Derniers Avis : Que Dios Nos Perdone - Page 2

Chef d'œuvre du polar espagnol autant que La Isla minima, ce film vous emportera dans une course folle afin d'attraper ce tueur. Des comédiens épatants de justesse.

Sorrogoyen s'attache aux caractères des deux flics que tout oppose. Antonio de la Torre excellent a un petit coté Dustin Hoffman dans Rain man. En revanche, l'intrigue reste parfois décousue voire incomplète. Reste un film d'ambiance au sein d'une police décatie. On a beaucoup parlé de l'ambiance de Madrid (visite du pape, nuit debout) à propos de ce film, la ville est de mon point de vue peu présente, du moins sur petit écran. TV1 vo - mai 21

Bien que ce film n'ait rien à voir avec La isla minima sorti en 2014, que dios nos perdone est aussi un film policier espagnol et on peut que se féliciter de voir de tels films produits.
Ici aussi, on a affaire à un duo de flics, partenaires depuis longtemps on suppose, mais très différent. C'est un binôme clivant.
Et c'est là-dessus que repose le film. Le scénario est aussi bâti sur une histoire sordide de violeur de femmes.
Le film met du temps à démarrer je trouve mais une fois lancé, la tension monte jusqu'à une fin plutôt forte.

Super thriller espagnole , les acteurs crèvent l'écran , course poursuite sans temps mort , le rythme est effréné, rebondissement à la moitié du film , la fin est génial . Scénario original rarement vu au cinéma . Coup de cœur espagnole trop méconnue , belle découverte , amateur de thriller et polar chaud , vous allez adorer.

Sorogoyen définissait déjà son style dans ce thriller policier maitrisé de bout en bout. L'espagnol prend le temps de développer des personnages intelligemment ambiguës au service d'une intrigue prenante, impeccablement interprétée et mise en scène. L'ambiance sonore accentue parfaitement le propos et notamment l'état de frénésie des protagonistes dans certaines scènes. Le seul regret est peut-être une montée en tension un peu trop légère et une fin un peu bancale.

Super polar, "super" ambiance.
Un duo d'anthologie, les acteurs qui joue les inspecteurs insufflent un fond de vérité à leurs personnages.
On ne s'ennuie pas et l'enquête est bien rythmé.
Ame sensible s'abstenir, il n'y a rien de trash mais le film est assez crue.

Film policier très bien réalisé. Les acteurs sont tous excellents. C est un film à voir. L histoire en elle-même semble avoir été vue fréquemment au cinéma et pourtant, il se dégage de celui-ci, une ambiance toute particulière. Ce film a sans conteste un style, une originalité peu commune. Deux policiers madrilènes qui font équipe se rendent compte, contre leurs collègues et leur hiérarchie que des meurtres ont un lien. Leur recherche de la vérité, les conduira à une introspection sur eux même. Ce film propose aussi une réflexion sur la question du mal et ses rapports avec la religion.Si Dieu existe, pourquoi y a-t-il le mal? Que Dieu nous pardonne ( Que dios nos perdone) notre interrogation.

Après la longue liste des polars de Pedro Almodovar, d’Alejandro Amenàbar, d’Alberto Rodriguez, d’Alex De La Iglesia, arrivent ceux d’Oriol Paulo, et d’un autre nouveau maître du genre, Rodrigo Sorogoyen. Comme toutes les œuvres de ses compatriotes pré-cités, ce film de Sorogoyen a des qualités et une portée universelles, tout en étant très représentatif du génie du cinéma espagnol. D’abord, l’humour (à condition, évidemment, de savourer, en VO, toutes ces répliques qui claquent), et puis aussi, les thèmes omniprésents dans la psyché espagnole : l’impact du catholicisme dans la culture, dans la famille, voire même dans l’actualité, [visite du Pape à Madrid] ; l’imprégnation de la mentalité machiste dans les relations conjugales, dans le monde du travail, ou encore l’homosexualité, toujours refoulée, ou fortement censurée. Outre cette richesse culturelle, le scénario que met en scène Rodrigo Sorogoyen, est à la fois palpitant, émouvant, et plein de rebondissements, dont une fin qui ébranle même les plus solides. Réalisant tout cela avec une main de maître, il parvient, avec fluidité, à marier dynamisme, léthargie, et symbolisme, tout en n‘hésitant pas à risquer des scènes longues en espaces exigus, alternées de scènes courtes en vastes espaces. Ce représentant du génie espagnol ne serait pas autant perceptible sans l’exceptionnel talent et la multiplicité de tous ces acteurs et actrices Espagnols. Ce polar est une nouvelle baffe dans la gueule à ceux qui pérorent encore béatement que notre cinéma est le meilleur d’Europe. Car cela fait bien deux décennies que le cinéma Français n’a pas produit de polar de cette qualité.

Bon thriller bien rythmé avec un scénario solide et une interprétation de haut niveau, quand aux personnages ils sont violents, ambigus et passionnants avec une ambiance pesante, cependant le film s'égare parfois sur la vie privée des flics je pense que c'était pas nécessaire, ça rallonge un peu le film c'est dommage, autres points négatifs quelques incohérences, par exemple le policier tombe comme de par hasard sur l'assassin entrain de nourrir le chat, enfin le contexte qu'on ne cesse de rappeler n'est pas exploité je vois pas l'intérêt d'en parler dans ces cas là, de plus ce n'est pas réellement les enquêteurs qui trouvent le suspect mais c'est lui qui se saborde en faisant une erreur, tout le long du film on prends les policiers pour des incapables et je trouve de fait le dénouement mal venu, pourquoi faire toute une intrigue sur cette enquête si elle n'est pas totalement aboutie. Dans l'ensemble c'est un bon thriller noir mais il manque un quelque chose pour qu'il soit meilleur mais l'Espagne montre qu'elle devient une nation importante dans les thrillers.

Le film ne brille pas par son histoire, celle de deux flics aux trousse d'un sérial killer dans les rues de Madrid. Le film trouve sa force dans ce mal qui rôde un peu partout autour des enqueteurs, et dont le film égrègne quelques scènes de violences proprement effrayantes, d'une intensité rarement atteinte. Il y a aussi un portrait psychologiques très affiné des trois protagonistes qui entretiennent plus d'un point commun dans leurs vies respectives. Le film offre des ruptures dans le récit qui le rend surprenant. En fait le film est marqué du sceau du mal, mais ses personnages restent attachants, il faut rajouter la présence troublante de Maria Ballestros.

Un polar qui évolue au fur et à mesure du récit, se complexifiant et s'étoffant quant à ses niveaux de lecture puisque le thriller se mâtine d'une lucide réflexion politico-sociétale de laquelle personne ne sort indemne tout en questionnant l'humanité des personnages ainsi que leurs motivations. Portée par une mise en scène dynamique et un casting excellent, cette enquête sombre, poisseuse même ne saurait laisser indifférent. Un violent appel à la remise en cause.

Un film porté par un réalisateur émergent, Rodrigo Sorogoyen et par un acteur chevroné, Antonio de la Torre, qui s'inscrit dans cette nouvelle vague du polar espagnol, sans doute le résultat d'une société crispée par les crises politiques et économiques et par la mémoire du franquisme. Si "La Isla Minima" constitue un modèle du genre et pour son époque, "Que Dios nos perdone" est un thriller convaincant, bien que n'atteignant pas la virtuosité formelle de son prédécesseur. Sorogoyen parvient à créer et à maintenir une atmosphère suffocante et glauque, mais on peut déplorer quelques facilités scénaristiques qui viennent plomber l'intrigue et les riches idées du cinéaste. De plus, si le duo de policiers que tout oppose est une recette éprouvée, le personnage d'Antonio de la Torre est particulièrement chargé et génère plus d'incompréhension qu'il n'en gomme. De même, le contexte politique, vendu comme important dans le synopsis, n'est finalement qu'anecdotique. Un film à voir pour l'intrigue et l'ambiance.

Excellent thriller... les acteurs sont parfaits et la mise en scène ne laisse aucun temps mort au spectateur.
Le réalisateur prend le temps de mettre en avant les caractères opposés de ce duo de policiers, l'intrigue est palpitante et tient la route..
4,5/5

Les tendances démonstratives de Rodrigo Sorogoyen laissaient perplexe dans "El Reino", ce n'est rien à côté de "Que Dios nos perdone" qui lui valu en 2016 une première reconnaissance internationale. Sorte de sous "Seven", le seul intérêt du film réside en ce duo improbable de flics (malheureusement peu exploité) composé d'une brute épaisse et d'un bègue proche de "Monk". Le cinéaste se montre à nouveau extrêmement racoleur, souvent dans la surenchère mais incapable de construire une intrigue un minimum consistante. La fin du film s'avère à ce titre très décevante. S'il pouvait apparaître séduisant, le contexte international choisi (mouvement des Indignés, visite du pape Benoit XVI) n'apporte strictement rien à l'enquête et sert uniquement de décorum. Celle-ci aurait donc pu se dérouler n'importe quel été. Un polar passable.

Très déçu par ce soit disant thriller au titre racoleur. Histoire très légère à dormir debout. Quelque peu désarçonné par les commentaires dithyrambiques. A fuir !