en scène, et l'incompréhensible comportement de la famille qui s'éclipse de façon totalement irréelle, c'est la consternation, et le trucage de l'oiseau qui meurt, ne sauve rien, il afflige.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    932 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Une adaptation certes de qualité. Il faut aimer le style flamboyant de Dolan et c'est mon cas. La réunion de famille est une catastrophe et certaines violences mettent vraiment mal à l'aise. La tension est palpable et le huis-clos étouffant. Cependant l'ensemble me déçoit un peu ne serait-ce que par l'absence de résolution. Est-ce une impossibilité à trouver les mots ou une résignation à accepter le dégoût des sentiments des autres ou bien simplement une fuite?
    Je ne peux m'empêcher d'y retrouver "un air de famille".....
    El Chupacabron
    El Chupacabron

    21 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Sur les centaines et centaines de films que j'ai vus dans ma vie, ce film est le plus nul. Ce n'est pas une façon de parler. J'avais rédigé une loooongue critique assassine mais une mauvaise manip l'a effacée et je n'ai pas le courage de la réécrire. Je m'attendais à un film comme le passionnant, monumental, trippant, bluffant, enormissime "mon roi" de Maïwen, au vu de la bande annonce. Que nenni! Tout est mauvais dans ce film: acteurs qui surnagent dans ce naufrage, dialogues vulgaires et grossiers (scène du repas), réalisation ampoulée, ralentis, flous, gros plans hideux. Quelle souffrance. vite! de la morphine! Economisez votre temps, votre argent ou faite comme Gaspard Uliel sur l'affiche: demandez à quelqu'un de vous fermer les yeux ( et de vous crever les tympans aussi, au passage).
    Note d'humeur: 0/20. Nullissime.
    Marty M
    Marty M

    8 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    Tout sonne faux dans ce film, autant les situations que les personnages et les dialogues. Dans les jeux d'acteurs, seule Nathalie Baye s'en sort bien. Marion Cotillard est irritante à souhait.
    Dolan ne méritait pas le Grand Prix, et donc encore moins la Palme d'Or qu'il espérait tant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    Peut-on ne pas aimer l’œuvre de Xavier Dolan ? (Sans être traité de fasciste homophobe réac et sans cœur ?)
    On va voir ..
    Certes son premier film ("comment j ai tué ma mère") était rafraîchissant et prometteur. Les quelques défauts (film criard déjà) étaient à mettre au compte de l'inexpérience.
    Sauf qu'au lieu de les corriger il les a aggravés. C'est encore plus criard ponctué de musique débile et trop forte et de film en film (je pense ne pas en avoir raté, espérant toujours.un miracle.) c'est PIRE
    Je lui reconnais la grande qualité d aimer ses personnages et ses acteurs (surtout ici Vincent Cassel en effet bouleversant malgré les mêmes tics de jeu que d'habitude, Cotillard transparente par contre) mais je me suis encore surpris à lever les yeux au ciel d'agacement devant ce film maniéré et bavard (oh que oui) extrémiste et au langage ordurier ... Je ne parle même pas des gros plans dignes des Feux de l'Amour ..... (je me suis surpris à compter les poils de nez de Cassel)
    Ce n est pas son pire film (qui est pour moi "Tom à la ferme" totalement incompréhensible) mais vraiment déçu par le renouvellement perpétuel de ces insupportables tics.
    Et pourtant Dolan m' est profondément sympathique : totalement à fleur de peau,enthousiaste, il est choupinet dans son rôle du Poulidor de Cannes mais ça ne suffit pas pour moi.
    jaja77
    jaja77

    58 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2016
    pas un mauvais film mais je m'attendais à mieux, en fait plus de poignant et de durcissement car il est un petit peu trop lent pourtant le huit clos est bien représenté, les acteurs assez bons dans leur rôle, leur dialogues, mais un peu déçu de la scène finale. voilà, bon dans l'ensemble.
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