Avis sur Dough

Dough est bourré de bons sentiments, tous plus nobles ou louables les uns que les autres. La fraternité entre des personnes qui n'ont rien pour s'entendre semble être l'élément fondateur du film . Un vieux boulanger anglais, veuf et juif va embaucher, un peu contre son gré, un jeune musulman noir originaire du Darfour. La boutique qui périclitait lentement à cause du supermarché voisin retrouve soudain une deuxième jeunesse. La clientèle afflue, de plus en plus jeune d'ailleurs, s'empiffrant de bagels ou de donuts ...à la marijuana. Cette recette qu'a trouvé le jeune apprenti pour dealer son herbe en toute quiétude est vraiment une idée de génie. Son patron, absolument pas au courant, regarde avec de plus en plus d'empathie ce jeune qui pourtant,à chaque lever du jour, sur son tapis de prière débite son Coran.
Tout les oppose mais ils vont s'apprécier, jusqu'au coup du sort qui va dévoiler un détail que l'un voulait cacher et qui brisera le lien. Cette trame dont le sillon a été des milliers de fois labouré par le cinéma, n'est ici jamais déviée de son chemin sans surprise. On assiste dans un mélange de bienveillance et d'ennui à ces aventures anglaises dans l'univers de petites gens et d'immigrés qui n'ont de Ken Loach que le décor et absolument pas le rythme d'une comédie. Nous sommes dans l'univers formaté du téléfilm, le genre qui essaie de faire pleurer le téléspectateur avec une cascade de bons sentiments, mêlant les thèmes du moment comme la religion, les requins de l'immobilier et de la finance, l'immigration.
La fin sur le blog

"Un conte de fées pour adultes", c'est ainsi que John Goldschmidt décrit Dough (Pâte), sûrement l'un des feel good movies les plus euphorisants qui soient et pas seulement parce qu'il y est question de drogues. La relation entre le vieux boulanger juif et son apprenti musulman est un régal dans l'affrontement puis la compréhension. Le rythme est effréné, les dialogues cinglants et l'interprétation géniale de Jonathan Pryce fait encore monter la pâte. Il n'existe pas à proprement parler d'humour juif britannique contrairement aux Etats-Unis. Dough comble le manque avec grande classe. Un succès populaire à la Full Monty serait mérité.

Ce film m'a déçue... Le sujet central du film est finalement.... le canabis, n'en doutons pas, et rire de cela est pour moi inacceptable... Ceux qui n'ont pas vu cela ou compris cela......... De plus en plus on voit dans les films la banalisation de cette substance qui est consommée pour échapper au stress, aux soucis, aux questions personnelles et de société qui nous rendent la vie difficile, et je trouve cela très très grave !!

Je me demande comment un obscur vétéran de la télévision anglaise âgé de 72 ans, John Goldschmidt, peut se retrouver au commande de ce film improbable, qui parvient à se frayer un chemin vers les écrans français.

Dans ces temps de défiance généralisée entre religions, on peut se dire que l'amitié entre un jeune black musulman et un vieux blanc juif cumule tous les poncifs aptes à séduire un public peu regardant en matière d'exigence cinématographique, pourvu que les bons sentiments soient au rendez-vous.

C'est en partie vrai (le film n'évite pas complètement l'angélisme naïf qui suinte de son pitch), mais d'un autre point de vue, il faut bien reconnaître qu'on ne s'ennuie pas devant Dough, qu'on y rit franchement et que le scénario y est foutrement bien troussé.

Le film ne mériterait cependant pas d'être encouragé sans l'incroyable prestation de l'insubmersible Jonathan Pryce. Le jeune acteur Malachi Kirby apporte quant à lui une fraîcheur bienvenue à ce moment de cinéma, qui sans être génial, est bien agréable.

L'occasion de se faire plaisir, tout en étant parfaitement politiquement correct. Une occasion rare.

Film tres mou, tres superficiel qui reste a la surface des choses,
Le propos est sympa mais on dirait un slogan commercial, "on s'aime pas parce que l'on est différent mais finalement tout le monde est ".
J'ai trouvé les acteurs mauvais et très peu charismatique,
Le fond social est complètement éludé par une mise en scène niant niant, les clichés sont légions,
Ma plus grosse deception de 2016

John Goldschmidt sort de son hibernation de vingt ans avec "Dough", un film correct, mais pas forcément indispensable. Une comédie pas drôle, pleine de bons sentiments et de clichés qu'on cerne dans sa globalité à la lecture du synopsis. L'histoire est trop prévisible, on sait immédiatement ce qu'il va se passer et comment cette relation entre un musulman et un juif va aboutir idem pour le mélange drogue et boulangerie, c'est du vu et revu. Si les personnages sont sympathiques, la trame de fond est peu développée et l'ensemble manque de consistance et de rythme ce qui rend le film ennuyeux à de nombreuses reprises. À l'image d'un banal téléfilm, ça se laisse regarder, mais ça sera aussitôt oublié.

« Dough » est une petite comédie anglaise qui fonctionne sur le duo, désormais assez habituel, du vieil homme bougon limite misanthrope qui rencontre un jeune plein de vie, mais sur la mauvaise pente. Ici, le film ajoute en plus de ce clivage générationnel et de caractère une dimension confessionnelle, l’un étant juif, l’autre musulman. Honnêtement, ce n’est pas à se tordre de rire, mais cette comédie possède un côté attachant qui la rend très prenante. On s’attache rapidement à ces deux protagonistes, que vraiment tout oppose et le suspense qu’en au devenir de la boulangerie du vieil homme, ainsi que le destin de dealer de cannabis du jeune garçon fournissent une intrigue intéressante. Le film n’est pas très original dans son fonctionnement, mais sa nationalité anglaise et ce duo vieux boulanger juif versus jeune musulman vendeur de drogue donnent suffisamment de piquant pour qu’au final on se prenne au jeu et on sorte de ce film avec un petit sourire d’optimisme. A voir pour se sentir bien pendant une heure trente-quatre et plus si affinités.

Dough est l’histoire d’un vieux juif et d’un jeune musulman qui vont travailler ensemble dans une boulangerie. Scénario prévisible et cliché, le film accumule les bons sentiments au nom de la différence et n’évitera pas le happy-end. Pourtant dans toutes ces pages sans surprise, le duo d’acteur relève le niveau par leur franchise et implication dans l’histoire. Jonathan Pryce et Jerome Holder sont complices et seraient presque touchants. Dough ne va malheureusement pas loin dans les retournements de situation et se limite donc être une comédie gentillette sans prise de tête.
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ce film, même si l'argument ventant la même veine du grand Ken Loach est quelque peu abusif, n'en reste pas moins un film tendre et sympathique, cherchant à démontrer que juifs et arabes peuvent cohabiter et s'entendre. Bien sûr on pourra reprocher l'aspect naïf du propos, mais les acteurs et quelques bonnes répliques qui auraient pu sortir d'un film de Woody Allen font de "Dough" un petit film sympathique qui emporte l'adhésion.

Une gentille fable, un peu trop polie à mon goût, mais qui ne demeure pas moins sympathique et positive. Il me semble que ce soit un très bon film pour la famille afin d’aborder dans un premier regard certains sujets comme la tolérance, le respect de l’autre, la fraternité et aussi la délinquance. Tranquille.

Très drôle et très réconfortant par rapport à l'état d'esprit actuel ! Très bien joué par les deux acteurs: Jonathan Pryce et Jérôme Holder. L'amitié sur fond de gâteaux au cannabis entre un musulman et un juif, c'est une super-idée. Comme "Paulette", en mieux.

Dough m'a semblé très bien écrit en terme de scenario. C'est cohérent, les personnages sont intéressants et on a très envie de savoir comment leur rencontre va évoluer. Même si la fin est sans surprise, le pitch est bon et le message de ce film, à l’égard de la tolérance dont notre monde a tant besoin, fait du bien. Pour moi, c'est très bien, et il est utile de consacrer un peu de temps pour plonger dans l'univers de cette fable agréable.

Superbe comédie anglaise. Un bon mix entre "saving grace" et " fish and chips"! Facile à visionner en VOST.

Enfin un film humain et drôle qui aborde des questions de société d'une façon sympathique. Il met bien en avant l'aspect de l'importance des relations humaine par rapport aux relations avec l'argent.
Bravo

Ce feel-good movie n'est certes pas du tout un blockbuster mais il est fort bien réussi ! Les acteurs sont parfaits et les situations prêtent souvent à rire. On passe un très bon moment de détente. A recommander sans hésiter pour mettre de bonne humeur !