Insecticide, Mon Amour : les secrets du tournage

Ancien ouvrier viticole en Saône-et-Loire, Guillaume Bodin a démissionné de son travail en 2013 à cause des traitements insecticides. Il était exposé toute la journée à ces produits chimiques et a été rapidement pris de maux de tête et de saignement réguliers. Guillaume Bodin a donc préféré quitter les vignes et se reconvertir dans le documentaire pour enquêter sur ce sujet.

En 2011, Guillaume Bodin a réalisé son premier documentaire, La Clef des Terroirs, sur la biodynamie dans le monde du vin et sur le quotidien des vignerons désirant travailler au plus près de la nature. Pour son deuxième documentaire, le réalisateur a choisi de faire une enquête sur les traitements obligatoires aux insecticides dans le vignoble bourguignon. Pour ses deux films, Guillaume Bodin a fait appel à Thibault Liger Belair, un vigneron.

Pendant plus de deux ans, l'ancien ouvrier viticole a enquêté sur les traitements préventifs contre la flavescence dorée, maladie de la vigne, et sur ses dangers. Guillaume Bodin a ensuite tourné un an dans le vignoble bourguignon. Il est parti à la rencontre de spécialistes dans le milieu viticole et scientifique et a receuilli leurs témoignages. Cinq mois de montage plus tard, son film était fin prêt à être montré au public.

Le documentaire Insecticide mon amour a pour but, avec des témoignages et des documents à l'appui, de dénoncer la dangerosité de ces traitements sur l'environnement et l'humain et le combat mené par les vignerons refusant d'avoir recours aux insecticides.