Mon compte
    Metropolis
    Note moyenne
    4,2
    7989 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Metropolis ?

    290 critiques spectateurs

    5
    159 critiques
    4
    73 critiques
    3
    33 critiques
    2
    11 critiques
    1
    7 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2011
    John Fredersen a fait bâtir une ville qui vie grâce au travail des plus modeste dans les profondeur de cette métropole.
    Mais la vengeance d'un savant risque de mettre à feu et à sang le lieux, et y voir périr, hommes, femmes et enfants. Arrivera alors une lutte acharné, une révolution qui changera a jamais l'Homme et les machines ...
    En 1927, Fritz Lang réalise une oeuvre démentielle, sous le nom de 'Metropolis", le cineaste Allemand signe un film dépassant tout ce qui avait été fait dans le passé, il met en scène un long métrage qui s'avèrera devenir la référence du genre. Tout est démesuré, plus de 36 000 figurants qui donne a certaine scène une impression d'immensité, toute ces personne surgissant sur des même plan fixe c'est à la fois étouffants et fort. Fort car nul révolution sans nombre important d'humain. Fritz Lang s'attaque finalement au soulèvement de l'Homme contre la machine, la modernation ... et "Metropolis"est belle et bien une oeuvre moderne, puisque bien que vieille de de presque 85 ans, le film possède une vision nouvelle, et ces effet spéciaux reste de très grande qualité.
    La ville est remarquable, ces prise de vue incroyable, on a l'impression de se trouvé confronté à la naissance du cinéma tellement le choc visuelle est magistral, des cadrage touchant a la perfection donnant un sentiment de puissance rarement égalé qui amène le spectateur en état de respect et de subjugation.
    Doté d'un budget colossal pour l'époque, "Metropolis" fut construit sur une maquette où seul l'inondation se trouve réel, mais ce qui marque encore plus, c'est son scénario qui touche à la folie, à la révolte, mais aussi à la fraternité et à l'espoir.
    Au-delà de sont aspect physique et technique, le bijou de Fritz Lang dénonce une certaine classe social et aussi l'esclavage. Avec ce film, le cineaste inscrit son nom au Panthéon du septième art, offrant au cinéma ces plus belle lettre de noblesse de la science-fiction et inspirant bon nombre d'autre film comme "Blade Runner" avec notamment sa Tour de Babel. Grandiose, sublime, inoubliable, "Metropolis" restera gravé a jamais dans les plus grande réussite, un chef d'oeuvre intemporel qui n'est pas pres d'être oublié tant le passage des année amplifie son aura et sa grandeur.
    "entre le cerveau et les mains, le médiateur doit etre le coeur".
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2008
    Film génail par ses aspects techniques, le jeu des acteurs, ses lumières, décors, son scénarion, bref je vais pas épiloguer plus longtemps, d'autres le loueront mieux que moi. J'aimerai juste faire un reproche: son côté politique désuet et naïf. "Entre le cerveau et les mains, le coeur doit être le médiateur" la phrase passait peut-être y'a 80 ans. Aujourd'hui, on sourit jaune dans le fauteuil...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Révolutionnaire de son époque, le chef d’oeuvre de Fritz Lang n’en reste pas moins pertinent encore aujourd’hui malgré le fait que ce soit un film muet. «Les complotistes» y verront une confirmation du «monde apocalyptique», les autres verront une brillante analyse avant-gardiste de l’histoire nazie qui a faillit faire péricliter le monde, les cinéphiles en verront un objet d’étude. Dans tout les cas, le film continue à questionner et à passionner. Une chose est sûre, ils mettra encore tout le monde d’accord.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Je n'ai pas pu trouver mieux qu'une version de 2h où il manquait donc de nombreuses scènes. Si l'on fait abstraction de la morale plutôt ambiguë (la scénariste et femme de Lang étant farouchement anti-communiste et proche des nazis, si bien que Lang lui-même n'appréciait que moyennement son film sur le fond) et d'une narration un peu complexe, on ne peut qu'être admiratif devant la mise en scène et les effets spéciaux de l'époque. "Metropolis" est une sorte de blockbuster, la base de la science-fiction futuriste : les voitures volantes et l'aspect de la ville du "Cinquième élément" ont comme un air de famille avec "Metropolis", tout comme R2D2 ("Star Wars") et l'androïde. Bien plus intéressant sur la forme que sur le fond, "Metropolis" est le premier et seul film inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco ; pourquoi seulement "Metropolis" et pas d'autres films tout aussi importants de l'époque ? Mystère...
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Une œuvre visionnaire terrifiante d’une époque où le capitalisme industriel montre ses plus sombres aspects. Une caricature du progrès économique au dépend de la morale et de la raison. Avec la reconstitution de ce grand puzzle de 2h30, Fritz Lang nous plonge des années 1920 aux années 2020, avec un sentiment d’ébahissement devant la qualité de certaines scènes et des décors futuristes. Là où l’on craint un scénario peu original dans ce genre de film pionnier, celui-ci s’avère être judicieux et bien mené malgré la disparition de nombreuses scènes. Cette ville de Metropolis exploite les ouvriers dans la ville souterraine, cachés de tous (ce sont les mains) qui sont cachés des nantis, de la classe dirigeante (la tête) résidant dans la ville haute. Alors quand le fils du maître de la ville décide de poursuivre une femme dans les souterrains, il découvrira la sombre vérité d’un monde exploité qui permet aux plus riches de profiter de leur belle vie. Le décor est illustre et très réaliste pour l’époque entre ciel et terre, entre paradis et enfer où les buildings sont reliés par des trains et les avions tournoient dans le ciel. Un regard passé sur un futur que l’on n’a pas connu tel quel (pas encore ?) mais dont l’allégorie nous rappelle de sombres périodes ou encore une société inégalitaire loin d’être fictive. Même si la lutte des classes a aujourd’hui partiellement "disparu", cette œuvre est visionnaire sur le développement durable d’un point de vue économique, social et écologique. Les dérives sont exposées à leur maximum dans une société socialement inégalitaire, surconsommatrice et gourmande en énergie. Mais le meilleur est que Fritz Lang ne dénonce pas uniquement les classes dirigeantes car les ouvriers aussi peuvent perdre leurs repères moraux. Bref, rendez vous en 2026 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Si scénographiquement parlant "Metropolis" ne s'impose pas autant que "M le Maudit", il n'en reste pas moins que Lang laisse parler son génie artistoque avec ce film, qui rappelle l'excellent "Citizen Kane" dans sa métrise technique au service d'une critique profonde de l'avènement d'une société aliénée et d'un réquisitoire poignant contre le patronat et la traite ouvrière. Le film repose aussi sur le thème de l’affrontement entre le Bien et le Mal. Lang propose plus tard une réflexion sociologique sur la ville, cette "ville nouvelle" qui étouffe l'homme. Mais il laisse toutefois libre court à son imagination, en proposant sa vision d'une "mégapole futuriste" (objet central du film) Alors en plein dans sa période expressionniste, il est au sommet de son inventivité visuelle. Les plans de génie se succèdent, magnifiquement architecturés, graphiquement parfaits. C'est donc un étalage de prouesses techniques, rempli d'images et de métaphores.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2008
    Le chef d'oeuvre de Fritz Lang. Metropolis est avec le 2001 de Kubrick le meilleur film de science-fiction de l'histoire du septième art. Unique, ultime, inégalable, cette vision terrifiante de la ville du future, où le vice nocturne et le règne de la machine se font rois, en font l'un des films les plus pessimistes d'un genre difficilement abordable. Rarement une oeuvre aussi magnifique n'a autant gardée une jeunesse aussi pure, monstrueuse qu'elle soit d'être encore d'actualité, éternellement diabolique de la pensée humaine. Véritable combat contre l'architecture où l'époque se veut révolutionnaire, comme celle du mouvement Futuriste, Fritz Lang peint le tableau de l'artiste désespéré. Encore aujourd'hui, le troisième millénaire déjà commencé, ne peut comprendre ce que futur réserve à l'homme. Metropolis, reine des villes, est un monstre d'une beauté technique exceptionnelle. Elle est source et terre de deux mondes, partagés entre le capital et l'exploité du capital, telle étant la vision de l'empereur de sa création. Et quoique cette image reste convenue, trouvant sa ressemblance humaine avec l'oeuvre littéraire de Zola, on ne peut rester insensible face à cette production qui se veut avant tout symbolique, avant-gardiste. La véritable révolution étant le robot pour la première fois visible sur le grand écran, encore peu rependu dans les moeurs de l'époque. Pure incarnation de la folie de son inventeur où celui-ci ne trouve plus que nécessaire de le remplacer à l'échelle de son semblable, ce robot, Maria, transforme dès lors la vie des ouvriers en enfer. La machine, M, représentation allégorique du temps où l'homme ne travaille plus selon son rythme mais selon le rythme de la machine, impose une danse chorégraphique de ses ouvriers spectaculaires, pour des décors d'époques encore plus monstrueux que des productions d'aujourd'hui. Cri de révolte, d'imagination et d'explosion artistique, Metropolis reste le maître de son genre. Inoubliable.
    Le Français Glacé
    Le Français Glacé

    22 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    Metropolis réalisé par Fritz Lang en 1927.
    *Les points que j'ai appréciés →
    • L'histoire entre science-fiction et guerre des classes
    • Les décors
    • La musique (un vrai opéra

    *Les points que je n'ai pas appréciés →
    • Les quelques bizarreries sur certains points (tour de Babel, la Bible,...

    *Conclusion →
    J'ai aimé, c'est un film-opéra très intéressant. 9/10.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 220 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    Je viens de le revoir pour la deuxième fois en version longue et si on se place dans le contexte historique de la création de l'œuvre, on ne peut qu'aimer et être impressionné !! Fritz Lang maitrise parfaitement son art, c'est un visionnaire très inspiré dans sa mise en scène qui ne peut que susciter une certaine admiration. Les effets-spéciaux sont toujours crédibles, surtout pour la reconstitution de la ville moderne. "Metropolis" est un grand chef d'œuvre de l'expressionnisme allemand. Indispensable !!
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Seul film de l'Histoire à être classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, Metropolis est un film d'anticipation allemand signé Fritz Lang et sorti en 1927 dans les salles. Muet et en noir et blanc, Metropolis est considéré culte en tant que l'un des tous premiers films de science-fiction et également parce qu'il a inspiré visuellement un certain nombre d'autres oeuvres cinématographiques telles que Blade Runner, Star Wars, Frankenstein, 2046 ou encore Le Cinquième Elément. Personnellement, même si bien sûr j'ai trouvé le film excellent, j'ai été un peu déçu par l'évolution du scénario et la moralité un peu étrange du film, mais je vais en parler plus loin. En tout cas l'histoire du film lui-même est passionnante et ferait presque passer le 7e art pour de l'archéologie (ça me fascine totalement) ! J'ai un peu honte de le dire, mais Metropolis est mon premier film muet. Pour moi, ça a vraiment été une expérience totalement différente de d'habitude. Je découvre le cinéma muet et j'ai trouvé ça tout simplement fabuleux. Je m'y suis fait assez vite même si c'est vrai que ça fait très bizarre. Ce qu'il y a de remarquable avec le cinéma muet (en tout cas avec ce film), c'est qu'il est extrêmement implicite, en faisant marcher notre imagination et en nous montrant seulement ce qu'il est nécessaire de raconter. Je trouve ça prodigieux. L'idée est intéressante et fait un peu penser à Le Meilleur des mondes de Aldous Huxley. L'intrigue est passionnante, le film s'ouvre sur des scènes absolument sublimes avec ces ouvriers, penauds et complètement soumis qui avancent à la chaîne vers un travail mortellement épuisant. Tout le film est alors basé sur la réflexion suivante : "entre le cerveau et la main, le médiateur doit être le coeur". Et c'est là que le bât blesse, à mon goût, au niveau du scénario et de la morale du film. Avec un tel pitch de départ, on pourrait croire que les ouvriers vont enfin se révolter pour être libres et rétablir l'égalité, mais pas du tout. A partir du milieu du film, le film s'embrouille (pas complètement non plus). Le chef de la ville, sentant monter une révolte dans les catacombes, ordonne à un scientifique de créer un androïde ressemblant traits pour traits à cette fameuse Maria qui fait capoter toute sa dictature, afin de pousser le peuple à commettre des actes punissables de mort. Pour moi, à partir de ce moment, les idées développées (que Fritz Lang ne partageait pas, pourtant !) sont relativement accusables. L'idée générale tourne à la collaboration des classes plutôt qu'à la lutte des classes et finalement, la morale qui ressort du film est que les Ouvriers (vus ici comme des gros moutons) doivent rester gentiment à leur place, que les Patrons aussi, et que la paix entre les deux castes sociales doit être conservée par l'intermédiaire d'un médiateur. En gros, les Ouvriers représentent la "Main" (ils travaillent et ne réfléchissent pas), et les dirigeants le "Cerveau" (ils sont intelligents et ne foutent rien). De ce que j'ai compris, le film traduit l'idée que si chacun est "à sa place" (comme le dit Joh Fredersen), tout va bien. Le principe est assez moyen et ce sentiment étrange qui émane du film est constamment provoqué par cette dualité, ce thème du "double", très présent dans le film. A la Maria gentille et douce, telle un ange, qui prône la paix entre les deux classes, est opposée la méchante Maria qui veut à tout prix semer la révolte. Ce clone a été créé par le très méchant scientifique et se trouve être l'incarnation du Diable, avec tous les pêchés capitaux qui vont avec. Le parti pris par le film est franchement bof et je trouve la moralité finale plus que douteuse. Assimiler l'androïde Maria à Satan, je n'ai pas du tout approuvé. Après, on peut toujours imaginer que Fritz Lang a ici dénoncé ce système, mais je ne crois pas, puisqu'il a admit ne pas aimer la fin de Metropolis. Quoiqu'il en soit, j'en ai terminé pour tout ce que je "blâme" dans ce film. Parce que pour tout le reste, il faut bien l'admettre, c'est irréprochable, notamment au niveau de l'image et de la beauté visuelle. Pour l'époque, je trouve que Metropolis est très surprenant, très beau, avec des tonnes d'effets novateurs et avancés en terme de science-fiction (la métamorphose androïde/Maria par exemple). On a quelques petites merveilles de réalisation, de cadrage et de montage (pour l'époque, bien sûr), avec plusieurs plans superbes (plan à la première personne lorsqu'on voit la main de Freder avancer pour attraper un tissu au sol), notamment cette "mosaïque d'yeux". C'est très beau et on peut même parler des effets spéciaux assez réalistes comme l'inondation des souterrains, ou la ville futuriste avec des véhicules volants (qui fait penser vite fait à Le Cinquième Elément). Et puis bien sûr cette ambiance, avec la musique omniprésente, une ambiance de taré il faut le dire. Bref, une vraie expérience qui vous plonge pendant deux heures dans quelque chose qu'on ne reverra plus. Une oeuvre d'art.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2011
    Tout d'abord on est frappés par la grande classe de ce film. Il a été fait en 1927, voilà plus de 80 ans qu'il a été réalisé et pourtant visuellement ce film est incroyable. J'ai été littéralement bluffé par la virtuosité des décors de ce film, pour cette époque lointaine c'est tout bonnement impressionnant! Première chose qui frappe. Ensuite la mise en scène est juste titanesque, j'ai vraiment été impressionné, Fritz Lang condense toute la grammaire du Cinéma dans Metropolis, c'est quelque chose de magique. Il y a quelque chose de fou dans cette mise en scène, elle apparait très subtile aussi et on sent que ce film a clairement influencé d'autres réalisateurs par la suite.
    Ensuite j'ai constaté un aspect très théâtral, mais pas seulement au niveau des comédiens. Lang nous montre de véritables chorégraphies qui soulignent l'aspect infernal de la vie des travailleurs dans cette ville souterraine, j'ai trouvé que ces passages avec les ouvriers qui se déplacent et travaillent comme des automates étaient géniaux, et si bien pensés.
    Le film en lui-même m'a juste passionné, je n'ai vraiment pas senti passer les 2h30 de ma version du film. Le film n'aborde pas, je pense, la lutte des classes mais vise plutôt à encourager une coopération des classes. Le film est certes un peu naïf mais je n'ai pas trouvé ça gênant, et puis il est tellement visionnaire que ce serait dommage de le pénaliser sur ce point. Je pense que pour apprécier davantage Metropolis il faut se replacer dans le contexte de l'époque. Après l'autre petit défaut est le surjeu des comédiens mais bon... Quand on a vu pas mal de films muets on commence à être habitués
    Je retiens donc de Metropolis une oeuvre aboutie. Un peu naïve certes, mais à la mise en scène phénomènale. Visuellement ce film est une tuerie et j'ai adoré son côté visionnaire. Un grand film, à n'en pas douter.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2008
    Attention au mythe. Alors que je constate (avec horreur et consternation) que Chaplin et Keaton ne sont plus aussi populaires qu'il n'y a pas si longtemps, Metropolis reste le seul film muet TRES populaire dans les jeunes générations. Il faut dire qu'il y a tout dans ce film. Action (la première course-poursuite? très jamesbondesque, à la fin), un sujet et des décors démesurés, ainsi qu'un traitement crédible de la SF (dite d'anticipation). Le scénario de Théa Von Harbou (au même titre que celui de M) est à mettre au panthéon tellement il est parfait. Seulement l'ambition du film, sa modernité qui pourrait faire oublier sa date de réalisation, sa sincérité qu'on pourrait confondre avec de la naïveté, et le fait que Von Harbou ait adhéré au parti nazi quelques années plus tard, valent de nombreuses critiques virulentes quant au contenu du film, à tort. La maxime du film, qui affirme en gros qu'il y a une élite et la masse, mais que chacun doit faire preuve de coeur envers les autres pour atteindre une harmonie sociale, réfute la lutte des classes au profit d'un refus de hiérarchisation (avec le contrexemple de Babel, dans une séquence onirique époustouflante). Cette naïveté, apparente car sous forme d'une fable (le symbolisme y est par conséquent très appuyé), est régulièrement condamné. Pourtant, ni les démocraties capitalistes ni les dictatures communistes ne semblent avoir résolu le problème des classes, et dans ce cas, rêver de classes qui s'affranchissent des relations de domination est une utopie tout à fait respectable (à laquelle je n'adhère pas personnellement, mais qui n'est pas scandaleuse). Metropolis semble même plus visionnaire que jamais aujourd'hui. Par ailleurs, au-dela des décors fabuleux et des effets spéciaux inimaginables pour l'époque, le film fourmille de trouvailles de mise en scène exceptionnelles, et ne se départit pas d'un certain cynisme et d'une plus grnde richesse qu'il n'y parait au niveau des personnages. Bref, mythique.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il est curieux de constater qu'à chaque sortie de Metropolis, une partie de la critique avance des raisons illusoires qui feraient de ce film un chef d'oeuvre. La principale est l'annonciation du nazisme. Soyons clair, cette raison n'existe pas, même si la lecture du film se fait au trois millionième degré ! Au contraire le film entretien des rapports ambigus avec le nazisme dans sa dénonciation de la caste des exploitants : Goebels utilisera plus d'une fois l'opposition des deux mondes à des fins de propagande (il voulut même nommer Fritz Lang au poste de cinéaste officiel du parti, ce dernier préférant se réfugier aux Etats Unis).
    Metropolis est un chef d'oeuvre car il reste à ce jour la plus belle illustration architecturale du style futuriste des années 20. Mais bien au-delà, il montre avec une construction narrative très habile, l'horreur de l'exploitation de l'homme par l'homme, créant une opposition émotionnelle puissante entre la misère quotidienne des humains et la grandeur glaciale du décor. Comme souvent chez Lang, la construction de l'imagerie (les plans, leur montage et les mouvements de caméra) est d'une efficacité impressionnante (il a sans cesse innové dans ce domaine, sans jamais utiliser des "trucs" comme le firent bien d'autres, Alfred Hitchcock en tête). Pour s'en persuader, il suffit de regarder le film sans les cartons: l'image est tellement forte, que le texte ne sert à rien.
    pelu
    pelu

    15 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 février 2017
    Le genre de film qu il est trop difficile à visionner aujourd hui er ou l impact n est plus le même car il était actuel et critique de son époque.
    La cuis' du prolétariat de la lutte des classes la disparité riche pauvres la révolution industrielles l'homme machine le travail à la chaîne, la religion et la folie de l homme.... Et surtout si on y rajoute une société codifié , fliqué il ne faut pas oublier que le nazi arrive par la suite.... L œuvre est totalement d époque et décrit avec grand brio ce moment , au travers de ce duo qui débat pour le peuple sur fond d amour et de décor à l ambiance totalement SF !! Et pour les années 30 chapeaux !!! Malheureusement le film est d un autre temps et l ennui arrive vite , le fait qu il n y est aucun dialogue accentue cela et il faut le dire même l action en général est ridicule et dépasse...... Heureux d avoir vu ce film qui a marqué le septième art mais malheureusement seul son idéologie survit.
    Pierre E
    Pierre E

    198 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    METROPOLIS fascine. Aujourd’hui de par sa complexité de film inachevé, mais à l’époque, de par ses effets spéciaux surprenants , auxquels s’ajoutent d’excellentes trouvailles visuelles (effets de surimpression notamment)... Mais ce spectacle qui se veut grandiose ne s’arrête pas là, Fritz Lang y a développé plusieurs dimensions, avec style et succès : fantastique, sociale, philosophique,... Le tout porté par des acteurs impressionnants. Un film indispensable pour le cinéma, un pivot de l’expressionnisme allemand, qui a inspiré tant d’autres œuvres par la suite, malheureusement incomplet.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top